Cher Lecteur,
Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.
La société humaine locale tente d'assurer sa propre survie, obsédée d'eugénisme dans un environnement où les mutations plus ou moins visibles sont la norme plus que l'exception.
Sur les franges, des regroupements de ce qui semblent être à première vue des originaux et des marginaux pour la plupart trop mutés, mais dont l'unité culturelle et les rites (Amérindiens ? Beaucoup plus étranges ?) laissent peu à peu soupçonner tout autre chose.
La pureté exceptionnelle de son patrimoine génétique est à l'ouverture du roman la seule qualité du protagoniste (si l'on peut l'appeler ainsi en l'absence de tout mérite de sa part), avec une certaine intelligence vindicative. De cette loque les événements et certaines rencontres, puis finalement sa propre volonté vont faire tout autre chose.
Après un grand feu d'artifice presque ininterrompu de lieux, créatures
Radix
Radix
En cet unique roman Alfred Angelo Attanasio du haut de ses trente ans nous a offert une oeuvre jamais égalée ni par autrui ni plus tard par lui-même, comme bien d'autres auteurs par une sorte d'épuisement imaginatif
Radix
Même si l'histoire nous entraîne dans l'Autre-Monde ou encore aux portes de l'enfer, elle reste plus classique qu'au tome précédent, même si les démons s'impliquent aux côtés du Furieux pour détruire Lailoken qui s'est rangé du côté des anges, les Seigneurs du feu. Le récit se veut plus abordable par le lecteur lambda, l'auteur ayant quelque peu abandonner la cosmogonie fort présente auparavant, tout comme les autres incursions fortement teintées SF et quantique. Malgré cela il lie tout de même un récit connu au mysticisme et à la philosophie pour signifier au travers de cette légende de la tragédie arthurienne l'insignifiance humaine pour les Dieux. Il refuse au héros le simple désir d'être vraiment lui-même le plongeant dans un sentiment d'inconfort et de non quiétude.
L'auteur hausse le niveau de la Geste que l'on connaît en introduisant une convergence entre les deux religions : chrétienne hébraïque et druidique. Si le résultat e manque pas de lyrisme, il s'avère néanmoins surprenant et maladroit dans la transition entre les deux tomes. En effet, après un celtisme affirmé, l'on est plongé trop soudainement dans une conversion de masse. En occupant le cœur de l'intrigue l'amour de quelque nature qu'il soit se révèle envahissant et indigeste, et les messages qu'à voulu faire passer l'auteur n'a pas l'impact voulu.
Les personnages gagnent en profondeur pour certains, mais se révèlent toujours aussi manichéens. Le personnage d'Ygrane est toujours aussi figé dans son décorum, elle manque toujours d'humanité alors qu'elle est censée représenter l’évolution d'une culture celte ancestrale vers une culture plus évoluée, moins sectaire pour l'époque. Le personnage du récit s'avère être Merlin, Uther est quand à lui trop instrumentaliser par son entourage, et Ygrane artificielle dans son rôle d'épouse amoureuse.
Dans cette version d'Attanasio on n'arrive pas à retrouver les côtés poétiques et épiques qui se dégageaient dans les autres récits du mythe arthurien : les combats sont insuffisamment travaillés pour une Fantasy et le côté merveilleux des Chansons de Geste moyenâgeuses ont quand à elles totalement disparus. Le ton donné au récit par l'auteur ne permet pas de les dégager en tout cas de l'ensemble pompeux et de par trop philosophique qu'a donné Attanasio à sa version.
Un deuxième tome tout de même plus facile à lire malgré que l'on soit tenter de sauter certains passages longs et ennuyeux, mais cette version ne parvient pas du tout à nous convaincre. On est bien loin de la magie et de la poésie de Marion Zimmer Bradley.
Arthor, tome 2 : La louve et le démon