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Par mika1204 le 7 Mars 2024 Editer
mika1204
Dès les premières pages on est happé dans les quartiers pauvres de Djibouti... La chaleur, le soleil, abruti par le Khat et la langueur des "brouteurs", assailli par les légendes anté colonisation.
De courtes histoires comme des paraboles fiévreuses lancées en désordre. Des fragments d'histoire, des fragments de ce pays sans ombre écrasé par le soleil et la plume hypnotique et si riche d'un auteur qui nous conte ici son Djibouti, celui des ancêtres, celui des fous; celui des soldats, des révolutions, de l'indépendance, des femmes en quête de liberté ou bien encore d'un clochard ignoré et pourtant adulé...

Un recueil surprenant que je n'ai pu lâcher avant de l'avoir fini comme si une fièvre (c'est le mot) nous tenait.
A propos du livre :
Le Pays sans ombre
Le Pays sans ombre
Par Matatoune le 19 Août 2022 Editer
Matatoune
Abdourahman A. Waberi m’a offert avec Dis-moi pour quoi j’existe ? un de mes premiers coups de cœur de cette rentrée littéraire 2022. Ce roman parle, bien sûr, de transmission, de cette culture multiple dont est issue cette petite fille, africaine par son père, sicilienne par sa mère et parisienne par sa naissance. Dis-moi pour quoi j’existe ? raconte aussi la maladie inconnue d’une enfant, la terreur de ses parents et l’angoisse devant ce mal que l’on ne connaît pas, avec le retour de ses propres souvenirs lorsque la polio lui a laissé une claudication immuable.

Aden a sa fille Béa, malade depuis quatre mois. Elle est clouée dans un lit d’hôpital à cause d’un mal inconnu qui l’assiège depuis quatorze semaines. Margherita et lui vivent dans la peur et l’inquiétude. Seulement, on est en septembre, la rentrée dans l’université à Washington DC s’annonce. Pour assurer le lien avec sa fille, Aden décide d’entretenir en plus de toutes les communications modernes une relation épistolaire où chacun relate son quotidien.

Aden, le double d’Abdourahman A. Waberi, ne sait qu’écrire. Alors, il se place à sa table et choisit ses mots avec tendresse, rebondissant aux réponses de sa fille, l’emmenant loin de ce lieu aseptisé qui ne sent que l’ammoniaque et la Bétadine. Il lui offre des mots sucrés qu’on lui ôte dans son alimentation. Il lui envoie des montagnes d’espoir en racontant son propre vécu de la maladie à elle qui ne cesse de crier à l’injustice.

Ici, Abdourahman A. Waberi continue à nous parler des personnages que l’on avait découvert dans son précédent roman. Papa La Tige et sa gargouille au cœur du « village des nomades » parce que la grand-mère Cochise a refusé son association pour un bar sur Paris où l’alcool vendu risquait d’envoyer toute la famille trop loin du « paradis d’Allah ».

La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2022/08/19/abdourahman-a-waberi/
A propos du livre :
Dis-moi pour qui j'existe ?
Dis-moi pour qui j'existe ?
Par LaurenaLJ le 15 Juin 2022 Editer
LaurenaLJ
S'il s'agit d'un texte très touchant sur l'enfance et la relation père-fille, porté qui plus est par une plume au travers de laquelle transparaît tout l'amour de l'auteur pour la langue française, je ressors plutôt sceptique de ma lecture. Le récit manque à mon sens de structure, si bien que l'on s'y perd par moment, et je regrette que l'enfance de l'auteur à Djibouti n'ait pas été plus développée...
A propos du livre :
Dis-moi pour qui j'existe ?
Dis-moi pour qui j'existe ?
Par Cacoethes-scribendi le 18 Janvier 2021 Editer
Cacoethes-scribendi
Lorsque sa fille lui demande, sur le chemin de l’école : « Pourquoi tu danses quand tu marches ? », le narrateur se remémore son enfance à Djibouti. Ses éternelles pleurnicheries, son impression qu’il fait défaut à ses parents, son admiration pour son institutrice, une « Française de France », la découverte de sa passion pour la lecture puis l’écriture… et sa faible constitution, qui fait de lui une cible de choix pour les petites brutes du quartier, jusqu’au croche-pattes qui le diminuera encore un peu plus, à première vue pour toujours…

Dans une langue fluide et évocatrice, l’auteur fait revivre pour nous le Djibouti des années 70, alors une colonie française, le TFAI. Les chapitres sont courts, ce qui apporte un vrai rythme alors qu’il y a peu d’action, et qui permet de dévorer les pages sans s’en rendre compte.
Le dernier tiers est particulièrement émouvant et donne une dimension supplémentaire au récit : à 40 ans passés, le narrateur oublie enfin son handicap et fait la paix avec lui-même et sa famille, sur les airs de « Alors on danse » et « Papaoutai », deux titres de Stromae qui guérissent son âme.

C’est l’histoire d’une enfance et l’histoire d’une émigration en Occident comme j’ai déjà pu en lire en découvrant de nombreux auteur.e.s étranger.ère.s, mais, le narrateur s’adressant à sa fille, le roman a une dimension intimiste qui le rend vraiment touchant. Une jolie réussite !
Par jeanpierrecattelain le 19 Novembre 2020 Editer
jeanpierrecattelain
Avec ce livre inclassable (roman félin? biographie romancée? méditation cosmique?) Abdourahman Waberi se confirme comme "écrivain monde": son écrit embrasse non seulement la destinée d'un poète et musicien américain qui n'a pas voulu se laisser cataloguer, mais aussi l'histoire, entre trois continents et au fil de trois siècles, du peuple noir, sa culture méprisée, sa richesse inconnue, ses liens à une spiritualité complexe. En témoignent les citations, pertinentes, de mystiques de l'Islam, de poètes africains, de chanteurs américains, et la référence à Quilombo, cette communauté d'esclaves marrons résistants au Brésil il y a deux siècles.
Un écrit impressionnant par sa portée historique et spirituelle.
A propos du livre :
La Divine Chanson
La Divine Chanson
Par Miaouss le 25 Juillet 2020 Editer
Miaouss
Certains titres sont figuratifs et d’autres non, ici on est dans la seconde catégorie. Moisson des crânes parle du Rwanda, de son génocide aussi fulgurant que violent. Pas de témoignage direct comme le précise la préface « Ce livre n’a pas la prétention d’expliquer quoi que ce soit, la fiction en occupe la part centrale. », pourtant les mots sonnent juste. Chaque chapitre nécessite une pause tant ils m’ont paru intense. Les belles tournures de phrase n’enlèvent rien à la cruauté du passé.

« De l’inédit de l’inconnu ils passeront à l’éternité de la langue. »

En début de chapitres il y a une citation d’Aimé Césaire, un homme qui m’a appris que la poésie n’est pas toujours mièvre, elle peut être brutale et incisive. C’est également ce que je retrouve dans ces fictions. Le précédent propriétaire a laissé au crayon de papier des annotations et références à la réalité, cela rend la souffrance encore plus réelle. Les abominations décrites ont beaux être sous le terme du fictif, elles s’inspirent pour beaucoup, malheureusement, de la réalité. Rwanda, Allemagne nazie, les douleurs s’entremêlent dans ces textes, qui pour moi sont un coup de cœur, une réussite en tout point, la narration donne l’impression d’être sur place, les textes sont forts et la seconde partie qui fait plus récit de voyage permettent d’avoir ce lien avec la réalité.
Un livre dont on ne sort pas indemne.
A propos du livre :
Moissons de crânes
Moissons de crânes
Par leslectures-desarah le 6 Février 2020 Editer
leslectures-desarah
J'ai bien aimé ma lecture. Je me suis cependant un peu ennuyée durant celle-ci. Mais, ce fut très intéressant et enrichissant de découvrir Djibouti, que je ne connaissais pas.
Par Waterlyly le 18 Août 2019 Editer
Waterlyly
Nous sommes ici avec Béa, petite fille espiègle, qui un jour, sur le chemin de l’école, demande innocemment à son père : « Dis, papa, pourquoi tu danses quand tu marches ? ». Cette simple question va éveiller chez Aden, le père, une multitude de souvenirs sur son enfance à Djibouti et il va les raconter à sa fille pour tout lui expliquer.

Autant le dire tout de suite, ce roman est un véritable coup de cœur. J’ai été conquise de la première à la dernière ligne. Que d’émotions dans ce magnifique récit. Toute l’histoire est racontée par Aden, le narrateur et le père de Béa, qui va faire appel à ses souvenirs d’enfance, dont certains sont très douloureux. J’ai été séduite par ce récit intimiste.

J’ai adoré me promener à Djibouti auprès du narrateur de ce récit. Aden est un personnage touchant, nuancé, et même par moments bouleversant. Il va narrer à sa fille les problèmes de santé et la maladie qui l’on mené à marcher de manière chaloupée. Il va narrer toute son enfance au sein de sa famille, toutes les difficultés qu’il a pu rencontrer tout au long de sa scolarité, puisqu’il a été maintes fois raillé par ses camarades à cause de ses problèmes, et finalement la renaissance qui arrive, grâce à la littérature et aux études. C’est raconté avec énormément de pudeur, sans jamais tomber dans le pathos. C’est émouvant. Ce sont les mots d’un père pour expliquer à sa petite fille ce qu’il a vécu, et c’est fort et bouleversant à bien des égards.

La plume est délicate, en adéquation parfaite avec le contexte, puisque le texte s’adresse avant tout à la fille d’Aden. L’écriture est emplie de douceur et de sensibilité. Il est vrai que parfois, j’aurais aimé avoir plus de détails sur Djibouti, une plus grande immersion, mais cela n’a en rien gâché les émotions que j’ai ressenti tout au long de ma lecture.

Ce récit délicat, empli de douceur et bouleversant m’a enchantée du début à la fin. Une histoire racontée par un père à sa fille, avec toute la pudeur possible et des mots choisis avec soin. Vous l’aurez compris, je vous conseille de découvrir cette petite pépite à laquelle je vais souvent repenser.
Par M-Y-Sofia le 15 Avril 2019 Editer
M-Y-Sofia
Recueille fictionnel, qui possèdent une bonne prose mais, peut nous perdre sans une seconde lecture. L'auteur a en effet, choisi de pendre les deux points de vues sur le génocide des rwandais, ceux des Tsutis et des Hutus.
A propos du livre :
Moissons de crânes
Moissons de crânes
Par CecileM le 23 Décembre 2018 Editer
CecileM
Ce roman, publié en 1997, raconte la résistance à travers les voix de quatre personnages : Waïs, marathonien, Yonis, médecin, Dilleyat, poète et Anah, compagne de Yonis et soeur de Waïs. Le ton est très noir. Il n'y a aucun échappatoire à la misère, à la violence : "La Corne de l'Afrique : une douleur commune dans un espace déshérité...des conflits frapntaliers, des réfugiers par millions, l'ivresse tourbillonnate de l'Histoire, ...des contreforts vides de vivres, des lachetés diplomatiques, la ronde des malheurs, la terre qui se cabre et se convulse, le ciel qui boude et la mer qui pue...La tête de Waïs explose sous la compilation des tragédies, la suite sans fin d'infortunes et d'apocalypses.". "Le sang est la seule chose qui coule à volonté dans la Corne d'indigence". Ce récit nous rappelle la responsabilité de la France dans cette tragédie de Djibouti, ce pays étant resté une colonie française jusqu'à une période très récente et n'étant déclaré indépendant qu'en 1977. Aucune éclaircie ne semble éclairer l'avenir de ce pays, déchiré entre "la fournaise solaire et l'enclume des pluies". Ne reste que le choix d'écrire : "Ecrire pour mourir. Mourir par ce qu'on a décidé d'écrireun beau jour. Si tu parles tu meurs, si tu écris tu meurs. Alors écrit et meurs."
A propos du livre :
Balbala
Balbala
Par viduite le 27 Février 2017 Editer
viduite
À travers le point de vue, décalé et souvent insituable, de son chat Paris, Waberi trace le destin douloureux et magnifique de Gill Scott-Heron, ses engagements pour les droits civiques, la magie de sa musique, ses fantômes et surtout de toutes les histoires collectives dont, tous, nous sommes hantés.

Découvrez mon avis intégral ici :

https://viduite.wordpress.com/2017/02/26/la-divine-comedie-abdourajman-a-waberi
A propos du livre :
La Divine Chanson
La Divine Chanson
Par Parthenia le 2 Avril 2016 Editer
Parthenia
Dans ce livre, le monde est inversé : les populations de l'euramérique vivent dans une pauvreté extrême et ne doivent leur survie qu'aux aides humanitaires provenant de l'opulente Afrique. L'auteur africanise nos références économiques, consuméristes et culturelles : McDo devient le McDiop, Nescafé le Neguscafé, la carte AmericanExpress la Carte Fricafric; L'origine du monde est désormais peinte par Gustavio Mbembé, et le sourire de Mona Lisa est remplacé par celui de Mouna Sylla...
Si les rôles se sont inversés, l'égoïsme et le nombrilisme, eux, règnent toujours parmi les pays dominants, "monde perdu dans la contemplation du dieu Guinée, voué au spectacle et à la consommation" (page 219).
Je m'attendais à une espèce d'uchronie mais il n'en est rien; l'auteur s'est apparemment beaucoup amusé à rebaptiser les marques, les rues, les oeuvres artistiques mais on a l'impression qu'il ne va pas jusqu'au bout de son idée initiale... Je pensais qu'il allait davantage décrire ce monde ré-inventé !

De plus, le mode de narration m'a assez déstabilisée au début. Waberi en alterne les types selon le point de vue qu'il adopte :
Au 1er chapitre, l'auteur s'exprime à la deuxième personne du pluriel (le "vous" de politesse"); on devine que c'est un journaliste africain qui s'adresse à nous pour nous présenter un tableau négatif de l'immigration; ce narrateur, qui paraît un peu bas-du-front, porte sur les réfugiés européens un regard méprisant et rempli de clichés.
Puis, l'auteur alterne les passages avec la jeune Africaine Maya où il utilse la deuxième personne du singulier et ceux avec "Yacouba" l'immigré helvète, écrits à la troisième personne.

On pense donc que l'auteur va nous raconter l'histoire de ces deux personnages. Eh bien, non ! Enfin, pas tout à fait...
Les informations que l'on peut glaner çà et là sur eux sont parcellaires. On sait que "Yacouba" est un surnom qui lui est attribué parce que son nom est imprononçable. Mais on apprend au détour d'une page qu'il s'appelle en réalité Maximilien Geoffrroy de Saint Hilaire ! On ne connaît rien de son passé ni de ses pensées, on le retrouve parfois au coin de la rue où il mendie, on le reconnaît à son bonnet, mais c'est un immigré, un damné de la terre, un fantôme famélique, un être qui passe inaperçu, pourquoi en connaître davantage sur lui ?
Quant à Maya, on apprend au début que, suite, à la maladie de sa mère, elle se retrouve livrée à elle-même, qu'elle aime peindre et dessiner. A la page 114, on apprend qu'elle est née en Normandie, puis que son ex petit ami Adama Traoré n'accepte pas leur rupture et la harcèle de lettres toutes plus belles les unes que les autres; à partir de la page 181, Maya part à la recherche de ses origines et de sa mère biologique...

Il n'y a pas d'histoire à proprement parler.
C'est un peu décousu, fragmenté comme si on suivait les errances de la pensée du narrateur.
Et pourtant, la lecture passe rapidement, sans ennui, tant la plume de Waberi connaît par moment des fulgurances poétiques !
A propos du livre :
Aux Etats-Unis d'Afrique
Aux Etats-Unis d'Afrique

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