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Tous les livres de Alain Duhamel

Le Consulat est de retour. Il y a chez Nicolas Sarkozy bien des aspects d'un Premier consul contemporain. Certes, il n'est pas Bonaparte mais c'est un bonapartiste grand teint. Lui comme le Corse à ses débuts ont tendance à tout vouloir réinventer eux-mêmes. Ils avancent sur tous les terrains à la fois, s'étonnent qu'on s'asphyxie à les suivre, trébuchent en galopant. Leur ambition est immense. Issus l'un et l'autre d'une petite noblesse fraîchement établie en France après des épreuves, ils tiennent à démontrer leur supériorité. Dominateurs et sujets à de brusques anxiétés, ils ne doutent pas de leurs qualités mais ils craignent souvent que le destin ne se dérobe. Ils ont de grands espoirs et de sombres pressentiments. Ils ne résistent pas à l'ostentation. Ils aiment aussi beaucoup les femmes, avec emportement, non sans de cruelles déconvenues, non sans d'enviables succès. Là encore, la discrétion n'est pas leur fort. Ils ont de l'orgueil à revendre, une impressionnante promptitude d'esprit. Ils aiment décider, ils n'ont pas peur d'imposer. Ils attachent semblablement le plus grand prix à la mise en scène publique de leur action. Le nouveau président de la République se vit comme un cousin de Bonaparte à une époque aussi tourmentée, à sa manière, que le Consulat. Apparaîtra-t-il comme un nouveau Premier consul plus civil, plus démocrate, moins génial bien sûr, moins chimérique, moins submergé par le mythe de sa propre gloire mais aussi avide de marquer et de rompre ? C'est son rêve. Ce serait un miracle. Faut-il prier pour cela ?

Y a-t-il, en France, meilleurs connaisseurs des arcanes du monde politique et de l'univers des médias ? Alain et Patrice Duhamel ont, en bientôt quarante ans de carrière, côtoyé ou croisé les plus grandes figures de la V` République et le gotha de l'audiovisuel : pas moins de cinq présidents, un imposant contingent de Premiers ministres, ainsi que le ban et l'arrière-ban de la sphère politico-médiatique. Frappés du sceau de l'infamie par la gauche en 1981, accusés de giscardisme, les " frères Duhamel " ont traversé toutes les tempêtes ces dernières décennies, en se tenant, sans discontinuer, pour l'un, au-devant de la scène, dans les colonnes du Monde, de Libération ou du Point, sur les tréteaux des chaînes de télévision et aux micros des radios (Europe 1, puis RTL). Et pour l'autre, aux premières loges, occupant au fil des ans les plus hautes responsabilités, à la télévision à la radio et dans la presse écrite. Dans ce livre inédit d'entretiens avec Renaud Revel, ils nous invitent pour la première fois dans les coulisses de leurs relations, souvent surprenantes, parfois houleuses, avec Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. Ils portent un regard inattendu sur le président de la République en exercice, qu'ils racontent par le menu et avec lequel Patrice Duhamel, l'ancien numéro 2 de France Télévisions, confesse et dépeint, ici, des rapports orageux.

"J'ai toujours voulu être journaliste politique et tous les lieux d'expression m'ont attiré: radio, télévision, presse écrite. La chance d'avoir pu collaborer largement à tous ces médias m'a permis de rencontrer en un demi-siècle tout ce que la France compte de personnages politiques mais aussi intellectuels, syndicaux ou religieux. Parmi eux, j'en ai privilégié une cinquantaine en me fondant sur deux critères: une connaissance directe et personnelle suffisante pour pouvoir me faire une opinion précise, et l'intérêt spécifique qu'ils me semblaient présenter pour les lecteurs. Autant dire que ma sélection est subjective et ne cherche en aucun cas à être exhaustive. J'ai laissé de côté des personnalités à propos desquelles j'avais le sentiment de ne rien apporter de neuf. J'en ai choisi quelques-unes, moins connues, mais qui me sont apparues justement dignes de l'être davantage. Les principaux personnages de ces cinquante dernières années figurent cependant pratiquement tous dans cette galerie de portraits. En tout cas, je les ai dépeints avec sincérité, sans mesquinerie je l'espère, mais aussi sans complaisance: tels que je les ai vus et connus". Alain Duhamel

« Sous les sept présidents de la Ve République, j’ai vu défiler des centaines de scènes politiques, en assez bonne place pour avoir une vue directe sur les événements et les hommes qui y contribuent. Je livre ici les plus significatives, parfois les plus cocasses, quelquefois les plus sombres. Comme toute sélection, celle-ci comporte une part assumée de subjectivité et une part nécessaire de hasard. »

A.D.

Alain Duhamel est journaliste et éditorialiste. Spécialiste de politique française, il est l’auteur d’une quinzaine d'ouvrages. Depuis 2012, il est membre de l'Académie des sciences morales et politiques.

« Une histoire personnelle de la Ve République se dévore comme un festin. Sens du portrait, finesse des analyses, vacheries polies… »

Le Point

Même aujourd'hui, François Mitterrand ne laisse pas indifférent. Qu'on l'ait admiré ou méprisé, on reste fasciné. Chez lui, l'homme privé nuançait l'homme public, lui ajoutant une dimension subtile et mystérieuse. Le Président ne pouvait être réduit à son personnage officiel. Sa séduction, son emprise, sa réputation romanesque ou faustienne s'expliquaient en partie ainsi : il était un artiste de la politique. Alain Duhamel l'a bien connu pour l'avoir interviewé une soixantaine de fois et rencontré régulièrement en tête à tête pendant près de trente ans. Il ne partageait pas toujours ses vues, tant s'en faut. Mieux que personne, il peut donc tenter de comprendre l'homme, examiner son oeuvre et évaluer ses réussites et ses échecs. Dresser un portrait de l'artiste et tenter d'en fixer la place dans l'Histoire, tel est l'objectif de ce livre sans préjugés et sans tabous.

" L'objet de ce livre est de tenter de déchiffrer les spécificités du tempérament politique des Français, de mesurer son influence, sa force, son originalité, de mettre au jour leur ressort et leur impact. Si l'intensité de la crise politique atteint son degré actuel, la psychologie et les réactions des citoyens eux-mêmes y tiennent immanquablement une large place. Seuls les hypocrites et les démagogues peuvent ou veulent l'ignorer. Inconstance, déclinisme, égalitarisme, conservatisme, nationalisme, extrémisme, intellectualisme, discorde, ce sont les traits du caractère politique français qui contribuent le plus à la crise et lui donnent cette allure typiquement tricolore.

Cela n'efface en rien, on le verra, des qualités tout aussi marquantes (imagination, idéalisme, courage, réactivité, originalité, initiative, fierté, indépendance, patriotisme). Dans l'ouvrage peut-être le plus profond consacré à la France, L'Ancien Régime et la Révolution, Tocqueville nous décrivait déjà comme " la plus brillante et la plus dangereuse des Nations de l'Europe ". C'était en 1856. Cela reste toujours vrai en 2016. " Alain Duhamel

Les Français, peuple contradictoire, se retrouvent dans le héros de Goscinny et Uderzo : batailleurs et prudents, râleurs et généreux, individualistes, sceptiques devant les puissants et passionnés par les grands débats collectifs, attachés à leur pays que nul autre n'égale à leurs yeux, et passant une partie de leur temps à le dénigrer... Un tempérament conservateur et capricieux, modéré et friand de nouveauté... Alain Duhamel brosse un tableau politique des Français, analyse le comportement de cinquante-cinq millions de frondeurs légitimistes attachés à la monarchie élective, montre que les conflits entre la gauche et la droite masquent des accords profonds sur la société, que la lutte des castes a succédé à la lutte des classes, que le temps des maîtres à penser est révolu. Les citoyens, conclut-il, manifestent souvent plus de maturité qu'une grande partie de leurs dirigeants. Le complexe d'Astérix : un essai vivant, brillant, percutant. L'analyse est émaillée d'histoires et de portraits. L'auteur des Prétendants présente à chacun et à chacune un miroir où se dessinent notre présent et notre avenir. Un ouvrage qui suscite le plaisir, la réflexion et la discussion.

Cinquante-sept ans d'histoire universelle, en particulier française et russe... Aucun événement, même mineur, de ce demi-siècle n'est resté sans rapport avec la vie du Parti communiste français. Après les premières crises, Maurice Thorez réussit à édifier vraiment le P.C.F. Ce dernier adopte alors une tactique intérieure qui épouse de près Ia politique française et ses aléas. Parvenu à l'âge adulte et triomphant, il est rejeté dans l'ombre par l'échec du Front populaire et la guerre. La Résistance l'amène à la dissidence, puis au gouvernement, et enfin à l'opposition. Désireux de sortir de son isolement, il y parvient à plusieurs reprises, au moment des grandes querelles nationales : le conflit d'Indochine, la polémique sur le réarmement de l'Allemagne, la guerre d'Algérie, l'opposition au général de Gaulle dans le cadre de la Ve République. Aujourd'hui, un certain changement semble se dessiner. L'acceptation de l'alternance et l'abandon du principe de la dictature du prolétariat définissent une "voie française vers le socialisme". Le bilan du P.C.F. est fonction de sa durée. S'il n'a pas encore atteint ses objectifs, il a survécu à ses drames, comme appareil et comme organisation en pleine santé, comme parti d'électeurs, malgré la montée du Parti socialiste.

La démocratie a rendez-vous avec elle-même. Chacun doit s'efforcer d'être pleinement responsable, de rendre compte, et de proposer pour demain. Répondre : c'est le sens de ce livre. Répondre de soi. J'ai souhaité retracer sinon toute ma vie, du moins mon itinéraire politique. Répondre de son action. Pendant cinq ans, j'ai assumé la direction du gouvernement. Il m'a paru naturel de montrer comment nous avons fait avancer la France, non sans difficultés mais en tenant nos engagements - et aussi de décrire ma façon de travailler, mes rapports avec ceux qui, à des titres divers, ont participé à la vie publique. Répondre aux enjeux de demain. J'ai conscience des contrastes de mon pays, de ses élans et de ses retenues. Il me semble nécessaire de lui proposer une ambition capable de concilier, au sein de la République, les aspirations individuelles, l'intérêt général et l'harmonie sociale. C'est le rôle du politique. J'ai choisi pour cela la forme d'entretiens avec Alain Duhamel, sachant qu'avec lui le questionnement serait sans complaisance, libre et pertinent. C'est en pensant à tous ceux qui s'interrogent que j'ai voulu prendre le temps de répondre.

Alain Duhamel fait parti du petit cercle des références incontournables de la télévision. C'est un nom. Un indéboulonnable qui connaît parfaitement la mécanique du système politique. Plus de trente années de bons et loyaux services sur le petit écran en tant qu'analyste, commentateur et interviewer politique. Il les a tous vus, tous connus. Du fringant ministre de Pompidou, le jeune Chirac, à 41 ans, décrit sur le plateau comme "agité, le cheveu noir, le verbe sec, tranchant de tout" à "l'aventurier, artiste et homme d'État", un certain François Mitterrand, devenu grand expert en communication fin de règne. Ces mémoires d'Alain Duhamel vont ravir ceux qui veulent en savoir plus sur les hommes politiques, ceux qui veulent déceler l'homme sous le masque de l'apparence. Cassant absolument l'image du politique cynique, Alain Duhamel raconte avec la vivacité d'un portraitiste les acteurs de la vie politique tels qu'il les a côtoyés sur les plateaux d'À armes égales, de Cartes sur tables, de L'Heure de vérité ou d'Invité spécial. Un index, à la fin de l'ouvrage, recense des centaines de noms. Un outil commode pour s'orienter dans cette remarquable comédie humaine du petit monde politique français sous la Ve République.

Edouard Balladur a été un acteur majeur de la Ve République. Alain Duhamel a observé et rencontré tous ceux qui ont fait son Histoire. Dans cet échange de vues, ils retracent soixante ans de vie politique pour finalement répondre à cette question : le régime politique pensé par de Gaulle est-il encore porteur d'espoirs ? " Depuis 1958, la Ve République tranche et concilie la réalité d'un exécutif fort et d'une démocratie de plus en plus exigeante. La voici menacée de décadence. Peut-elle y faire face ? Le phénomène Macron en esquisse-t-il une réponse ? Rebat-il les cartes ? A quoi va ressembler la France qui vient ?" Alain Duhamel. " La Ve République a eu de grands moments. Depuis, elle a décliné, connu l'instabilité politique, l'inefficacité des gouvernements. L'avenir impose à la France de profondes réformes, le renforcement de l'Europe mais aussi le devoir d'assurer la permanence de la nation. La nécessité d'un pouvoir fort justifie la Ve République." Edouard Balladur.

«Jadis, les rois de France étaient souvent affublés d’un surnom. Tantôt flatteurs, Philippe le Bel ou Louis XV le Bien-Aimé, tantôt moins agréables, Louis le Bègue ou Charles le Chauve. Il est tentant d’accoler aux présidents si monarchiques de la Ve République un tel surnom. Le général de Gaulle n’aura pas dédaigné de se voir honorer d’un Charles le Grand; François Mitterrand aurait pu prétendre à François le Hutin à l’instar de Louis X ou encore Nicolas Sarkozy à Nicolas le Batailleur. Pour le président actuel, Emmanuel le Hardi semble le plus appro­prié. On aurait pu envisager aussi bien un Emmanuel le Téméraire, tant son élection relevait d’une audace presque impudente, tant son mandat se déroule sous le signe du risque perpétuel et des tensions permanentes. Mais qualifier le jeune président de «hardi» semble plus juste, puisque après tout la partie n’est pas jouée, l’échec n’est pas avéré, l’impasse n’est pas inévitable. Macron chevauche la stratégie du risque extrême mais aussi longtemps qu’il n’a pas renoncé, qu’il se bat, il subsiste une part de chance; hardi plus que téméraire, même si la distance tient parfois à un fil. Car la France reste ce grand pays enviable aux orages non désirés. Y être président, c’est être impopulaire et être impopulaire, c’est être entravé. Voilà la malédiction présidentielle qu’Emmanuel Macron a la prétention d’affronter et de vaincre. Avec son courage et son énergie. Avec ses fautes et ses bourdes. Déterminé à réformer, donc en sursis perpétuel. Hardi.» A.D.

Sur le papier, Emmanuel Macron avait tout du prototype de l'homme politique différent. En 2017, sa campagne allègre lui fait gagner le statut d'outsider original, éloigné des clivages fatigués de la droite et de la gauche. En 2022, la crise des Gilets jaunes, l'épidémie de Covid-19, la guerre entre la Russie et l'Ukraine, la réforme des retraites et les prises de parole malencontreuses du ferme mais obstiné président ont considérablement éraflé cette image de renouveau dynamique. Avec un atterrant taux d'abstention, Emmanuel Macron doit plus sa réélection à la peur que continuent d'inspirer les extrêmes qu'à son programme ou qu'à lui-même. Et tandis que le trio de tête de ces dernières présidentielles Macron-Le Pen-Mélenchon prouve, s'il en est besoin, la dislocation de la scène politique telle qu'on la connaissait, la Ve République, après un mandat jalonné de chocs inédits, tremble sur ses fondations - les Français sont dans la rue et beaucoup appellent au rejet ou à la rupture. Alain Duhamel analyse les splendeurs et misères du huitième président de la République, le plus singulier de tous, et des candidats à sa succession?; un portrait affuté des acteurs de la Ve, de leurs électeurs, des dynamiques et tensions économiques et sociales à l'oeuvre dans le paysage politique d'aujourd'hui et de demain.

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