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Commentaires sur ses livres

André Marois

Par boucledoor le 24 Août 2013 Editer
boucledoor
J'ai beaucoup aimé ce roman. Je n'avais pas lu le premier, mais je comprenais tous de même l'histoire en général ! Les personnage sont très attachant. Toute cette histoire se déroule au Québec d'où je viens; donc je pouvais plus facilement m'imaginer que les problèmes racontés dans le livre pourraient devenir mes difficultés dans le futur !
A propos du livre :
Les voleurs de mémoire
Les voleurs de mémoire
Par Shaynning le 29 Avril 2024 Editer
Shaynning
Incontournable Avril 2024


Il s'agit du premier roman de la maison d'Eux d'un auteur du Québec, enfin! Je dois dire qu'au début, j'étais septique, je ne voyais pas trop où on s'en allait avec ça, mais au final, il s'agit d'un roman de psycho noire qui finit avec un élément surprenant, c'est donc presque une nouvelle.


Quand la maman d'Alex a quitté le foyer familial, car elle était malheureuse dans sa vie, il aura fallut près de deux ans au père de la famille pour trouver quelque chose susceptible de le niveler vers le haut. En rejoignant sa chorale, le père se fait ainsi un nouveau réseau d'amis et s'adonne à une activité qui lui plait réellement. Mais si ce personnage reprend des couleurs, c'est un peu moins vrai pour l'adolescent de 15 ans, qui semble moins vivre sa vie que de la regarder passer, entre ses jeux vidéos et sa routine morne. Les choses se bousculent quand il connait un premier gros béguin pour Rafaëlle, une ado de son âge, bien dans ses bottes et au tempérament chaleureux. le moins qu'on puisse dire est qu'elle contraste avec le héro, mais bien vite, ils sortent ensemble. À peine leur relation commencée, Rafaëlle va passer ses vacances chez sa parenté et Alex est invité chez sa mère, en Colombie Britannique, à l'autre bout du pays. Si l'adolescente semble profiter au maximum de son groupe de cousins et saute allègrement d'une occupation à l'autre, Alex se morfond et se languit, peu ravi d'être si loin d'elle et avec une mère aux compétences parentales un peu maladroites. Ce qu'il ne sait pas encore, est que cette fissure qu'il observe se former au plafond de sa chambre d'invité existe aussi dans sa relation et doucement, sournoisement, elle se fraye un chemin en se nourrissant de sentiments qui n'ont rien d'amoureux.


Il y a, en ce moment, dans les littératures adulte et jeunesse, un engouement inquiétant pour les romans glorifiant les relations malsaines et banalisant les relations toxiques truffées des diverses formes de violence conjugale, avec très souvent des jeunes hommes extrêmement jaloux, possessifs, contrôlant et égoïstes présentés comme de beaux ténébreux incompris qu'on peut "sauver" grâce à un amour aveugle. Que de conneries, bon sang. Mais ici, je remarque qu'on ne cherche pas à le vanter ou à le sexyfier, au contraire, c'est de plus en plus glaçant de suivre ce personnage en apparence inoffensif. Car c'est bien d'un jeune homme jaloux, contrôlant, possessif et même paranoïaque dont il est question, au final. Un jeune homme mal dans sa peau, qui est en relation avec une fille au contraire très bien dans la sienne, et qui refoule encore et encore jusqu'à l'éclatement. Et ce n'est pas joli. Donc, ça va sembler étrange à écrire, mais je remercie l'auteur de faire un portait vu de l'intérieur de ce genre d'archétype de personnage masculin, qui ne devrait pas servir de modèle aux relations amoureuses comme c'est présentement le cas de manière excessive, mais plutôt d'avertissement. Quand des sentiments aussi tournés vers soi que la jalousie, le besoin de contrôle, la méfiance, la haine même, sont de la partie dans une relation, il me semble que ça devrait faire agiter de gros drapeaux rouges. Prenez des notes, autrices de "Dark romance".


Alex a de gros facteurs de risques psychologiques, je trouve. Déjà, on cerne dès le début son estime de soi fragile, qui se traduit par une tendance à se déprécier souvent et à ne se risquer sur aucuns projets. Il trainasse sur ses jeux vidéos, mais rien de très concret ou valorisant ne l'occupe. Il a relativement peu d'attachement à ses parents, malgré une mère partie, mais je dirais qu'on sent une mère désengagée et un père qui ne parle jamais de son ressenti, ce n'est donc pas un environnement familial très stimulant. Alex s'étonne d'ailleurs souvent du nombre d'activités que fait sa copine avec sa famille, dont on sent chez elle un réel attachement bien sécurisant. Ça illustre ce qu'il n'a pas connu. Alex se dépeint et se comporte comme une personne sans importance, un peu effacée. Son séjour avec sa mère illustre la froideur de leur relation, heureusement compensée par Lucia, la nouvelle conjointe de sa mère, plus habile socialement. Globalement, Alex me semble davantage suivre que mener, et il me semble percevoir chez lui assez tôt qu'il n'est pas heureux, même si ça se traduit par de l'indifférence pour presque tout.


C'est son traitement de sa relation qui m'a d'abord laissé perplexe. Pour lui, être en amour, c'est être toujours ensemble et penser à l'autre. Il a donc les mêmes attentes vis-à-vis de Rafaëlle, mais on n'est pas dans cette logique du tout de son côté. Rafaëlle est dans sa famille qu'elle aime, elle enchaine les activités, ne donne que peu de nouvelles à Alex, ne pense certainement pas à lui chaque seconde, et c'est recevable. Tous les amoureux ne sont pas fusionnels comme semble le penser Alex. En même temps, pour un gars qui a peu de hobbies et aucuns amis, le temps peut effectivement sembler long. Néanmoins, d'autres aspects s'ajoutent progressivement à cet début d'insatisfaction. D'autres drapeaux rouges.


Alex connait un tournant important quand il apprend l'existence de Simon, alias "La truite". Beau, sportif, charmant et extravertis, il a tout du gars sympathique et ce gars est le voisin de chalet de celui de la grand-mère de Raphaëlle. Et il se trouve que ce voisin a passé du temps avec Rafaëlle, en canot. Comme si ce personnage devenait le point focal de toutes ses incertitudes et de ses insécurités, rapidement, c'est une accumulations de non-dits, de conclusions hâtives, d'interprétations surréalistes, de paranoïa de plus en plus nourrie à force de chercher des indices imaginaires. Tout devenait louche, n'importe quoi alimentait la méfiance, le sentiment de trahison, la jalousie de plus en plus omniprésente. En somme, on sort du sentiment amoureux, on est dans quelque chose de possessif, d'accaparant et de profondément égoïste. Jamais je n'ai entendu Alex souhaiter le bonheur de Rafaëlle, de penser à ses besoins à elle ou encore de regarder la situation de sa perceptive. Il ramenait tout à lui et à ses inquiétudes nullement fondées. Plus il était dans sa relation, plus il s'enfonçait sans rien dire à sa copine, sans verbaliser son mal être et ses soucis, incapable même de penser à en sortir, de cette relation. Ça me fait d'ailleurs penser qu'il est dépendant affectif, ce qui serait assez cohérent avec son attachement évitant avec ses parents.


Je ne pourrais pas dire si ce que fait Alex est du pur et simple sabotage ou une façon tordue de s'approprier quelqu'un au nom de l'amour. Peut-être un peu des deux? Peut-être qu'il y a quelque chose à creuser du côté de sa perception de soi? Après tout, c'est étonnant avec quelle virulence cette haine s'est propagée dans sa vie, l'amenant à infiltrer les réseaux sociaux de Simon et de sa copine, en parfait voyeur. En détestant tout ce que Simon affectionnait, ça me donne l'impression qu'Alex crachait tout sur ce personnage, son dégout de sa propre jalousie, ses insécurités, ses déceptions face à lui-même, ses déceptions face à Rafaëlle, qui ne répond pas à ses attentes, etc. Surtout qu'à bien y regarder, Simon est une antithèse d'Alex, un opposé presque parfait, en apparence. C'était sans doute facile dans un esprit aussi tourmenté que celui d'Alex de voir cette différence comme un affront. "Simon", la truite, l'idéal masculin, le cliché du gars parfait, le rival. Tout ce qu'il aimerait être, peut-être, mais qu'il n'est pas. Pourtant, Alex n'a pas remarqué que Rafaëlle est restée avec lui, alors qu'elle aurait pu aller vers Simon. Il faut dire que vers la fin, Alex voyait le bien nul part.


Attention, il y aura des divulgâches.


Je pense qu'il est intéressant de voir la conjoncture d'éléments qui n'ont pas aidés Alex a resté sain d'esprit, famille, identité, ou encore émotions, mais néanmoins, faire ce qu'il a fait demande bien plus que des facteurs de risque pour en arriver à tuer quelqu'un. Mais j'aime bien le doute qui plane dans cette finale. Nous avons suivi ce personnage, on sait que ce n'est pas un délinquant, même si son empathie est plutôt carencé, et il n'a pas non plus un profil d'homme violent, même si ses pensées s'en rapprochent. Il a l'air normal et même un peu insignifiant. Pourtant, de l'intérieur, on voit qu'il y a des éléments toxiques, ne serait-ce que cette façon de vouloir être le centre de l'attention de sa copine, comme elle l'est pour lui. Pourtant, quand on y regarde de près, qu'est-ce qu'il y a de sain dans ce couple? Alex ne fait pas confiance à sa blonde, il ne verbalise aucun ressenti et il est convaincu qu'elle est amoureuse d'un autre. Sauf que de l'extérieur, ça ne se voit pas. Ils rient et ont du plaisir ensemble, tout semble normal. C'est peut-être ce qui est glaçant au final, cette impression qu'on a rien vu venir pour les autres personnages, alors que nous, les lecteurs, on le suit dans sa descente vers l'irréparable. Et quel irréparable.


Alex évoque également ne pas avoir pensé aux autres, mais je ne suis pas spécialement étonnée. Il était englué dans ses délires et ses émotions hors de contrôle, comment avoir de l'espace pour penser aux autres? Mais quand il ajoute qu'il ne ressent pas encore de remords, je me dis qu'il y a sans doute un peu de psychopathie ( incapacité à éprouver l'empathie) dans tout cela. Et quelque chose de froid, de sinistrement froid. Et ce que ça m'inspire, c'est de la pitié. Pitié pour ce garçon qui ne sait pas comment aimer, mais aussi pour les gens autour de lui, qui vont vivre avec la culpabilité de ne rien avoir vu venir, même si, on le constate, il n'y a hélas pas toujours de quoi voir venir.


Il a de quoi faire pour aborder l'importance de parler des besoins dans un couple, car ils ne sont pas toujours en adéquation. Normal, on est tous différents et on n'a pas tous les mêmes expériences. On peut donc aussi parler de la vision du couple, car ici Alex est un profil fusionnel et dépendant alors que Rafaëlle est plutôt terre-à-terre et indépendante. Parler des attentes dans le couple est aussi un enjeu et en parler évite des déconvenues ou des mauvaises surprises. Enfin, on a un bel exemple de dépendance affective chez un gars. Pas que tous les gars sont comme ça, attention! Je dis juste que c'est un gars qui a ce profil pour une fois, en témoigne la légion de romans sentimentaux avec des héroïnes dépendantes affectives.



Quand au texte en lui-même, certains passages étaient longs, surtout les vacances d'Alex avec sa mère et sa conjointe. Je me dis que ça tombe sous le sens, en même temps: Alex n'avait pas envie d'y être et ce devait être long pour lui, mais j'ai faillit décrocher à cause de ça. En revanche le dernier tiers est beaucoup plus rapide, c'est la partie la plus intéressante à mon avis. C'est dans ce tiers qu'Alex perd les pédales et s'adonne à toute sorte de comportements malsains, donnant libre cours à ses pensées paranoïaques et emplois la majeur partie de son temps et de son énergie à trouver des preuves pour se convaincre que quelque chose se passe entre "La truite" et "la grenouille" ( surnom de Simon à Rafaëlle). C'est dans ce passage que j'ai enfin comprit où l'auteur nous amenait, car pour le reste, c'était le quotidien d'un ado mal dans sa peau et en perte de repères, en relation avec une fille fort différente de lui.


Je pense qu'on peut lancer bien des pistes de réflexion et d'analyse sur un sujet comme celui traiter ici, en plus du rapport à la famille, de la maternité qui ne rend pas heureuse toutes les femmes, de la perceptive des adultes quarantenaires et cinquantenaires de se renouveler ou de se redécouvrir, il n'y a pas d'âge pour cultiver de nouveaux intérêts! D'ailleurs, ça me faisait sourire de voir les deux parents d'Alex fleurir ainsi, la jeunesse n'est pas la seule belle période de la vie, peut importe se qu'en disent les vilains clichés âgistes.


Un roman qui aura nécessité de persévérer, mais qui vaut le détour et qui s'en va direct dans ma liste de romans sur la psycho. Et j'ai enfin un exemple réaliste de ce qu'est un jeune homme maladivement jaloux et possessif, loin des bellâtres couillons dont raffolent les autrices de "romance", en ce moment. Et dont les conséquences sont enfin épurée de fantasmes, car dans la vraie vie, les hommes jaloux, possessif et qui se justifient sans arrêt font des conjoints très malsains. C'est valable pour les femmes aussi.


Pour un lectorat adolescent, du premier cycle secondaire et plus, 12-15 ans+
A propos du livre :
La truite
La truite
Par Shaynning le 19 Janvier 2024 Editer
Shaynning
Après avoir commencé par "Le voleur de sandwich" et enchainé avec le tome 3 "Moka a disparu", me voici dans le tome 2, "L'alerte au feu".


Comme ses frères, il s'agit d'un hybride entre le roman et le roman graphique, idéal pour joindre deux formats. Fait notable, l'illustrateur/illustratrice change à chaque tome.


Dans cet épisode, qui peut être lu indépendamment des autres, nous suivons Marie, protagoniste du 3e tome également. Alors qu'il y a une canicule, l'école de Marie est en rénovation pour un problème de champignons dans les murs. Les cours se donnent donc dans des complexes modulaires temporaires placés dans la cour, mais dans ces constructions médiocre, on a tôt fait d'y suffoquer. Marie et ses petits camarades s'apprêtent à passer un contrôle de maths quand, soudain, l'alarme d'incendie se met à hurler. Tout heureux de quitter leur "four", les élèves sont heureux de pouvoir aller respirer au-dehors, mais l'alerte est anormalement longue. Les pompiers semblent même discuter avec le directeur. Quand ce dernier fait appeler la jeune fille, Marie se fait poser des questions sur son départ hâtif de la classe, juste avant l'entrée en classe. Elle a l'impression de se faire soupçonner et le malaise s'insinue dans son quotidien. Il semble que quelque chose ait bien brûlé dans l'école, ce qui rend le directeur nerveux. Que c'est-t-il donc passé ce fameux jour d'alerte au feu?


Nous retrouvons donc la classe de Madame Tzatziki, avec Marin, Marie et Mustapha dans cette nouvelle investigation. Entre un grille-pain compromettant, le voleur de sandwich du tome 1, qui a été entretemps viré et une école en chantier, il existe des doutes au sein même du trio d'amis, surtout sur Marin. C'est cependant un tout autre personnage qui est impliqué.


Petit focus sur un aspect du livre qui a sa pertinence: L'état de l'école. Les écoles publiques du Québec sont très nombreuses à être vétustes et ce n'est donc pas du tout surprenant de voir cette petite école de niveau primaire entassée dans de sinistres modulaires en tôle et en contreplaqué, véritables fours en été, glacières en hiver. Même le problème de champignons ne me surprend pas. j'aime bine l'audace de planter ce genre de décor. On pourrait dire que c'est d'actualité.


Attention, divulgâche!


Pour ceux et celles qui ne le liront pas, voici le fin mot de l'histoire. Le grille-pain était une ruse pour détourner l'attention de la véritable source de l'incendie, dans le local des déchets. Le personnage responsable des vols de sandwichs du tome 1 a vu le coupable, mais craint de perdre son nouveau boulot ( décontamineur ) s'il dénonce le coupable en question, en raison de ses antécédents. Les trois enfants choisissent de ne pas donner de suite pour qu'il puisse conserver son travail ( Marie a d'ailleurs une empathie certaine pour ce genre de situation car sa mère aussi est au chômage). Et le fautif n'est nul autre que le plus suspicieux personnage: Le directeur de l'école, qui a fumé dans l'école et dont le mégot a déclencher l'incendie. Comme il a eu une belle frousse, fort à parier qu'on ne l'y reprendra plus.


Toujours amusant et intriguant, le tome 2 de la série est un peu plus sombre, avec son école contaminée et l'incident qui aurait pu être réellement dommageable. Je réitère ce que je mentionnais pour les deux autres tomes, à savoir que c'est le genre de livre passe-partout qui sert tous les lectorats et qui va aller chercher un lectorat qui peut avoir des défis, en offrant une lecture originale, visuelle et en apparence moins textuelle grâce à son format.

Pour un lectorat intermédiaire du 2e cycle, 8-9 ans
A propos du livre :
L'alerte au feu
L'alerte au feu
Par Shaynning le 5 Novembre 2023 Editer
Shaynning
"Le voleur de sandwich" est un incontournable parmi les incontournables en Librairie Jeunesse québécoise, il aura fait lire de nombreux jeunes québécoises et québécois du lectorat intermédiaire et aura même trouvé sa place dans les écoles, que ce soit en analyse du roman policier ou en biblio-classe. Il s'agit du premier tome d'une série, "La classe de madame Tzatziki", qui n'a pas de tomaison, puisque vous pouvez les lire dans le désordre et indépendamment les uns des autres.

Dans le premier tome, Marin est le genre d'enfant qui a des parents pour qui les livres de recettes offert à Noël valent la peine, car ils adorent cuisiner. Résultat, le jeune garçon possède une routine de sandwichs fabuleux et diversifiés, de quoi regarder nos sandwichs jambon fromage d'un œil un peu blasé. Néanmoins, en ce beau lundi, Marin est loin de se douter qu'il se fera voler son précieux sandwich. Commence alors une enquête pour trouver le coupable, qui a le culot de récidiver tout le reste de la semaine! Qu'à cela ne tienne, Marin a de la suite dans les idées et une maman complice plutôt astucieuse.


C'est donc une série d'hybride entre le roman et l'album ( ce que certains appellent "Roman graphique") du genre policier, avec un.e illustrateur.rice différent.e.s pour chaque tome. Ne vous étonnez donc pas que le graphisme change entre eux. La formule très graphique où le texte côtoie les dialogues, dans un format différent du roman, a beaucoup plu à mes jeunes lecteurs et lectrices, qu'ils soient férus ou non de lecture. L'humour et le thème scolaire sont également des choses plutôt universelles, ce qui plait à de nombreux jeunes lecteurs.

"Le voleur de sandwich" est ce genre d'hybride qui constitue une valeur sure, même si bien sur, un petit détours auprès d'un.e libraire reste toujours pertinent. Et une façon pétillante de s'initier au roman policier jeunesse.


Pour un lectorat intermédiaire du 2e cycle du primaire, 8-9 ans.
A propos du livre :
Le voleur de sandwichs
Le voleur de sandwichs
Par Shaynning le 30 Mai 2023 Editer
Shaynning
Incontournable Roman hybride Mai 2023


Après "Le voleur de sandwich", devenu une petite célébrité en littérature intermédiaire, puis de "L'alerte au feu", voici le benjamin de la fratrie "La classe de madame Tzatziki": Moka a disparu.
Comme des deux grands frères, ce livre est un hybride entre le roman graphique et le roman. Et fait cocasse, il est illustré par une troisième illustratrice.


Depuis la rentrée, la classe de Madame Tzatziki héberge un hamster nain nommé "Moka". Marie, notre protagoniste, est de fort bonne humeur ce matin là, car elle est responsable du hamster cette semaine. En arrivant dans la classe, c'est la consternation: Moka a disparu! Marie décide de mener l'enquête. Dans ses suspects potentiels, il y a Manon, qui adore prendre des photos du hamster, et qui a fondu en larme en voyant la cage vide. En même temps, peut-être l'a t-elle kidanppé por l'avori avec elle constamment? Marin était l'ancien responsable de l'animal, aussi faisait-il un suspect potentiel si c'était sa négligence qui avait permis à Moka de sortir de sa cage. Enfin, il y a Mustafa, dont les réactions semblent suspectes. Seulement, le lendemain, le hamster est de retours! Mais attention, ce n'est pas Moka...


Comme ce dut le cas avec les tomes antérieurs, nous suivons un détective en herbe à travers son milieu, avec une brochette de suspects. Il y a du quotidien à travers cette enquête, donc nous avons aussi des détails sur des évènements en parallèle de celle-ci.


Deux éléments m'intéressent particulièrement. En premier lieu, on remarque que l'état des lieu est pour le moins miteux. Il y a des craques dans les murs, des déchets au sol et les pupitres rempli d'autocollants. C'est triste à dire, mais cela colle avec l'état des lieux de certaines écoles publiques du Québec, qui sont vétustes et ont besoin d'être restaurées.

Le second élément que j'ai drôlement apprécié de voir est la présence d'une jeune adulte en situation d'analphabétisme fonctionnel. Il s'agit des gens avec une incapacité ou difficulté partielle d'écrire et lire du très souvent à une scolarité courte ou déficitaire. J'apprécie sa présence, car c'est une situation qu'on ne voit guère en littérature jeunesse, mais qui existe bel et bien. Et c'est un personnage qui a la volonté d'améliorer ses habiletés en écriture et lecture, une belle figure de persévérance.


Sans dire que j'ai été emportée dans l'histoire, je dirais que c'est une histoire mignonne et une enquête d'une relative complexité qu'on se plait à suivre. On a un amalgame de bulles en dialogue et de textes, ainsi qu'une alternance entre images pleines et cases BD. Il y a présence de contre-stéréotypes et une diversité ethnique comme je les apprécie toujours.


J'ai enfin un personnage intellectuel qui a un look de sportif sans lunettes, yeah! Et je trouve que Moka ressemble à une patate poilue.


Attention, divulgâche.


Au final, il s'avère que Moka est décédé et que c'est madame Tzatziki elle-même qui a déplacé le corps de l'animal pour ne pas traumtiser ses élèves. Elle a voulu ensuite le remplacer par un autre hamster nain de même couleur, mais l'animalerie n'en ayant pas, elle en a trouvé un près d'un jour plus tard. le corps du hamster a été retrouvé dans un réfrigérateur, parce que la professeur n'avait pas le coeur de déposer la petite dépouille aux ordures comme un vulgaire déchet. Au final les élèves ont fait une petite cérémonie pour le hamster ( et aussi pour faire craquer Mme Tzatiki qu'ils soupçonnait en fin de récit). Il fut enterré dans la cours.


Compte tenu du succès des deux précédents livres, j'anticipe que celui-là aura son moment de gloire aussi. J'ai de plus en plus de jeunes lecteurs qui se retrouvent dans les formules hybrides tel que ce livre, naviguant entre les formats de l'album, de la BD et du roman. Il faut dire aussi que nombre de jeunes lecteurs apprécient l'apport des graphismes dans un récit.


Petit détail qui peut avoir sa pertinence: les lettres sont en lettres majuscules, mais pas en gros caractères.


Pour un lectorat du second cycle primaire, 8-9 ans+


Catégorisation: Hybride Roman graphique-Roman Policier québecois, littérature jeunesse intermédiaire, deuxième cycle primaire, 8-9 ans
Note: 7/10
A propos du livre :
Moka a disparu
Moka a disparu
Par minideb le 20 Mai 2022 Editer
minideb
Un livre qui fait réfléchir !
A propos du livre :
À une minute près
À une minute près
Par Imaginariumdesteph le 29 Juillet 2020 Editer
Imaginariumdesteph
On sait qu'il est difficile pour un village de la région de rester en vie. Chaque commerce local a son importance pour la survie du village. À Mandeville, le pont hydraulique de Réjean est scrappe. Son garage en dépend. La banque refuse de lui faire un prêt et il est en train de supplier le conseil de ville de l'aider. Comme à leur habitude, après le conseil, les membres de celui-ci se retrouve à l'Original et ils discutent du cas de Réjean. La solution n'est pas facile à trouver, on se dit donc qu'on va y penser et revenir là-dessus plus tard. Le lendemain un meurtre attire des touristes et le village renaît mais c'est temporaire. Le buzz s'essouffle vite, il faut donc un autre meurtre à Mandeville. Mais pour un vrai buzz qui sauve le garage à Réjean, il faut plus que ça. Il faut un tueur en série. Un roman qui se lit bien, sans être sanglant. Un bon divertissement.
A propos du livre :
Bienvenue à Meurtreville
Bienvenue à Meurtreville
Par vverville le 19 Avril 2020 Editer
vverville
J'ai bien aimé ce recueil de nouvelles!! Ça m'a permis de découvrir plusieurs auteurs que je ne connaissais pas tout en lisant de nouvelles histoires écrites par ceux que j'admire...
Malgré le thème récurant d'un "crime à la bibliothèque", chaque histoire est différente et tellement bien écrite! Hâte de lire le prochain recueil de nouvelles :D
A propos du livre :
Crimes à la bibliothèque
Crimes à la bibliothèque
Par kymmy38 le 17 Avril 2018 Editer
kymmy38
Un livre très court mais qui se laisse lire. L'idée est bonne. Les personnages ne sont pas assez poussés à mon gout.
Je lirais certainement la suite.
A propos du livre :
Les voleurs d'espoir
Les voleurs d'espoir
Par TamaraCaron le 27 Janvier 2017 Editer
TamaraCaron
Ce livre m'a un peu laissé de glace (Notez le jeu de mot, héhé). Je m'attendais à un peu plus vu que j'avais adoré le roman en épisode Les Alergiks. L'idée de base était bonne, mais mal développée. Je n'ai pas lu le dernier chapitre, seulement survolé. Il y a deux autres tomes qui explorent deux autres futurs possibles pour le Québec. Comme c'est chez moi, je me laisserai peut-être tenter si je manque de lecture. Comme c'était un premier tome, il y a place à l'amélioration.
A propos du livre :
Les voleurs d'espoir
Les voleurs d'espoir
Par TamaraCaron le 30 Juillet 2016 Editer
TamaraCaron
Wow! À partir du tome 7, je ne pouvait plus m'arrêter et j'ai resté éveillée jusqu’à les avoir tous fini! Seule déception: Je savais déjà qui était le coupable dès le premier tome et ça confirmé mes doutes... (Grrr). Mais sur la manière dont ça s'est déroulé, je n'ai rien à redire. Bref, cette série m'a vraiment plu, plus que je ne l’imaginais :)
Par TamaraCaron le 29 Juillet 2016 Editer
TamaraCaron
Très bonne série! De plus en plus palpitant à chaque tome. Seulement, j'espère que ce n'est pas Justin qui est responsable de tout ça... Même si il m'énerve. J'ai l'impression que c'est toujours le gars qui veut devenir beau-père qui a pas d'allure dans ces histoires là... On pourrait faire changement pour une fois. Bref, j'ai hâte de lire la suite!
Par Cynthia777 le 21 Juillet 2016 Editer
Cynthia777
Court roman avec ces 183 pages, ça fait changement des polars suédois. J'ai bien aimé cette petite intrigue, en particulier la fin. À vous de la découvrir !
A propos du livre :
Bienvenue à Meurtreville
Bienvenue à Meurtreville
Par actarus le 23 Juin 2016 Editer
actarus
Même si les histoires sont pour la plupart courte, ca permet de découvrir de nouveaux auteurs, j'adore ce genre de recueil.
A propos du livre :
Crimes à la bibliothèque
Crimes à la bibliothèque
Par fanfan50 le 2 Février 2016 Editer
fanfan50
Les dix-huit nouvelles sont très plaisantes à lire et l'humour est toujours sous-jacent derrière le côté noir de l'histoire. On ne s'ennuie pas une seconde, on frémit souvent et on rit beaucoup !
A propos du livre :
Du cyan plein les mains
Du cyan plein les mains
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