Commentaires sur ses livres

Allez hop, BASTA !!
Après m'être farci 222 pages sur 370, je mets fin au calvaire. Car cela a été un supplice. Donc mon sentiment : FUYEZ ce NAVET Prétentieux !!!!
Je m'étais laissé séduire, convaincu que j'allais lire un livre rare, méconnu mais formidable, bref de la grande littérature. La lecture était exigeante, passe encore, le problème c'est qu'elle m'est apparue totalement inintéressante. J'ose à peine vous dire que sur trois pages, on nous explique comment faire de la confiture de mûres... C'est navrant. Vraiment, j'aurais mieux fait de lire un Mémé Cornemuse ou un Oliver Norek, au moins j'aurais eu envie de tourner les pages. Un détail qui ne trompe pas : j'ai attrapé de rage La fée carabine qui me faisait de l'oeil, et là, dès la première page, j'ai éclaté de rire. Quel contraste ! Je sais à présent ce qui m'intéresse.

"Les porteurs de glace" d'Anna Enquist est un court roman (146 pages), histoire intime d'un couple, Nico et Lou, lui psychiatre et directeur d'un hopital, elle enseignante de langues anciennes. Ce couple vit dans le déni et le silence à propos d'une disparition : leur fille de dix-neuf ans est partie. Mais de même que "par une journée lumineuse, une barrière herbeuse ensolleillée pouvait s'effondrer et disparaître d'un coup parce que le substrat sablonneux s'était mis en mouvement et avait été emporté par l'eau. Le sable trompeur.", de même le couple va se désagréger. L'environnement de cette partie des Pays Bas est très présent dans le roman d'Anna Enquist (dunes, digues, nature apparemment maîtrisée des polders) et j'ai réalisé en le lisant à quel point la géographie d'un auteur peut influencer sa création littéraire.

Que voilà un roman inclassable. Entre drame familial, jalousies malsaines, problèmes d'artiste... il touche à beaucoup de sujets.

Le chef-d’œuvre est construit en trois parties. Dans la première et la troisième, on assiste au triomphe artistique de Johan, vu par divers protagonistes : son frère jaloux, une amie de la famille fascinée, sa mère dominatrice. La seconde partie nous fait faire sournoisement un saut dans le passé en se centrant sur le terrible drame qui secoue Johan et sa femme (d’ailleurs, il a fallu attendre de revenir au présent avec la troisième partie pour que je sois sûre à 100 % qu’il s’agissait bien du passé…).

Je parle beaucoup de Johan, car c'est le personnage central, mais ce n'est pas forcément le principal. Le héros, l'héroïne, c'est peut-être Ellen, sa femme. Elle apprend à se reconstruire et à se construire malgré son narcissique mari. C'est peut-être Alma, la grand-mère manipulatrice qui aime voir ses fils e déchirer. C'est peut-être Oscar, le frère qui a toujours tenté de le rabaisser.
Mais c'est Lisa et son mari Lawrence, les personnages que j'ai le plus aimés. Elle et il observent cette famille avec fascination et c'est à travers leurs yeux qu'on la comprend encore le mieux !

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Je ne m’attendais pas du tout à un événement aussi dramatique que le décès de la petite fille. J’ai été terriblement touchée par la détresse d’Ellen, d’autant que cela a un peu coïncidé avec un épisode à l’hôpital dans ma vie réelle…

Même si j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire, beaucoup d'éléments m'ont touchée dans ce roman et beaucoup me marqueront. La vision de la peinture. La description de la confection magique et infernale d'une confiture. Pourquoi le thème du poisson est omniprésent, autant que celui de la musique. Les longues marches amicales.

En revanche, la fin m’a un peu déçue et je ne l’ai pas vraiment comprise…

La plume de l'autrice fut parfaitement à mon goût. Précise, poétique quand il faut, ironiquement prosaïque parfois. Un vrai délice de lecture, qui a participé à m'obliger à lire ce livre lentement (on parle de « déguster », dans ces cas-là).

J'aurais mis une semaine à lire ce roman de 350 pages. Une petite expérience littéraire, j'ai énormément aimé l'ambiance de ce livre.

Si je vous ai intrigué.e.s, n'hésitez pas à lire ce roman : je ne pense pas que vous le regretterez !

Anna Enquist nous propose d’explorer la puissance de la musique et cette force, quasiment mystérieuse, de créer de l’émotion à travers les notes d’un instrument, en particulier le piano. Un sujet qui me touche particulièrement puisque mon fils joue de cet instrument et que je ressens cette magie, lorsque ces doigts s’emparent des touches. Mais l’auteure aborde surtout le sujet du côté musicien, et de l’attirance passionnelle pour l’instrument, une passion à la fois créatrice et destructrice.

Depuis qu’elle a touché un piano, Dora Dierks ne vit que pour la musique, entre la voix de sa mère et les cours de piano dispensés par un maître qu'elle adore, c'est là qu'elle se trouve le mieux. Elle se réfugie dans la musique pour supporter les difficultés de sa vie : un père trop indifférent, un frère trisomique, les horreurs de la seconde guerre mondiale…
Plusieurs dizaines d’années plus tard, alors que la maladie l’empêche de jouer, l’installation d’un piano fait remonter tous les souvenirs d’une vie.

C’est un roman qui mêle de nombreux thèmes, musique, passion, vanité, courage, faiblesse, maladie, mensonge, trahison,… à travers Dora, un personnage complexe. Un roman d’une grande poésie dans la douceur de l’écriture, dont j’ai apprécié toute l’ambition, mais qui n’est pas un coup de cœur.

Une belle histoire qui allie musique et moments de vie, la première permettant au personnage principal de se remémorer et peut-être de revivre certains moments de sa vie. J'ai trouvé l'écriture très belle, l'histoire très poétique.

Ne vous laissez pas tromper par la quatrième de couverture qui a l'air d'annoncer un roman d'anticipation. En réalité on a un sentiment de déjà vécu avec la façon qu'ont les pouvoirs publics de supprimer petit à petit les subventions à la culture, aux hôpitaux, la façon qu'ils ont de se faire mousser, par médias interposés, par des discours creux et sans intérêt.
Quant aux accents de thriller ils n'interviennent que dans les toutes dernières pages.
En résumé, un roman intéressant mais plutôt pessimiste sur la société occidentale.

Magnifique, je ne suis pas musicienne et je ne sais pas lire la musique mais la joie et le bonheur de jouer ensemble, cette musique qui les rassemble et qui panse leurs plaies, je l'entendais.
De plus ce roman anticipe une organisation politique qui fait froid dans le dos et n'est pas finalement pas
si loin de nous.
J'aimerai beaucoup lire l'avis d'un musicien........

Un beau roman quoique un peu difficile à lire si on n’est pas familier de l’univers musical et de l’œuvre de Bach. Une lecture que j’ai appréciée mais je dois dire que c’est un livre que je ne relirai pas tout de suite si je dois le relire.

Un très beau roman sur le thème du secret et de ses conséquences.
Je me suis attachée aux différents personnages facilement.

Ce livre m'a paru ennuyeux, même s'il est bien écrit. Introspection d'une vie sans grande histoire avec des références régulières à la musique de BACH, qui n'est pas la plus afriolante.

Ce kivre ne peut intéresser que les amateurs de musique classique et encore; il s'agit de l'histoire d'une femme qui vient de s'engager à vivre avec Malher, ensuite il s'agira de nouvelles ayant pour thème la guerre et la difficulté des humains de se reconnaitre.

Ce livre a d'abord un coté historique très intéressant parce qu'il parait être bien documenté. Très beau style, belle image d'une femme aimante et de la vie londonienne. de plus certains passages ne manquent pas d'émotion.

La description est suffisante: très beau livre mais on ne doit pas trahir le secret.