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Je tiens à remercier la maison d'édition pour ce service presse. J'avais adoré le premier tome de cette saga. J'attendais avec impatience de retrouver Sao et Archenias. Pour ceux qui n'auraient pas lu le premier tome, je vous laisse retrouver mon avis ici : https://lessortilegesdesmots.blogspot.com/2022/10/la-derniere-province-tome-1-le-manoir.html Lorsque je l'ai reçu, j'ai été ravie de voir Archenias en couverture. Il est comme je l'imaginais.
Quelle frustration de ne pouvoir vous dire ce qui me brûle les lèvres...Si je le fais, je vous gâcherai toute votre lecture. Ce tome est la suite directe du premier tome. On suit toujours l'histoire du point de vue de Sao. Comme lui, on ne sait rien de ce qui se trame en coulisse. On n'a accès, comme dans le tome précédent, qu'aux évènements. Et comme lui, on ne peut faire que des hypothèses...jusqu'à un certain point. Et c'est là que je m'arrête.
Explications. Dans ce tome, on sort du manoir Archenias. On est dans un roman d'aventure. Sao et Archenias vont voyager ensemble dans un but bien précis que je vous laisserai découvrir (j'ai déjà l'impression d'en dire trop...😅). Ce sera l'occasion de découvrir le fonctionnement du reste de la société mais pas seulement. Je n'imaginais pas que l'autrice nous emmènerai aussi loin. D'ailleurs, c'est assez drôle parce que j'ai lu très lentement le livre. Comme s'il fallait que je vive au rythme du voyage de nos héros.
Lors de ce périple, Sao va apprendre à connaître Archenias. Ou en tout cas, tenter de percer ses secrets. Est-ce qu'il y arrivera? Il faudra le lire pour le savoir. J'ai adoré leur dynamique. Leur binôme fonctionne à merveille. C'est aussi l'occasion de confronter leur vision du monde et leurs idéaux. Ça donne matière à réfléchir sur beaucoup de sujets. Je ne peux pas les mentionner sous peine de vous dévoiler un aspect important du livre. J'ai adoré l'univers qu'elle propose hyper original.
Au cours de ce tome, l'autrice se concentre sur la relation entre Archenias et Sao. C'est hyper intéressant et frustrant à la fois. Archenias est indéchiffrable. Déjà dans le premier tome, c'était le cas mais dans celui-ci, il nous perd encore plus. Il ne se contente plus de souffler le chaud et le froid. Je ne peux en dire plus mais c'est impressionnant. J'adore ce genre de personnages. Comme Sao, on ne sait quoi penser. On s'attache à lui et en même temps, on s'en méfie tant Archenias se montre secret et distant. Ce qui est frustrant, c'est que l'autrice insiste sur la méfiance de Sao. C'est le seul défaut de ce livre mais il est nécessaire pour comprendre la complexité de leur lien.
En bref, j'ai adoré ce deuxième tome que je résumerai par les mots fascinant et frustrant. Surtout la fin. Elle est tellement frustrante. J'ai tellement d'hypothèses...Et je grogne par ce que je ne peux pas vous les écrire ici sous peine de spoiler...encore. Jusqu'à maintenant, je n'ai jamais souhaité une fin particulière pour une saga mais pour celle-ci, je rêve d'une fin joyeuse. Seuls ceux qui auront lu cette série comprendront.
La Dernière Province, Tome 2 : À bord du transfréanien
Léonie
On suit Sao, un esclave qui est vendu pour la énième fois. Il espère ne pas finir au chantier. On ne sait pas pour quelles raisons. Il fait tout pour potentiellement convaincre un acheteur. Chose qui va arriver. Par le regard de Sao, on découvre le manoir Archenias, ses employés et surtout le maître. Sao se fait le plus discret et le plus fiable possible afin de garder sa place. En effet, il goûte une ambiance bien différente des précédentes maisons.
Voyant tous les avantages et les responsabilités qui vont lui être confié, il oublie de se méfier. Son maître semble gentil et attentif au bien être de ses employés. Pourtant, il faut toujours se méfier de l'eau qui dort. Et Sao va bien s'en rendre compte. Le maître souffle le chaud et le froid. Il se montre d'une cruauté hallucinante. On est quand même prévenu dans les warnings au début du livre. Ça n'empêche pas la surprise d'opérer.
Au fil des chapitres, des passages mettent en avant des indices sur certains évènements passés. J'ai quelques idées de leur signification. Ces passages sont passionnants. On reste avec Sao. Il rêve de liberté mais quel en est le prix? C'est toute la question de ce livre. Les apparences ne sont que ça. On ne peut pas savoir qui sont réellement les uns et les autres.
Sao va remettre en question beaucoup de choses par son arrivée au manoir. Les employés autour de lui sont tous adorables et ont leur personnalité propre. J'ai hâte de les suivre. J'ai une nette préférence pour le jardinier qui a les meilleurs réflexions surtout lorsque Sao aura la possibilité de rejoindre la révolte.
En bref, j'ai adoré ce roman qui pose de bonnes questions sur l'esclavagisme mais aussi sur les hiérarchies et les jugements culturels qui peuvent nous influencer.
La Dernière Province, Tome 1 : Le Manoir Archenias
La Dernière Province, Tome 1 : Le Manoir Archenias
En ce qui concerne le livre,
Ce livre est riche en émotions.
Je n’arrivais pas à m’arrêter. J’ai passé ma journée à le lire. Je pense avoir du mal à lire mais pas du tout. La plume de l’auteur est légère mais surtout très facile à lire. On passe un très bon moment
On découvre un protagoniste Sao. Un esclave qui a changé neuf fois de propriétaires.
On commence la lecture par sa vente au enchère avant d’arriver dans une nouvelle maison.
Il va découvrir un nouvelle vie surtout avec son métier « garde du corps » à cause d’une bagarre avec des individus contre son maître. Il va se rapprocher d’un garçon Timos. On se demande pendant le livre si il va tomber amoureux ou non
De plus, l’auteure nous permet de plonger dans l’esclavage. Une lecture très différente.
On apprend comment a vécu un esclave mais sur le non respect. L’esclave ne se faisait pas respecter.
L’auteure nous fait partir à la découvert d’une enquête avec le meurtre d’un esclave.
Ce livre nous remet facilement en question.
On se pose beaucoup de questions.
On peut bien connaître une personne mais elle peut toujours jouer un double jeu
Mais surtout un de mes moments préférés. La révolte des esclaves à eu lieu.
Par contre, je reste sur ma faim comme on dit
J’ai hâte de lire la suite
La Dernière Province, Tome 1 : Le Manoir Archenias
Contrairement à ce que je pensais, le roman est plus fixé sur le contexte historique que sur de la romance. Et j’ai adoré. En plus c’est une nouvelle qui se lit rapidement. Tout l’univers est super intéressant : ça se passe dans la société britannique au XIXe siècle. La romance n’est pas au premier plan : on voit William, sortant de sa campagne, découvrir la société londonienne, la séparation des classes sociales dans la capitale et leurs mélanges (les populaires en bas, l’aristocratie et la bourgeoisie se mélangeant), et la place de l’homosexualité dans cette dernière partie.
J’ai bien aimé voir évoluer le personnage de William : il est assez sympathique, gentil, à l’air un petit peu cupide mais est de nature enthousiaste. Il se laisse volontiers guider, avoir des conseils. Il est plus réfléchi que ce qu’il ne parait, et comprend assez rapidement que la vie mondaine que lui montrait au début Edgard, (le jeune bourgeois qui a pris William sous son aile peu de temps après son arrivé), au début est assez illusoire. D’ailleurs je n’ai pas aimé Edgard : il m’est apathique, trop imbu de lui-même et manipulateur. On ne sait pas grand-chose sur Ingham, le docker qui lui a montré une autre vision de Londres et de l’homosexualité de la capitale, mais il apporte une brise d’air frais et à un bon état d’esprit. Il lui montre une autre vision de la capitale plus populaire et un autre aspect de l’homosexualité dans la capitale.
Le roman est vraiment un livre agréable à lire.
Le Garçon du port
Le Garçon du port
Une fois arrivé, William sera complètement perdu dans les mondanités et va se retrouver à devoir participer à de nombreuses soirées, ... Lors d'un de ces rendez-vous, il va rencontrer un jeune homme, Edgar qui va très vite montrer à notre héros son goût pour les hommes. Malheureusement, celui-ci est également arrogant et ne supporte pas que William, ne lui soit pas dévoué à 100%. Un jour, William va rencontrer Ingham, un docker. Une relation va commencer entre eux, mais qui ne sera ni facile, ni bien vu dans ce monde.
J'ai beaucoup aimé cette histoire et les différents personnages. L'auteur à fait des recherches pour bien nous montrer et nous faire comprendre comment était abordé l'homosexualité à cette époque et surtout les risques encourus s'ils se faisaient prendre ! D'ailleurs à la fin de l'ouvrage, on a une série de dates et d'événements de l'époque pour bien illustrer ces problèmes. On n'est donc pas face à du passionnel où les sentiments prennent la pas sur la raison, mais une histoire qui colle bien avec le contexte de l'histoire.
On a une romance discrète, car ce sont les rencontres et les dangers qu'elles peuvent provoquer tant au niveau de l'homosexualité que le mélange des classes sociales.
La plume de l'auteur se lie bien avec l'histoire, elle est douce et délicate. Elle nous plonge dans cette autre époque.
Le Garçon du port
Le Garçon du port
Après la mort de son père, William se retrouve à faire un choix qui le conduira à revendre l’endroit où il a grandit et qu’il adore pour Londres, endroit qu’il n’apprécie même pas. Il emménagé dans un appartement et se retrouve dans un défilé de sorties et invitations. Il les accepte toutes, quitte à ne plus avoir de temps ni de motivation pour ses passions : l’écriture et la lecture. Chose qu’il s’était promis de faire à son emménagement dans cette ville. Lors d’une invitation, il fait la connaissance de Edgar avec qui il nous une amitié sincère avant qu’elle ne se transforme en amitié charnelle. Mais à cette époque l’homosexualité était mal vue et les étreintes se passent dans l’intimité de l’appartement de William. Même si au début j’appréciais Edgar, il m’est vite apparu comme une personne imbuvable, égoïste, manipulateur et imbu de lui-même. Certaines de ses réactions envers William m’ont franchement énervées, le pauvre encaissant sans rien dire, pensant que son ami savait plus de choses de la vie que lui-même. Mais lorsqu’il découvre la vraie personnalité d’Edgar, il préfère se tenir éloigné de tous et tout et enfin se consacrer à l’écriture.
Il va commencer à se recentrer sur lui-même, se découvrir et surtout apprécier les choses simples de la vie. Sa rencontre avec Ingham, un docker va tout changer également. Se foutant de leurs différences, que ça soit dans leur différence de classe, de langage, de tenue mais toujours le problème de vivre caché alors au début ils apprennent à se connaitre dans un club réservé aux hommes, qui est pour toutes ces personnes un moyen sécurisé de laissé libre cours à leur sexualité. Ils rapprochent petit à petit, mais le mal rode toujours et Ingham va en payer le prix. William fera alors tout pour arranger les choses.
J’ai vraiment apprécié ma lecture. La romance n’est pas en premier plan. C’est vraiment basé sur le fait que William se cherche et se découvre. Il apprendra par la force des choses que la vie n’est pas la même en ville en côtoyant la haute que de l) où il vient. Mais il fera également de belles rencontres même s’il place un peu trop sa confiance et sa naïveté avec certaines. L’auteure a vraiment fait un travail de fond avec le fait de comment était abordé l’homosexualité à cette époque, les risques encourus s’ils étaient dénoncés ou pris sur le fait, les textes de lois.
Une lecture agréable facilitée par la plume légère de l’auteure qui a réussi à me faire apprécier une lecture d’une autre époque.
Le Garçon du port
N'ayant plus que son nom et une garçonnière (cossue tout de même la garçonnière ) en guise de biens, le jeune Lord Kingsbury déménage dans la capitale londonienne pour essayer d'y vivre son amour des arts littéraires. Très vite perdu dans les,mondanités c'est une première rencontre avec un héritier d'homme d'affaires qui lui révèle sa véritable nature et son attrait pour les hommes. Edgar se dévoile assez vite comme une espèce de Darcy arrogant et intolérant, fort de sa condition de dominant pour écraser les autres. Ce contraste avec les premiers émois séducteurs permet au jeune lord de voir sa propre personnalité s’épanouir et se démarquer du milieu dans lequel il évolue pour peu à peu partir à la découverte d'un Londres plus coloré.
L’écriture est vraiment plaisante, toute en harmonie avec l'époque ciblée, on se croirait presque dans un épisode mi-Wilde/mi- Austen tant l'ambiance et les mœurs y sont bien travaillées. On navigue entre haute sphère aristocratique, nouvelle bourgeoisie parvenue et bas fond populaire qui peine à survivre. L'auteur parvient avec douceur à mêler ces trois milieux, nous les présenter chacun sobrement mais efficacement et surtout à tisser des interactions sociales ou morales assez soutenues au vu du format. On sent qu'un travail de recherches a été fait, qu'il est habilement entremêlé dans le fil narratif et surtout que le thème de l'homosexualité est délicatement abordé en fonction de toutes ces "obligations" historiques. Il en découle une histoire fine et subtile, même si on est loin de l'épique et du passionnel, et surtout des personnages tout en logique et retenue correspondant parfaitement au contexte. Il est fort intéressant de voir deux mondes diamétralement opposés s’enchevêtrer dans la sueur et la chaleur des corps en terrain neutre, s'accepter uniquement quand le front commun de la différence les réunit.
Ici la romance est toute en suggestion, discrète et presque effacée au bénéfice de la gestion des rencontres et du danger qu'elles suggèrent. Cela peut être frustrant, comme je l'ai pensé en premier lieu, mais c'est finalement beaucoup plus criant de vérité de lire toutes ces émotions tues et contenues sous le joug de la morale et de la justice que de voir deux hommes s'envoyer en l'air sur la banquette arrière d'un fiacre.
Le sujet des classes sociales est aussi évoqué par cette histoire particulière entre un aristo et un docker et si on trouve tout de suite un charme suranné au jeune William, la différence de comportement et de langage entre lui et Ingham est une fois de plus assez marquante. Elle prend le risque de rendre l'un des deux hommes bien moins séducteurs et dans les codes hyper-formatés d’aujourd’hui j'ai trouvé que c’était une belle petite dose de courage de restituer ce personnage dans sa pauvreté et son manque d'apparat romanesque. Ce qui est un plus pour l'histoire et sa crédibilité est aussi malheureusement un petit moins constitué par ce léger manque de charge émotionnelle que la romance pure et dure apporte souvent.
Je pense que c'est face à ce genre d'histoire que l'on peut réaliser aussi que l'on a beaucoup de mal à se sortir des schémas surpuissants de la "passion fulgurante" et à s'ouvrir à des choses plus sobres et pourtant peut être plus réelles.
En tout cas c'est à coup sûr une romance séduisante, écrite avec beaucoup de talent et de maîtrise: les mots coulent de source, l'approche de la sexualité est caressée du velours rouge des bordels d'ambiance victorienne, la discrétion hypocrite se partage la place avec la réalité froide d'un monde en plein développement. Un roman au charme certain sur la dualité des hommes, de leurs désirs, de leurs secrets et de tout cet univers mondain et puissant qui illustre a la perfection l’expression des "secrets d'alcôves" et qui n'a pas été sans me rappeler la vie d'un certain Oscar Wilde. Yop.
http://meninbooks.eklablog.com/le-garcon-du-port-d-anouchka-labonne-a162470162
Le Garçon du port
Will franchit alors la ligne qui le sépare d'un monde caché. A cette époque, ces deux éléments ne peuvent cohabiter dans une société qui juge l'homosexualité immorale, décadente et contre-nature. Et on se retrouve dans un monde à deux faces. Un monde où Will rencontre quelques difficultés à s'accepter. Chaque personne au courant de son penchant devient une menace. Il ne laisse pas la paranoïa prendre le contrôle, mais la méfiance s'installe.
La plume de l'auteure est tout en finesse, plus qu'un plaisir de lecture : je me suis laissée porter par ses flots. Son style s'adapte à l'époque, me semble-t-il.
Selon moi, le contexte historique de l'histoire est plus important que la relation amoureuse. Il est vraiment bien abordé et développé. Le protagoniste réveille de belles émotions en nous.
Avis complet : http://ichmagbuecher.eklablog.com/le-garcon-du-port-a161821944
Le Garçon du port
Léonie est une nouvelle qui se laisse lire toute seule, sans prise de tête, très appréciable.
Léonie
Je n'ai une nouvelle fois pas été déçue par son roman, si court soit-il. Il n'en fallait pas plus pour rendre tous les personnages attachants, pour rendre l'histoire simple mais réaliste.
Auteure à suivre absolument!
Le Garçon du port
Aucune surprise sur le secret. Ce qui est intéressant bien sûr c'est de voir ce que ces deux personnes vont faire de cette vérité. C'est très court et ça se lit vite, d'une traite, comme cela l'effet est encore plus saisissant. Les personnages ne sont pas développés en profondeur, ce qui n'est pas un problème car l'histoire ne repose pas là-dessus. Non, ce qui importe ce sont les réactions et les conséquences. Léonie ne pensait qu'à se protéger, mais en temps de guerre, la moindre erreur peut être fatale. Elle essaie pourtant de s'effacer, de ne pas attirer l'attention. Cacher son corps l'oblige aussi à cacher sa véritable personnalité et c'est cela le plus désolant. Jean-Baptiste quant à lui est pris d'une grande confusion et se débat avec son envie, son désir et enfin sa culpabilité – ceci est mon interprétation, car on ne connait pas les états d'âme véritables des personnages, son comportement m'a donnée cette impression.
Et pour nous raconter tout cela, l'auteure écrit simplement et, sans vraiment nous parler des sentiments des personnages, elle arrive tout de même à nous faire ressentir de nombreuses émotions. C'est comme si elle restait neutre en se concentrant sur les faits et gestes. Les dialogues sont peu nombreux, mais encore plus rares sont les échanges verbaux entre les protagonistes. Léonie ou comment chambouler notre petit cœur avec des mots justes.
Un texte court, mais bouleversant !
Léonie