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Tous les livres de Boubacar Boris Diop

Ces mots sont ceux d'un très vieil homme, Nguirane Faye, à l'adresse de son petit-fils Badou. Au soir de sa vie, il souffre d'être sans nouvelles de ce dernier, émigré dans quelque lointain pays étranger. Ils ne se reverront plus, il le sait. Il décide alors de tout lui raconter dans sept Carnets que le jeune homme trouvera à son retour à Niarela. Mais ce qui devait être une simple relation de la vie quotidienne d'un quartier dakarois devient peu à peu une fiction foisonnante. Nguirane Faye dresse le bilan de sa propre vie et nous fait découvrir, par un subtil croisement des récits, l'histoire de ses aïeux, les royaumes anciens, les grands écrivains wolofs et le Sénégal d'aujourd'hui. A la fois fable politique et narration intimiste, ce roman ambitieux revisite sans relâche un passé mythique pour éclairer une troublante modernité.

Construit comme une enquête et un réquisitoire, avec une extraordinaire lucidité, le roman de Boubacar Boris Diop nous éclaire sur l'ultime génocide du XXe siècle mieux que tous les essais et témoignages. Avec une sobriété d'un classicisme exemplaire, l'auteur expose les faits, ses rouages et ses ressorts cachés : quelques personnages en situation, avant, pendant et après le génocide, se racontent et se croisent, s'aiment et se confessent. Jessica, la miraculée qui sait et comprend du fond de son engagement ; Faustin Casana, membre des Interahamwe ; le docteur Joseph Karekezi, notable hutu naguère modéré, qui organisa et coordonna le massacre de Murambi ; le colonel Etienne Périn, officier de l'armée française; Cornelius Karekezi enfin, qui, de retour au pays quatre ans après le drame, découvre l'épouvantable responsabilité de son père. En vrai romancier, Boubacar Boris Diop nous interdit les faux-fuyants qui voudraient folkloriser les drames africains pour mieux les oublier. En " raconteur d'éternité ", avec toute la rigueur d'un talent sans faille, il nous oblige à regarder en face notre réalité, qu'on voudrait sauve de tout autre désastre humain.

Dans une petite ville, un voyageur solitaire attend une embarcation : quelque part au-delà du fleuve, Khadidja, celle qu'il a aimée autrefois, lutte sans doute contre la mort.

Pendant trois journées d'attente, l’homme chemine dans sa propre mémoire : sa rencontre avec la jeune femme dans cette lointaine ville européenne, leur vie commune au pays, la déchéance et les humiliations. Où trouver, dans les décombres du passé, « quelque chose qui ressemble à un commencement » ? Peut-être dans cet étrange contrat accepté par Khadidja, à bout de misère : s’asseoir chaque jour devant une porte ouverte sur l’obscur, et parler à un être invisible… Imaginer sans relâche de nouvelles fables, et l’identité de leur destinataire : jusqu’à sombrer dans la folie et disparaître.

Le Cavalier est son ombre est tissé des récits de Khadidja et du narrateur, tantôt réalistes tantôt hallucinés, toujours porteurs du malheur d’un continent étranglé par tant de désastres. Pourtant, au milieu des flammes de la guerre civile, alors que les troupes étrangères reviennent prendre possession du pays, la quête du salut demeure, symbolisée par cet enfant mythique revenant de conte en conte, qui « n’a eu le temps ni de vivre ni de mourir ».

Roman lyrique et grave, Le Cavalier est son ombre dit superbement la déchirure de l’écrivain africain, qui ne sait si ses textes s’adressent à l’abîme ou à des êtres de chair et de sang.

Le Cavalier et son ombre (paru chez Stock en 1997) est le quatrième roman de Boubacar Boris Diop.

Le succès de l’opération Serval au Nord-Mali en janvier 2013, quarante-neuvième intervention militaire de la France dans son pré carré africain, a dépassé toutes les attentes. Ses soldats y ont été accueillis en libérateurs tandis que des intellectuels africains de renom, jusque-là peu suspects de complai­sance à l’égard de la Françafrique, se sont bruyamment réjouis de son action, jugée énergique et courageuse.

On peut comprendre ce soulagement, car il était impératif de mettre hors d’état de nuire la coalition des responsables du sanglant chaos malien. Mais la haine envers ces derniers n’a-t-elle pas ramené un conflit complexe à une banale lutte entre le Bien et le Mal ?

C’est à cette question que s’efforcent de répondre Aminata Dramane Traoré et Boubacar Boris Diop dans un échange de lettres stimulant et franc… La Gloire des imposteurs met en évidence une reprise en main néo-impériale de l’Afrique subsaharienne par une violente agression militaire se présentant comme une odyssée morale, généreuse et désintéressée. Mais, un an après, il y a lieu de se demander si, comme l’Amérique de Bush en Irak, la France n’a pas pavoisé un peu tôt au Nord-Mali où elle est en train de s’embourber.

Au-delà du Mali, véritable cas d’école, les deux auteurs partagent leurs réflexions sur l’énigmatique printemps arabe et sur les guerres de l’Occident hors de ses frontières, en particulier en Afrique – Côte d’Ivoire, Libye... Et chaque conflit leur offre l’occasion de mettre à nu les mécanismes de la même

Dès lors qu'il s'agit d'un pays d'Afrique " noire ", la République a pris l'habitude de s'octroyer tous les droits. Et d'abord celui de mentir.

L'information est devenue une arme. De RFI au Monde, son traitement est surveillé, filtré, parfois même organisé. L'un de ces " ingénieurs de l'âme " s'appelle Stephen Smith, maître des faux scoops qui arrangent Paris.

Responsable de la rubrique Afrique au Monde après avoir tenu celle de Libération, il est aussi l'auteur d'un best-seller inquiétant, Négrologie, qui ressuscite les pires clichés coloniaux.

Trois auteurs de référence ont mêlé leurs plumes pour décortiquer le discours pervers de Négrologie, qui joue avec le feu du racisme pour mieux masquer la face honteuse de la République. Ils mettent à nu, preuves à l'appui, dix ans de désinformation, à Libération et au Monde.

Soubeyrou Mbodj découvre le corps défiguré de la victime d'un crime sauvage. Des années plus tard, alors qu'il est devenu un scientifique connu, il se souvient de ce jour où sa vie bascula. Un roman qui entremêle le rire à l'horreur, la mémoire au présent, la mémoire individuelle à celle de la communauté.

L'image que les médias donnent de l'Afrique ne correspond en aucune façon à la réalité. Elle vise surtout à faire honte à chaque Nègre de sa mémoire et de son identité. Ce n'est pas acceptable et la prise de parole est un impératif moral pour tous ceux qui ont la possibilité de se faire entendre. Les textes réunis dans cet ouvrage sont nés du désir de dire, en tant qu'intellectuel africain, ma part de vérité. Outre des hommages à Cheikh Anta Diop et Mongo Beti, sont abordés ici des sujets aussi variés que le dilemme de l'écrivain coincé entre deux langues, le naufrage du Joola au Sénégal, les nouveaux flux migratoires vers l'Europe ou les défis culturels de la globalisation. Une place importante est accordée au génocide des Tutsi du Rwanda que trop de gens cherchent encore à nier. J'ai mis l'accent sur l'implication de l'État français parce que sa responsabilité dans cette tragédie, via François Mitterrand, est aussi évidente - les faits ne manquent pas pour l'étayer - que mal connue ou acceptée. Projeter le regard au-delà du miroir, c'est essayer de montrer quels mensonges se dissimulent sous tant de lieux communs proférés au sujet de l'Afrique. C'est surtout tirer la sonnette d'alarme, car on voit bien quel inquiétant projet politique se profile derrière la négrophobie triomphante.

Boubacar Boris Diop

Portraits et scènes de vie prennent, sous la plume de Boubacar Boris Diop, la forme d'un rendez-vous avec l'histoire. Un regard simple et vrai sur les gens et les choses.

Conçues entre 1998 et 2012, les nouvelles réunies dans La nuit de l'Imoko témoignent de la cohérence de l'univers littéraire de l'écrivain sénégalais. Au-delà de la déroute des sociétés africaines, il y donne à voir les tourments d'êtres à la dérive, pris au piège de leurs délires. Loin de de toute vaine luxuriante, ces récits sans fards ni artifices sont ceux d'un observateur lucide et désabusé de notre époque.

Lorsque le colonel Asante Kroma, chef de la police, entre dans une maison isolée et abandonnée, il fait une découverte stupéfiante : le cadavre du président N’Zo Nikiema, chef d’État destitué et recherché depuis plusieurs semaines.

En prévision de sa chute, ce dernier avait fait construire un bunker sous l’atelier d’une jeune artiste peintre, Mumbi Awele, qu’il rencontrait en secret. Était-elle sa maîtresse ? Une prostituée ? Leur liaison s’était bâtie autour d’un meurtre, celui d’une enfant, Kaveena. La fille unique de Mumbi.

Le colonel décide de vivre quelques jours dans ce lieu étouffant. Peu à peu se dévoile à lui l’incroyable vérité sur le meurtre de Kaveena. Mais surtout sur les relations troubles entre le président Nikiema et le véritable homme fort du pays, le Français Pierre Castaneda.

Porté par les tremblements de voix d’un narrateur d’autant plus émouvant qu’il ne sait guère où il va, Kaveena explore les grands maux dont souffre l’Afrique, livrée aux appétits insensés de politiciens violents, locaux et étrangers. Une Afrique représentée ici par le personnage de Mumbi, femme indomptable, contrainte d’offrir son corps tout en conservant une mystérieuse dignité.

Dans la nuit du 25 septembre 2002, Le Joola, qui assurait la liaison entre le sud du Sénégal et Dakar, sombre dans les eaux de l’Atlantique. Conçu pour cinq cent cinquante passagers, il en transportait quatre fois plus dans d’épouvantables conditions, faisant de cette tragédie le naufrage le plus meurtrier de l’histoire.

Le lendemain matin, Njéeme Pay, célèbre journaliste politique d’une radio privée sénégalaise, reçoit une terrible nouvelle : parmi les victimes, on a recensé son amie d’enfance, Kinne Gaajo.

Njéeme Pay s’improvise alors biographe pour tenter de comprendre celle qui fut sa « plus-que-sœur ». Écrivaine de génie, Kinne était aussi prostituée professionnelle, autant pour fuir la misère que par goût du scandale. Du taudis de Thiaroye où elle recevait ses clients, aux routes du monde, entre Mexico et Johannesburg où elle participait à des débats quelque peu délirants sur la création poétique, Kinne Gaajo prend vie sous la plume émerveillée et tendrement ironique de Njéeme Pay.

Le grand écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop nous emporte dans les méandres de son pays qu’il connaît si bien, à travers les villages qui tentent de survivre à la modernité, mais aussi au cœur des villes où le monde des médias et celui de la politique rivalisent de cynisme pour asseoir leur pouvoir… Il nous offre surtout la figure inoubliable de Kinne Gaajo, si sauvagement libre qu’après sa disparition tout irradie encore de sa présence.

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