Livres - Bibliographie

« Ton père nous a quittés, parce que tu n’as pas été assez mignonne. »

Les paroles d’une mère perfide pour justifier le départ de son époux du foyer familial traumatisent la petite Elsa, cinq ans. Le cerveau immature de l’enfant, inapte à percevoir le patent mensonge, comprend alors que satisfaire les hommes est primordial pour les garder auprès de soi. À l’adolescence, Elsa débute sa vie sentimentale, cette conviction enfouie dans l’inconscient…

Comment s’épanouir, lorsque les choix sont guidés par la peur ?

L’amour peut il se trouver dans l’égarement affectif ?

Une plongée au plus profond de la psyché d’une femme meurtrie au plus jeune âge par des parents égocentrés.

Deux sœurs que tout oppose, deux chemins aux antipodes, un seul destin mémorable.

Dans la bonne société azuréenne du siècle dernier, une femme est vouée à être une loyale épouse et une mère sacrificielle. Les jumelles Madeleine et Marthe Beaumont sont élevées en ce sens. Le caractère de Marthe lui permet de se conformer à ce que l’on attend d’elle, celui de Madeleine le lui interdit.

Madeleine est un esprit libre. Très tôt, elle fait fi des conventions et n’accepte d’obéir qu’à son cœur. Il la conduit à une vie à contre-courant de celle des femmes de son époque. Madeleine sillonne la planète en quête de ses trésors, multiplie les aventures physiques et sentimentales et devient une artiste photographe à la renommée internationale. Elle s’épanouit pleinement quand Marthe s’étiole dans un sclérosant ordinaire.

Comment ces parcours de vie divergents peuvent-ils se rejoindre pour ne faire qu’un, après huit décennies d’éloignement ?

Editeur : La Plume de l'Edition

ISBN : 978-2-491934-13-2

Après une grossesse difficile, Julie ne se sent plus capable de prendre correctement soin de sa famille et éprouve le besoin de faire une pause. Sur les conseils de son médecin, elle accepte d’être hospitalisée, afin de traiter sa dépression. Elle découvre alors le microcosme psychiatrique, régi par l’ennui, les heures de distribution des médicaments et la réservation des tables au réfectoire.

Dans ce monde singulier, Julie croise des âmes meurtries par l’adversité, porteuses d’histoires de vie douloureuses, et prend conscience qu’entre patients et soignants, la frontière psychique est parfois très mince, au point de se demander qui, dans ce huis clos, est véritablement sain d’esprit…

Ancré dans une unité de soins pour anxiodépressifs, Psy est un roman poignant qui nous entraîne dans un voyage au plus près des enfers intérieurs de femmes et d’hommes ordinaires et interroge : et si, pour saisir le bonheur, il suffisait de s’éviter des peines inutiles ?

À la fin de ses études, Emily quitte son Iowa natal pour s’installer à New York. Elle ambitionne de s’y créer une existence aussi extraordinaire que la fascinante cité de tous les possibles. Durant deux années, ses vœux s’exaucent les uns à la suite des autres, jusqu’au jour où, brutalement, une voiture la projette dans le monde de la paraplégie.

Emprisonnée dans un corps inerte, sans en comprendre la raison, Mily découvre alors un univers dont elle ignorait tout. Celui de la souffrance, de l’angoisse et de l’adversité, mais également de l’empathie, de la tolérance et de la bienveillance. Sa cruelle infirmité ferme le cœur de certains, mais ouvre grand celui d’êtres exceptionnels qui l’accompagnent sur son pénible chemin d’épreuves, à l’issue inattendue…

Inspiré de faits réels, Mily est le regard d’une victime du handicap sur elle même et les valides, une invitation à accepter la différence.

Victor est un septuagénaire asocial et bourru. Coupé de ses sentiments, dès la naissance, par une mère perverse narcissique, il vit en ermite au milieu du monde et traverse ses journées sans but ni compagnie, hormis celle de sa vieille chienne Brigitte.

Paul est un garçonnet de dix ans, jovial et perspicace, qui emménage un jour à côté de l’étrange monsieur du quartier.

Le petit enthousiaste s’invite aussitôt régulièrement chez son voisin et l’oblige à se livrer, malgré l’accueil glacial que lui réserve celui ci au départ. Par ses questionnements naïfs et insistants, il l’amène en douceur à se remémorer son histoire, à dévoiler ses états d’âme, à ouvrir son cœur usé par la solitude, à entrer dans un univers jusque là inconnu, la vie.

Sous forme de conversations hebdomadaires entre un homme âgé et un enfant énigmatique, Il n’est jamais trop tard raconte la libération émotionnelle d’un être victime d’une femme toxique, impuissante, malgré sa malveillance, à triompher de l’amour.

« Ils se marièrent, eurent beaucoup d’enfants et vécurent heureux jusqu’à la fin des temps » sera la trame de sa vie sentimentale, Léa Kahn en est persuadée à la seconde où elle rencontre le prince Grégory Kopico.

Dans un récit à l’eau de rose, il en serait ainsi, vu l’intensité de leur amour. Dans la réalité, il en est autrement, car les personnages ont des caractères, des traumatismes d’enfance, des comportements parfois incohérents, des peurs irrationnelles, des espoirs utopiques, une multitude d’émotions et de réactions humaines qui transforment le fade conte pour jeunes filles en fleur en destinée bien plus mouvementée…

Né dans un foyer où la sensibilité est moquée, Raphaël Kahn muselle son émotivité dès le plus jeune âge. Il refuse son authenticité, d’autant plus lorsqu’elle se révèle être homosexualité à l’adolescence. Comment assumer ce qui est décrié par sa mère, donc le monde entier, imagine-t-il ?

Il s’interdit de suivre sa nature et perd le goût de la vie. Il se fourvoie alors sur les chemins dévastateurs des addictions. Celle au jeu l’égare dans l’illusion de contrôler le hasard et celle au sexe dépravé avec des inconnus l’éloigne de lui-même. Il se pense maître des événements, qu’il déjoue ou provoque, s’applique à se satisfaire de son existence déséquilibrée, il tente durant des années de combler sa détresse affective comme il le peut.

Il se noie dans son mal être jusqu’au jour où sa route ténébreuse croise celle de la solaire Marie Blancheford…