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L'écriture est simple mais la construction des chapitres est originale : le dernier mot d'un chapitre est le premier mot du chapitre suivant et en même temps l'on se retrouve à un autre moment de leur périple (il faut lire quelques pages pour comprendre où l'action se situe).
Magnifique hommage à l'amour des ruches, des abeilles par l'apiculteur.
Christy Lefteri a pu écrire ce livre parce qu'elle a travaillé bénévolement dans un camp de migrants à Athènes. Le parcours de ces migrants est peut-être romancé mais l'on sent dans le récit qu'il y a du vécu. Oui, j'ai mieux compris ce que les migrants peuvent endurer.
La page de couverture?
J'ai eu du mal à trouver pourquoi. Mais je ne le dirais pas, chacun a peut-être sa version. . . .
L'apiculteur d'Alep
L'apiculteur d'Alep
Si la tête de chapitre n’indiquait pas le nom du protagoniste principal, on serait paumé.
Donc peu de liant dans l’histoire excepté autour des personnages qui évolue souvent en solitaire
Le scénario couvre d’une part braconnage d’oiseaux destinés à la restauration, d’autre part le trafic d’êtres humains, de personnels de maison en provenance du S-E asiatique.
Beaucoup de mot d’origine grecque ou srilankaise ne sont pas traduits. Cela nous laisse souvent dans l’incompréhension.
Un Bof magistral comme évaluation !
Les Oiseaux chanteurs
« L’apiculteur d’Alep » s’appelle Nuri et avec Mustafa, son cousin, il est à la tête d’une entreprise qui produit du miel et ses produits dérivés car son cousin et lui sont apiculteurs. Ils s’occupent des abeilles, des ruches qu’ils divisent en colonies en respectant le bien être de l’animal, la nature et en vantant leur esprit d’organisation et de solidarité : ce qui apparemment, manque à l’Homme.
« L’apiculteur d’Alep » c’est aussi le long voyage qu’entreprennent Nuri et sa femme, Afra, obligés de fuir Alep suite aux bombardements qui ont tué leur fils Sami, ôté la vue à Afra et traumatisé profondément Nuri.
« L’apiculteur d’Alep » c’est encore l’histoire que raconte Nuri, le narrateur de ce roman. Nuri, qui demande le statut de demandeur d’asile en Angleterre et qui en même temps se rappelle sa vie à Alep et raconte son long exode. Chaque chapitre commence par cette vie présente de sa nouvelle vie anglaise au futur incertain et un mot fait le lien entre deux parties de chaque chapitre où Nuri, ensuite nous livre ses souvenirs. Autant, la vie d’avant à Alep nous est décrite avec bonheur et insouciance : la nature est belle, envoutante et cela suffit au bonheur de la famille de Nuri. Autant, le voyage est long, pénible, dangereux, soumis aux mauvaises rencontres, aux aléas des autorités et des passeurs et l’avenir en Angleterre incertain.
« L’apiculteur d’Alep » c’est enfin un véritable message d’espoir de ceux qui ont tout perdu et qui espèrent en fuyant et en émigrant trouver des personnes bienveillantes qui leur permettent de retrouver espoir à défaut d’être heureux dans leur nouvelle vie car la vie d’avant et là-bas, est désormais derrière eux et complètement révolue. Entre Afra, aveugle et Nuri, voyant se joue un jeu de communication sourde et finalement entre l’aveugle et le non voyant, on constate à la fin que c’est l’aveugle qui voit de mieux en mieux lucidement ce qui se passe et le voyant qui se perd dans son passé et son présent ankylosant, traumatisé par ce qu’il a vécu et enduré.
« L’apiculteur d’Alep » est un véritable cri pour accueillir dignement ceux qui fuient la guerre et la misère et nous rappeler que le migrant ne choisit jamais par plaisir de quitter son pays et de s’aventurer dans un voyage sans fin, risqué, difficile sans y avoir été obligé.
Un roman à méditer en ces temps où l’accueil de migrants est conditionné par un appel à travailler dans des métiers sous tensions, à une traversée mortelle désormais de la Méditerranée à partir de la Lybie et à un débarquement compliqué en Italie...En 2016, la route était différente mais le problème était le même.
L'apiculteur d'Alep
L'apiculteur d'Alep
Une histoire qui se lit très vite, tout est très subtil, de l’écriture aux mots transparaît une histoire touchante qui remet en question notre avis sur l’accueil des réfugiés. C’est très particulier à décrire, je n’ai pas eu de coup de cœur, je n’ai pas réussi à m’accrocher à l’histoire de Nuri et Afra comme j’aurais aimé l’être, j’avais l’impression de ne pas vivre leur histoire d’amour qui n’est pas au cœur de ce récit, il n’en reste pas moins que c’est une belle histoire d’humanité où l’auteur montre l’envers du décors de la survie des personnes qui ont tout quitté, qui ont survécu, qui ont tout perdu et qui veulent se reconstruire dans un pays qui leur est inconnu. Une lecture qui ne s’oublie pas et remet en cause notre perception des réfugiés. Le procédé d’écriture est très intéressant, le dernier mot de chaque chapitre est le premier mot du chapitre suivant. Chaque chapitre est divisé en deux, une première partie sur le moment présent et la seconde partie se déroulant dans le passé à Alep. Le style est poétique, délicat, sensible et emplein de fragilité.
Quand la guerre éclate en Syrie, Nuri et Afra comme tant d’autres la subisse de plein fouet. Apiculteur, Nuri a perdu le travail de toute une vie tandis qu’Afra, peintre ne peut plus voir. C’est sans leur fils Sami qu’ils partent vers l’Angleterre où l’un de ses proches peut l’accueillir. Mais le voyage est long, le statut de réfugié difficile à obtenir et quand le pire arrive si près du but, c’est tout un futur qu’il leur faut reconstruire mais aussi se reconstruire soi-même entre déni, culpabilité que seule la clé de l’amour peut faire oublier.
De la Syrie à l’Angleterre, une odyssée de la vie face à son adversité !
On ne peut qu’être touché par l’histoire de Nuri et Afra, entre les difficultés de l’administration, les déplacements, les traumatismes, les problèmes de santé, l’insécurité et la peur de ne pas savoir où on va être envoyé… Avec pour seul repère, leur amour pour les abeilles et l’apiculture, Nuri et Afra vont affronter les pires épreuves de la vie dans leur pays dévasté pour tenter de se reconstruire et renaître. Une bulle d’humanité et une belle leçon de vie.
L'apiculteur d'Alep
L'apiculteur d'Alep
L'apiculteur d'Alep
L'apiculteur d'Alep