Commentaires sur ses livres

Contrairement aux internautes précédents, j'ai adoré ce livre : le style particulièrement vif, sans complaisance.

Cela faisait très longtemps que j'avais envie de lire Claire Castillon et c’est donc finalement en littérature jeunesse que je l’ai découverte.

Je m'attendais à un petit conte tout mignon sur les rapports amoureux à l'adolescence, mais il faut en fait prendre le résumé au pied de la lettre : le narrateur est tombé du 5ème étage et nous raconte son histoire depuis un lit d'hôpital. Oups.

Comme Wilco a une façon assez optimiste de voir la vie, ce livre n'est presque pas triste. Il ressemble à une fable moderne, avec ses exagérations (les parents : profs doux dingues et touchants) et ses sourires émus (la sœur prête à tout et le copain un peu perdu).
Parfois, le narrateur s'aventure au-delà de son lit d'hôpital. Cela fait tout drôle, car on ne sait pas s'il nous raconte la réalité ou s'il l'imagine ou si nous sommes à la frontière entre les deux ? Au début cela m'embêtait de ne pas savoir, mais à la fin j'ai réalisé que ça n'avait pas d'importance : nous sommes transportés, comme dans un rêve, dans les espoirs et les possibles de ce petit garçon si proche de la mort.
C’est lors d'une rencontre avec Claire Castillon que j’ai réalisé que tout l’enjeu était là, que dans son lit d’hôpital, Wilco était à la fois proche et loin de tout…

La plume de l'auteure est très poétique dans ce roman, parfois à la limite du lourd, mais certains passages font mouche et sont vraiment très chouettes à lire.

C'est au final un roman assez touchant sur l'adolescence, qui évoque de nombreux sujets sans forcément les approfondir, ce qui le rend assez léger malgré la gravité de son thème.

Je ressors de ma lecture assez confuse. J'ai trouvé ce roman assez spécial bien que l'écriture de l'autrice est très jolie. Pour moi, ça reste trop flou et c'est un roman à prendre avec des pincettes. Ca a le mérite d'être original mais je ne suis pourtant pas passée par un éventail d'émotions. La curiosité avant tout...
La fin, cependant, était prévisible.

je l'ai trouvé un peu brouillon et puis le scénario est tellement bête, franchement en arrivé à là juste pour regarder une fille passer.

https://litteralementvotreblog.blogspot.com/2018/09/chronique-104-proxima-du-centaure.html

Je n’ai ni aimé ni pas aimé ce roman. Je n’ai pas passé un mauvais moment en le lisant mais il ne m’a ni touchée ni émue. Le point de vue m’a parfois dérangé (oscillant entre interne et omniscient) mais surtout m’a fait poser beaucoup de questions sur le vrai ou le faux de ce roman.

Des vies conjugales mises à plat... des couples mis à mal. J'ai retrouvé avec délectation le style incisif et le cynisme de Claire Castillon dans ce recueil de nouvelles. Un regard sur la vie à deux sans complaisance, avec son lot d'angoisses, d'incertitudes et de déconvenues. Les personnages du couple tanguent, chavirent, s'échappent par l'imaginaire ou par les actes... Claire Castillon nous fait part de leurs pensées, leurs désarrois et leurs fantasmes avec un style unique.

A chaque livre, Claire Castillon fait parler l'angoisse avec un style incisif et percutant. Ses phrases à la fois cinglantes et métaphoriques dessinent un paysage mental d'une grande noirceur mêlée d'un humour étonnant.
Entre fiction psychanalytique et conte fantastique (folie?cauchemar?détresse?), Claire Castillon compose avec brio un roman profond teinté d'humour noir sur les peurs maternelles et les affres de la famille. Une grande claque ! J'ai adoré !

J'ai aimé ce livre. Dans chaque nouvelle, une histoire d'amour est énnoncée. A chaque fois il ya un problème dans cet amour. Des thèmes tabous dans notre société, tels que l'incest. La fille amoureuse de son père (c'est celle qui m'a le plus bouleversée, c'était écrit de façon à ce qu'on ne le découvre qu'à la fin de la nouvelle, c'était super bien écrit !!), la soeur amoureuse de son frère, La femme trompée par son mari qui en devient folle mais qui fait semblant de ne rien voir, il y a même l'amour d'une mère psychopathe à son fils. C'était très intéressant, j'ai vraiment aimé.

Un véritable roman coup de poing qui, en moins de deux cent pages, parvient à résumer l'indicible à hauteur de mots d'enfant, ce qui rend cela d'autant plus glaçant mais aussi essentiel à lire. La plume de Claire Castillon m'a purement et simplement bluffée, saisie ; cette dernière est véritablement parvenue à exprimer toute la palette de sentiments qui animent notre jeune héroïne au fil de ses réminiscences sans grande effusion. L'amusement, la vulnérabilité, la colère, l'amour, la douleur, le ressentiment, la délivrance : comme Alice/Anna, j'ai été transportée par ce tourbillon d'émotions qui mettent la tête en vrac et le cœur en miettes. En miettes face à tant d'injustice, de noirceur, d'abomination qui retourne l'estomac et donne envie de vomir, de purger toute cette cruauté, cette horreur sans nom. Ou plutôt si, justement, elle a un nom, un nom qui ne devrait même pas exister ou qui du moins ne devrait avoir qu'un sens, son sens littéral et étymologique : aimer les enfants. Les aimer pleinement sans que cet amour là ne soit entaché par la perversité, par le désir abjecte d'adultes maîtres de leurs pensées et de leur corps pour des enfants qui ne le sont clairement pas. Claire Castillon parvient d''ailleurs très bien à décrire cet abus d'autorité qu'ont les pédophiles sur leurs victimes, comment ceux-ci parviennent à les manipuler de façon à ce qu'elles leur accordent tout ce qu'ils veulent en se croyant sincèrement consentantes. Mais un enfant ne l'est jamais. Qu'il ait huit, dix, quinze ans, il ne pourra jamais être pleinement consentant face à un adulte à la vision déformée et répugnante, inacceptable de ce qu'est l'amour. Il peut avoir la sensation de savoir ce qu'il fait, d'apprécier cela, voir même d'aimer sincèrement cette personne qui lui fait tant de mal, et ça aussi Claire Castillon l'exprime avec une justesse telle qu'on en a la gorge serrée et les poils qui se hérissent d'effroi tout comme notre cœur se gonfle de compassion et de chagrin. Mais la réalité est là : même si un enfant peut éprouver du désir, voire de l'amour pour une personne adulte, ce ne sera jamais lui le coupable. Avoir ses hormones qui s'agitent, commencer à ressentir des picotements au niveau du bas-ventre, notamment à la puberté, c'est normal, c'est humain. Se fantasmer avec un adulte que l'on apprécie, que l'on croit être notre idéal amoureux, ça l'est aussi. Mais que cet adulte en face de nous prenne l'ascendant et pense avoir tous les droits pour profiter de cette innocence aveugle, ça ne l'est certainement pas et Claire Castillon nous le fait comprendre sans même que cela ne soit explicitement dit. L'histoire de Lili, son vécu et sa prise de conscience parlent d'eux-mêmes. Comme nous le dit la postface, ce roman est d'utilité publique pour lutter contre un fléau qui ne devrait pas exister mais qui est pourtant profondément ancré dans notre société et le regarder dans les yeux par le biais de titres comme celui-ci, c'est déjà faire un pas en avant. Un pas en avant vers un monde meilleur où, espérons le, nos enfants n'auront plus à craindre le grand méchant loup dans les bois de leur insouciance. Je vous en conjure : lisez ce livre. Parce que chaque enfant vivant ce drame à l'heure où j'écris ces lignes mérite que sa souffrance soit reconnue et que l'on se batte pour lui, à quel qu'échelle que ce soit. Pour ma part, je remercie infiniment Claire Castillon d'avoir donné une voix à Alice/Anna pour que celle-ci puisse nous raconter son histoire mais surtout son désir sincère d'être une enfant comme les autres et de survivre, ou mieux encore, de vivre après ce traumatisme. Ce livre était peut-être court mais il continuera de me hanter pendant très longtemps, à n'en pas douter. Je remercie le site lecteurs.com ainsi que la maison d'édition Gallimard Jeunesse pour cet envoi juste bouleversant, indescriptible.

J'ai eu ce livre dans les mains un peu par hasard. Le sujet délicat ne me faisait pas spécialement envie, la couverture très malsaine (mais qui reflète bien le contenu) me laissait perplexe et j'ai finalement commencé quelques pages sans rien en attendre en ignorant que j'allais le terminer le soir même.

Le thème est dur, émouvant, et se mettre à la place de cette enfant en train d'être détruite à petit feu donne des envies de violences envers le bourreau e cette histoire. J'ai eu du mal avec le rythme de la narration au présent, puis au passé, présent, passé ect... mais on finit par s'y faire à contre cœur.
Du reste le récit est à visé pédagogique, prévenir pour mieux guérir, mais le public ciblé y prêtera t-il l'attention nécessaire ?
La lecture était intense, mais pas indélébile.

Un roman court et marquant sur un homme égoïste, mégalomane, voleur et mythomane qui s'incruste dans la vie d'une femme et sa jeune fille. On observe impuissant la descente aux enfers de la mère à travers le regard cynique et désabusé d'une petite fille forcée de grandir trop vite face à ce traumatisme.

Cela fait un petit moment que je l’ai lu et dans mes souvenirs je n’avais pas spécialement aimé ce roman. Bien sûr l’histoire est touchante et l’écriture est très belle, mais j’ai surtout le souvenir d’avoir détesté le personnage principal que je trouvais mais d’une grossièreté, à vomir ! (Après, au goût de chacun j’ai envie de dire.) J’ai aussi un souvenir dans se livre qui m’a fait grincer des dents et travailler les méninges même deux ans après, c’est le passage au le personnage principal pense à une fête de famille où il « dormait » avec se cousine. Durant cette scène le personnage principal mets un doigt à la jeune fille alors que celle ci lui dit un non explicite, qu’il a très bien compris puisque dans ses pensées que l’on suit il rétorque un « oui » en enfonçant son doigt. Heureusement il est interrompu à temps par sa famille et c’est ainsi que finis la scène. Lorsque j’ai lu ça j’étais très jeune et, ne connaissant rien à la sexualité, cela m’avait fait très peur. En cherchant un peu je me suis rendu compte que c’était un viol. (Tout actes de pénétration de quelques natures que se soit sans consentement.(a peu près)) Et je me suis enfin rendue compte que cette scène qui laissait un goût amer dans la bouche n’était pas normal et que mon sentiment était justifié. Alors n’ayant vu aucun commentaire le relevé, peut-être que j’ai mal interprété. Peut-être que ma mémoire me fait défaut et que ça ne c’est pas passé exactement comme ça. Mais quoi qu’il en soit je tenais à en faire par car pour moi cette lecture est à déconseillé pour les 12 et + comme indiqué dans la description, il n’y a eu aucun avertissement et je pense qu’il serait judicieux d’en mettre un pour ne pas normaliser se genre d’actes répréhensibles par la loi étant donné que c’est un crime.

Le résumé m'avait sincèrement intriguée, mais une chose est sûre, je ne m'attendais pas du tout à ça.

Le scénario ne casse vraiment pas trois pattes à un canard. "Tout ça pour ça ?" a été ma réaction en découvrant où l'histoire allait me mener. La suite aurait pu tout rattraper, mais malheureusement, elle reste très plate.

La plume de l'autrice est poétique, certes, mais ne m'a pas plus charmé que ça. Ce style rend notre lecture plus laborieuse, à mon sens.

En conclusion, ce petit roman n'aura pas su me convaincre. Trop original et trop loufouque pour moi.

Je n’ai pas passé un mauvais moment de lecture, mais elle ne m’a pas touché plus que ça. L’histoire est assez originale, mais aussi très plate à mon avis. Il ne se passe pas énormément d’évènements, et la plupart du temps on ne sait pas s’il s’agit de la réalité ou de l’imagination de Wilco. Si la plume de l’autrice est assez poétique, elle n’en reste pas moins très simple, et ne rattrape pas l’histoire. Les personnages sont assez étonnants, mais aussi agaçant par instant. J’ai eu beaucoup de mal à finir ce récit, pour tomber en plus sur une fin prévisible. Dommage.

Je ne sais pas trop quoi penser de ce livre. Le résumé était très prometteur mais je ne m'attendait pas du tout à ça. La narration est assez poétique et j'ai beaucoup aimé la façon dont était tourné les phrases, cependant on est vite perdu dans les divagation du personnage notamment au début. J'aurais aimé que, pour faire écho au pensée de Wilco, on est plus de passage qui se passe dans le réel. J'aurait aussi apprécié en savoir un peu plus sur la belle Nicole, sur Vadim ou encore sur Andréa.