Cher Lecteur,
Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.
Marie, jeune fille rêveuse qui consacra toute sa vie à l'écriture, a été à l'origine d'une œuvre surabondante dont la publication commence en 1903 avec Dans les ruines. La contribution de Frédéric est moins connue dans l'écriture que dans la gestion habile des contrats d'édition, plusieurs maisons se partageant cet auteur qui connaissait systématiquement le succès. Le rythme de parution, de plusieurs romans par an jusqu'en 1925, et les très bons chiffres de ventes assurèrent à la fratrie des revenus confortables. Ils n'empêchèrent pas les deux auteurs de vivre dans une parfaite discrétion, jusqu'à rester inconnus du grand public et de la critique.
L'identité de Delly ne fut en fait révélée qu'à la mort de Marie en 1947, deux ans avant celle de son frère. Ils sont enterrés au cimetière Notre-Dame de Versailles.
Marie et Frédéric Petijean lèguent une partie de leur fortune et tous leurs manuscrits à la Société des gens de lettres pour aider les écrivains malades ou nécessiteux. Une salle de l'hôtel de Massa, siège de la SGDL, porte le nom de salle Delly.
Les romans de Delly, peu connus des lecteurs actuels et ignorés par le monde universitaire, furent extrêmement populaires pendant les décennies de 1910 à 1950, et parmi les plus grands succès de l'édition mondiale à cette époque.
Jeanne-Marie et Frédéric sont les enfants d'un militaire Ernest Petijean et de sa femme Charlotte Gaultier de la Rosière. Ils passèrent leur enfance à Vannes avant de déménager à Versailles lors de la retraite de leur père.
Marie, jeune fille rêveuse qui consacra toute sa vie à l'écriture, a été à l'origine d'une œuvre surabondante dont la publication commence en 1903 avec Dans les ruines. La contribution de Frédéric est moins connue dans l'écriture que dans la gestion habile des contrats d'édition, plusieurs maisons se partageant cet auteur qui connaissait systématiquement le succès. Le rythme de parution, de plusieurs romans par an jusqu'en 1925, et les très bons chiffres de ventes assurèrent à la fratrie des revenus confortables. Ils n'empêchèrent pas les deux auteurs de vivre dans une parfaite discrétion, jusqu'à rester inconnus du grand public et de la critique.
L'identité de Delly ne fut en fait révélée qu'à la mort de Marie en 1947, deux ans avant celle de son frère.
Marie et Frédéric Petijean lèguent une partie de leur fortune et leurs manuscrits à la Société des gens de lettres pour aider les écrivains malades ou nécessiteux. Une salle de l'hôtel de Massa, siège de la SGDL, porte le nom de salle Delly.
Delly a été considéré comme l'archétype de l'auteur de romans populaires ou encore de romans de gare, en l'occurrence sentimentaux. Le style a été critiqué comme plat et répétitif, avec des intrigues construites sur un modèle immuable, manichéen : l'opposition entre une protagoniste symbolisant la pureté et d'autres personnage cherchant à contrecarrer sa quête d'un amour parfait. Toute l'œuvre est empreinte d'une structure sociale et une moralité qui restent celles du début du siècle, se refusant aux bouleversements de l'époque dans laquelle vit Delly.
Les romans de Delly, peu connus des lecteurs actuels et ignorés par le monde universitaire, furent extrêmement populaires pendant les décennies de 1910 à 1950, et parmi les plus grands succès de l'édition mondiale à cette époque.