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La Fabrique de poupées
Le début du roman jusqu'à l'arrivée à Londres est intéressant. L'autrice y pose la base de l'intrigue et présente les 3 personnages principaux, leur rencontre et leur attente.
La plume est fluide et la psychologie des personnages prend le pas sur l'histoire qui entoure le cirque.
La relation fraternelle entre Jasper et Toby est bien abordée. Toby admire son aîné et le vénère tout autant qu'il le jalouse pour son audace et son charisme. Cette dualité est le fil conducteur du roman.
Malheureusement l'intrigue construite autour est peu captivante et assez conventionnelle. Le roman devient lent et long. Quelques fois un événement vient relancer un peu d'intérêt mais il n'est pas exploité jusqu'au bout ou il est conclu abruptement.
Je n'ai pas été émerveillée par ce cirque. La description de ce dernier est pour moi assez vague. Je n'ai pas bien compris combien de gens sont employés ou combien de numéros sont présentés chaque soir. D'ailleurs les spectacles ne sont pas réellement décrits ou pas assez bien pour que je me les imagine et en rêve.
J'ai trouvé le développement des personnages assez inégal.
Jasper est clairement le plus abouti. Sa personnalité est complexe. L'autrice réussit le tour à nous faire entrer dans son esprit et à éprouver parfois de l'indulgence pour ses mauvaises actions.
Toby aurait mérité d'être un peu plus approfondi.
Quand à Nell son évolution m'a beaucoup déçu. Plus on avance dans le récit, plus elle est sensé briller et plus elle devient fade. Un sursaut à la fin la rend moins éteinte mais je n'ai pas apprécié ce revirement et donc le choix éditorial.
Enfin j'ai trouvé la fin très précipitée par rapport au reste du roman. Il y des points qui restent en suspens ou sont occultés.
Le cirque des merveilles
L'époque victorienne est une époque qui fascine, haute en couleur, si vivante, remplie d'espoir, à la hauteur de la grandeur de l'Angleterre de l'époque.
Les différents personnages montrent autant de facette de la société de l'époque et ils interagissent de manière intelligente.
Enfin la maladie mentale si bien illustrée, son fonctionnement par une vision distordue de la réalité montre à quel point elle peut être dangereuse et malheureuse.
La Fabrique de poupées
Ce roman me rappel "Les misérables" avec ses personnages au destin tragique qui évoluent dans une fresque sociale en ébullition. Nous avons le jeuen Albie, édenté, soucieux de sa soeur prosituée, trituré entre ses rêves de petit garçon et ses aspirations plus nobles, un vrai personnage-charnière.qui lie tous les autres ensemble. Nous avons les jumelles Whittle: Rose, défigurée par la vérole, abandonnée de son fiancé et Iris, à la clavicule déformée, rêvant de peinture, âme artistique détestant la routine et bouillonnante d'émotions. Les deux sœurs travaillent dans une fabrique de poupées, amères pour des raisons différentes. Nous avons Louis, aristocrate peintre en quête de son idéal artistique et cherchant à briser les conventions avec ses amis de la FPR. Finalement, il y a Silas Reed, taxidermiste minutieux, mais souffrant d'un grave manque d'amour et cherchant à tout prix l'approbation de ses pairs.
Ce roman vous entrainera dans leur histoire, dans leur vécu et dans leurs rêves. Entre les désirs de peindre d'Iris, qui se retrouve modèle et élève de Louis, le jeune Albie, qui veut un dentier et un meilleur avenir pour sa sœur, et Silas, le mal-aimé, le bizarre, le cinglé, qui nourrit un amour à sens unique malsain concernant Iris, il y a l'exposition universelle qui rassemble le savoir-faire d'une époque.
Un livre différent, intriguant, dérangeant sur les bords, mais qui vaut la peine d'être découvert.
La Fabrique de poupées
Heureusement que j’ai rencontré l’autrice et d’autres lecteurs ça me permet de nuancer mon propos au sujet de cette lecture plutôt mitigée. La force de ce roman est censée être son originalité et de mon côté je ne l’ai pas vu mais c’est lié à mon vécu. Les caractéristiques clés des deux personnages principaux sont deux thèmes que je connais vraiment bien et qui ont fait que je me suis tournée vers ce roman. On suit Iris, une héroïne handicapée, enfin légèrement bossue qui travaille comme petite main dans une boutique de poupées tout en rêvant de peindre. En paralèlle, on découvre Silas, le fan d’histoire naturelle et de cabinet de curiosité qui devient taxidermiste. Je me suis contentée de ça sur la quatrième de couverture et si je l’avais lu en entier, je n’y serais pas allée. J’en ai assez de voir que si tu t’intéresses à l’histoire naturelle, tu es un psychopathe en puissance. J’aurai clairement préféré voir un autre personnage sombrer dans la folie. Mais ça ne veut pas dire que le roman est mauvais, juste que j’ai déjà beaucoup lu sur ce type de sujet et que je n’ai plus envie de lire certaines associations. Mis à part cela, ça se lit bien, c’est fluide et agréable à suivre avec un petit côté parfum de Patrick Süskind. J’ai beaucoup aimé le fait qu’on oublie très vite le handicap d’Iris et la façon dont Silas sombre dans la folie. C’est intéressant et bien ficelé. La psychologie des personnages est travaillée, on retrouve le petit côté Dickens annoncé. Je suis plus septique au niveau de la relation des jumelles. Si l’idée de traiter le fait de devoir vivre avec un miroir de ce à quoi on aurait du ressembler est intéressante, là du fait de la bosse, elles n’ont jamais été similaires du coup il manque un truc pour que ça soit vraiment crédible. Pour revenir sur l’originalité, je l’ai quand même trouvé à un moment inattendu. Pour moi, le vrai côté original, c’est la fin et la façon dont elle a été construite.
La Fabrique de poupées
D'abord séduite et intriguée par la couverture, je me suis plongée dedans et n'ai pas pu décrocher.
L'époque victorienne est parfaitement choisie pour son atmosphère étrange, sombre, dure, inquiétante, parfois dérangeante.
Les personnages sont sympathiques, drôles, attachants ou détestables, mais ne laissent pas indifférent.
L'héroïne, Iris, est en quête de liberté. Elle aspire à une autre vie et n'hésite pas à bousculer les codes et la bienséance pour y parvenir.
Elizabeth Mac Neal, à travers sont écriture fluide, nous entraine dans une intrigue haletante, qui nous fait passer par toutes les émotions. J'ai terminé ma lecture avec ce sentiment qui nous envahit lorsqu'on termine une série qu'on adore, une sorte de tristesse de devoir quitter l'histoire et ses personnages.
Etant une grande fan de Tim Burton, j'ai retrouvé l'ambiance sombre de certains de ses films et je suis sure qu'il ferait une parfaite adaptation cinéma de cette pépite ... Tim Burton si vous me lisez ... ;)
La Fabrique de poupées
La Fabrique de poupées
La Fabrique de poupées
Un amour se mêle dans cette histoire sombre et vibrante. Tout en douceur, l'une d'entre elle réussira à faire battre le cœur de deux hommes. En premier un homme qui lui voudra que du bien, celui-ci va lui ouvrir les portes d'un artiste; l'autre devient possessif d'elle, pense qu'ils s'aiment énormément !
Très bon livre qui ne te laissera pas sans pensées.
La Fabrique de poupées
On y démontre aussi que malgré tout, ce monde là, dans ce roman, dans un cirque, les rendait autant prisonniers que libres d'être eux même. Un roman qui se divise en plusieurs sentiments distincts, du bonheur au malheur , il n'y a qu'un pas.
J'ai beaucoup aimé les personnages de Nell et de Toby, mais aussi de certains personnages secondaires . J'ai eue beaucoup d'empathie pour Nell.
On y parle d'amour, de confiance, de liens fraternels, de loyauté, d'envie de gloire et de reconnaissance, de folie, d'amitié, de confiance en soi, de différences, du jugement des autres, de la famille du cirque et son quotidien, de la dureté de certains spectacles pour ces artistes, de l'importance de l'argent dans ce monde... on y parle également beaucoup de la Guerre de Crimée.
Un roman choral partager en 3 visions, celle de Jasper Jupiter directeur du cirque, Toby son frère et photographiste , et enfin de Nell, une jeune femme aux tâches telle une pluie d'étoiles sur son corps que son père vient de vendre au cirque pour une bouchée de pain.
"Nous sommes frères, nous sommes liés" apparaît énormément dans ce roman et je vous laisse découvrir la puissance de ce lien fraternels qui unis ces deux frères, Jasper et Jupiter.
Un livre qui vacille entre petits bonheurs, vengence, mensonges, non-dits, spectacles et un minuscule soupçon de romance.
Il y a quelques longueurs dans le texte mais qui permettent de rendre le récit plus immersif dans l'univers et le ressentis des personnages
La fin est incroyable et originale.
Une très bonne lecture
Le cirque des merveilles
La Fabrique de poupées
Mais on se laisse prendre par l’histoire grâce aux caractères particuliers des personnages: Silas est mentalement dérangé, Louis est mystérieux, Albie est un petit garçon à l’espoir constant d’un meilleur lendemain, Rose est blessée et Iris est un oiseau dans une cage qui a besoin de liberté afin de découvrir le monde et ses capacités…
L’histoire est très bien ficelée et l’intrigue se porte autant sur la relation entre les personnages que sur le destin de chacun!
On finit par s’y plonger et avoir l’envie pressante de connaitre le dénouement.
L’ambiance oppressante ressentie à la lecture de ce livre est très réaliste avec les faits et n’est plus si dérangeante que ca sur le long terme…
C’est, au final, un très bon livre pour les coeurs pas trop sensibles!
La Fabrique de poupées
The Haunting Season: Ghostly Tales for Long Winter Nights
Mais en soit, il ne se passe vraiment pas grand-chose. Le roman aurait clairement pu être écourté selon moi. J'ai trouvé beaucoup trop de longueurs au milieu, heureusement que la fin relève un peu le truc mais bon, c'était quand même pas la fin la plus folichonne qui soit. Décevant dans l'ensemble même si je souhaite revenir sur plusieurs points positifs.
Angleterre, 1866.
Nell, est atteinte de vitiligo ( une affection de la peau qui fait que son corps est "taché" ), et ça passe plutôt mal pour les habitants de sa campagne reculée. Son père finit donc par la vendre à un cirque, celui de Jasper Jupiter, car il ne sait quoi en faire. Le cirque des Merveilles de Jasper, c'est un de ces nombreux Freakshow qui pullulent, en partie grâce ( ou à cause ) de la Reine Victoria, grande amatrice d'étrangetés.
Comme bien d'autres à son époque, Nell souffre de ses différences, et paradoxalement, c'est grâce à elles qu'elle va réussir à vivre, à être adulée.
Elizabeth Macneal arrive à nous transmettre les émotions et les ressentis de toutes ces personnes, fictives ou ayant existées, aussi compliquées soient-elles à exprimer. Et pour ça je dis bravo ! La psyché des personnages est super solide, et cet espèce de triangle amoureux aux multiples imbrications est hyper bien fait. Il est évident que l'autrice a un don pour faire vivre les sentiments et pour faire évoluer ses personnages.
Un grand point positif aussi pour tout les noms de "curiosités" réels ayant inspiré j'imagine ce roman. Julia Pastrana, Joseph Merrick dit Elephant Man, Lavinia Warren, Charles Sherwood Stratton et d'autres que j'oublie sûrement. Toutes ces vedettes de cirque aux destins à la fois tragiques et extraordinaires méritent nos hommages et méritent surtout, de ne pas tomber dans l'oubli. C'est grâce à ce genre d'ouvrages que l'on empêche les gens d'oublier, un grand merci !
Chronique complète sur mon blog : https://leblogdeslectureslunaires.wordpress.com/2023/09/28/chronique-20-le-cirque-des-merveilles-elizabeth-macneal/
Le cirque des merveilles
J'ai trouvé que l'héroïne manqué de panache. L'intrigue n'était pas spécialement palpitante à mes yeux.
Malgré tout ça j'ai quand même passé un bon moment, j'ai aimé découvrir l'univers du cirque. Mais ce n'est pas un livre que je relierai.
Le cirque des merveilles