Commentaires sur ses livres

J'ai été happé en premier lieu par la couverture et j'ai plongé dans une enquête policière merveilleusement prenante, dès les premiers chapitres : Marie Curie se fait voler son cerveau, une escouade commando tue sans vergogne des innocents et un homme inconscient se fait jeter d'une moto au pied d'une enquêtrice au passé sombre

Une histoire contemporaine avec un message écologique fort, traversant les périodes pour nous narrer la vie (ou la mort) de grands esprits qui seront sans le vouloir au coeur (ou au cerveau) de cette aventure

Vernay, Ceylac et Bianchi, nos 3 protagonistes x 3 policiers au tempérament bien distinctes, auront à faire à "Gyrum Novem", laissant des messages à chacun de leur crime, les cryptant en usant de la littérature italienne, de l'anatomie, de la religion, ce qui ne laissera pas indifférent tout bon fan d'énigme

Une des forces du livre est son réalisme : les personnages sont humains, font des erreurs, se font malmenés ; le recit repose sur des bases historiques, ce qui immerge dans l'Univers & l'histoire semble presque trop vrai pour ne pas exister ou se produire

Nota bene : J'ai adoré les interventions d'Etienne Klein et de Philippe Charlier

Avec ce livre, l'auteur nous offre un thriller plein de mystère, un récit qui amène à la réflexion et à l'analyse ; il nous balader de droite à gauche c'est à la fois machiavélique et très intelligente, on se met à la place des personnages et on veut nous aussi comprendre le fin mot de l'Histoire, ce qui nous pousse à lire frénétiquement les derniers chapitres pour découvrir la Vérité

Comme dit le Dr.Charlier : l'histoire, la science, l'ésotérisme, l'âme, les fantômes des grandes personnalités disparues, les rébus, les énigmes... C'est juste ma came

C'est une lecture qui rend autant hommage aux génies humains qu'elle ne déplore ses plus mauvais côtés, donc pour ça, je la conseille à tous les férus de sciences, d'histoire et de conspiration

Note : 🧠🌳 / 20

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J'ai vu de très bons avis sur ce livre. Je vais être, quant à moi, plus nuancée. Non pas qu'il soit mauvais, loin de là !

Déjà, il faut savoir que ce livre fait partie d'une série avec la commissaire Louise Vernay. Je vous rassure pour celles et ceux qui n'ont pas lu les précédents, l'intrigue en elle-même se suit sans problème. C'est juste que vous n'aurez pas les informations sur les différents personnages dont le passé de Louise.

Cela part plutôt bien avec une intrigue intelligente, bien maîtrisée et aux multiples ramifications. J'ai beaucoup apprécié ce jeu de piste et d'énigmes avec l'œuvre de Dante mais également avec les secrets du cerveau humain. C'est très addictif !

Le rythme est également rapide, rendant la lecture haletante et sans temps mort. Fabrice Papillon use également d'un ton caustique avec pas mal d'humour noir. C'est assez jubilatoire.

Là où j'ai été déçue c'est par là surenchère en fin de livre. Je trouve qu'il y a un manque de crédibilité. Au bout d'un moment ça devient de trop (j'essaie d'être assez évasive pour ne pas dévoiler l'intrigue).

J'ai également eu beaucoup de mal avec les personnages. Je ne les ai tout simplement pas trouvés très professionnels, que ce soit les enquêteurs (certains tiennent du cliché du flic ignare), ou même par exemple du corps médical (je pense notamment à Maria la neurologue). 

Louise, elle, a une sacrée gouaille mais à un moment c'est trop. Pareil son personnage en perd en crédibilité.

Voilà pour les points qui m'ont chagrinés. 

Après je sais que certains ont été déçus par la fin. Alors c'est sûr, l'auteur a fait un sacré pari avec celle-ci mais je trouve qu'au final elle va plutôt bien avec la grandiloquence du récit.

Au final, un bon départ, une écriture fluide et rythmée et un ton mordant, mais je suis à un moment un peu sortie de ma lecture. L'intrigue était peut-être trop dantesque pour moi &#x1f609

Je remercie chaleureusement les éditions du Seuil ainsi que NetGalleyFrance pour la lecture de ce roman !

"La Conjuration de Dante" de Fabrice Papillon offre une plongée vertigineuse dans les dédales infernaux d'un thriller aussi dense que captivant. À travers une toile complexe tissée de références à la Divine Comédie de Dante, l'auteur nous entraîne dans une odyssée intellectuelle où se croisent les esprits brillants de l'histoire, des scientifiques tels qu'Einstein, Marie Curie et Hawking aux penseurs comme Descartes, en passant par les artistes comme Michel-Ange.

Ce roman ne se contente pas de nous emporter dans un tourbillon de mystères, mais il nous confronte également à des questionnements profonds sur la nature de l'univers, la dualité de l'homme et le sens même de l'existence. Fabrice Papillon maîtrise avec brio l'art de mêler les sciences, les philosophies et le naturalisme pour créer un récit où chaque page est une révélation, chaque chapitre un défi intellectuel.

Ce n'est pas seulement un thriller, c'est une véritable leçon qui se déroule sous nos yeux, une exploration des tréfonds de l'âme humaine autant que des mécanismes de l'univers. Et pourtant, malgré la densité de ses concepts, l'auteur parvient à nous captiver, à nous entraîner à travers les méandres de son intrigue avec une maîtrise narrative remarquable.

Ce n'est pas une vulgarisation, mais plutôt un subtil équilibre entre érudition et accessibilité, où chaque révélation est un pas de plus vers la compréhension de l'énigme qui se dévoile sous nos yeux. Et quelle en est la conclusion ? C'est une question à laquelle seul le lecteur peut répondre, car "La Conjuration de Dante" est autant une invitation à la réflexion qu'une aventure palpitante.

Avec un épilogue soigné qui vient parfaire cette fresque intellectuelle, Fabrice Papillon signe ici un ouvrage grandiose, une véritable expérience littéraire à ne pas manquer. Dans un monde où les frontières entre le bien et le mal semblent de plus en plus floues, ce roman résonne comme un appel à l'introspection et à la découverte de notre propre vérité. Une lecture qui laisse une empreinte indélébile dans l'esprit, et qui rappelle avec éclat la puissance de la littérature à éveiller nos consciences.

Un thriller coup de cœur !

Dès le départ, j’ai su que ce roman était fait pour moi. Comment résister à ce 1er chapitre ? Le tombeau de Marie Curie profané, son cerveau emporté par un groupe commandité par un mystérieux inconnu… Pourquoi faire une chose pareille ? Dans quel but ?

Accrocheur, n’est-ce pas ? Et ce n’est pas fini...

Le même jour… Un motard s’arrête à la hauteur de Louise Vernay, commissaire. Il pousse son passager à terre, non sans avoir adressé des mots mystérieux à Louise. Malheureusement, le passager décède à l’hôpital sans avoir dit quoi que ce soit. Ce qui est encore plus étrange, c’est que les mots du motard et l’identité de la victime résonnent avec ce qui s’est passé le matin même au Panthéon…

Et là, c’est trop tard pour nous, lecteurs. Trop tard pour espérer quitter ce livre avant de l’avoir terminé. Parce qu’il est terriblement addictif. Beaucoup de questions se posent. Des questions auxquelles on essaie de répondre en même temps que Louise…On pense avancer d’un pas, mais le mystère s’épaissit un peu plus. J’ai été scotchée au roman jusqu’au final qui s’avère, comment dire…, assez « perturbant ».

L’auteur a une imagination diabolique et entraine implacablement son lecteur. Il m’a menée par le bout du nez, m’a baladée pour m’amener là où il voulait. Et j’ai adoré ça !

L’intrigue est non seulement machiavélique, mais elle est également intelligente, bien menée et elle tient la route. Les personnages sont complexes et humains dans leur comportement. Un univers maitrisé qui nous emporte, comme la couverture le laisse deviner, dans les profondeurs du cerveau humain.

Du rythme et de l’action, des mystères et des fausses pistes (à moins qu’elles ne soient vraies, allez savoir…

Bref, un roman qui rend accro et qui tient en haleine d’un bout à l’autre. Oserez-vous le découvrir ?

En réveillant un gène caché, très ancien, la Terre déclenche sa vengeance sur les Homo Sapiens qui vont finir par la détruire. Avec les récits d'Homère, de Socrate, de Jésus,... et les recherches ésotériques nazis, en alternance avec une enquête policière, ce sont les Géants, peuple du monde hyperboréen qui reviennent à la vie et reprendre le contrôle sur l'Humanité...

L'intrigue est extrêmement bien menée. Elle conduit Louise Vernay (commandant à la PJ de Lyon) et Ethan Miller (le petit-neveu de l’écrivain sulfureux Henry Miller) à enquêter en France, aux États-Unis, au Mexique et en Russie.
L'auteur, à travers son récit, plein de rebondissements, entremêle religion, éventuelle présence extraterrestre, nouvelles technologies, manœuvres militaires, enjeux géopolitiques, espionnage, manipulations à l’échelle mondiale.

Après avoir lu ce livre je reste mitigée - de nombreux thèmes sont abordés et ce mélange d'imagination et suspense m'a fait bizarre
Un façon particulière de remonter le temps

Un recueil de nouvelles "noires" assez inégales dans le traitement du thème imposé. Certaines sont sans surprise dans la chute, d'autres traitent le sujet en nous laissant sans "frayeur", ou sont insipides.
Les moins originales sont celles qui incluent la cécité.

Étant donné la diversité des auteurs, je me suis prise au jeu de noter individuellement les nouvelles, pour au final remettre une note globale au recueil. Cette collection des "5 sens" est en tout cas une excellente initiative, qui m'a permis de découvrir de nombreux auteurs.

5/5 Olivier Norek, Regarder les voitures s'envoler – Une délicieuse plongée dans l'univers sombre de Josh, un ado comme les autres (ou pas), se sentant invisible aux yeux du monde. Une écriture incisive, des images percutantes.

3,5/5 Julie Ewa, nuit d’acide – En Inde, des gangs kidnappent des enfants et mutilent leurs yeux avec la promesse de les réparer s’ils deviennent des petits travailleurs dociles. Voilà une intéressante prémisse, mais qui rentre trop rapidement dans le rang, avec une chute décevante.

4/5 Fred Mars, The Ox – The Ox est un club échangiste totalement plongé dans le noir, un bain de jouissance. L’inspecteur Mooney, lui, tente d’élucider un meurtre. Une chouette nouvelle au dénouement intéressant, dont l’intrigue aurait pu tenir en haleine sur un roman entier.

2/5 Claire Favan, Le mur – Dans un avenir proche entre Waterworld et Blindness, Jérémy vague sur le Havana Bay, contenant les derniers humains. Avec sa romance au second plan, Le mur est avant tout un lore dumping à moral écologiste. Louable, mais pataud.

3,5/5 René Manzor, Demain – Suite à un événement traumatique ayant eu lieu dans sa petite enfance, Chance met la dure réalité de côté pour se plonger dans le théâtre et la duperie, bien plus confortables. Elle vante alors de faux dons de voyance pour la scène, jusqu’à ce que l’une de ses prémonitions parviennent à sauver une vie en plein direct. De quoi attirer l’attention de la police, qui souhaite emprunter son « talent » pour une affaire. Le récit est emballant, tout en faisant preuve de douceur. Dommage que la chute ne soit pas des plus inspirées.

3/5 Amélie Antoine, Transparente – Même si elle n’invente rien, Transparente reste une nouvelle correcte jouant sur le sentiment d’invisibilité aux yeux des autres que chacun peut ressentir.

2/5 Fabrice Papillon, Anaïs – Un récit convenu, avec un narrateur délirant. Malgré le peu d’ingéniosité, elle n’en reste pas moins bien exécutée.

4/5 Gaëlle Perrin-Guillet, La tache – Une courte nouvelle humoristique à la fin satisfaisante, que je n’avais pas vu venir.

1/5 R.J. Ellory, Private Eye – Un journaliste d’investigation expert dans l’art de la filature se sent tout à coup… pris en filature. Le coup de l’arroseur arrosé ? Oh non, Raymond Whyte n’est pas du genre à se laisser faire et décide de prendre en filature celui qui le prend en filature. Vous suivez toujours ? Malheureusement, R.J. Ellory choisit ici de s’étendre en longueur en choisissant une ficelle vieille comme la littérature. Un schéma et une chute ayant déjà été lus des centaines de fois.

1,5/5 Johana Gustawsson, Tout contre moi – Peu de choses à dire sur cette courte nouvelle. Le narrateur s’adresse tout du long en un long monologue au lecteur : son amour impossible. Un exercice ennuyant, appuyé sur la sexualité, qui laisse entrevoir la fin.

3/5 Barbara Abel & Karine Giebel, Darkness – On peut au moins se satisfaire ici d’une fin rondement menée, bouclant la boucle, après quelques légers égarements. Il aura néanmoins fallu attendre quelques temps que sa langue se délie pour obtenir des réponses qui se dessinaient, sans mauvais jeu de mot, sous nos yeux.

Il y a 3 ans, dans la période compliquée que l'on vivait, j'ai fait une bonne action en achetant ce recueil de nouvelles et je n'avais pas encore pris le temps de le lire... Dans l'idée de descendre un peu ma PAL, je l'ai enfin sorti.

Entre nouvelles, poèmes et quelques autres formes, ce recueil est très hétérogène au niveau de la qualité. Sur une bonne soixantaine de textes, seuls neuf textes m'ont vraiment touchés et tiré leurs épingles du jeu.

Les textes qui m'ont le plus marqué dans ce recueil sont la nouvelle Libertalia ou les mémoires du Salétin d'Henri Loevenbruck qui m'a donné envie de reprendre sa saga Le Loup des Cordeliers et la magnifique ode à la nature de Jim Fergus.

Les autres textes qui m'ont touché sont les appels à la liberté de Françoise Bourdin et Françoise Bourdon, l'escapade dans la cabane de Julien Dufresne-Lamy ou encore l'évasion d'Isabelle Filliozat. De son côté, la sentence de Karine Giebel était poignante !
Et enfin, Anne Icart a su toucher mon coeur avec Philo, son frère qui pour moi était un peu de mon oncle, de ma tante et de toutes ces personnes que je connais et pour qui cette époque n'a pas été simple du tout à vivre.

Une lecture solidaire qui m'a permis de découvrir des plumes vers lesquelles je ne me serai peut être jamais tournée, mais qui m'a aussi confortée dans le fait que certaines plumes ne sont pas pour moi...

Un recueil de nouvelles avec une belle brochette d'auteurs!

Toutes ces nouvelles sont très noires avec pour thématique la vision. 

La nouvelle de Norek est intense, je ne m'attendais pas à cette fin d'une profonde noirceur!

J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir (ou redécouvrir) certains auteurs. 

Surtout que Giebel et Abel font une nouvelle à quatre mains.

Plusieurs nouvelles assez sympathique. De quoi passer un bon moment de lecture

Bof.

Je ne peux pas dire avoir été spécialement emballé par ce projet. C'était globalement moyen. Une ou deux histoires m'ont paru en dessous des autres et une ou deux, m'ont un peu plus intriguée, mais dans l'ensemble, j'ai trouvé ça très moyen.

Pour faire ce livre, il vous faut, et la liste n'est pas du tout exhaustive, les ingrédients suivants :
Nazareth, les Nazis, Rabelais, Michel-Ange, les galeries Lafayette, le Vatican, les sites préhistoriques, les services secrets, des espèces de Yamakasi, la sorcellerie corse, la race aryenne, les dieux grecs, Nietzsche, des flics avec un traumatisme, les frères Bogdanov, Tchernobyl, les expériences de sortie du corps...
Un éditeur lambda aurait dit : trop c'est trop, tout ceci s'annule, on n'y croit absolument pas. A vous de voir ! Notons quand même que l'un des personnages finit par dire : "c'est digne d'un film américain"... Personnellement, j'ai fait en sorte de m'intéresser, mais j'ai été déçu. Il me tardait d'arriver au bout, n'était-ce pas aussi le cas de l'auteur ?, qui je trouve arrête assez brutalement son histoire, comme s'il en avait assez.
On signalera que certaines descriptions des faits et gestes des personnages sont tout à fait inutiles. Les 500 pages auraient pu être réduites à 200 sans difficulté.
Ce qui est sûr, c'est l'étrange résonnance que prend la lecture de ce livre en pleine pandémie de Covid, car l'un des ressorts du livre est de considérer que les hommes ont tout perverti et que des calamités vont s'abattre sur eux.

Deux morts mystérieuses, qui ont eu lieu à plusieurs centaines de kilomètres l’une de l’autre, ont telle un dénominateur commun ? La première victime a été retrouvée en apesanteur et éventrée dans l’espace tandis que l’équipage de la station internationale dormait. Le corps de la seconde, éviscéré, a été exhumé d’une galerie située à plus de trente mètres de profondeur. Louise Vernay, commandant de la PJ de Lyon croit à une corrélation entre les deux meurtres. Son enquête la met en présence d’un curieux jésuite, astrophysicien et directeur de l’Observatoire du Vatican, qui l’avertit d’une menace extraterrestre. Entre action et réflexion, Fabrice Papillon signe un thriller intense qui joue la carte d’un postulat osé. Et si la terre était la proie d’êtres venus d’ailleurs ? Il y a un peu de « Les envahisseurs » dans ce rythme boosté à l’adrénaline et qui ne laisse aucun instant de répit au lecteur. Et si … ? En mélangeant les genres, l’auteur pose la question qui taraude tous les scientifiques : Sommes-nous seuls dans l’univers ? Si non, ces étrangers nous veulent-ils du mal ? Le postulat est sympa et glaçant en même temps. Acharnée et sans vie personnelle, la flic de service ne perd rien de son humanité pour lutter contre une situation qui doucement la dépasse.