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Par Lilou le 23 Décembre 2009 Editer
Lilou
Ecrivain français
[Média et Communication]
Né à Bordeaux le 11 octobre 1885
Décédé à Paris le 01 septembre 1970

Issu d'une famille bourgeoise, catholique et conservatrice, François Mauriac fait ses études secondaires dans sa ville natale, Bordeaux, où il prépare une licence à la faculté de lettres. En 1907, il tente, à Paris, le concours de l'Ecole des Chartres, dont il démissionne deux ans plus tard pour se consacrer à la littérature. Envoyé à Salonique en 1914, sa santé lui permit d'être réformé, il ne participa donc pas aux combats ; il préféra donner pleine mesure à son talent romanesque et publia donc quelques-unes de ses oeuvres majeures dont 'Thérèse Desqueyroux' (1927). Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, François Mauriac décide d'entrer dans la 'résistance intellectuelle'. De 1952 à sa mort, il occupe le poste de chroniqueur au Figaro, puis à L' Express. Chaque semaine, dans son 'Bloc-notes', il livre ainsi sa critique des hommes et des événements. Président de la Société des gens de lettres en 1932, François Mauriac fut élu à l'Académie française le 1er juin 1933.

Evene.fr
Par claire-obscure le 1 Avril 2024 Editer
claire-obscure
Correction de la biographie de Lilou du 23 Décembre 2009.
"En 1907, il tente, à Paris, le concours de l’École des Chartres, dont il démissionne deux ans plus tard pour se consacrer à la littérature."
En fait, il s'agit de l"École des Chartes" et non des "Chartres".
Par thavany le 2 Octobre 2010 Editer
thavany
François Mauriac, né à Bordeaux le 11 octobre 1885, est mort à Paris le 1er septembre 1970. Toute sa vie et toute son œuvre seront marquées par sa province natale, le Bordelais, par les vignes et les Landes: "Province, écrira-t-il, terre d'inspiration, source de tout conflit! La Province oppose à la passion les obstacles qui crient le drame... La Province nous montre dans les êtres des passions vives et des barrages. La Province nous fournit des paysages... La Province nous enseigne à connaître les hommes. La Province croit encore au bien et au mal: elle garde le sens de l'indignation et du dégoût." Sur la Lande: "Le vent d'équinoxe, arrêté par l'immense forêt odorante et chaude, ne se décèle qu'au glissement des nuages, qu'au balancement des cimes, à ce bruit de mer qu'elles font dans le ciel." François Mauriac subira aussi jusqu'à la fin de sa vie l'influence persistante de l'éducation religieuse stricte que lui dispensèrent sa mère, veuve très tôt, et les marianistes du Collège de Grand-Lebrun à Caudéran. Enfin, il a été façonné par le milieu de la grande bourgeoisie bordelaise, celle des Chartrons. Toutes ces empreintes se retrouveront dans la majeure partie de ses romans, de ses poésies et de ses essais. François Mauriac y réagira dans sa vie avec passion et elles donneront une coloration dramatique à l'intrigue de ses romans. L'écrivain leur sera encore fidèle dans les dernières lignes qu'il rédigera pour son Bloc-Notes du Figaro Littéraire en juillet 1970, lorsqu'il évoquera les premières années de sa vie. Fils d'un propriétaire de vignobles, le Château Malagar, où il séjournait aux vacances et où il retrouvait régulièrement ses racines chaque année, François Mauriac fut très jeune orphelin de père. Il fit des études à la Faculté des Lettres de Bordeaux, prépara le concours de l'Ecole des Chartes, obtint une licence en lettres, mais il décida finalement de monter à Paris et de devenir écrivain en dépit des inquiétudes que cette décision suscitait dans sa famille, en particulier chez sa mère. Il fréquenta quelque peu le milieu du "Sillon" de Marc Sangnier et montra quelque penchant pour un christianisme beaucoup plus social que celui, très traditionnel, qu'il avait connu jusqu'alors. Il publia Les Mains jointes (1909), son prenier recueil de poèmes, salué avec chaleur dans l'Echo de Paris par Maurice Barrès, qui prédit au jeune poète une grande carrière dans les lettres. Persuadé pendant un temps qu'il était plus doué pour la poésie que pour la prose, François Mauriac publiera trois autres recueils de poèmes; Adieu à l'adolescence (1911), Orages (1925), Le Sang d'Atys (1940) où se révélera une contradiction, majeure dans son œuvre, entre les sens et le péché, contradiction dont il analysera les "vertus" pour un écrivain: "Rien ne pourra faire que le péché ne soit l'élément de l'homme de lettres et les passions du cœur le pain et le vin dont chaque jour il se délecte: puisse au moins la Grâce demeurer présente dans notre œuvre ; même méprisée et en apparence refoulée, que le lecteur sente partout cette nappe immense, cette circulation souterraine de l'amour" (La Littérature et le péché, 1938). Pour exprimer ces thèmes, il se servira également de la scène et il fera jouer avec succès trois œuvres dramatiques: Asmodée, Les Mal Aimés et Le Feu sur la terre (représentées respectivement en 1937, 1945 et 1950). Cependant si l'œuvre de François Mauriac ne se divise pas, si dans ses poèmes comme dans ses drames surgissent les grands thèmes du désir, de la solitude des âmes desséchées par l'absence de Dieu, ou illuminées par sa présence, et des personnages qui tombent dans la fatalité du péché par excès d'amour possessif, c'est surtout dans ses romans qu'on trouve les meilleurs développements de ces regards sur l'âme humaine. Avec L'Enfant chargé de chaînes (1913) et avec La Robe prétexte (1914), François Mauriac, à moins de trente ans, se place déjà parmi les meilleurs romanciers de sa génération. La guerre, qu'il accomplira à Salonique, où il tombera gravement malade, interrompra momentanément sa carrière, mais celle-ci sera confirmée et amplifiée par la publication de Préséances (1921) et surtout celle du Baiser au lépreux (1922) dans lequel se dessine, à travers le personnage de Noémie d'Artiailh, l'image de l'épouse d'un homme disgracié, Jean Peloueyre, femme transfigurée par l'abnégation de l'amour. La thématique mauriacienne, qui reviendra avec ses leitmotive tout au long d'une œuvre qui s'étend sur un demi-siècle, est déjà présente dans ce roman: chaleur du climat landais, odeur des pins qui ponctuent la sensualité et les palpitations désordonnées et passionnées d'âmes à la recherche de la vérité et de l'amour, même à travers les fautes, le mal et le péché. Dans chacun de ses romans, François Mauriac développera ce qu'on a appelé un peu abusivement son jansénisme: l'illustration des contradictions entre ceux qui font le mal, mais sont parfois habités par la grâce divine, et ceux qui voudraient faire le bien et qui n'y parviennent pas, dans la privation de la présence divine, et en dépit souvent de leurs efforts, de leur violence ou de leur austérité. Restent les médiocres, que François Mauriac condamne: ceux qui ne luttent pas, avec ou sans Dieu, pour tenter de faire jaillir la lumière au milieu des noirceurs du monde et des fatalités de leurs destins. Cette vision d'un monde dans lequel la domination de certaines âmes sur d'autres âmes est à la fois une volupté suprême et une perdition se trouve fortement exprimée dans Le Désert de l'amour (1925) lorsque le docteur Courrèges, amoureux de Maria Cross, rêve qu'"alors, il saurait adresser à Maria Cross d'autres paroles que des encouragements au bien et que des conseils édifiants. Il serait un homme qui aime une femme et qui la conquiert avec violence." Les romans de François Mauriac qui paraîtront entre 1923 et 1968 développeront ces ambiguïtés tragiques avec une ampleur de plus en plus envoûtante. Avec Génitrix (1923) apparaît la figure terrible d'une mère possessive et abusive, avec Thérèse Desqueyroux (1927) et la suite de ce roman La Fin de la nuit (1935), les détours de l'âme d'une empoisonneuse, avec Le Nœud de vipères (1932) où le narrateur, après une confession méchante et cruelle sur ses turpitudes et ses monstruosités morales, est frappé, au moment de sa mort, par l'amour et l'espérance de la foi, avec La Pharisienne (1941) où Brigitte sait, au soir de sa vie, "que ce n'est plus de mériter qui importe, mais d'aimer", avec Le Sagouin (1951), petit enfant brisé, jusqu'à en mourir avec son père, par une mère indigne bien que pathétique, avec Caligaï (1952), avec L'Agneau (1954) où un adolescent semble apparemment sacrifié aux malédictions qui frappent son entourage, et jusqu'au dernier roman que François Mauriac écrivit octogénaire, Un adolescent d'autrefois (1969) que les critiques et les lecteurs s'accordèrent à trouver particulièrement réussi. Sous la forme d'une épure, rédigée avec une jeunesse de pensée et d'écriture tout à fait exceptionnelle, se retrouvait, intacte, toute la mythologie mauriacienne, c'est-à-dire toutes les réalités intérieures et extérieures d'une intrigue où l'âpre nature landaise, souvent écrasée par les incendies et les orages, fait écho aux âmes enflammées par des passions dévorantes. Dans cette œuvre romanesque, dont l'écriture sait capter le mot dans toute sa force et toute sa plénitude, grâce à une syntaxe efficace qui exprime la tension des corps et des esprits, il existe une sorte de plage où le romancier semble s'être quelque peu reposé, attendri, après la dureté que lui imposait sa critique du milieu provincial: c'est Le Mystère Frontenac (1933), peut-être le plus autobiographique de tous les romans de François Mauriac – mais ils le sont tous à des degrés divers – et celui qui porte en lui une fraîcheur et une sérénité tout à fait particulières dans l'œuvre de l'écrivain. Plusieurs essais soulignent l'œuvre romanesque par les éclairages religieux qu'ils lui apportent: La Vie de Jean Racine (1928), Souffrance et bonheur du chrétien (1930), La Vie de Jésus (1937), Blaise Pascal et sa sœur Jacqueline (1931), Fils de l'homme (1958), Ce que je crois (1963).
Par ces ouvrages de méditation, François Mauriac précise comment il vit le christianisme et le catholicisme, de même que dans Le Romancier et ses personnages (1933), il indique de quelle manière l'écrivain peut concilier – difficilement il est vrai – sa foi et sa façon de "singer Dieu" en créant des personnages. Créateur de personnages romanesques qui n'ont rien de tiède et qui sont pris dans les rets d'une condition contre laquelle ils se débattent en vain pour certains, on comprend que François Mauriac ait engagé son existence dans des combats politiques, notamment lorsqu'à ses yeux une certaine éthique de l'homme était remise en cause par les totalitarisme, qu'on faisait ainsi injure à Dieu, et qu'on méprisait la charité et la fraternité évangéliques. C'est pourquoi l'écrivain, souvent en rupture avec son milieu et même avec ses confrères d'obédience catholique, participera aux mouvements antifascistes avant la Seconde Guerre mondiale, soutiendra par la plume les républicains espagnols, en dépit de la "croisade catholique" que prétendaient servir les franquistes. Il participera à la Résistance et fera paraître dans la clandestinité aux "Editions de Minuit" sous le pseudonyme de Forez un journal où il dit son horreur du nazisme et ses exigences pour que renaisse un humanisme chrétien. C'est dans le même esprit de tolérance que François Mauriac s'insurgera, à la Libération, contre les abus de l'"épuration" et qu'il sera de ceux qui demanderont la grâce de Robert Brasillach, condamné à mort pour faits de collaboration avec l'occupant. Il reste ensuite à la pointe du combat politique, prenant position contre la déposition du sultan du Maroc en 1953, contre les guerres coloniales, celle d'Indochine puis celle d'Algérie où se pratiquaient des tortures qui défiguraient (au moral comme au physique) la personne humaine, faite à l'image de Dieu, selon le credo chrétien. Toutes ces prises de position politiques, ainsi que ses réflexions sur sa propre vie et celle du monde tout entier, François Mauriac les consigna d'abord dans son Journal en quatre volumes (19361951), puis dans ses célèbres Bloc-Notes donnés à L'Express puis au Figaro Littéraire, dans ses Mémoires intérieurs (à partir de 1959), dans ses Mémoires politiques. Il y fait preuve d'un talent de polémiste reconnu de tous, d'une ironie mordante et d'un humour cruel dont souvent ses adversaires se relevèrent mal. Après le retour au pouvoir du général de Gaulle sur lequel il composera un ouvrage (1964), François Mauriac se ralliera à la Ve République et la soutiendra dans ses articles hebdomadaires, reprochant à la gauche de ne pas supporter que de Gaulle applique la politique qu'elle avait si souvent rêvé de faire et qu'elle avait été incapable de mettre en œuvre sous la IVe République. A la fin de sa vie, l'écrivain prenait de la distance, évoquait la nostalgie des temps et des amis disparus, en homme qui, comme il le disait souvent, sait que la copie est remise et qu'on ne peut rien y reprendre. Les honneurs ne manquèrent pas à François Mauriac: dés 1933, il était entré à l'Académie Française, en 1952 le Prix Nobel de littérature lui fut attribué

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