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[Média et Communication]
Né à Bordeaux le 11 octobre 1885
Décédé à Paris le 01 septembre 1970
Issu d'une famille bourgeoise, catholique et conservatrice, François Mauriac fait ses études secondaires dans sa ville natale, Bordeaux, où il prépare une licence à la faculté de lettres. En 1907, il tente, à Paris, le concours de l'Ecole des Chartres, dont il démissionne deux ans plus tard pour se consacrer à la littérature. Envoyé à Salonique en 1914, sa santé lui permit d'être réformé, il ne participa donc pas aux combats ; il préféra donner pleine mesure à son talent romanesque et publia donc quelques-unes de ses oeuvres majeures dont 'Thérèse Desqueyroux' (1927). Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, François Mauriac décide d'entrer dans la 'résistance intellectuelle'. De 1952 à sa mort, il occupe le poste de chroniqueur au Figaro, puis à L' Express. Chaque semaine, dans son 'Bloc-notes', il livre ainsi sa critique des hommes et des événements. Président de la Société des gens de lettres en 1932, François Mauriac fut élu à l'Académie française le 1er juin 1933.
Evene.fr
"En 1907, il tente, à Paris, le concours de l’École des Chartres, dont il démissionne deux ans plus tard pour se consacrer à la littérature."
En fait, il s'agit de l"École des Chartes" et non des "Chartres".
Par ces ouvrages de méditation, François Mauriac précise comment il vit le christianisme et le catholicisme, de même que dans Le Romancier et ses personnages (1933), il indique de quelle manière l'écrivain peut concilier – difficilement il est vrai – sa foi et sa façon de "singer Dieu" en créant des personnages. Créateur de personnages romanesques qui n'ont rien de tiède et qui sont pris dans les rets d'une condition contre laquelle ils se débattent en vain pour certains, on comprend que François Mauriac ait engagé son existence dans des combats politiques, notamment lorsqu'à ses yeux une certaine éthique de l'homme était remise en cause par les totalitarisme, qu'on faisait ainsi injure à Dieu, et qu'on méprisait la charité et la fraternité évangéliques. C'est pourquoi l'écrivain, souvent en rupture avec son milieu et même avec ses confrères d'obédience catholique, participera aux mouvements antifascistes avant la Seconde Guerre mondiale, soutiendra par la plume les républicains espagnols, en dépit de la "croisade catholique" que prétendaient servir les franquistes. Il participera à la Résistance et fera paraître dans la clandestinité aux "Editions de Minuit" sous le pseudonyme de Forez un journal où il dit son horreur du nazisme et ses exigences pour que renaisse un humanisme chrétien. C'est dans le même esprit de tolérance que François Mauriac s'insurgera, à la Libération, contre les abus de l'"épuration" et qu'il sera de ceux qui demanderont la grâce de Robert Brasillach, condamné à mort pour faits de collaboration avec l'occupant. Il reste ensuite à la pointe du combat politique, prenant position contre la déposition du sultan du Maroc en 1953, contre les guerres coloniales, celle d'Indochine puis celle d'Algérie où se pratiquaient des tortures qui défiguraient (au moral comme au physique) la personne humaine, faite à l'image de Dieu, selon le credo chrétien. Toutes ces prises de position politiques, ainsi que ses réflexions sur sa propre vie et celle du monde tout entier, François Mauriac les consigna d'abord dans son Journal en quatre volumes (19361951), puis dans ses célèbres Bloc-Notes donnés à L'Express puis au Figaro Littéraire, dans ses Mémoires intérieurs (à partir de 1959), dans ses Mémoires politiques. Il y fait preuve d'un talent de polémiste reconnu de tous, d'une ironie mordante et d'un humour cruel dont souvent ses adversaires se relevèrent mal. Après le retour au pouvoir du général de Gaulle sur lequel il composera un ouvrage (1964), François Mauriac se ralliera à la Ve République et la soutiendra dans ses articles hebdomadaires, reprochant à la gauche de ne pas supporter que de Gaulle applique la politique qu'elle avait si souvent rêvé de faire et qu'elle avait été incapable de mettre en œuvre sous la IVe République. A la fin de sa vie, l'écrivain prenait de la distance, évoquait la nostalgie des temps et des amis disparus, en homme qui, comme il le disait souvent, sait que la copie est remise et qu'on ne peut rien y reprendre. Les honneurs ne manquèrent pas à François Mauriac: dés 1933, il était entré à l'Académie Française, en 1952 le Prix Nobel de littérature lui fut attribué