Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 892
Membres
1 014 091

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Tous les livres de Françoise Lefèvre

« Que veulent dire ces mots écrire, aimer, mourir ? Dans quelle chapelle, dans quelle chambre, dans quelle tombe entrons-nous quand nous écrivons ? »

Une femme qui a aimé avec ferveur la vie, le soleil et la terre, les arbres et les enfants, enfermée dans une pièce au cœur de Paris, s'interroge :

Ecrit-elle pour l'homme qu'elle aime ? Cet homme qu'elle a vu monter dans quelque train en partance avec une autre femme tandis qu'elle regagnait, solitaire, sa chambre glacée ? ...

Ecrit-elle pour tous ceux qui, comme elle, se sont heurtés au silence des murs, pour tous ceux qui ont écrasé leurs lèvres sur- le froid des miroirs ?

Ecrit-elle simplement pour conjurer la peur, pour conjurer l'absence, pour conjurer la mort, des mots sortilèges, des mots qui contiennent une promesse d'éternité ?

Rien ne prédestinait Céline Rabouillot à devenir garde-barrière.

Elle lit des livres, parle trois langues, comprend les enfants comme personne. Elle accompagne un homme âgé qui a aimé les abeilles, la bonne chère et les grands crus de Bourgogne. Mais elle est grosse, trop grosse pour les "autres" que dérangent ses manières et ses habitudes. Dans ce récit tragique et touchant, Françoise Lefèvre, en même temps qu'elle évoque la cruauté par phrases impitoyables, s'attache à révéler la somme de grâce et de tendresse qui fait de Céline Rabouillot un être de passion, une femme vulnérable et sublime.

Toutes ces fibres en moi qui vibraient au moindre souffle de vent, au sourire d'un enfant, au chant d'un violoncelle, à l'arrivée du printemps... je ne savais pas que ce sentiment d'allégresse, maintes fois ressenti depuis l'enfance, c'était la joie. Cette joie perdue, je suis restée prisonnière d'une saison d'amour où j'erre sans fin, je reconnais ces murmures, ces rires étouffés, ces comptines, ces chuchotements derrière les persiennes tirées sur la pierre brûlante des siestes. Rien encore ne m'avait tuée. Aucune lame ne m'avait transpercée, j'aurais préféré perdre l'usage d'un membre plutôt que la joie, l'amour, le goût du partage et cette gaieté qui était la mienne. Aujourd'hui, restent les mots pour dire ce qui a disparu. Il est temps pour sauver les images heureuses du passé avant de tourner la page ultime de cet album de silence.

Le 22 novembre 2002, j'ai eu soixante ans. Le besoin de disparaître a été plus fort que tout. En m'éloignant de la maison, j'aurais voulu effacer de ma mémoire l'amour et le sentiment maternel. Tout ce qui a gouverné ma vie, raflé mon temps. Oublier aussi les livres que j'ai écrits. Oublier les jours, les années à aimer, écrire, veiller comme la sentinelle que je n'ai jamais cessé d'être. Comment retrouver la clé d'un royaume perdu ? Il suffit d'une chambre de hasard, de la flamme d'une chandelle, d'un chagrin vieux comme le monde. Ecrire devient le dernier refuge. Le dernier lien. Vieillir. Ecrire. C'est pareil. C'est ramasser le petit bois mort de la vie pour en faire un livre. Mais le livre le plus lumineux, ne serait-ce pas celui dont on laisse les mots défiler sous nos paupières et qu'on n'écrira jamais ?

Femme déchirée, femme déchaînée, la narratrice est un écrivain qui tente de raconter l'histoire de Blanche, une éblouissante cantatrice que la mort ronge vivante. Mais elle est d'abord la mère de Sylvestre, l'enfant autiste qu'elle veut à tout prix faire accéder à la vie et au monde des autres. Or le petit prince cannibale en ce combat dévore les phrases, les mots de la mère écrivain. Dès lors c'est un véritable duo concertant qui s'élève dans les pages du livre entre deux voix, entre deux femmes, l'une, superbement triviale, s'affrontant à tous les interdits et préjugés qui menacent son enfant, l'autre, la romancière, passionnée, dont les espoirs et les désespoirs se mêlent à ceux de Blanche, son héroïne.

Publié en 1990 par Actes Sud, ce texte flamboyant, inclassable, a reçu le prix Goncourt des lycéens.

Dans ce recueil de quatorze textes, aux titres puisés dans le quotidien, Françoise Lefèvre confirme son art d'évoquer les émotions les plus subtiles et les plus graves, avec un regard et un style inimitables.

Un père militaire de carrière, au regard triste et doux. Une mère trop belle, aux yeux trop verts. Cinq petites filles. Des villes de garnison. Et puis un jour le père accepte un poste d'enseignant à Versailles. Une HLM de banlieue, des dettes...

Heureusement il y a l'inlassable tendresse de ce père qui veille à tout - aux leçons, aux goûters -, qui nomme les fleurs, les arbres... Il y a encore l'amour que lui voue la petite Anne, amour timide, silencieux.

Un matin, la mère s'en va, et peu après, le père à son tour disparaît...

Et sans doute parce qu'il n'est plus là, Anne se souvient, comprend, chérit plus encore ce père mal-aimé. Elle partira à sa recherche…

Voici enfin disponible, ce livre-culte, précurseur et merveilleux, déjà considéré comme un classique, et qui s'accorde avec la recherche spirituelle d'aujourd'hui. On peut être un illusionniste ordinaire, partager ce talent avec son père, mais que se passe-t-il lorsque celui-ci parvient enfin, découverte magistrale, à fire réellement disparaître les objets ? Devenu volatilisateur de matière, le jeune John O'Flaherty aurait-il pactisé avec le diable ? Accompagné de sa femme et de ses deux chats, il entreprend alors un vagabondage enchanté sur les chemins d'Irlande où, d'aventure en aventure, de disparition en disparition, d'énigme en révélation, il trouvera un sens plus profond à ses dons, avant de toucher à l'escence même de la vie. Au lecteur d'entrer à son tour dans cet ouvrage-univers que Marc de Smedt a rangé parmi les plus importants" de son existence et que Daniel Oster concevait "un exercice de délivrance".Ecrivain, connaisseur des spiritualités oreintales, Daniel Odier est l'auteur d'essais et de romans dont Tantra, l'initiation d'un Occidental à l'amour absolu, et Diva, porté à l'écran par Jean-Jacques Beneix."

Françoise Lefèvre s'en prend ici aux rabat-joie, aux empêcheurs de danser en rond, de donner son amour, d'assouvir ses désirs, d'organiser ses partages. Maîtres d'école, censeurs familiaux, amants fourbes, écrivains avides, éditeurs tyranniques, plombiers défaillants, tous sont exécutés d'une plume vengeresse, tous...pour que réparation soit faite, pour que place nette soit acquise enfin (sous l'œil de Victor Hugo) aux choses les plus tendres, les plus belles, les plus sensuelles.

Et soudain, parmi les personnages de ce livre révolté qui prend forme de roman, une ombre revient qu'on avait croisé dans Le Petit Prince cannibale, celle de Blanche, la cantatrice éloignée de la scène par un mal terrible. Cette femme que l'on croyait deux fois morte - parce qu'on l'avait vue périr et parce qu'on la tenait pour une créature de papier - surgit par les coulisses, toute de vie retenue, clamant son silence, couvrant la scène de sa présence. D'un seul coup, la vérité de Françoise Lefèvre éclate. Blanche, c'est elle !

Parce qu’elle croyait à la magie de l’amour, une femme a décidé d’insuffler ses forces et sa chance à un homme pour lui permettre de réaliser son rêve : vivre de sa peinture.

Pendant sept ans, avec acharnement et tendresse, elle partage avec lui les aventures les plus surprenantes sur les chemins de France, de Suède, d’Allemagne, d’Israël… De la cave de Saint-Jean-de-Luz, où ils passent leurs nuits à guetter l’approche des rats attirés par l’odeur de leur bébé, à la caravane brinquebalante où naquit leur seconde fille, elle ne connaîtra que des domiciles d’emprunt pour abriter ses espérances. Jusqu’au jour où, l’amant envolé, ses enfants placés en nourrice, il ne lui restera plus que la magie des mots pour faire revivre dans une misérable mansarde parisienne le temps des illusions et des passions.

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode