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L'éditrice Françoise Verny -- Françoise Delthil pour l'Etat-Civil -- est née le 26 novembre 1928 à Neuilly-sur-Seine (hauts-de-Seine) dans une famille de médecins. Après des études à l'École Normale Supérieure de Sèvres elle passe l'agrégation de philosophie sous la direction de Gaston Bachelard, épouse l'ancien résistant Charles Verny et travaille deux ans au CNRS. Elle entame ensuite une carrière de journaliste qui la voit collaborer aux rédactions de Informations catholiques internationales, L'Écho de la mode et L'Express, où elle remplace un temps Françoise Giroud. En 1961, elle prend la direction du Nouveau Candide aux côtés de Jean Dutourd.
En 1964, Françoise Verny devient éditrice, métier qu'elle exercera dès lors jusqu'à la fin de sa vie. Elle intègre les éditions Grasset en 1964 où elle s'impose comme directrice littéraire jusqu'en 1982, lançant à grands fracas médiatiques des auteurs comme Bernard-Henry Lévy, Linda de Souza, André Glucksman, Lucien Bodard, Françoise Mallet-Joris ou encore Yann Queffélec. Transférée chez Gallimard où elle occupe à partir de 1982 un poste d'adjointe du PDG Claude Gallimard, la "mamma" de Saint-Germain-des-Prés fait ensuite la gloire d'Alexandre Jardin et lance de nombreux autres jeunes écrivains, comme entre autres Marie Nimier, avant de prendre en charge en 1986 le développement audiovisuel des éditions Flammarion. Elle continue à lancer de jeunes auteurs (Cyril Collard, etc) avec qui elle entretient comme d'habitude des rapports quasi sado-masochistes et collabore aussi à quelques émissions de télévision, notamment sur M6.
Obèse, grande fumeuse (3 paquets de gitanes par jour), alcoolique, ateinte d'un cancer, Françoise Verny prend sa retraite en 1995 tout en restant conseillère éditoriale chez Grasset. Elle décède la 14 décembre 2004 à Paris, à l'âge de 76 ans.
Françoise Verny est l'auteur de plusieurs livres, dont notamment Le plus beau métier du monde (1990) où elle relate son expérience d'éditrice, ainsi que des ouvrages où elle exprime sa foi chrétienne: Dieu existe, je l'ai toujours trahi (1992), Dieu n'a pas fait la mort (1994), Mais si, messieurs, les femmes ont une âme (1995) et Pourquoi m'as-tu abandonnée ? (1998). "Je suis une mère maquerelle qui lit la Bible", disait-elle d'elle-même.
Le personnage de Françoise Verny, "papesse" de l'édition française du dernier quart du XXe siècle, apparaît dans plusieurs romans comme La Fée Carabine de Daniel Pennac (la reine Zabo) ou encore Portrait du joueur de Philippe Sollers (Olga Maillard). Elle fait également une brève apparition dans Éloge de l'amour de Jean-Luc Godard (2001).
Biographie
L'éditrice Françoise Verny -- Françoise Delthil pour l'Etat-Civil -- est née le 26 novembre 1928 à Neuilly-sur-Seine (hauts-de-Seine) dans une famille de médecins. Après des études à l'École Normale Supérieure de Sèvres elle passe l'agrégation de philosophie sous la direction de Gaston Bachelard, épouse l'ancien résistant Charles Verny et travaille deux ans au CNRS. Elle entame ensuite une carrière de journaliste qui la voit collaborer aux rédactions de Informations catholiques internationales, L'Écho de la mode et L'Express, où elle remplace un temps Françoise Giroud. En 1961, elle prend la direction du Nouveau Candide aux côtés de Jean Dutourd.
En 1964, Françoise Verny devient éditrice, métier qu'elle exercera dès lors jusqu'à la fin de sa vie. Elle intègre les éditions Grasset en 1964 où elle s'impose comme directrice littéraire jusqu'en 1982, lançant à grands fracas médiatiques des auteurs comme Bernard-Henry Lévy, Linda de Souza, André Glucksman, Lucien Bodard, Françoise Mallet-Joris ou encore Yann Queffélec. Transférée chez Gallimard où elle occupe à partir de 1982 un poste d'adjointe du PDG Claude Gallimard, la "mamma" de Saint-Germain-des-Prés fait ensuite la gloire d'Alexandre Jardin et lance de nombreux autres jeunes écrivains, comme entre autres Marie Nimier, avant de prendre en charge en 1986 le développement audiovisuel des éditions Flammarion. Elle continue à lancer de jeunes auteurs (Cyril Collard, etc) avec qui elle entretient comme d'habitude des rapports quasi sado-masochistes et collabore aussi à quelques émissions de télévision, notamment sur M6.
Obèse, grande fumeuse (3 paquets de gitanes par jour), alcoolique, ateinte d'un cancer, Françoise Verny prend sa retraite en 1995 tout en restant conseillère éditoriale chez Grasset. Elle décède la 14 décembre 2004 à Paris, à l'âge de 76 ans.
Françoise Verny est l'auteur de plusieurs livres, dont notamment Le plus beau métier du monde (1990) où elle relate son expérience d'éditrice, ainsi que des ouvrages où elle exprime sa foi chrétienne: Dieu existe, je l'ai toujours trahi (1992), Dieu n'a pas fait la mort (1994), Mais si, messieurs, les femmes ont une âme (1995) et Pourquoi m'as-tu abandonnée ? (1998). "Je suis une mère maquerelle qui lit la Bible", disait-elle d'elle-même.
Le personnage de Françoise Verny, "papesse" de l'édition française du dernier quart du XXe siècle, apparaît dans plusieurs romans comme La Fée Carabine de Daniel Pennac (la reine Zabo) ou encore Portrait du joueur de Philippe Sollers (Olga Maillard). Elle fait également une brève apparition dans Éloge de l'amour de Jean-Luc Godard (2001).
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