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Par GabrielKevlev le 20 Octobre 2022 Editer
GabrielKevlev
Il paraît que c'est par les failles que la lumière peut se faufiler, mais que se passe-t-il quand c'est l'esprit qui est coupé, tailladé, et qu'il laisse fuir la lumière intérieure, celle qui nous guide et nous maintient sur le chemin de la Vie?
Cette nouvelle est l'histoire d'une folie, un délire vu de l'intérieur et conté par un homme malade ou incroyablement sage, question de point de vue. Navigant entre surréalisme et poésie, Frédéric Bleumalt nous livre ici une plongée en mer d'hérésie, là où les phobies prennent matière, là où les décors parlent, là où la douleur a soudain un corps, un poids, une densité. Valsant entre Breton et Carroll, les mots de l'auteur se jouent de nous, et on se laisse chahuter sur un océan que l'on a déjà entraperçu sans vouloir l'admettre. Une histoire qui heurte, dérange, questionne, nous tire par le regard dans les eaux des esprits fissurés qui sont si incroyablement profondes et scintillent telles des étoiles...
Bienvenu en pays de folie. Suivez le ragondin céleste, il a des choses à vous murmurer...
Par GabrielKevlev le 7 Juin 2020 Editer
GabrielKevlev
Je lis. Beaucoup. Énormément. J’ai su lire avant de savoir parler. Je cherchais dans les pages d’abord les mots, l’évasion et puis, bien plus tard, les réponses aux questions que je n’osais pas formuler.
Je suis tombé sur le livre Celui qui Regardait le Ciel par hasard. Au détour d’un clic, je suis tombé dans le bleu de la couverture et de son auteur. Une intuition. Et j’ai lu. Beaucoup de livres m’ont ému, quelques-uns m’ont parlé, mais peu de livres m’ont laissé avec la sensation étrange que c’était eux qui m’avaient lu. Celui qui regardait le Ciel fait partie de ceux-là.

C’est l’histoire d’une naissance. D’une incarnation. D’une traversée. C’est l’histoire de Florent, de Calliste, et puis c’est aussi mon histoire, la vôtre aussi peut-être, et celle de tous les enfants bleus.
C’est une histoire qui a été écrite avec les cinq sens. On tourne les pages, et les mots ont une odeur, une saveur, ils brillent et caressent et chantent… L’auteur réussit ici un tour de maître, celui de décrire un voyage intérieur, une évolution, une révolution aussi, sans doute, sans jamais se perdre. Ce n’est jamais trop long, ou trop court. C’est magnifiquement, somptueusement écrit. Chaque mot choisi, chaque phrase, est d’une précision folle, d’une magnifique justesse. Le chemin initiatique du personnage est pavé de références, d’images et de musiques qui nous transportent, et de toutes les nuances de bleu. Avec Florent, on découvre, on se perd, on croit, on espère, on aime éperdument, on souffre à s’en faire des bleus à l’âme, et quand le dernier chapitre arrive, imperceptiblement, on ralentit notre vitesse de lecture, parce qu’on sait qu’il sera difficile de laisser partir cet univers, et ces personnages. Ce qu’on ne sait pas encore, c’est que cet univers ne nous quittera jamais vraiment. Il y a des livres qui façonnent, qui élèvent, et cette oeuvre en fait partie. Il y a une expression anglaise qui dit « You made my day ». Pour ces lignes-là, je dirais plutôt « You made each and every day to come ».

Ce livre est de ces histoires qu’on lit, et qui nous déchiffrent en même temps, et nous laissent nu, et un peu perdu, un peu orphelin quand la dernière ligne monte finalement au ciel.
Il est de ces histoires qui font le réel paraître un peu trop serré, comme un vieux T shirt, pour autant de lumière.

Ce livre, présomptueusement, c’est comme un petit morceau de moi. Un fragment de chemin. Un tesson de sensation. Cette couleur, c’est la mienne depuis si longtemps, depuis que j’ai su la nommer et peut-être même avant cela, et j’ai découvert dans ces lignes aux allures de conte philosophique que je l’avais pas encore entièrement percée à jour. Cette histoire touche bien plus qu’une peau ne peut le faire. L’auteur ne s’adresse pas seulement à toi qui tient ce livre, mais aussi au toi que tu étais et qui y croyait encore, et surtout à celui que tu pourrais redevenir si tu laissais entrer un peu de bleu dans ta vie, si tu acceptais de descendre un moment du train pour prendre le temps de regarder le ciel.

Cette histoire, c’est ça. Des mots qui passent sous la peau et vont fouiller les hématomes du cœur, et puis de la lumière qui coule et rentre par la fissure laissée jusqu’à ce qu’on s’immerge.

Et quand on referme le livre, on prend une grande respiration, et on le voit, et on le sent.

Ça sent la fleur d’oranger et les petits matins devant la mer.

Alors merci.
Pour cette traversée.

Merci
Par nano-noel le 14 Mai 2024 Editer
nano-noel
Difficile de trouver les mots et de reprendre son souffle, après avoir effectué ce voyage totalement en apnée. Il faut dire que ces 2 récits sont d’une force inouïe. Et l’auteur donne d’ailleurs le ton dès le début.
"Faudrait que je raconte ce qui m’est arrivé lors de mes dernières vacances.
C’est là que je suis devenu adulte.
C’est aussi là que je suis mort.”
Ces premiers mots, vous pourrez les lire si la note de l’éditrice ne vous a pas fait peur ! J’avoue que, de mon côté, il a fallu que j’attende des mois avant de trouver enfin le “bon moment” ou tout simplement le courage de plonger avec Zéphyr pour l’accompagner dans son monde de douleurs et de maltraitance. Un monde qui se révèle également magique pour l’enfant qu’il est, rempli d’innocence et de pureté. Et cette dualité fait mal, quand la candeur est bafouée jour après jour par les adultes. Quand l’enfance est sacrifiée sous les claques mordantes et les caresses malfaisantes.
Dans un premier temps, Zéphyr, avec ses mots d’enfant de 10 ans, nous raconte son enfance, sa famille, ses humiliations et ses rêves. Quelques minutes de magie et d’enchantement gagnées au milieu de la laideur. Grâce à son talent, visible dans la finesse et la justesse des mots employés, l’auteur donne véritablement l’impression d’entendre la petite voix d’un jeune garçon, ce qui rend le récit particulièrement fort et douloureux, nous faisant osciller entre larmes et frissons, horreur et tristesse.
Dans un deuxième temps, nous sommes face à Zéphyr, devenu jeune adulte. La plume a mûri en symbiose avec le personnage. La candeur est partie, envolée en même temps que se ternissaient les derniers rêves de l’enfance. Les pensées sont plus dures et plus tranchantes. Plus conquérantes et plus vindicatives aussi. Zéphyr décide, provoque et prend. Et à nouveau, l’auteur offre un récit puissant et intense, nous faisant osciller entre saisissement et crispation.
Le Garçon Fini, c’est la fin et le commencement. C’est accepter des mots qui poignardent, blessent et nous laissent sonné, l’âme déchirée et le cœur brisé. Car oui, Zéphyr, tu es mort lors de ces fameuses vacances… et je suis morte avec toi.
A propos du livre :
Garçon fini
Garçon fini
Par GabrielKevlev le 17 Avril 2024 Editer
GabrielKevlev
Zéphyr a dix ans, l'âge de tous les possibles, l'âge auquel un jardin, une plage, un puits est encore un monde entier, un monde qui s'offre et dans lequel on bâtit des histoires par milliers.
Mais Zéphyr est un petit garçon atypique. de sa particularité, on ne saura presque rien : quelques détails physiques, une façon particulière d'appréhender les choses et les gens, ces autres qui savent si bien appuyer là où ça fait mal…

« Une fois, elle m'a trouvé en train de pleurer. Des gamins étaient passés devant le portail de la maison et avaient ri et m'avaient montré du doigt.
— Regarde-le, l'Autre !
Et ils s'étaient enfuis en courant. J'avais entendu la majuscule. C'est rare d'entendre les majuscules. »

Un été, Zéphyr voit entrer dans son paradis de vacances l'innommable, la salissure d'un adulte. Là où de multiples récits de maltraitance se perdent en détails d'un voyeurisme glauque tirant allègrement sur les ficelles du drame bien orchestré, Frédéric Bleumalt réussit le tour de force de transcrire à travers la voix de cet enfant ce qui ne devrait jamais arriver, et qui pourtant survient, arrachant bien trop tôt Zéphyr à l'innocence de son âge.
Ce livre n'est pourtant pas le récit d'une tragédie. Avec ses mots, à travers son prisme, Zéphyr raconte avant tout cette liberté folle, cette liberté chérie de l'enfance.
De pensées magiques en folles aventures de l'imaginaire, l'auteur nous replonge dans ces quelques années que l'on a traversées sans se rendre compte de leur préciosité. On se souvient, bien sûr, de nos jeux, de nos contes, de nos monstres aussi, parfois, mais ces souvenirs semblent pareils à une odeur fantôme, celle d'un bouquet qu'on aurait laissé mourir dans une pièce et qui laisserait derrière lui quelques chemins de mémoire que l'on arpente qu'à travers des photos ou le récit des adultes, comme si notre propre histoire nous était inaccessible. Ces lignes m'ont fait l'effet de fleurs séchées, de feuilles usées, qui auraient repris vie à travers les mots de Bleumalt. J'ai lu, et je me suis souvenu avec une précision folle que moi aussi je voulais être une sirène, que moi aussi je croyais pouvoir diriger les nuages et parler aux fleurs. Ligne après ligne, page après page, cette écriture ciselée comme un bijou, magistrale au-delà de ce que je pouvais imaginer, a infusé sa magie et libéré ma mémoire.
Libéré. C'est le mot clé.
Une histoire de liberté. Se libérer des contraintes de son corps, de la menace de ce monstre déguisé en adulte alors que tout le monde sait que les monstres ont des dents pointues et crachent des flammes vers les tours des châteaux, se libérer du temps qui passe et pille si bien la magie de ces années particulières.
Se libérer et s'écrire, pour lâcher du lest, pour ne pas oublier, jamais.

« Et même si je suis bientôt plus un enfant, même si je suis bientôt plus air, terre et mer, j'oublierai pas.
J'oublierai rien.
J'écrirai tout pour ne rien oublier.
Pour rendre mon âme visible, tangible, avant qu'elle se délite.
Pour que ça existe quelque part.
J'écrirai un livre.
[…]
Je tisserai des toiles de mots et les autres seront obligés de voir mon monde. Pour l'heure, je les garde à portée, tout en bas de l'étagère.
Munitions de papier.
Et quand j'aurais pénétré tous les mots, je dirais tout ce qui est beau, tout ce qui est sale. »

Tu as trouvé les mots, Zéphyr, ou ils t'ont trouvé, peu importe en vérité. Tu as rempli tes chargeurs et tiré à bout portant. Tu as dit le beau, et le sale, et tellement plus encore. Chaque ligne m'a touché en plein coeur, a percé ma carapace de brèches immenses, et on voit le petit enfant que j'étais à travers.

Un roman court à lire comme on prend une grande respiration avant de plonger, pour la beauté des mots, pour la claque magistrale que l'on se prend devant une telle maîtrise du verbe et de la nuance, pour la colère que l'on oublie parfois de nourrir contre les monstres, les vrais, et pour se souvenir.
C'était il y a dix ans, vingt ans, trente ans ou même davantage. Vous aviez dix ans, et vous étiez libre.
Vous vous rappelez ?
A propos du livre :
Garçon fini
Garçon fini
Par Jouvea le 20 Février 2024 Editer
Jouvea
⚠️ Pour lecteurs avertis en raison du sujet.⚠️

La couverture est dans la ligne éditoriale de la maison d'édition.

Ce livre est fait de deux chapitres qui correspondent à deux moments de vie de Zéphyr.

Zéphyr est un enfant doux rêveur, qui porte un amour infini à sa mère. Il voit la vie en couleur et chaque instant est une aventure dans un monde qui lui est propre.
Il se fait une joie de chaque événement jusqu’au jour…

Le premier chapitre est sur l’enfance de Zéphyr où tout est matière à rêver.
La plume de l’auteur a su m'hypnotiser et m’entraîner dans leurs univers.
Elle raconte l’indicible tout en étant douce et et arc en ciel.
Elle m’a permis de supporter certaines scènes.

La vision du monde par Zéphyr est originale.
Son Père est un homme en colère incapable d’aimer et j’ai vraiment eu de la peine pour cet enfant en marge de la société et de sa propre famille.
J’ai été blessé par le regard du monde extérieur sur lui. On a beau savoir que les enfants entre eux sont durs, les adultes souvent ne sont pas meilleurs et leur indifférence fait aussi mal que les médisances et quolibets des plus jeunes.

La deuxième partie est quand l’enfant devient un homme et veut reprendre les rênes de sa vie.

L’auteur a su me donner la sensation d’être dans la tête de notre protagoniste.
La plume est plus dure mais tout aussi rythmée et hypnotique.

Le champ lexical est bien développé et chaque mot est à sa place.
Les sujets abordés sont durs et hélas bien réels

Ce livre ne laisse pas indifférent, il m’a bouleversé et m’a poussé à réfléchir sur ma vision du monde.

J’avoue ne pas savoir dans quelle catégorie classer ce livre mais je suis sûre qu’il restera imprégné dans mon coeur ❤️.
A propos du livre :
Garçon fini
Garçon fini
Par ShadeDreams le 2 Mars 2023 Editer
ShadeDreams
L'épiphanie de L'oriflamme de Fréderic Bleumalt

Oserais-je dire qu'il est comme tous les autres : un coup de cœur ?
Sauf qu'il est bien plus que ça !

Rien n'aurait pu prévoir ce que j'ai ressenti en le lisant !

Ce livre... c'est un retour à la maison.
Ce livre... c'est mon cœur qui a battu à mille à l'heure pendant des heures durant !
Ce livre... c'est une incapacité à m'en détacher !
Ce livre... c'est des pleurs, des rires, des émotions en pagailles !
Ce livre... c'est un point culminant !

Dans ce livre, Frédéric Bleumalt est à son climax ! Il redistribue les cartes sans aucune peur, ni honte !

Il est difficile pour moi d'expliquer ce que j'ai ressenti en lisant l'épiphanie de l'oriflamme, tant ce livre m'a apporté !
Il est difficile d'expliquer tant je refuse de spoiler cet ouvrage !

Dans ce livre, Frédéric Bleumalt fait ses adieux... enfin presque, le temps permet la réflexion... Alors qui sait... Peut-être, qu'un jour, il décidera que l'envie d'écrire est plus forte !

Je suis toujours fébrile et incertaine quand je parle de ses livres... Pourquoi ? Peur de mal faire ! De ne pas rendre justice à l'histoire ! Car quand l'histoire nous assiège, on veut pouvoir décrire ce qu'on a ressenti pour donner envie !

Une chose est sûre, c'est que tous les styles, les genres, Frédéric Bleumalt, les maitrise !
Qu'importe son texte, sa plume, sa poésie et son amour du bleu, du ciel, sont toujours présent !

Je ne dirais qu'une chose, pour comprendre et ressentir, Lisez-le !
Lisez ce livre ! Lisez cet auteur <3
A propos du livre :
L'épiphanie de l'oriflamme
L'épiphanie de l'oriflamme
Par ShadeDreams le 5 Novembre 2022 Editer
ShadeDreams
COUP DE COEUR 🤍🖤

Les garçons dérangés - Contrepoint de Frédéric Bleumalt.

Chaque titre choisi est d'une justesse chirurgicale !

D'emblée c'est une apothéose, un final incroyable qui brille d'un million d'étoiles.

Je viens à peine de tourner la dernière page, de lire les dernières lignes que déjà un énorme manque s'insinue en moi.

J'ai pris tout mon temps pour lire la trilogie pour m'en imprégner le plus possible pour retarder le moment des au revoirs ...

On a tous eu déjà des coups de cœurs livresque.
L'impression que l'auteur a lu dans notre âme pour y puiser nos forces, nos envies et nos besoins.
On a tous eu déjà un livre qui nous a marqué différemment que les autres.
Un livre qui s'est frayé une place de choix dans votre cœur pour ne plus jamais partir.

À ce jour, il n'y a eu que deux autres livres qui m'ont bouleversés à ce point, deux autres auteurs qui parle leur plume très différentes ont implanté leur œuvre en moi.
Et aujourd'hui un troisième auteur s'est ajouté.

La plume de Frédéric est incroyable, elle est forte et douce à la fois.
Elle apporte avec une violence et un légèreté.
Elle est bienveillante et espiègle.
Elle est un tout ...

Incapable de choisir entre les trois tomes, je les aime tous de la même façon mais pour différentes raisons.

Ici ... dans ce livre nous voyageons une nouvelle fois avec Calliste et Flo'.
Nous partageons des morcellement de leur vie.

Un changement de ton est donné dès la première phrase, au revoir le " Il", bonjour le " Je "

A partir de là, l'histoire commence et avec elle la fin du voyage.

Florent et Calliste évoluent, changent, grandissent.
Ils prennent des décisions, des bonnes, des mauvaises.
Mais ils sont là ...

Ce tome c'est le bouquet final d'une histoire incroyable !
Un pêle-mêle de sentiments d'émotions.

Alors oui :
J'ai souris énormément
J'ai détesté joliment
J'ai pleuré foncièrement
J'ai aimé indubitablement

Alors oui, je n'ai pas envie de les quitter.
Et je sais que je les relirais. Pour en savourer toutes les couleurs.

Merci Frédéric Bleumalt pour ce cadeau incroyable que tu nous a fait en écrivant l'histoire de Flo et Cal 🤍
Par GabrielKevlev le 28 Septembre 2022 Editer
GabrielKevlev
Attention : il s'agit de la suite de La métamorphose de Zéphyr, il ne peut être lu séparément si on veut apprécier cette prouesse littéraire.
Ayant adoré La métamorphose de Zéphyr, c'est avec curiosité et beaucoup d'attentes que je me suis jeté dans ce nouvel opus. Quand on se dit que Bleumalt ne pourra égaler la beauté du premier opus qui était une vraie merveille de délicatesse, sa plume prend un chemin de traverse et nous amène sur les rivages inattendus, à la fois sublimes et déroutants, du sordide confinant au sublime. On entre dans ces pages comme on se fait happer par une toile de Füssli : les mots-vermine de l'auteur grouillent, suintent, répandent dans les lignes leurs humeurs nauséabondes parfois, et sous la vase, le diamant brille, immortel. Là réside le talent de Bleumalt : même en décrivant un chemin terrible, celui d'un adulte à l'enfance irrémédiablement abîmée par le vice d'un monstre, il réussit à nous laisser sans voix devant sa maestria à jouer des phonèmes et des couleurs, sa précision dans la description tortueuse d'une psyché singulière, à la fois si différente des clichés et si terriblement humaine. L'histoire est courte, elle n'aurait de toute façon pas supporté je pense de s'attarder, elle est cri jeté au monde, un cri à tordre les barreaux et les sentes déjà écrites par d'autres.
Dérouté, emporté, et jeté sur la rive, ce dernier opus de Frédéric Bleumalt confirme si c'était encore nécessaire que le sublime naît parfois de la suie, et que certains auteurs ont les mots dans le sang et de l'or au bout des doigts. Un opus à lire, parce que vous n'avez rien lu de tel jusqu'à maintenant.
Par GabrielKevlev le 23 Octobre 2021 Editer
GabrielKevlev
Florent et Calliste s’aiment. Ils s’aiment au point de se laisser libres, au point de ne jamais se sentir vraiment seuls dans l’obscurité. Amour élastique, amour de caoutchouc qui arrache la fin des mots, et « je t’aime » devient « je t’ai », parce que l’essentiel est là finalement : ils ont l’autre dans leur vie. Le tome 2 de cette série a fait de ces garçons des étoiles ; il aurait pu être une fin comme on n’en voit qu’au cinéma.
Mais Frédéric Bleumalt écrit après le générique, après le baiser parfait qui arrache des soupirs à ceux qui en sont témoins, parce que la Vie continue après ça, et que l’adultat est loin d’être une ligne tracée. Il y a la maladie qui ronge, les autres qui érodent, l’amour qui se fissure, et la jolie maison où l’on croyait passer le reste de sa vie tremble sur ses fondations.
Dans ce dernier opus, l’auteur se fait tisserand d’obscurité ; plus mûre, plus dure aussi, sans doute, son écriture trace pour Florent et Calliste le chemin le plus difficile à arpenter : celui qui nous mène à nous même, la personne que l’on est quand personne ne regarde. Les mots s’aiguisent, les phrases s’affûtent, les fioritures tombent, et sur les arêtes acérées d’un style qui atteint ici sa pleine maturité, ces personnages avancent en funambule, alourdis des questions qui nous hantent tous : Que vais-je devenir quand elle ne sera plus là ? C’est mal si je l’aime aussi ? Jusqu’à quel point vais-je me commettre pour eux ? Pourquoi est-ce que je ne me reconnais plus le miroir ? C’est ça, c’est vraiment ça que je voulais ?
… Et si je lâchais tout ?
Omniprésente depuis la toute première page de cette trilogie, la musique accompagnant le lecteur se débarrasse des astragales, elle redevient ce battement chamanique, ce rythme primordial, battant la mesure d’une course à l’issue inéluctable. Elle se fait bruits d’insectes et froissements de feuilles, chant intime du monde que nul instrument ne parvient plus à transcrire, et comme on s’allège de ses espoirs et de ses angoisses avec le temps qui passe, la musique suit Florent et Calliste : elle retourne à l’essentiel.

La plume de l’auteur a gagné en profondeur, elle creuse en nous-mêmes, et ce dernier tome est une mise en abîme époustouflante qui une fois encore nous questionne. Nous bouscule. Nous arrache les larmes en même temps que le sourire. Nous avons vu Calliste et Florent grandir, s’adorer, se perdre, se retrouver, s’affronter ; nous avons suivi leurs pas, espéré, souffert, aimé avec eux, et partagé cette quête commune : l’unité chérie.
Nul besoin de dire à quel point, moi qui dois tant à cet auteur, à cet homme, j’ai tourné chaque page avec l’appréhension de la fin à venir. Mais il n’y a pas de fin. Florent et Calliste continuent de vivre en moi, et c’est à ça que l’on reconnaît les grands livres : ils bâtissent un monde en vous, un monde qui survit à l’épilogue. Un monde qui me fait dire à l’auteur : tu vois, moi aussi, je t’ai…

Alors tournez la page, et plongez dans la lumière du monde, celle des petits matins face à la mer et celle de la scène, la lumière bleue d’une chambre parisienne baignée de musique et la rouge lueur des alcôves à la fragrance des peaux ardentes, plongez, dérivez sans crainte de vous perdre, et laissez les mots de Frédéric Bleumalt vous guider jusqu’au ciel.
Après tout, nous sommes tous des poussières d’étoiles…
Par Fl3g le 23 Avril 2024 Editer
Fl3g
Dégoûtée ! La fin a tout flingué, je lâche la série !
Je n'ai même plus envie de commenter ce livre qu'il faut découvrir à tout prix pour son insolence face à la vie, son arrogance envers les sentiments, et son amour des mots.
Spoiler(cliquez pour révéler)
Adieu Rayane, toi que j'aimais...
Par antoine18 le 11 Mars 2024 Editer
antoine18
Un grand merci aux éditions Olni pour m'avoir permis de lire ce livre que j'ai adoré.

Attention pour public averti.

Ce livre est divisé en deux parties distinctes de la vie de Zéphyr personnage principal de l'histoire.

Tout commence lorsque Zephyr à dix ans la vie est belle pour lui, les vacances à la mer, les arbres, le ciel, tout pour être heureux. Son père est souvent en colère, quant à sa mère, un fantôme elle se fait discrète. Son parrain est proche de lui, et il y à aussi les dessous de l'histoire que les adultes ne voient pas, de lourds secrets bien enfouis. 

Au fil de l'histoire on voit Zephyr évoluer, grandir, croquer la vie à pleines dents, le corps de Zephyr évoluer.

Un livre lu d'une traite tellement j'ai adoré le sujet principal évoqué par l'auteur, il nous entraîne dans la vie de Zephyr avec brio. Sa plume est si addictive que le livre se lit vite.

Vous aimez ce genre de livre ou enfance, famille et traumatismes sont au rendez-vous ce livre est fait pour vous.
A propos du livre :
Garçon fini
Garçon fini
Par Pegh le 15 Décembre 2023 Editer
Pegh
J'avoue ne pas trop savoir quel commentaire laisser... Déjà parce que celui que j'imaginais s'est trouvé plus ou moins soufflé par la toute dernière partie de ma lecture.
Frederic Bleumalt l'annonce d'emblée au début de son récit : on est entre le roman et l'essai. Je pense personnellement qu'il faut avoir une certaine inclinaison pour la philosophie en générale pour en apprécier les pages.
La verve poétique de Loup, sa propension à vouloir décortiquer l'Homme, ses désirs, son désir à lui dans l'épanchement d'idées, de constations et de pensées diverses et variées, nous mène inlassablement sur une étude de nos propres pensées.
Le ton est brut, cash et sans détour. Et c'est ce paradoxe avec les envolées de pensée de Loup qui je crois m'a tant plu dans cette lecture. Cette constatation que la Pensée n'est pas réservée qu'aux grands de ce monde, qu'on peut naître au cœur des cités et avoir un regard éclairé sur le monde.
J'ai hâte et peur de lire la suite, car la fin est tellement loin de ce que j'avais imaginé que j'ai du mal à penser que tout ça va bien se finir...
Mais même si cette crainte est juste là, ancrée dans mes tripes, j'espère aussi que Frédéric Bleumalt fera partie de ces auteurs à me malmener et me surprendre jusqu'au bout....
Par ShadeDreams le 6 Novembre 2022 Editer
ShadeDreams
La vengeance a un goût de Salut.
Faire table rase du passé n'est pas donnée à tout le monde.
Zéphyr a changé, Zéphyr a grandit ...
Zéphyr entame un voyage qui n'a pas pour but de se venger mais plutôt de se libérer ...

Car Zéphyr est prisonnier depuis trop longtemps ...

Zéphyr réussi là où beaucoup échouerons, il nous montre encore une fois sa force.
Il nous montre que son cœur et son âme sont restés purs ...
Par ShadeDreams le 30 Octobre 2022 Editer
ShadeDreams
#jelisjecommente
#fredericbleumalt
#coupdecoeur

Les garçons dérangés - Le chemin de la maison de Frédéric Bleumalt

Comme pour le premier tome, je ne pense pas réussir à trouver les bons mots pour rendre justice à ce livre, mais je vais essayer quand même.

Dans le premier tome, Frédéric nous apprends le bleu, nous fait tomber sous le charme de cette couleur aux milles nuances.
Dans le premier tome, Frédéric nous présente Florent et Calliste, deux garçons, des adolescents qui se découvrent.
Dans le premier tome, Frédéric m'a fait tomber sous le charme de sa plume.

Que dire d'autre ?

J'ai commencé le tome deux avec une fébrilité toute particulière, pourquoi ? Car après un tome un qui m'a ravie, émue, transporté, il est dure de se dire que le tome deux sera à la hauteur du premier.
Et pourtant...

Une réussite totale, alors que je ne pensais pas ça possible, le tome deux m'a transcendé !
Je ressors de cette lecture encore plus amoureuse !

Amoureuse de la plume mais aussi de Flo et Calliste.

Deux hommes qui ont grandit, mûri... Deux hommes qui malgré les années qui passent se comprennent toujours.

Frédéric a travers ses personnages remets en question beaucoup d'idéologie... Nous fait nous poser des questions...

Le tome deux est un voyage incroyable avec des personnages secondaires tout aussi intéressants.

Je ne peux que vous conseiller ce livre.

Si le tome un a été une découverte, le tome deux est un voyage...

Plongez avec Flo et Calliste dans leur histoire bien à eux !

L'amour n'a pas de limite, ne connaît pas les frontières et ne se ploie pas face au temps qui passe....

L'amour se vit !
💙💙💙
Par ShadeDreams le 18 Octobre 2022 Editer
ShadeDreams
#jelisjecommente
#fredericbleumalt
#coupdecoeur

Celui qui regardait le ciel - Les garçons dérangés de Frédéric Bleumalt.

Je sais déjà que je ne pourrais pas rendre justice à ce livre mais je vais quand même essayer.

610 pages ... 610 pages remplies de bleu, d'amitiés, de fraternité, de voyage, d'amour, de recherche de soi, de questions, de réponses...

J'ai avec Flo et Calliste voyagé à travers l'océan de bleu, ce panel remplis de centaines de nuance.
J'ai grâce eux appris à l'aimer, eux qui l'aime depuis toujours.

Calliste est solaire, là où Florent est ténèbre.
Mais le cœur pur de Florent à toute la place nécessaire pour accueillir la lumière de de Calliste.
Mais la vie est faite de nuance et à travers la vie et le voyage, des demie teintes apparaissent !

Comment vous dire à quel point j'ai été embarqué, j'ai été bluffée, subjuguée.

J'ai aimé tellement, j'ai hais énormément.

Je referme ce livre avec une tendresse particulière pour Flo et Calliste.
J'ai l'impression d'avoir grandit avec eux tour au long de cette lecture.

Un doux sourire aux lèvres, le cœur lourd mais remplie d'amour, j'ai lu les dernières lignes.

Florent et Calliste resteront gravés en moi. Les adolescents vont laisser place aux adultes ...

💙💙💙💙💙💙

Je leurs souhaites de rêver en bleu, d'aimer en bleu !

💙💙💙💙💙💙
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