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Tous les livres de Geoffroy De Lagasnerie

À partir du milieu des années 1970, Michel Foucault a consacré au néolibéralisme de nombreux textes qui comptent parmi les plus controversés de son œuvre : et s’il était, à la fin de sa vie, en train de devenir libéral ? Rompant avec cette interprétation dominante, Geoffroy de Lagasnerie propose une analyse neuve et originale : Foucault a constitué la tradition néolibérale comme un test, un instrument de critique de la réalité et de la pensée. Loin de désigner ce courant comme un repoussoir, Foucault en fait un foyer d’imagination qui permet de réfléchir autrement. Il y trouve des outils pour mettre en lumière les limites de la philosophie politique, des théories du contrat et du droit, du marxisme, de la psychologie, etc. Pour Foucault, il s’agit de réinventer un art de l’insoumission à partir d’une réinterprétation du néolibéralisme. Ce qui suppose de reformuler des concepts aussi classiques que ceux d’État, de société, de pouvoir, etc.

En se demandant à partir de là comment élaborer une philosophie de l’émancipation à l’ère néolibérale et quelles sont les conditions de la critique de cette gouvernementalité, Geoffroy de Lagasnerie aborde d’une manière nouvelle des sujets qui sont placés au centre du débat contemporain à l’échelle internationale.

Edward Snowden, Julian Assange et Chelsea Manning ont fortement marqué l’actualité des dernières années. Ils représentent les figures exemplaires des luttes qui se jouent autour de la guerre et du terrorisme, des libertés civiles à l’ère d’Internet, des secrets d’Etat et de la surveillance de masse. Tous trois sont victimes d’une répression pénale d’une rare intensité.

Geoffroy de Lagasnerie puise dans l’examen de leur vie et de leurs combats des instruments pour élaborer une réflexion générale et novatrice sur la politique, la démocratie et la résistance. Et si, alors que la théorie contemporaine se concentre largement sur les grands mouvements populaires comme Occupy, les Indignés ou les printemps arabes, des démarches isolées comme celles-ci permettaient d'inventer une nouvelle scène politique et une manière inédite de penser la révolte et l’émancipation ? L'auteur montre comment la question de l’anonymat telle qu’elle est posée par WikiLeaks ou les pratiques de fuite et de demande d’asile de Snowden et d’Assange doivent nous questionner sur l’idée démocratique et la sédition, sur le rapport des « citoyens » à la Nation et à la Loi. Interrogeant les analyses classiques du pouvoir et de la souveraineté, il propose une investigation critique sur la logique des Etats et l’emprise qu’ils exercent sur nous.

Parce qu'écrire c'est s'engager, tout auteur doit nécessairement se demander comment, par sa pratique, ne pas participer à la reproduction d'un monde traversé par des systèmes de domination, d'exploitation et de violence.En examinant ce que signifie de vivre une bonne vie intellectuelle dans un monde mauvais, Geoffroy de Lagasnerie élabore un ensemble d'analyses radicales sur l'autonomie de la culture, sur la valeur du savoir et de la vérité, sur la possibilité de concevoir une pratique de connaissance qui soit en même temps oppositionnelle, ou encore sur les rapports de l'intellectuel aux luttes. Lorsqu'il suspend l'adhésion spontanée à ce qu'il est, tout auteur se pose nécessairement un jour ou l'autre ces questions troublantes : mais au fait... à quoi sert ce que je fais ? Quels sens ont l'art, la culture et le savoir - et à quelles conditions ont-ils du sens ?

« Le Combat Adama, ce n’est pas seulement le combat de la famille Traoré. Mon frère est mort sous le poids de trois gendarmes et d’un système. La France a un problème avec la police et la gendarmerie : ça fait partie du Combat Adama. La jeunesse fait partie du Combat Adama. L’école fait partie du Combat Adama. Le racisme fait partie du Combat Adama. La démocratie et la justice font partie du Combat Adama. »

Assa Traoré

Le 19 juillet 2016, Adama Traoré est mort dans la cour de la gendarmerie de Persan dans le Val-d’Oise. C’était le jour de son anniversaire. Il avait 24 ans. Depuis, un combat se développe et s’amplifie qui, à partir de la question des violences policières dans les quartiers populaires, interroge en profondeur notre monde et la politique : le Combat Adama.

La politique est peut-être le domaine de notre existence que nous pensons le plus faussement : nous ne cessons d’utiliser des catégories totalisantes (peuple, volonté générale, souveraineté populaire), des récits mystificateurs (le contrat social, la démocratie délibérative) ou encore des notions abstraites (le législateur, le corps politique, le citoyen) dont nous reconnaissons la plupart du temps le caractère fictif, tout en affirmant la nécessité d’y recourir.

Mais pour quelles raisons faudrait-il adosser la pensée politique à des fictions ? À quoi voulons-nous échapper de cette manière ? Et surtout, que se passe-t-il sitôt que nous rompons avec ces modes de pensée et regardons la réalité telle qu’elle est ?

Geoffroy de Lagasnerie propose d’élaborer une conception réaliste de l’État, de la Loi et de notre expérience comme sujets. Il pose les principes d’une théorie qu’il appelle « réductionniste », qui conduit à faire vaciller les oppositions qui structurent toute l’histoire de la philosophie politique entre démocratie et colonie, force légitime et violence illégitime, État de droit et exception ou arbitraire, crime politique et délinquance ordinaire, etc.

Un ouvrage qui renouvelle profondément les cadres de la théorie politique.

Geoffroy de Lagasnerie est philosophe et sociologue. Il est professeur à l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy.

« Un sujet de droit serait avant tout un sujet jugeable, emprisonnable, arrêtable, condamnable. » Pendant plusieurs années, Geoffroy de Lagasnerie s’est rendu à la cour d’assises de Paris. Il a vu être jugés et condamnés des individus accusés de braquage, d’attentat, d’assassinat, de coups mortels, de viol. À partir de cette expérience, il propose une réflexion sur la domination d’État à travers le prisme de la justice criminelle.

Parce que, depuis plusieurs décennies maintenant, la gauche ne cesse de stagner, de régresser, voire de perdre l’ensemble des batailles, il est nécessaire de nous interroger sur nos stratégies, nos réflexes, nos manières de penser et de lutter : A quelles conditions la gauche pourrait-elle redevenir puissante politiquement ?

Parce qu'il n'y a pas de non-participation possible au monde, tout créateur devrait se poser la question de savoir comment ne pas être complice, volontairement ou involontairement, des systèmes des pouvoirs. Pour cela, il est nécessaire de substituer une éthique des oeuvres à une valeur inconditionnelle de la culture. Dans Penser dans un monde mauvais, Geoffroy de Lagasnerie proposait de placer au coeur des sciences sociales et de la philosophie la production de « savoirs oppositionnels » : comment transposer ces analyses au champ de l'art ? Dès qu'on le confronte au monde et à l'action, que l'on refuse l'autonomisation de la sphère esthétique, il est difficile de ne pas devenir sceptique sur la valeur de l'art : peut-on définir un « art oppositionnel » ? Sur quelles valeurs reposerait-il ? Contre quelles valeurs s'affirmerait-il ? Quelles relations entretiendrait alors l'artiste avec les institutions du monde culturel ?

Et s’il fallait aujourd’hui s’appuyer sur de tout autres principes pour penser la sexualité et la lutte contre les violences sexuelles ?

C’est ce que propose Geoffroy de Lagasnerie dans ce texte qui se donne pour projet de trans­former l’espace de la discussion sur les princi­paux enjeux de la politique de la sexualité : la domination sexuelle, le consentement, la zone grise, l’emprise, l’impunité, la parole des victimes...

Un livre qui pose les bases d’une conception renouvelée, pluraliste, libératrice et non répressive du corps, du désir et de la loi.

Quel est l'héritage de Pierre Bourdieu aujourd'hui ? Quel apport son oeuvre fournit-elle à l'élaboration contemporaine de nouvelles théories et de nouvelles politiques ? La pensée de l'auteur de La distinction continue à servir de point d'ancrage à ceux qui entendent fournir des instruments de réflexion et de critique de la réalité.Chacun à leur manière, Annie Ernaux, Didier Eribon, Arlette Farge, Frédéric Lordon, Geoffroy de Lagasnerie, Frédéric Lebaron et Édouard Louis montrent à quel point Pierre Bourdieu constitue une source inépuisable pour aborder des sujets aussi divers et actuels que la domination et la reproduction sociale, les rapports de classe, les théories de la reconnaissance et de la justice, l'amour et l'amitié, les luttes et les mouvements sociaux, la politique et la démocratie, etc. Ces textes s'efforcent de mettre au jour ce que Pierre Bourdieu a rendu pensable et visible bien au-delà de la sociologie, c'est-à-dire dans tous les espaces de la création : la littérature, l'art, l'histoire ou encore la philosophie. Faire vivre Bourdieu, ce n'est pas seulement faire vivre une doctrine. C'est avant tout réactiver une attitude : l'insoumission.

Avec Edouard Louis et Didier Eribon, nous vivons une relation qui dure depuis plus de dix ans maintenant. Dès les premiers mois de cette amitié, quelque chose a basculé dans nos vies, une rupture profonde s’est dessinée dans nos existences : nous nous sommes mis à voyager ensemble, à diner à 3 presque systématiquement, à créer, à réfléchir et à intervenir conjointement dans l’espace public, à fêter ensemble nos anniversaires et les moments traditionnellement associés à la famille, comme Noël, à partager l’intégralité de notre vécu.

Plus qu’une amitié, cette relation est devenue pour nous un mode de vie, un cadre d’émotions et d’expériences partagées, avec ses rites, ses lieux, ses temporalités, ses connexions aux autres, au champ culturel – et même au monde social en général.

Ce livre voudrait prendre cette relation comme le point de départ d’une réflexion sur les modes de vie, la force de l’amitié notamment dans son opposition au familialisme, et sur ce que l’on pourrait appeler la politique de l’existence.

A l’heure où les existences et les aspirations semblent terriblement normalisées, il pourrait être lu comme une sorte de manuel de vie anti-institutionnelle, qui chercherait à donner un sens concret à l’aspiration utopique à une vie autre.

À travers des récits emblématiques comme Le Procès ou La Colonie pénitentiaire, Kafka a profondément marqué la représentation moderne de la Loi, de l’État et du pouvoir. Ses descriptions d’un pouvoir sans règle et sans lieu, et d’un sujet perdu dans ses filets, nous interpellent. Elles semblent dire quelque chose de notre condition politique, de la bureaucratie ou de la Justice.

Mais ne devons-nous pas nous méfier de notre identification aux thèmes de Kafka ? Les images terrifiantes d’une bureaucratie d’État au fonctionnement secret et imprévisible, d’un pouvoir policier arbitraire ou encore d’une Justice qui accuse des innocents nous inquiètent et nous fascinent. Mais nous aidentelles véritablement à comprendre la société dans laquelle nous vivons ?

En discutant aussi bien Kafka que les philosophes qui se sont référés à son œuvre, en confrontant la rhétorique kafkaïenne à une analyse socio-politique de la Justice, de la Police, de l’État, Lagasnerie interroge les automatismes qui façonnent nos manières spontanées de penser les pouvoirs. Et réfléchit sur les principes qui permettent de saisir la vérité des institutions qui composent notre monde.

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