Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
723 226
Membres
1 048 122

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Tous les livres de Georg Christoph Lichtenberg

De qui et de quoi se moque-t-on, dans les écrits de Lichtenberg ? De la sottise, en particulier et en général. Peu importe, au fond qu’elle soit incarnée par la pédanterie d’un de Voss, ou que, comme dans les considérations sur les naissances le 29 février, on raille implicitement les usages, la logique et même l’arithmétique.

La satire vise toujours vers ce qu’elle tient pour plus bas qu’elle, quand bien même – et c’est en fait le cas le plus général – le «bas» serait tenu pour élevé, supérieur, sublime, sacré.

Tous les moyens lui sont bons pour rabaisser le supérieur à l’inférieur, pour niveler et ne reconnaître ni Dieu ni maître, voire pour assimiler les valeurs les plus hautes aux excréments et aux orifices les plus abjects. Évidemment, tout le monde ne se hasarde pas à associer Dieu et merde, comme le célèbre Président Schreber dans sa folie psychotique. Mais se moquer de ce qui est élevé comme le Ciel, de ce qui est intangible comme le Bien et les grandes valeurs de l’humanité, ou encore de ce qui est respectable comme le Tragique ou inadmissible comme la souffrance de l’innocent, la misère ou le malheur, voilà qui est le pain quotidien de l’humoriste.

Le livre contient les quatre textes suivants :

– Consolations à l’adresse des malheureux qui sont nés un 29 février

– Contribution patriotique à une méthyologie des Allemands

– Des queues : un fragment

– Bé, Bé et Bê, Bê ; accents de mouton dans la Grèce ancienne et sur les bords de l’Elbe aujourd’hui. Une étude littéraire, par l’auteur de la Missive à la lune

GCL (1742, 1799) est un superbe représentant de l'époque des "lumières", plein d'esprit, sceptique et humaniste. Qu'il était donc enthousiasmant ce monde où l'homme allait se débarrasser de ses illusions stériles et, par son art et ses oeuvres, rendre sa terre habitable pour tous ! Du haut de cette certitude, on comprend mieux l'ironie manifestée envers ceux qui restent empêtrés dans leurs vieilles croyances :

"Il y a un art de la ventriloquence transcendentale grâce auquel il est possible de convaincre les gens que ce qui est dit sur terre viendrait du ciel"

GCL croit au progrès et surtout à son avènement certain dans le monde à venir. Non que ce soit facile, mais effort et lucidité y conduiront.

"Bien des gens, et sans doute la plupart, ont besoin de savoir qu'une chose existe avant de la découvrir".

Peut-être aujourd'hui croyons nous encore que le progrès est possible ; mais nous savons, forts d'un peu plus d'expérience, que son avènement sera long et pénible, s'il est imaginable, et que les illusions simples en forme de raccourci vers le bien, politiques ou religieuses, ont la vie dure et des adeptes fanatiques. Ce qui, bien entendu n'est pas une raison de baisser les bras, même si la vie est courte. Un optimisme raisonnable y aidera :

"Il faut savoir que, dans tout le pays et depuis cinq cents ans, personne n'est mort de joie".

Une sorte de livre de chevet gourmand, pour garder l'espoir et le sourire.

Editions Findakly (1999) - 78 pages