Commentaires sur ses livres

Un album pour sensibiliser les enfants qui deviendront des adultes dits responsables. La création de l'univers, des plantes, des animaux puis l'arrivée des hommes, qui, à force d’exploitation de la terre avec les produits chimiques va faire disparaître un morceau de la planète. Le trou va s'agrandir et manger peu à peu les pages. Des couleurs vives aux dessins fournis. Mais c'est l'histoire de la planète Globux, peut-être pas le destin de celle de la terre, si…

Comme le roi ne supporte pas de voir des gens de toutes les couleurs, il fait un construire un mur par les rouges pour ne garder de ce côté que les bleus. Mais peu à peu, il se rend compte qu'il a besoin des autres aussi pour construire une route, une fontaine, etc. Bientôt, presque plus personne de l'autre côté, il faut donc abattre ce mur pour faire plus de place. Avec peu de mot et une illustration colorée, tout est dit.

Magnifique message de solidarité et d'entraide avec, au démarrage, un petit point auxquels s'ajoute de nombreux amis. Ils ont des maisons, à manger, des jeux. Tandis qu'apparaît sur la page opposée un autre petit point qui a plein d'amis aussi mais n'ont ni nourriture ni maison. Pourquoi ne pas rejoindre l'autre page ? Et les autres sont-ils prêts à les accueillir ? Une décision est à prendre. Album bicolore où les dessins sont fait uniquement avec des points. Sobre, net, intelligent, efficace pour expliquer l'immigration.

Un album génial où l’illustration et le texte se complète brillamment et avec humour pour nous offrir une histoire de qualité. Je conseille vraiment !!

Malgré le message important véhiculé par cet album et donc la manière stratégique choisie pour le faire passer qui ne manque pas d'originalité et qui est parfaitement compréhensible et peut-être tout autant efficace, je trouve que cet album n'est pas aussi bon qu'il pourrait l'être. Le texte manque de subtilité même si le message à faire passer est fort et urgent et il me semble que celui-ci sera moins facilement retenu par les enfants car il se rapproche peut-être trop d'idées déjà entendues et répétées au lieu de parler à l'imagination et aux émotions de manière plus subtile mais qui serait tout autant percutante.