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Toutes les séries de Hans Hellmut Kirst

3 livres
15 lecteurs

Mieux qu’aucun document, cette célèbre chronique nous révèle ce qu’était l’armée allemande en 1939.

08/15 est le chiffre qui désigne le fusil-mitrailleur allemand. C’est aussi le symbole de l’esprit militaire prussien qui règne dans les casernes où Hitler forge l’instrument de ses conquêtes.

Une discipline de fer et de savantes vexations doivent y transformer les jeunes recrues en combattants d’élite. Rares sont ceux qui résistent à ces méthodes. Parmi eux, le caporal Asch qui combat la bêtise et l’injustice avec les seules armes dont il dispose: l’intelligence et l’ironie.

Mais sous le rire perce l’indignation et, déjà, la révolte.

Tous les livres de Hans Hellmut Kirst

A la conférence de Hossbach (5 novembre 1937), Hitler expose son plan d'agression et d'expansion territoriale. Le ministre de la Défense, Werner von Blomberg, le commandant en chef des forces armées, Werner von Fritsch — deux généraux incarnant les valeurs de l'aristocratie militaire prussienne — osent le désapprouver. Pour avoir les mains libres, le Fùhrer dresse un piège diabolique.

En l'espace de deux mois, Blomberg et Fritsch sont compromis dans des scandales et définitivement écartés du pouvoir.

La Gestapo falsifie des dossiers, fabrique des témoins, établit d'admirables photomontages. Blomberg est accusé d'avoir déshonoré l'armée en épousant une prostituée (Hitler qui fut le témoin de ce mariage en pleure de honte...). Pis encore, Fritsch, célibataire, est reconnu coupable de s'être livré sur des adolescents à des actes de perversion sexuelle. Les photos sont là, irrécusables.

Le 14 mars 1938, Hitler fait son entrée à Vienne. Le 15, l'Anschluss est proclamé.

Un roman qui montre la lutte, dans la guerre, d'un homme d'idéal (l'idéal de l'officier prussien) contre la veulerie et l'ambition des uns et l'idéologie politique des autres.

Au départ d'une rocamboles que affaire de fraudes dans laquelle sont impliqués tous les officiers d'une garnison de Basse-Franconie, l'auteur de 08/15 se livre à une critique féroce et incomparablement drôle de la Wehrmachten 1944. Mais ce désopilant vaudeville militaire nous montre aussi l'image dramatique d'un peuple bafoué et berné

par une...

Une affaire criminelle sur fond de militarisme allemand et de complot contre Hitler. Trois généraux sont soupçonné du meurtre d'une prostituée à Varsovie en 1942. Ils se retrouve à Paris en 1944 impliqués ou opposés au complot contre Hitler. Un autre meurtre est commis. Cette affaire trouvera son épilogue quelques années plus tard.

Avec ce déplacement progressif des frontières disparaît aussi l'échelle des valeurs de la morale internationale. Un traité n'est plus que ruse de guerre, la parole donnée qu'accessoire de théâtre.

Un certain Klaus Fuchs prête serment, appose sa signataire au bas d'un engagement solennel à la discrétion - et espionne pour le compte des Soviets, avant même que l'encre ne soit sèche. Par comparaison, Sorge est vraiment un homme d'honneur : il n'a jamais caché, à qui voulait l'entendre, sa haine à l'égard des nazis.

Ton compagnon d'armes, ton voisin de rang pouvait fort bien, à la halte, signaler à l'ennemi le but de l'étape. Il a été, dans l'Histoire, des époques où, tout en parlant la même langue, deux individus pouvaient appartenir à des patries différentes.

Schulze-Boysen, le pivot de la « Rote Kapelle », avait son bureau au ministère de l'Aviation du Reich. Sa femme, ancien officier du Service du Travail, censurait les films auprès de Goebbels, au ministère de la Propagande. Et tous deux renseignaient Moscou.

Harnack, autre personnage important du groupe, était sous-directeur au ministère de l'Economie Nationale ; sa femme était lectrice à l'école des Sciences Politiques de Berlin. Grete Kuckhoff avait été chargée par le N.S.D.A.P. de traduire Mein Kampf en anglais. La comtesse Erika Brockdorf fréquentait assidûment le ministère du Travail. La danseuse Oda Schottmüller se complaisait dans la compagnie des soldats du front, et abritait chez elle un appareil émetteur. Quant au lieutenant Gehzrts, il dirigeait au ministère de l'Aviation les opérations secrètes.

Tous haïssaient l'Allemagne hitlérienne. La nuit, ils collaient aux murs des affiches imprimées sur des presses à main, transmettaient des renseignements, secouraient des réfugiés politiques, collaboraient de toutes leurs forces avec les Soviets. Les groupes totalitaires s'opposaient, déchiraient notre pauvre peuple.

Plus encore : le chef, cerveau génial de notre service de contre-espionnage, l'amiral Canaris, jouait lui-même un double jeu qui lui a coûté sa tête. Le chef de notre service secret, le général des S.S. Schellenberg, a pu prouver, plus tard, qu'il avait tout fait pour hâter la fin de la guerre.

Ici apparaît en pleine lumière l'erreur historique du national-socialisme : il a détruit la liberté individuelle ; il a fait de tout un peuple, un troupeau, une masse amorphe, orientée dans une direction unique. De cette longue colonne, quelques esprits hardis se sont séparés, pour divers motifs. Les suites ont été, pour tous, déshonorantes.

Mais un Richard Sorge n'a pas participé à cette ruée à l'abîme. Il l'avait prévue à temps.

Autant qu'un passionant roman, la horde noire est une magistrale leçon d'histoire sur la période nazie.

H. H. Kirst se définit lui-même « individualiste par conviction, réaliste par expérience, socialiste sans romantisme ». Auteur célèbre de la trilogie « 08/15 », de « La Fabrique des officiers », de « La nuit des généraux », Kirst vient de fonder avec d'autres écrivains une Ligue d'action contre la renaissance du Nazisme.

Alors que l'Armée rouge marchait sur Berlin, cinq soldats allemands, pour sauver leur vie, ont liquidé le seul nazi du groupe.

Quinze ans ont passé. Les cinq camarades sont devenus de respectables bourgeois d'une petite ville baignant dans la fabuleuse prospérité de l'Allemagne fédérale d'Adenauer. Soudain, leur vie est bouleversée. Celui que l'on croyait mort reparaît. Et, avec lui, tout un passé de guerre et de nazisme.

Il est des morts qu'il faut qu'on tue… Un grand drame, plein de suspense, va se jouer, où s'opposeront la lâcheté et le courage, le sens du devoir et le goût des compromis. Merveilleuse occasion pour Kirst de peindre l'Allemagne actuelle dans sa réalité.

La guerre est terminée. Dans un camp de prisonniers de la zone américaine, en Allemagne occupée, vainqueurs et vaincus sont maintenant face à face. Du côté allemand, voici des SS, jadis arrogants, aujourd’hui devenus lâches, des officiers supérieurs astreints aux plus basses corvées, des diplomates désormais misérables mais qui n’ont rien perdu de leur pédanterie, et des nazis qui cherchent désespérément à échapper au châtiment. Les Américains sont représentés ici par le commandant du camp, le capitaine Keller, officier dur, impitoyable, et son adjoint Harte, juif d’origine allemande, épris de justice et d’humanité. Entre ces deux officiers, un criminel nazi dissimulé parmi les prisonniers et une jeune allemande employée au camp, une histoire d’amour et de mort va se jouer en l’espace de quelques heures.

Karl Wander, idéaliste convaincu, ex-officier de la Bundeswehr, et journaliste d'occasion, se voit proposer par les milieux gouvernementaux de Bonn une situation se rattachant à l'orientation nouvelle de la politique défensive allemande, et plus particulièrement de la Bundeswehr. Enthousiasmé par la mission spéciale qui lui est confiée, il accepte avec la conviction de participer au renouveau de l'Allemagne d'après-guerre et de son armée.

Il ne se rend pas compte qu'il n'est, en réalité, qu'un jouet et un instrument entre les mains de politiciens ambitieux et cupides, dont le seul but, adroitement déguisé sous des prétextes d'idéalisme et de patriotisme, est de s'emparer du pouvoir. À peine a-t-il commencé son travail, qu'il se trouve pris au milieu d'inextricables et d'inexplicables intrigues, et mêlé à son corps défendant, à deux graves affaires criminelles. Têtu, imbu de justice, intransigeant jusqu'à la témérité, il se croit assez fort pour tirer au clair les mobiles de ces deux morts affreuses, et il part en guerre contre des moulins à vent. Ni mises en garde ni coups de semonce ne réussiront à lui faire entendre raison, ni à lui faire prendre conscience du jeu véritable qui se joue autour de lui avec des dés pipés et auquel, sous un masque impénétrable et souriant, participe même la Mort. Il s'enferre de plus en plus, refusant de comprendre que ses interventions intempestives font de lui un trouble-fête dans ce milieu dépourvu de morale et de scrupules, et un bouc émissaire pour ceux qui, par une série de hasards adroitement combinés, entendent bien lui faire endosser la responsabilité de leurs agissements douteux…

Roman policier d'un genre spécial, ce livre est d'une actualité brûlante, à la fois par les milieux politiques où se situe l'action et par les intrigues qui s'y déroulent. La psychologie des différents personnages y est décrite d'une plume corrosive mais non dépourvue d'humour. Les acteurs de ce drame se rencontrent, se croisent, se retrouvent, comme en quelque étrange bal masqué où ils montrent rarement leur véritable visage. Les fils de l'intrigue se nouent et s'embrouillent de manière de plus en plus mystérieuse, la tension monte de chapitre en chapitre jusqu'au dénouement qui ne nous livrera qu'une partie du puzzle et nous laisse le soin d'en compléter le dessin.

Roman relatant un attentat contre Hitler.

4e de couverture - édition J'ai Lu

Un camp de prisonniers allemands près du Caire, dans le désert, sous la garde de soldats britanniques. Parmi les prisonniers, Faust, personnage comme les aime Krist : un frénétique de l'individualisme, rebelle, plein d'ingéniosités sans cesse renouvelées, forcené de l'évasion. Du côté anglais, un sous-officier, le sergent Silver, qui très vite flaire en Faust et en son astuce un instrument de complicité pour toutes sortes de trafics. De cette connivence va naître une cascade d'aventures loufoques, entraînant nos deux "héros" jusqu'à l'inéluctable dénouement "kirstien", non sans que l'auteur déchaîne sur les comparses de l'action, allemands et britanniques également, la férocité de sa verve antimilitariste.

Un village de Prusse Orientale, à l'écart des grandes routes, bouillonnant de toutes les passions humaines, de la simple joie de vivre à la brutalité animale et perverse. Kirst saisit ce village au tournant de 1933. La chronique conduit le récit jusqu'à la catastrophe de 1945.

Les loups de Maulen, c'est, reflétées dans un monde en miniature, toute la tragédie, toute la bouffonnerie truculente et sanglante aussi, de la montée et de la chute du nazisme, vues au microscope. Commençant comme une arlequinade satirique et grotesque, le roman s'assombrit peu à peu pour déboucher sur des tableaux vivants d'une noire grandeur. Le dominant, face aux loups du nazisme qui entrent dans la place et la rançonnent et la ravagent, il y a comme dans les fabliaux d'autrefois où l'intelligence avait sa revanche sur la force brute, le "renard" : Alfons Materna. Mais un renard plus "averti" que rusé, et capable du courage le plus obstiné lorsque, se refusant à assister les bras croisés aux sinistres déchaînements de la horde, il décide de tenir tête aux loups, de leur mener "sa" guerre... Ce qu'un sociologue traiterait sèchement, Kirst le taille ici dans la chair vive. C'est une livre qui "saigne", mais rit aussi... terriblement.

Journaliste allemand rattaché à l'ambassade de Troisième Reich à Tokyo, Sorge était en réalité un agent communiste et le chef du plus grand réseau d'espionnage soviétique en Extrême-Orient.

Démasqué par la police japonaise, il fut pendu en 1944. Mais Sorge lui-même, quel homme était-il?

C'est à cette question, posée aussi par le film d'Yves Ciampi, QUI ÊTES-VOUS MONSIEUR SORGE? - que H. H. Kirst s'efforce de répondre.

Qui est Sorge ? Le plus grand espion du siècle?

Le dernier individualiste du «métier des seigneurs» .

Un patriote allemand ou un communiste convaincu ?

Un Don Juan ou un tendre honteux de sa tendresse inavouée ?

Source : J'ai Lu