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Tous les livres de HECTOR ABAD FACIOLINCE

Ville des Andes, Angosta a été divisée par les militaires en trois « sekteurs » qui déterminent précisément la place de leurs habitants et leurs droits. Sur les hauteurs domine le Sekteur F, aussi appelée Paradis. C’est la terre des dons, riches industriels, anciens négriers ou directeurs de casinos. Ils peuvent se déplacer librement d’une zone à l’autre, mais se gardent bien de le faire.

Le Sekteur T est le véritable centre d’Angosta, l’ancienne zone caféière. Elle est habitée par les secondons, classe moyenne d’artistes, de libraires, d’ouvriers... Les secondons ont besoin d’un laissez-passer pour entrer à Paradis. Au plus bas de la vallée commence le Sekteur C, refuge des tercerons. Zone de non-droit habitée par les marginaux, elle est le territoire de chasse de la Secur, la sanguinaire milice paramilitaire.

Nous suivons les habitants de ces zones d’exclusion dans leur vie, ou plutôt leur survie quotidienne. Jacobo, libraire de 39 ans, vit en Sekteur T. Divorcé, il a le malheur de tomber amoureux de la maîtresse d’un don, mafieux à la tête du cartel d’Angosta. Andrés, jeune poète, ronge son frein dans sa famille de la Zone T. Ses parents n’ont qu’un héros, son frère Augusto, capitaine de l’armée et complice de la Secur. Jacobo et Andrés vivent dans le vieil hôtel décati de La Comédie, reste de la splendeur passée d’Angosta. Véritable microcosme, reflet de la cité d’Angosta, l’hôtel reçoit des pensionnaires divers dont l’auteur croque un portrait savoureux.

En décrivant les aventures, les espoirs, les doutes des habitants de cette cité dystopique qui se rapproche dangereusement de la réalité, Hector Abad Faciolince parle de la Colombie d’aujourd’hui, mais aussi de la corruption, de la liberté qui s’amenuise, de la violence, du secret, et de la littérature comme dernier refuge.

Traduit de l’espagnol par Anne Proenza

« Saine coutume est de jeûner aux jours du malheur.

Pourtant, ma longue pratique des fruits et légumes, herbes et racines, muscles et viscères d’animaux sauvages ou domestiques, m’a parfois montré la voie du réconfort. Il s’agit de préparations simples, qui présentent un moindre risque. Certes, accueille-les avec prudence : les meilleurs remèdes peuvent être des poisons pour certaines d’entre vous. Toutefois, n’hésite pas à les goûter, à en tâter. Je te déconseille de caresser, en toute passivité, ton malheur. La tristesse constipe. Recherche la purgation des larmes, ne dédaigne pas la transpiration. Après le jeûne, tourne-toi vers mes recettes. Ma façon est équivoque. Il m’a semblé que mon art n’était pas très respectueux des préceptes. Défie-toi de moi, ne cuisine pas mes potions, si tantôt t’effleure un soupçon. Mais lis cette illusoire ébauche de sorcellerie. Le sortilège, s’il opère, ne le doit qu’au bruit qu’il aura fait : ce qui soigne, c’est le souffle exhalé par les mots. »

De la mélisse pour faire revenir un être aimé, ou l’oublier tout à fait ; un chou-fleur en brumes pour déguster la tristesse ; de l’urine et du basilic pour retrouver sa jeunesse ; une longe de veau au poivre pour délier la langue d’un taiseux ; des spaghettis al dente, ail, huile, piment, un verre de vin rouge et deux livres de poésie pour guérir l’indigestion de mots ; telles sont les recettes livrées par Héctor Abad, recettes de vie, d’amour, de passion, de jalousie et surtout une grande leçon de littérature.

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