Tous les livres de Helen Keller
Ce livre extraordinaire, paru en 1903, a édifié des générations de jeunes adolescents. II raconte l'histoire vraie d'une petite fille, Helen Keller, qu'une maladie a rendue, à deux ans, sourde, aveugle et quasi muette. À force de volonté et de détermination, mais aussi grâce à l'amour et à l'intelligence de son éducatrice, Anne Sullivan, elle deviendra la première personne handicapée à obtenir un diplôme universitaire. Arthur Penn lui a consacré en 1962 un célèbre film : Miracle en Alabama.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Antoinette Huzard.
[Source : Éditions Payot-Rivages 2015]
Sourde, muette, aveugle... Comment croire que ce petit animal qu'était Helen Keller à l'âge de 18 mois aurait pu devenir une fillette pétillante d'intelligence qui, plus tard, obtiendrait à l'Université le titre de licenciée ès lettres? Et pourtant ce miracle fut possible, grâce au courage et à l'abnégation d'Annie Sullivan, son institutrice, grâce aussi à l'incroyable ténacité de la petite handicapée.
Voici, écrits pour de jeunes lecteurs, l'histoire de l'enfance d'Helen Keller, la " Première Darne Courage du Monde ".
Helen Keller nous dit en termes émus, son affection et sa reconnaissance pour miss Sullivan qui, dans toutes ses études, la suivit pas à pas, lui traduisant les leçons des maîtres, s'assimilant elle-même les connaissances les plus variées pour les lui transmettre. Ainsi, après avoir éveillé dans l'esprit de l'enfant les premières curiosités, les premières conceptions personnelles, cette maîtresse d'exception se remit à l'étude pour continuer de l'instruire. Le titre d'institutrice, si honorable soit-il, ne suffit pas à la caractériser. Elle est devenue véritablement la « mère intellectuelle » de l'enfant dont elle partagea les destinées après les avoir dirigées. On ne peut se défendre de ce frisson d'enthousiasme que l'on éprouve devant ceux qui ont accompli de grandes choses. Et, en même temps que l'on se sent pris pour Helen Keller d'admiration et de sympathie, on s'incline très bas, avec respect, devant celle qui libéra son esprit, l'éducatrice-type Anne Sullivan Macy.
[Source : Paul Chauvin 1956]
Traduit de l'anglais (États-Unis) par René Jouan.
