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Tous les livres de Henri Gougaud

La riche famille de Guillaume Bélibaste soutient les derniers " Parfaits ", propagateurs clandestins de l'hérésie cathare.

En ce début du XIVe siècle, il n'en reste plus guère... Un jour d'automne, Guillaume est obligé de tuer un berger qui menaçait de le dénoncer à l'Inquisition. Désormais proscrit, il n'a d'autre choix que de rejoindre, à contrecœur, les errants mystiques. Mais comment mener cette vie ascétique lorsqu'on n'a pas la foi ?

Montségur fut autrefois, sur la cime de sa montagne, comme la dernière porte terrestre avant le ciel. Les hommes qui vécurent là ne furent pas plus purs ni moins pesants que les autres. Ils s'étaient simplement hissés jusque là-haut pour échapper aux malheurs de leur temps.

« Parfaits », pauvres gens ou chevaliers perdus, ils étaient hérétiques. Ils ne croyaient pas aux vérités du pape et de ses évêques. Pour punir ce crime, et ramener aux raisons de l'Église les gens que leurs prêcheurs avaient convaincus, une innombrable armée de Croisés avait déferlé, dès 1209, sur les terres du comté de Toulouse.

Et l'on avait inventé l'Inquisition pour brûler les herbes rebelles. Vers le milieu du XIIIè siècle le pays remuait encore, mais il était quasiment soumis.

Seul Montségur restait inviolé. Peut-être ceux de la haute montagne se crurent-ils dans la main de Dieu. Le fait est qu'un jour quelques hommes en descendirent avec l'espoir déraisonnable de libérer leur peuple de ces occupants et de ces inquisiteurs qui le martyrisaient.

Ce livre dit l'histoire de leur expédition et de ses suites imprévisibles. Certains y trouvèrent la mort, d'autres une vie nouvelle qu'ils n'avaient osé espérer, comme cela parfois arrive dans cet étrange monde où ils vécurent, et où nous sommes après eux.

Source : Seuil

Résumé de "Contes d'afrique"

Un recueil de contes en provenance d'Afrique Noire, d'Afrique du Nord ou d'Egypte ancienne. Un univers magique et une écriture ciselée : "D'abord fut le chant d'une femme, le chant provoqua la question, la question fit surgir la mort, la mort fit germer la vie, la vie mit au monde le nom." Des couleurs flamboyantes qui se marient parfaitement avec le texte pour faire de ce livre celui que l'on place sur sa table de chevet.

De 11 à 15 ans. Illustrations couleur (gravures sur bois). Comment Kandata le bandit tenta de quitter les enfers à l'aide d'un simple fil d'araignée ; comment le Prince Cinq-Armes berna le Géant Poigne-Velue. Ou comment des amours orageux d'Izanagi et Izanami, les deux viavants célestes, naquirent la vie et la mort. D'Inde, de Chine, du Vietnam ou du Japon, les légendes rassemblées dans ce titre transmettent la sagesse universelle des contes tout en plongeant le lecteur dans des univers fantasques mais bien vivants

Le Rire de l'ange conte les aventures de deux gaillards : Pico et Chaumet. Ils s'en vont sur les routes d'un Moyen Age de fantaisie, en compagnie de leurs femmes, à la rencontre d'étranges personnages. Et surtout d'un ange, un ange très curieux qui les suit et, autant qu'il peut, les protège.

Sous le regard de l'ange, tendre, étonné parfois, les deux hommes vont vivre de multiples aventures, échapper à la mort, apprendre la sagesse et se découvrir eux-mêmes.

L'écriture d'Henri Gougaud fait ici preuve d'une formidable invention verbale et la figure de l'ange, plein de bonne volonté, assez maladroit, indulgent aux paillardises des hommes, est inoubliable.

Novembre 1620. Premier acte de la Guerre de Trente Ans : Prague la protestante est mise à sac par les troupes catholiques. Anna, la servante, recueille l'enfant de son maître qu'on a massacre sous ses yeux.

Elle ne sait pas encore que sa vie vient de prendre un cours radicalement nouveau.

Elle fuit Prague avec le petit miraculé. Elle rencontrera, dans la tourmente de la guerre la rage et la beauté de vivre, le secret (les forêts la folie et l'amour de gens inoubliables.

Henri Gougaud n'a jamais écrit un roman plus romanesque plein de rebondissements et de péripéties. Mais on y retrouve les thèmes qui lui sont chers. D'épreuve en épreuve, Anna découvre la vraie générosité humaine, celle qui fait fi des apparences et de la morale des bien-pensants.

Contenu

• Les Larmes de Manapus / Henri Gougaud

• La Fille sans nom / Henri Gougaud

• Le Voyage de Lesa au pays des esprits / Henri Gougaud

• Comment Vrai-Père créa le monde d'en bas et le monde d'en haut / Henri Gougaud

• Comment Vraie-Mère et le dieu des Blancs sauvèrent le monde / Henri Gougaud

• L' Etoile / Henri Gougaud

• Comment se rencontrèrent les hommes et les femmes / Henri Gougaud

• L' Homme-lièvre / Henri Gougaud

• La Lumière et le corbeau / Henri Gougaud

• Comment les hommes firent le soleil et la lune / Henri Gougaud

• Hiawatha / Henri Gougaud

• Wabi / Henri Gougaud

• Nyoko-l'affamé / Henri Gougaud

• Histoire de Lynx / Henri Gougaud

• Les Chants et les fêtes / Henri Gougaud

• La Légende du maïs / Henri Gougaud

• La Naissance des hommes blancs / Henri Gougaud

• Winabojo et le voyage au pays des morts / Henri Gougaud

• Kotsi et le géant / Henri Gougaud

• Kolowissi / Henri Gougaud

Il était une fois un homme qui battait sa femme pour lui dire bonsoir. Lorsque la femme fut enceinte, elle eut peur : les coups allaient tuer son enfant. Alors, elle prit l'habitude, chaque soir, au moment où son mari levait son bâton pour la battre, de lui raconter une histoire. Chaque soir, une nouvelle histoire, que l'homme écoutait, captivé, oubliant de battre la femme. "Neuf mois, toutes les nuits, cette femme compta pour protéger la vie qu'elle portait dans le ventre. Et quand l'enfant fut né, l'homme connu l'amour. Et quand l'amour fut né, les contes des neufs mois envahirent la terre"... Ce récit est le premier des dix-sept contes d'Europe réunis dans ce recueil.

uis A. n'est pas un personnage de roman mais un homme bien vivant, même s'il tient à rester anonyme. Ce livre raconte son histoire, de sa lointaine enfance argentine aux événements qui l'ont conduit aux portes de la France, où il demeure aujourd'hui.

Il a quitté très tôt la maison de son père, à Córdoba, au pied de la Sierra Grande. Sa mère venait de mourir, loin de lui, une nuit d'orage. C'était une Indienne Quechua, et le seul être aimé de sa jeune existence. Il a refusé l'insupportable. Il a préféré imaginer qu'elle avait fui la ville, qu'elle était allée rejoindre son peuple. dans la montagne. Il est donc parti à sa recherche. C'est ainsi qu'il s'est retrouvé sur le chemin de l'impossible, le seul qui vaille aux yeux des fous de vie.

Il a connu, bien sûr, l'omniprésente misère des enfants perdus. Puis un jour, le hasard-qui-n'existe-pas a voulu qu'il rencontre El Chura, le gardien des ruines de Tiahuanaco, l'homme au plumage de renard. El Chura était un sorcier. Un chaman. Il l'a instruit, puis il l'a poussé vers d'autres lieux, à la poursuite des pierres vivantes et des sept plumes de l'aigle où sont les sept secrets de la vie. Son errance fut longue, étrange tourmentée. D'autres maîtres l'ont recueilli et l'ont guidé, don Benito, le vieux Chipès, le père Sebastián, des femmes aussi. Itinéraire où chaque rencontre, où chaque événement, même le plus trivial, fut un pas de plus vers l'«épice», vers «ce qui fait que la vie ne passe pas pour rien».

J'ai écrit ce qu'il m'a confié de son aventureuse existence et de ses apprentissages. A la fin, il m'a dit : «Maintenant, que le vent emporte nos paroles, comme il emporte tout, pollen, poussière, feuilles mortes. Si elles ne sont que poussière, qu'elles retournent à la poussière. Si elles sont vivantes, qu'elles nourrissent la vie.» Et il est parti d'un grand rire.

La route continue.

Dans ce recueil, des contes en provenance d'Australie, de Mélanésie, des Nouvelles-Hébrides ; de Polynésie, de Hawaï, de Tahiti. Autant de terres, d'îles aux noms évocateurs, porteurs de rêves et de parfums troublants, où le bleu du ciel et de la mer se rejoignent pour ne faire qu'un...

Avant que la peste n'arrive à Avignon, je croyais ma mère immortelle.

Dieu la garde, je ne me souviens pas de son visage éteint [...]. En vérité, nous soupçonnons parfois notre mémoire d'enchanter faussement le passé, alors qu'elle est fidèle à ce qui fut, et que seules sont trompeuses les mélancolies qui nous font douter d'elle. " Chassé d'Avignon par la peste, Mathieu Le Tremble s'en va les chemins à la recherche de l'auteur d'un livre qui est sa seule richesse en ce monde.

Sa sœur et le compagnon de celle-ci, un troubadour, l'accompagnent. Rencontres extraordinaires, mystères, merveilles, épreuves pour les corps et les âmes, quête de vérité - celle du ciel et celle d'ici-bas mêlées - font la trame de ce roman somptueux et profond, aussi simple et aussi entêtant que l'amour.

En Europe, il incombe à l’homme de déclarer sa flamme.

En Orient, la femme se laisse porter par ses désirs, et tourmente sans pudeur ses amants. En Afrique, la légende raconte qu’une femme et un homme étaient autrefois un même corps, et l’amour physique les unit à nouveau. Ce magnifique voyage au fil des continents nous rappelle, par la grâce et la magie des contes, qu’il y a mille façons d’aimer.

En prison, quatre compagnons de cellule décident de s'évader en creusant un tunnel. Mais au-delà des sentinelles auxquelles il faut échapper, leurs codétenus, dirigés par une imposante figure, une sorte d'ogre nommé Lavoir, sont décidés à faire échouer leur projet. Julien Berg, l'un des quatre fuyards, est chargé de distraire la vigilance de Lavoir en lui racontant le s histoires dont il est si friand. Il devient peu à peu son " conteur " préféré et multiplie récits et aventures. Entre les deux hommes, un nouvel échange s'installe alors : une amitié qui mêle ironie et tendresse, une évasion à double entrée où l'imagination est reine. Grand prix de l'Humour noir, 1978

Depuis la naissance, Pierre nourrit une " rogne de damné " : colère contre le monde, contre le ciel, qui lui est comme un monstre intime. Mais le jour où Angèle, sa mère, vient à mourir, Pierre comprend qu'il lui faut partir : pour livrer bataille à ses monstres, pour " risquer sa vie ", tout comme le lui a conseillé son père, homme aux allures d'ogre - pour grandir. C'est son histoire qui nous est ici racontée ; ses pérégrinations aux côtés de Yacoub, Thomas et Baptiste, sa rencontre, à la croisée des chemins, avec Jean Telque, passant porteur de mauvais présages, sa traversée du labyrinthe, à l'entrée duquel l'attend Julia, sa compagne, et au bout duquel il pourrait se trouver, lui-même.

Légendes

Où sont donc nés les contes ?

Une femme l'a su, aux premiers temps du monde. Son mari la battait. Un jour, elle fut enceinte. Elle se dit qu'elle ne pouvait plus se permettre d'être ainsi rossée, sous peine de perdre l'enfant qu'elle avait dans le ventre.

Et quand au soir son mari leva sur elle son bâton, elle se mit soudain à raconter une histoire qu'elle ignorait connaître. Cette histoire était si belle que la brute l'écouta, et que le bâton oublia de s'abattre...

Ainsi neuf mois durant, toutes les nuits, cette femme inventa des histoires pour préserver la vie qu'elle portait dans le ventre. Ce sont quelques-unes de ces histoires qu'Henri Gougaud nous livre, ici : ouvrez le livre, et écoutez.

1528. Une petite flotte de caravelles aborde les côtes inconnues de la Floride. Trois hommes survivent à l'expédition, anéantie par les naufrages, les épidémies et les flèches indiennes.

Nunez Cabeza de Vaca, noble andalou, découvre, au lieu de l'Eldorado promis, des villages faméliques peuplés de primitifs candides, malades, profondément religieux.

Au nom du Christ, ses compatriotes se livraient à des massacres. Au nom de Mahona, divinité de ces peuples, le conquistador apporte la paix, la guérison et l'amour.

Une extraordinaire épopée commence, à la fois récit authentique et œuvre soulevée par la passion humaniste, le souffle de l'aventure et de la poésie, contée avec le style, l'art et la magie d'Henri Gougaud.

« Un chaman n’a pas d’histoire » m’a dit Luis Ansa un jour, devant l’un de nos sempiternels cafés.

C’est cela que Luis Ansa nous donne ici : de nouveaux épisodes de sa vie, éclairés par la lumière de cet émerveillement qui nous fait les yeux vifs, et la parole émue, quand on les rappelle à la conscience, pour les offrir à un ami. Ils sont aussi, bien sûr, révélateurs de sens, ce qui ne signifie pas qu’ils soient toujours raisonnables : l’amour de la vie ne l’est pas. C’est ce sens, et de cette sorte de bienfaisante déraison qui nous pousse sans cesse à vivre, que nous avons abondamment parlé au cours des entretiens qui complètent ce livre.

Un vœu pour conclure ces quelques lignes : que la parole de Luis Ansa soit aussi joyeusement nourricière pour le lecteur de cet ouvrage qu’elle le fut, et qu’elle l’est encore pour moi. "

Henri Gougaud

Au XIIIe siècle, Jaufré, un enfant abandonné trouvé dans la neige, a été élevé par la nourrice Thomette comme son propre fils. Eduqué par Aymar, prieur du monastère de Pamiers, le garçon devenu troubadour revient après sept ans d’absence dans ce gros bourg du Sud-Ouest, au petit peuple haut en couleurs. Une série d’évènements va lui faire découvrir à la fois l’amour, un mystérieux manuscrit hérétique, le secret de ses origines et le sens des énigmes douloureuses qui hantent les ruines du château, les caves du monastère et l’esprit des gens du lieu. Ecrit dans un style superbe, une histoire surprenante à l’intrigue originale et aux personnages très attachants. Une époque passionnante où se côtoient les ténèbres (l’Inquisition et ses tortures) et le ciel (l’amour salvateur). Avec ce formidable roman historique et initiatique, Henri Gougaud, qui est chez lui dans cette région cathare de Pamiers, nous plonge dans une atmosphère médiévale, entre mysticisme et truculence.

Soldats de la Sainte Inquisition, moinillons, hérétiques... parmi la foule qui sillonne les routes se dresse la silhouette de Simon Garric. Il a pris la fuite après l'incarcération de sa mère, convaincue d'hérésie. Une existence fantastique s'ouvre à lui : il va vivre dans le voisinage des loups, sera aimé de Fabrissa, la "maudite", et ne cessera de marcher à la poursuite de Brune, sa fiancée perdue...

description de l'éditeur (Seuil) :

Trois personnages : le maître luthier Shonglang, l'apprenti et Petite Vertu.

Un atelier, le jardin et les jours qui s'écoulent entre rêverie, poésie et philosophie.

Chaman : ce sont les Evenk, une tribu de chasseurs et de gardiens de rennes sibériens qui les premiers nommèrent ainsi ces hommes capables de quitter leur corps pour visiter les territoires où vivent les esprits. On ne tarda guère à s'apercevoir que les communautés des Amériques indiennes du nord et du sud, les villages d'Afrique, comptaient parmi eux de ces familiers des pays de l'âme.

On dit que le jour de ses noces, Hachachi-le-menteur raconta si bien son combat contre le roi des lions que ses paroles s'inscrivirent d'elles-mêmes en images multicolores sur les murs et que le soleil s'arrêta trois jours entiers devant les fenêtres du palais pour l'écouter...

Telle est la vraie parole des conteurs. Aérienne, multicolore, et fantasque sans doute, mais combien vivante !

Comment Enkidou, ce colosse au front bas, devint-il un homme véritable ? Comment Outanapishim parvint-il à vaincre la mort ?

De l'Afrique noire à la France, ce livre rassemble quelques-unes des plus belles légendes du monde.

L’exergue dit tout du nouveau livre d’Henri Gougaud : « J’ai trois préférences : le parfum parce qu’il renferme le secret des femmes, les femmes parce qu’elles renferment le secret de l’amour, l’amour parce qu’il est la seule prière de l’univers. » ( Mahomet) L’amour, l’amour fou cher à André Breton sous toutes ses formes : passion, délices et cruauté ; sous tous les méridiens, désir et jalousie. Et toujours la plume classique et déliée d’Henri Gougaud qui nous emporte : rire et émotions, érotisme et sagesse. Une ode à l’amour, une ode à la femme, à toutes les femmes. Un grand livre.

Le temps de Noël est celui des merveilles : les pierres se déplacent, les eaux des fontaines s'écartent, les tables se couvrent de mets prodigieux et les bêtes se mettent à parler à minuit sonnant. De l'époque gallo-romaine jusqu'à la Grande Guerre, les familles se regroupaient dans les villages pour des veillées autour de l'âtre. S'élevait alors la voix du conteur.

De l'Alsace à l'Aquitaine et de la Bretagne à la Provence, ce livre, préfacé par Henri Gougaud, rassemble quelques-uns des plus beaux contes et légendes du terroir que la Nativité ait inspirés.

Ce livre n'est pas fait pour être lu mais pour être fréquenté comme un ami proche, secret. Vous pouvez lui demander de vous nourrir, il vous nourrira, de vous éclairer, il vous éclairera, de jouer, il jouera avec vous le jeu le plus mystérieux du monde, celui du hasard qui n'existe pas.

Ouvrez-le, simplement par curiosité. Quelqu'un est là qui vous parle. Il ne vous dit pas seulement quelque chose de plus ou moins intéressant, non. Il répond à une question que vous n'avez même pas formulée à voix haute. Il y répond à sa manière, qui peut être déconcertante. Mais ne grimacez pas. Ce qui vous est dit là s'avère toujours étrangement sensé.

Car les contes sont des vieillards immémoriaux et bienveillants. Ils savent tout de la musique du cœur du monde. Allez les voir. Ils répondent toujours à nos questions pour peu qu'ils soient interrogés avec cette lumière simple dont ils sont eux-mêmes pétris, et que l'on appelle l'innocence.

Dans la contrée imaginaire de Maïni vit Izahi. Jeune Homli protégé par l'Oiseau Toumbo, il n'est pas un Homli comme les autres. Il est trouveur de feu, espoir de renouveau pour son peuple, menacé depuis toujours par les terribles Dagans. Or Izahi est épris de leur reine, Dame Enlila... Leur amour survivra-t-il à la guerre qui éclate ?

Dans ce portrait de l’indomptable Louise Michel, figure emblématique de la Commune, Henri Gougaud se glisse dans la peau de la « Vierge rouge ». Il fait revivre tour à tour la petite bâtarde sans le sou passionnée de littérature, la jeune institutrice, l’insurgée bravant la mitraille des Versaillais, la bannie de Nouvelle-Calédonie, toujours attachée au drapeau rouge, jamais lassée d’appeler à la Révolution.

De cette femme sauvage et téméraire, éprise d’indépendance et d’absolu, le romancier ne cache rien. À travers son récit d’une force incomparable, jamais Louise Michel – son esprit intransigeant, son courage, sa curiosité d’esprit, sa bonté, son dévouement à la cause des démunis – n’a été aussi vivante.

"Henri Gougaud retrouve une flamboyance hugolienne pour évoquer la révolutionnaire." Philippe-Jean Catinchi, Le Monde.

"Ici s’écoule le fleuve tumultueux d’une vie; un poème épique furieux aux accents de chanson réaliste." Fabienne Pascaud, Télérama.

(Source : LGF - Le livre de poche)

Henri Gougaud, conteur inégalable, ravive une mémoire, celle pleine de sagesse et d’enseignement, des soufis, une mystique rêveuse et riche de contes et légendes aussi bien édifiants que délectables.

« Qui que tu sois, viens. Que tu sois un infidèle, un idolâtre ou un païen, viens. Notre maison n’est pas un lieu de désespoir. Même si cent fois tu as violé un serment, viens quand même. » (Rûmi)

Nous sommes aujourd'hui, face à notre avenir incertain, comme nos ancêtres qui craignaient de ne plus voir le soleil. La réponse à cette peur qui parfois nous agite réside dans les contes et leur sagesse immémoriale.

Eux seuls savent transformer les menaces en miracles. Mais encore faut-il les écouter. Fais comme moi, disent ces simples récits. Ne sois rien qu'une conscience éveillée, capable de capter tout ce qui peut la nourrir.

La grosse patte du lion ne peut capturer le papillon. Face à la mort, aux pouvoirs, à tout ce qui enferme, sclérose ou pétrifie, sois un papillon. Schéhérazade invente et dit des contes pour tenir la mort à distance.

Et la vie prend le dessus. Ainsi les contes ont traversé les pestes, les guerres ou les révolutions. De page en page, Henri Gougaud les interroge et ils lui répondent : Imite-moi et tu survivras. N'aie pas peur de te transformer sans cesse.

À la fois drôle et apaisant, ce récit singulier, truffé d'histoires, est un vrai livre de sagesse.

Henri Gougaud et Bruno de La Salle ont été les deux principaux acteurs de ce qu’il est convenu d’appeler le « renouveau du conte ».

C’est avec eux que la littérature orale a quitté l’anonymat des veillées paysannes, l’intimité des maisons ou des salles de classe, pour apparaître sur la scène des théâtres.

Dans ce dialogue vivant, drôle, truffé d’anecdotes et de réflexions passionnantes, les deux conteurs évoquent leur itinéraire personnel, les étapes de leurs découvertes et les combats qu’ils ont dû mener pour redonner aux arts de la parole leurs lettres de noblesse.

Un savoir se distille entre les lignes - le secret que tous deux ont su transmettre à leurs élèves, et qu’ils acceptent aujourd’hui de livrer au lecteur.

Celui-ci trouvera, en fin d’ouvrage, plusieurs contes inédits d’Henri Gougaud, des récits de Bruno de La Salle, des éléments historiques et bibliographiques indispensables et un glossaire des formes adoptées par la littérature orale au cours des siècles.

Un disque accompagne ce livre, avec des extraits des grands spectacles de Bruno de La Salle et des contes écrits et dits par Henri Gougaud.

Loin d’être un simple livre de recettes illustré, Contes et Recettes du monde est un pari créatif du Chef du Grand Véfour. Au côté de ses recettes, chaque photographie choisie a été pour lui l’occasion d’une émotion, qu’il a voulu traduire dans son langage : la cuisine.

Guy Martin nous invite au voyage à travers l’œil du photographe, et l’imagination du cuisinier.

Ce jeu de correspondances se prolonge avec Henri Gougaud et son talent de conteur, dans des histoires qu’habitent l’exotisme des sens et les plaisirs de la bouche.

Enfin, les illustrations de Hervé Tullet ajoutent au livre leurs tonalités chaleureuses.

Chaleur des couleurs et des fourneaux, récits de voyage, histoires que l’on écoute après souper, c’est à une réinvention de la veillée que nous convie cet étonnant ouvrage.

Découvrez comment la petite Jeanne fait disparaître sa mère au beau milieu du salon toutes les lumières éteintes. Apprenez comment Tom Crèvecoeur supprime froidement sa maîtresse alors qu'il pensait se débarrasser de sa propre femme. Rencontrez tous ces gens que l'on croyait morts ou enterrés et qui, pour troubler l'équilibre de leurs proches, réapparaissent soudain comme si de rien n'était.

Les mythes, les contes, les légendes du monde sont au fond de nous comme les trésors d'une caverne prodigieuse. Il serait déraisonnable de prendre à la légère ces divertissements apparemment sans poids. Certains sages d'Orient pensent que l'histoire juste dite au bon moment à la personne qu'il faut est capable d'illuminer qui l'entend, c'est-à-dire de lui apprendre (lui faire goûter) ce qu'aucune explication, aussi intelligente soit-elle, ne saurait dire.

Il est de fait que Dans les contes et les légendes est un savoir inexplicable et pourtant nourrissant, un savoir que je ne peux comparer qu'à la saveur d'un fruit en bouche. Les fruits nourrissent, et en plus ils sont bons, ils font jubiler les papilles. Les contes et les légendes sont exactement comme des fruits, tout aussi innocents, tout aussi nécessaires.

En voici une nouvelle récolte. Ils viennent de toutes les terres du monde. Ils ont été choisis non pas au hasard mais pour leur poids de sagesse, leur parfum de miracle, le plaisir simple ou la peur délicieuse que parfois ils m'ont inspiré. Ils m'ont nourri et ils m'ont fait du bien. Si le coeur vous en dit, servez-vous.

Henri Gougaud

À travers la Garonne médiévale, une troupe de paysans massacre les populations juives en invoquant Dieu. À leur tête : Jean le Hongre, dont l’influence sur les foules est grandissante. Prié par la papauté d’agir, le très intraitable Inquisiteur, Jacques Novelli, entend bien rétablir son autorité. Il décide d’enfermer la belle Stéphanie, la sœur de son ennemi, dont il s’éprend peu à peu…

Peut-être un jour goûtera-t-on la richesse de la littérature des pauvres, ses mille savoirs et saveurs ?

Peut-être surtout découvrira-t-on sa force, qui n'a de but que d'aiguillonner la vie, de la pousser en avant comme un cheval, et de dilater le monde jusqu'aux extrêmes inconnus, plutôt que de le réduire aux frontières de ce que l'on peut exactement savoir ?

Peut-être est-ce seulement pour cela, aider la vie comme la pluie l'aide, et les jardiniers, que ces histoires sans importance ont traversé cahin-caha les siècles, tandis que tant d’œuvres réputées immortelles se perdaient corps et biens dans les sables du passé ?

Henri Gougaud invente ici le concept du livre de contes divinatoires.

En effet, il a recueilli 123 contes initiatiques originaux du monde entier, poétiques, drôles ou profonds, toujours bienfaisants, qui ont chacun quelque chose d’important à dire sur nos vies et sur divers aspects de nos existences.

Trois signets en forme d’arbre de vie (inspirés des gunungan indonésiens) permettent au lecteur de devenir un « pêcheur de merveilles » : il pose la question qui l’occupe, puis « jette » au hasard l’un des trois signets dans le livre, pour découvrir l’un des contes. Après la lecture, il lit l’une des trois phrases de sagesse qui suivent le conte (il lit celle dont le motif correspond à celui du signet choisi). Et ça fonctionne impeccablement, l’antique savoir des contes traditionnels parle aux lecteurs et les fait évoluer !

" Chercheur de l'or du temps ", Henri Gougaud fait revivre ces siècles où quelques " Parfaits " faisaient trembler l'Église.

Envoûté par les terres occitanes et leur poids de légende, le conteur déroule sa prose rigoureuse et intime.

L'hérésie cathare n'est plus et pourtant sa mémoire demeure sans conteste plus vivante que jamais...

Ce roman fascinant se déploie autour d’un misérable ermitage dans le désert d’Égypte où se retrouvent, autour d’un vieil ermite copte qui est en train de mourir, une magnifique jeune femme enceinte, un moine grec orthodoxe, un joueur de luth arménien et Madjid, un vagabond venu de Perse, tous en quête d’une caravane mythique de Samarcande qui devrait passer par là. Puis d’autres personnages arrivent dans ce lieu, dont un enfant. Tous racontent leurs histoires qui s’emboîtent les unes dans les autres, un peu comme dans le fameux Manuscrit trouvé à Saragosse de Jean Potocki.

Ce sont des contes de vie avec leurs espoirs, leurs terreurs, leurs drames, leurs joies, leurs interrogations avec ou sans réponses… qui dessinent les arabesques à la fois insensées et pleines de sens de notre condition humaine. Une vaste fresque qui se peint et s’étale sur dix journées avec pour toile de fond les dunes de ce vaste désert qui « ressemble à Dieu ». On ressort de ce roman, dont Gougaud dit que c’est son œuvre la plus ambitieuse, émerveillés et bouleversés.

Dans ce petit bréviaire du bien vivre et du bien manger, Henri Gougaud retrouve le ton des almanachs d'antan et nous livre ses secrets et ses plaisirs de bouche : astuces, proverbes, contes, anecdotes historiques, expressions du langage, conseils... et recettes !

Ces savoirs, émaillés de bon sens et d'esprit joyeux, raviront ceux qui recherchent la simplicité et la saveur des repas partagés...

L’amour. C’est un rêve, un souci, un désir, un compagnon sur le chemin de nos vies. Nous ne pouvons pas nous empêcher de l’interroger, de le bénir, de le maudire. Paradoxalement, même quand nous le fuyons, nous ne cessons de l’espérer. Pourrions-nous vivre sans lui, sans ses tempêtes, ses refuges, ses cavalcades ?

À explorer sans repos les mille chemins de l’espérance humaine, les contes, au fil des âges, ont appris la musique du cœur du monde. Ils ont appris, ces vieillards immémoriaux, à parler d’amour comme personne d’autre ne le sait.

Henri Gougaud, l’un de nos plus grands conteurs, vous en propose soixante-quinze, accompagnés d’aphorismes et de proverbes, pour vous éclairer, vous amuser, et jouer avec vous le jeu le plus mystérieux du monde : celui du hasard qui n’existe pas.

(Source : Albin Michel)

Félicité, qui entre dans sa quatre-vingt-quinzième année, ne veut pas sombrer dans la vieillesse. Elle décide d’en finir au moyen d’une seringue pleine de mort-aux-rats. Après avoir écrit à ses amis pour leur annoncer son décès, elle demande au fidèle Blaise, le jardinier, de l’assister en s’allongeant auprès d’elle. Alors que Félicité enfonce d’un coup sec l’aiguille comme on piquerait un rôti d’agneau, un spasme épouvantable se fait entendre : Blaise est passé de vie à trépas. La vieille dame, qui s’est bêtement trompée de bras, ne sait pas que ses proches sont déjà en route pour son enterrement...

Ainsi commence ce roman à « mourir de rire » (sans mauvais jeu de mots !), riche en rebondissements, surprises et drôlerie, où Henri Gougaud, avec son inimitable talent de conteur, livre, sous la forme d’une désopilante chronique villageoise, une vaste réflexion sur la vie, la mort, et l’après...

Est-ce son don de conteur qui a offert à Henri Gougaud de s’inventer mille vies ? Dans ce récit riche et vibrant, écrit d’une plume tendre et amusée, l’écrivain et poète nous dévoile ses chemins secrets. Ils suivent les bouleversements de l’histoire : l’Occupation allemande vécue, enfant, à Carcassonne dans une famille de résistants. Puis le départ pour Paris et la vie d’artiste, le monde libertaire, les cabarets de la Rive Gauche où il devient parolier de Gréco, Ferrat, Reggiani, puis l’expérience de la radio, aux côtés de Claude Villers, où il transmet l’immense répertoire de la tradition orale des contes. Jusqu’à l’écriture, à laquelle il décide de se consacrer.

Cette aventure d’une grande humanité, qu’il dédie à son fils, Aurélien, dévoile les horizons infinis qui se cachent en nous et disent toute la puissance, le mystère et la richesse de la vie.

En chemin pour tombouctou et en repérage pour un film tourné au Mali, Michel Jaffrennou, accompagné d'Henri Gougaud, nous emmène dans l'intimité de " leur " rencontre avec l'Afrique. Des dessins en photographies, d'esquisses en collectage d'impressions visuelles, se forme une fresque onirique comme une invitation au voyage.

Au XIIIe siècle, dans la région de Toulouse en proie aux débordements sanglants de l'Inquisition, Alexis, jeune moine, se voit confier un manuscrit par Baruhel, un alchimiste, juste avant sa mort sur le bûcher. Mais ce texte, dont Alexis ignore tout, est convoité par le grand évêque inquisiteur et ses sbires, qui le pourchassent sans relâche, lui et ses amis de rencontre : Verniolle, voleur au grand coeur, évadé de la prison de Pamiers ; Jeanne, la fille de Baruhel et nièce du redoutable évêque ; Anna, sa nourrice, qui se donne du bon temps avec le valet de l'évêque ; Adam de Miraval, jeune astronome, amoureux de Jeanne, et son valet Taleb, au rôle ambigu...

Mais quel est le secret de ce livre ? Pourquoi est-il si recherché ? Hors-la-loi, putains, conteurs, charbonniers aux rites païens, guérisseuses et simples gens dont le bon sens maintient, comme toujours, le monde en équilibre... autant de personnages truculents qui composent la toile de fond de ces aventures picaresques où Henri Gougaud, de son écriture somptueuse, redonne vie à Alexis, le personnage plein de sagesse de L'Enfant de la neige.

Et si les contes nous étaient aussi nécessaires que les arbres, les sources, les herbes, les maisons ? Ils nous accompagnent depuis que nous savons parler.

Et que nous disent-ils, dans ce siècle bancal où nous devons réinventer notre façon de vivre ensemble ?

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