Toutes les séries de Hippolyte
Bistritz, veillez attentivement sur celui qui sera mon hôte, sa sûreté est pour moi très précieuse. S'il lui arrivait quelque chose de fâcheux ou s'il disparaissait, faites tout ce que vous pouvez pour le retrouver et lui sauver la vie. C'est un anglais donc il aime l'aventure. La neige, la nuit et les loups peuvent être pour lui autant de dangers. Ne perdez pas un instant si vous avez quelques doutes à son sujet. Ma fortune saura récompenser votre zèle. Dracula.
Tous les livres de Hippolyte
Qui aurait pu imaginer les flibustiers en fins gastronomes ? Il n'était pourtant pas rare dans cette société nomade de jeter l'ancre autour d'une table bien garnie. Acras de morue, cabri massalé ou matoutou crabe font de cette cuisine l'une des plus originales qui soient : une cuisine épicée, à l'image de la vie qu'ils menaient. L'ouvrage, fort d'une soixantaine de recettes, est conçu tel un festin, où récits et anecdotes se succèdent pour le plus grand régal du palais et de l'imagination. Savoureusement illustrés par Hippolyte, les différents mets y révèlent toutes les couleurs, et leur piquant.
Il n'y avait plus de mots.
Juste ce silence. Épais, lourd.
C'était un génocide, celui des Tutsis du Rwanda, le troisième du xxe siècle.
Il faisait beau, il faisait chaud.
Sur les collines de Bisesero, nous avions pénétré le monde du grand secret.
Des instituteurs tuaient leurs élèves, des policiers menaient la battue.
C'était la « grande moisson ».
François Mitterrand niait « le crime des crimes ».
Comment raconter ?
L ’exilé n° 214 doit expliquer, dans un bureau impersonnel à la lumière blafarde, les raisons qui l’ont poussé à quitter son pays. Il doit aussi relater les événements qui ont émaillé sa fuite et ont fait de lui le seul rescapé d’un terrible périple. Face à lui, pas de compassion, mais le calme imperturbable de quelqu’un qui en a vu d’autres.
Vincent Zabus propose avec Les ombres une fable au ton poétique qui n'en est pas moins le reflet d’une triste vérité, celle de tous ces êtres humains qu’un conflit envoie sur des chemins parsemés d’embûches en quête d’un monde meilleur. Pour le scénariste désireux d’aborder une telle question de front, le misérabilisme est un écueil à éviter à tout prix. L’auteur y parvient en optant pour l’allégorie et en s’appuyant sur un dessin tout en finesse, parfois irréel, qui fait flotter l'histoire quelque part entre rêve et réalité. Hippolyte réalise un tour de force, maniant la couleur avec dextérité et jouant des ambiances comme autant de révélateurs d’un environnement changeant, tantôt réjouissant et baigné de lumière, tantôt inquiétant et plongé dans l’obscurité. […]
En Belgique, dans les années 1980, Jean-Loup vit en compagnie de son père. Le petit garçon souffre de TOC liés à un cruel manque de confiance en lui et à une certaine solitude due à l'absence de sa mère. Doté d'une grande imagination, doué d'un talent de conteur, il se construit pourtant son propre univers avec beaucoup de fantaisie... Mais comment raconter des histoires aux autres quand on est hypocondriaque ? Comment peut-on tout simplement trouver sa place dans la société alors qu'on est différent des autres ? Une histoire drôle et émouvante servie par les illustrations d'Hippolyte qui ont parfois un petit air de Sempé.
« Enfant, j’ai eu la chance de m’ennuyer. Je n’avais pas école l’après-midi et chez moi à la maison pas d’écran ni de télévision. J’ai donc dû apprendre à déployer des trésors d’imagination pour m’inventer des jeux et des passe-temps.
Je garde de ces jours immobiles, le souvenir d’une période enchantée où j’ai pu remplir à ras-bord le coffre-fort de mon imaginaire.
L’ennui de mes après-midis d’enfance était un voyage où le temps m’appartenait, un espace où j’ai fabriqué d’immenses rêves. »
Le CD de la chanson «L’ennui des après-midi sans fin» et sa version instrumentale accompagne la lecture de ce livre.
Romain, 12 ans, a une soeur, étudiante à l'université, et a pour professeur d'école mademoiselle Sophie. L'embonpoint prononcé de Sophie lui vaut les moqueries de plusieurs élèves, sans qu'elle semble y prêter attention. Romain observe avec curiosité et empathie sa professeure et devine un mal-être qu'il ne peut expliquer avec son regard de jeune ado. Romain essaie pourtant de comprendre cette tristesse palpable : sa corpulence est-elle une conséquence de ses sentiments, ou l'inverse ? Est-elle malade ? A quoi ressemble son quotidien ? A-t-elle un amoureux ?... Doté d'une imagination débordante, Romain commence son apprentissage de la vie et découvre une partie du monde des adultes, notamment grâce à sa grande soeur. Peut-on dissimuler les souffrances ou les doutes et tenter, malgré tout, de faire bonne figure ?...