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Commentaires sur ses livres

Hubert Mingarelli

Par ludwigjeansebastien le 23 Juillet 2019 Editer
ludwigjeansebastien
À Dinslaken, dans l’Allemagne vaincue de juillet 1945, un photographe de guerre n’arrive pas à se décider à rembarquer et à retourner chez lui. Quelque chose le retient sur place. Le hasard de ses promenades lui fait rencontrer de pauvres gens partis sur les routes à la recherche d’un abri. Quand il reçoit l’ordre de pendre un procureur, son supérieur, le colonel Collins, refuse d’obtempérer en prenant le prétexte que son unité ne dispose d’aucun charpentier. Le photographe est obsédé par un rêve récurrent : il voit des bâches recouvrant des morts se soulever toutes seules. Un jour, profitant de la voiture réquisitionnée du procureur, il part en voyage vers le Nord en compagnie du seconde classe O'Leary qui lui servira de chauffeur. Dans les fermes et dans les villages, il prend en photo les gens qu’il rencontre, souvent des femmes, des enfants et des vieillards mutiques. Il leur demande parfois de l’eau et des œufs pour améliorer l’ordinaire…
« La terre invisible » est un roman intimiste comme sait si bien en écrire Hubert Mingarelli avec son style minimaliste inimitable. L’auteur ne semble s’attacher qu’aux détails insignifiants de la vie de tous les jours. Ses personnages ressemblent un peu à des ombres, tant il leur donne peu de consistance. Ce voyage quasi inutile et peut-être sans retour donne surtout une impression de poésie mélancolique. Pas de théories, peu de descriptions, pas de grandes déclarations ou explications psychologique, juste l’essentiel pour que le lecteur puisse se faire son film tout seul dans sa tête. De livres en livres, Mingarelli continue donc imperturbablement sur ce même sillon. Ça finit par faire un peu procédé « breveté », d’autant qu’on retrouve presque les mêmes personnages, les mêmes situations et les mêmes décors (ou de similaires comme dans « Quatre soldats »). Le lecteur pourrait finir par se lasser, mais il n’en est rien. La petite musique si particulière de l’auteur garde encore pas mal de sa magie…
A propos du livre :
La Terre invisible
La Terre invisible
Par pheallys le 5 Juin 2015 Editer
pheallys
Ce court roman ne sera peut-être pas inoubliable, mais je l'ai lu avec beaucoup de plaisir. L'écriture est belle et personnelle ; l'évocation de cette petite famille de deux personnes est riche, même en peu de phrases. Le garçon (qui est le narrateur) est assez intriguant, avec sa passion pour la marche et sa grande imagination.
Enfin, l'apparente naïveté et douceur cache une réalité complexe : plus on avance dans le roman, plus on sent la tension sous-jacente. C'est la réussite du livre, je trouve.
Par myra44 le 19 Janvier 2013 Editer
myra44
Ce livre m'a vraiment hypnotisé. En soi, l'action n'est pas très importante car elle s'étale seulement sur une journée avec quelques retours en arrière et annonces de ce qui va se produire quelques mois plus tard. Pourtant, j'avais du mal à me détacher de ce livre. Voir la Seconde Guerre Mondiale du point de vue des allemands est déjà intéressant. Mais, ça l'est d'autant plus que ces trois hommes ne sont absolument pas antisémites : ils sont contraints d'obéir au ordre et de chercher un juif pour échapper aux fusillades qu'ils craignent. Ces hommes sont touchants et c'est fou comme tous se comprennent (Allemands, polonais et le jeune juif) sans toutefois connaître la langue de l'autre. Un livre très bien écrit qui ne manque pas de nous plonger dans son univers très rapidement.
A propos du livre :
Un repas en hiver
Un repas en hiver
Par rabanne73 le 17 Mars 2022 Editer
rabanne73
Lu en 2020. Une lecture à part.. Un roman qui ne se résume pas, mais se ressent, intimement comme universellement, selon sa propre sensibilité.
Un récit qui parle de traumatisme, de quête d'identité, d'impuissance, de culpabilité, de résilience et, bien entendu, de mémoire. Une écriture qui puise toute sa force dans sa sobriété, sa subtilité et sa poésie : des sentences courtes, une incertitude et une tension palpables, entre les lignes, en filigrane. Cela crée avec le lecteur une intimité singulière, assez émouvante.
A propos du livre :
La Terre invisible
La Terre invisible
Par Marie-France-46 le 22 Octobre 2021 Editer
Marie-France-46
Encore un petit miracle au bout de la plume de Mingarelli. C'est tout en finesse, en jolis mots destinés à faire du bien, à grandir malgré les rigueurs de l'existence.
A propos du livre :
L'arbre
L'arbre
Par corinne18 le 29 Mars 2021 Editer
corinne18
Mes pas n'effleureront jamais la poussière de la route de Beit Zera. Je ne connaîtrai pas le bruissement de la forêt, le frémissement de la pluie sur les feuilles des arbres, ni le souffle du vent quand il se lève et bouscule les champs alentours. Je ne sentirai pas l'humidité de l'air s'alourdir, aspirée vers la terre de ce pays.
Qui est cet homme à l'orée de la forêt ? Où est sa femme ? Son fils unique s'est enfui tellement loin. Il ne reviendra jamais. C'est un meurtrier. La vie de Stephan est bousculée. Pourtant, il continue son quotidien presque élémentaire ; un cercle fait de répétitions de gestes, de jours, de mois. Mais rien ne peut être sans aspérités en terre d'Israël. Et puis il y a un chien et un enfant. L'enfant est muet et Stephan est quasiment mutique. Une passerelle ténue s'établit entre eux, improbable et tellement fragile.
D'une écriture atone, transparente, Hubert Mingarelli parle de l'absence, du remord, de la filiation, du poison des mythes et de l'Histoire quand ils alimentent les préjugés, la fatalité du destin, le carcan de l'obéissance, les haines dans une fixation tenace de l'esprit, de tous les esprits. le conflit palestino-israélien est en arrière-plan. Mingarelli l'évoque en quelques phrases et mots ordinaires, détournés. Sans discours philosophique, politique, sociologique. Il parle du coeur humain marqué, blessé, estropié par un conflit interminable, imprégnant même en transparence les consciences et les actes. La non démonstration de son écriture amplifie sa densité et sa richesse. Ces êtres, prisonniers de l'atmosphère de leur pays, captifs même à l'extérieur, essaient, sans s'en rendre compte, d'ouvrir des brèches, d'installer des ouvertures pour qu'une autre lumière s'infiltre. Un simple rai lumineux. Minuscule et salvateur.
A propos du livre :
La Route de Beit Zera
La Route de Beit Zera
Par Blandine1 le 27 Février 2021 Editer
Blandine1
Que j’aime la prose des premiers livres de Hubert Mingarelli qui nous a quitté, il y a un an ! Quatre soldats, comme son titre l’indique, plus un enfant, tentent de survivre à l’ennui, à la faim et à l’isolement de soi en 1919, en Russie. Des choses insignifiantes comme un étang, des cigarettes, des dés, de l’attention et qui, dans ce contexte, sera une nécessité vitale.
A propos du livre :
Quatre soldats
Quatre soldats
Par Artemin le 13 Avril 2020 Editer
Artemin
Un des romans que j'ai le plus lu et relu. Très court, très prenant, on vit intensément le dilemme de ce petit garçon. Et il est difficile de dire si c'est la chienne ou le petit garçon qui emportera votre coeur au cours de cette aventure. Un roman court qui marque.
A propos du livre :
La Dernière Neige
La Dernière Neige
Par Waterlyly le 23 Septembre 2019 Editer
Waterlyly
1945. Un photographe de guerre anglais qui a assisté à la libération d’un camp de concentration n’arrive pas à rentrer chez lui en Angleterre, tant ce qu’il a vu l’obsède et l’empêche d’avancer. Il décide donc de partir en errance grâce à l’aide du colonel du régiment qui a libéré le camp. Ce dernier lui permet de partir en road trip en compagnie d’un chauffeur de son régiment, O’Leary. Une amitié tacite va alors s’installer entre les deux compagnons de voyage.

Il s’agit ici d’un roman de la sélection pour le prix Goncourt et j’avoue que c’est l’un des romans qui va le plus me poser de difficultés quant au fait de donner mon avis. Honnêtement, ce roman m’a carrément plu, mais il me faut être honnête jusqu’au bout et vous avertir qu’il ne s’y passe pour ainsi dire strictement rien. Mais vraiment. J’aime autant vous prévenir. Si vous êtes dans une période où vous cherchez des romans à l’intrigue insoutenable, passez votre chemin.

Ici, tout est contemplatif. Le roman est très court et il faut donc être en mesure de rentrer au plus vite dans l’histoire. Cela a marché pour ma part, heureusement. J’ai suivi les pérégrinations de nos deux compères avec plaisir. Le photographe est si traumatisé par ce qu’il a vu qu’il décide en quelque sorte de se servir de la photographie comme exutoire. Cela va lui permette de se libérer, de regarder vers l’avant.

Le personnage d’O’Leary est très touchant. J’ai senti une réelle amitié se créer entre les deux personnages. L’atmosphère de ce roman est très particulière, mais rendue à la perfection. Les paysages sont beaux, à la limite de l’onirisme parfois.

La plume est poétique et j’ai accroché avec le style de narration. Les phrases sont parfois longues, mais pourtant, elles coulent toutes seules, sans efforts. Les dialogues sont peu présents mais je n’ai pas senti de lourdeur quelconque.

Un véritable roman d’ambiance, sur les dommages psychologiques des guerres, sur ces blessures invisibles, qui sont pourtant si difficiles à refermer. Un style contemplatif mais sans lourdeur. Une très belle découverte.
A propos du livre :
La Terre invisible
La Terre invisible
Par JJ83 le 22 Septembre 2019 Editer
JJ83
On parcours rapidement ce livre en espérant un démarrage de l'intrigue ...hélas on reste sur sa faim . Ni l'écriture ni l'histoire ne justifie de s'y attarder ...
Surprenant de la part de cet écrivain au palmarès affirmé...(prix Médicis etc...) Le sujet aurait pu être un excellent triller voir un "road book" passionnant , l'auteur est passé à coté ...
Pour me faire pardonner ce commentaire acide je vais me replonger dans la lecture de quatre soldats du même auteur .
A propos du livre :
La Terre invisible
La Terre invisible
Par tomodachi le 17 Juillet 2019 Editer
tomodachi
Roman d'un ennui mortel, sans intérêt. Dommage car le thème m'intéressait...
A propos du livre :
La Terre invisible
La Terre invisible
Par Serafima le 5 Septembre 2017 Editer
Serafima
J'en viens à me demander si je l'ai vraiment lu car il ne m'a laissé aucun souvenir...
A propos du livre :
Quatre soldats
Quatre soldats
Par Croquignolle le 21 Janvier 2017 Editer
Croquignolle
Deux hommes, des moutons, de la neige, un froid glacial et une route qui n'en finit pas... Voici les ingrédients de ce roman. Et j'en ressors surprise qu'une situation si ordinaire - une livraison de moutons - arrive à me mettre dans un état de tension aussi dense.
Etait-ce dû au fait d'avoir lu juste avant "Sukkwan Island", ce huis clos affolant et d'une violence rare ? Ou bien est-ce la plume directrice et pointue de l'auteur qui a été capable de me faire tanguer d'un moment calme et paisible d'un coin de campagne au climat froid et tendu du plus beau des thrillers ?
Et les loutres dans tout ça ? C'est le petit bol d'air tiède et souriant qui m'a permis d'aller jusqu'au bout de cette expédition hivernale, en gardant le contrôle :-)
A propos du livre :
La Beauté des loutres
La Beauté des loutres
Par RedBlueMoon le 29 Février 2016 Editer
RedBlueMoon
Une atmosphère oppressante autour de trois soldats allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, une traque constante des Juifs, une misère elle aussi constante, qui se traduit par une lutte impressionnante pour manger, une fin décevante car trop rapide.
A propos du livre :
Un repas en hiver
Un repas en hiver
Par Jadany le 1 Novembre 2015 Editer
Jadany
J'ai acheté ce livre en anglais juste avant de me rendre compte que (mince alors) l'auteur était français. Ça ne m'a pas empêcher de trouver l'écriture très agréable. Le résumé raconte à peu près tout ce qui se passe dans le bouquin mais au final ce n'est pas plus mal sinon on attendrai une action qui ne vient pas. En effet c'est plus une petite parenthèse dans la vie de trois soldats qu'une intrigue ou une aventure...
C'est néanmoins très intéressant d'avoir le point de vue de soldats allemands pendant la guerre et l'amitié entre ces trois homme était très touchante...
A propos du livre :
Un repas en hiver
Un repas en hiver
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