Imogen Hermes Gowar
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Note moyenne : 5.33/10Nombre d'évaluations : 6
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Un bien agréable voyage dans le temps.
Une petite virée dans l’Angleterre du XVIIIeme, ça vous tente ?
Si oui, ce roman est fait pour vous.
Avec La Sirène, le Marchand et la Courtisane, Imogen Hermes Gower parvient à recréer pour nous une ville de Londres tout ce qu’il y a de plus 18ème.
Et, franchement, ça vaut le détour !
Les termes « cabinet de curiosités » inscrits en 4ème de couverture sont on ne peut plus juste.
Des personnages follement attachants, extravagants, irritants se côtoient, dans cette époque finalement beaucoup plus libérée que la nôtre.
L’ambiance est excellemment reconstituée, et durant toute la lecture vous aurez tout autant l’impression d’entendre bruisser les soieries et autres taffetas que de sentir les relents nauséabonds qui se cachent dessous.
Et les dialogues... ah, les dialogues sont justes parfaits. Irrésistibles de drôlerie ou fascinants de sagesse, ils nous montrent que nous avons beau nous croire beaucoup plus évolués qu’à l’époque, le fait est que nous sommes loin du compte.
Personnellement j’ai autant ri que réfléchi pendant ces 522 pages.
L’auteure parvient si bien à alterner humour théâtral, pensées sociales, représentations historiques et évolutions féminines (en y ajoutant même une très légère touche de fantastique !) que l’on ne s’ennuie pas un seul instant.
Pour un premier roman, c’est assez exceptionnel, selon moi.
Angie vous semblera tour à tour libre et profondément dépendante, vénale et insouciante, blasée et enfantine.
Hancook, lui, vous fera ressentir de l’empathie, voire de la pitié, de l’agacement teinté d’une bonne dose d’attendrissement.
Quant à la Sirène... pour elle, je vous laisse découvrir par vous-même de quoi il retourne
Afficher en entierOn fait la connaissance de Mr Hancock, marchand londonien, qui un soir se retrouve face à son capitaine qui lui ramène une sirène. Créature qui fascine les londoniens, tous vont se bousculer pour l'admirer et notre marchand qui va devenir riche va croiser notre belle et célèbre courtisane, Angelica, avec laquelle il va nouer une relation ambiguë. Tout ce petit monde a oublié que les sirènes sont facétieuses et qu'elles possèdent leurs propres pouvoirs.
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Je me suis laissée embarquer par cette ambiance londonienne des docks, des bars et des maisons closes grâce à une plume envoûtante. On a l'impression de fouler le pavé, sentir les odeurs de la mer et entendre toute cette agitation qui est caractéristique des grandes villes. On y découvre également les manigances des nobles, des courtisanes, des serviteurs, chaque agissement provoque la convoitise et attise les jalousies.
Les personnages ne sont pas décrits comme ayant de grands tourments psychologiques mais le récit va nous plonger dans leur tête et leur raisonnement : ils vont être tour à tour envieux, insouciants, amoureux, on ne s'ennuie pas une seconde, ils sont prêts à tout pour accéder à un certain statut social.
Dans l'ombre, la sirène apportera une touche de mystère et de fantastique qui nous tiendra en haleine jusqu'au bout.
Afficher en entierJ'abandonne cette lecture. J'en suis à P.282 et l'histoire n'a toujours pas démarrée... Aucune empathie pour les personnages qui de toute façon passent leur temps à être désagréable ou à faire des rencontres désagréables (le marchand est bedonnant et sans caractère. La courtisane n'en fait qu'à sa tête et tout lui réussi). La sirène n'est qu'un objet/bibelot sous cloche
Afficher en entierC'était satisfaisant comme lecture, toutes les histoire ne se valant pas mais j'étais quand même contente de retrouver certains auteur.e.s que j'ai déjà lu.
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