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Tous les livres de Iris Murdoch

Au cœur de l'insolite, nous pénétrons dans un petit théâtre ésotérique des faubourgs de Londres, pour y rencontrer un être cher.

Nous assistons à un meeting politique dans un studio de cinéma, avec des militants déguisés en Romains.

Mais nous ne manquons pas le 14 Juillet à Paris. L'un des héros de ce roman est un chien-acteur, à la veille de la retraite.

A la dernière image, notre cour s'attendrit au spectacle d'une portée de petits chats.

Mischa Fox, l'Enchanteur, est un homme mystérieux et célèbre, qui dirige de près ou de loin le destin des nombreux personnages de ce roman dont l'action se déroule à Londres. Mischa aurait voulu épouser Rosa, mais celle-ci, par conviction sociale, s'est mise à travailler en usine. Deux Polonais s'entendent pour se partager successivement ses faveurs. Dans l'appartement de Rosa habitent son frère, Hunter, directeur d'une revue fondée par des suffragettes, et Annette, une adolescente fantaisiste, qui décide un beau jour de quitter l'école pour se lancer dans la vie et faire son expérience.

Les sentiments d'Annette pour Mischa, ceux de Peter Saward pour Rosa, la vie de Rosa entre les deux Polonais, le sort de la revue féministe, les apparitions et disparitions de l'Enchanteur entraînent le lecteur à travers de nombreuses péripéties le plus souvent comiques, et Iris Murdoch a rendu les personnages inoubliables en les dépeignant avec verve et humour.

(Source: Gallimard)

Iris Murdoch est née à Dublin, Irlande, le 15 juillet 1919. Son père, Wills John Hughes Murdoch, venait d’une famille presbytérienne d’éleveurs de moutons du comté de Down (près de Belfast), et sa mère, Irene Alice Richardson, qui avait eu une formation de chanteuse, était d’une famille protestante de Dublin. Durant la jeunesse d’Iris, ses parents déménagent à Londres où son père devient fonctionnaire. Iris étudie les classiques, l’histoire ancienne et la philosophie à Somerville College, Oxford, puis la philosophie à Newnham College, Cambridge, où elle a notamment comme professeur Ludwig Wittgenstein. En 1948, elle devient enseignante à St Anne's College, Oxford.

Elle écrit son premier roman, Under The Net, en 1954, après avoir publié plusieurs essais philosophiques et la première étude en anglais consacrée à Jean-Paul Sartre. A Oxford, en 1956, elle rencontre et épouse John Bayley, professeur de littérature anglaise et également romancier. Elle écrira encore vingt-cinq autres romans, ainsi que d’autres études et pièces de théâtre, jusqu’à 1995, où elle commence à subir les effets de la maladie d’Alzheimer. Elle meurt en 1999 âgée de soixante-dix-neuf ans.

Martin, le narrateur, coulait une vie paisible entre sa fidèle épouse Antonia et sa jeune maîtresse Georgie.

Ce riche négociant en vins considérait que. dans son ménage, il s'était de bonne heure avéré être celui qui reçoit plutôt qu'il ne donne. Mais un beau jour, Antonia lui fait part de son désir de divorcer pour épouser son psychanalyste, et ami, Palmer Anderson. Entre alors en scène Honor, demi-sœur de Palmer, qui révèle à Antonia l'existence de Georgie et présente à cette dernière le frère de Martin, Alexander, lequel finit par tomber amoureux...

de Honor ! Et Martin est pris avec les cinq autres personnages dans une suite de chassés-croisés amoureux, quiproquos, coups de théâtre, retournements de situations tragi-comiques dont Iris Murdoch tire avec brio les ficelles. L'élégance ironique du ton, la précision du trait et l'inventivité de ce roman en font une satire sociale des grands de ce monde et une satire morale des sentiments amoureux.

Iris Murdoch y fait à la fois leçon d'absurde et de lucidité. Et avec quel humour !

The nine characters in this novel are all looking for love; and so closely is the web woven that the actions and passions of each are constantly affecting the others. The irony and pathos of this tangled situation has extended Iris Murdoch's powers to the full, but her mastery of it is complete. Impelled by affection, lust, lost scruple, illusion and disillusion, wanting to be free yet needing to be involved, these characters perform the linked figures of their destiny.

Dans un manoir hanté sur une côte irlandaise sauvage, Hannah vit recluse mystérieusement entourée de serviteurs qui sont autant de geôliers.

c'est ce que constate Marian, qui vient d'être engagée comme répétitrice de français auprès de Mrs Green-Smith ( Hannah) qui vit dans une sombre demeure isolée qu'entoure un jardin aux grilles défensives, un marécage mortifère, une falaise imposante, un vieux dolmen à l'air menaçant, et l'océan avec ses lames de fond.

Un certain Gerald s'occupe des affaires d'Hannah ainsi que d'elle en personne, d'une manière singulière. Protecteur, sournois, trop plein de sollicitude. D'autres protagonistes jouent le même rôle auprès de la belle jeune recluse.

Et il n'y a pas d'enfant ! Marian découvre que, loin d'être répétitrice, elle sera dame de compagnie d'Hannah. Une appréhension la saisit. Son penchant immédiat pour la maîtresse des lieux qu'elle s'avoue en partie, lui donne envie de savoir pourquoi elle mène cette existence en huis clos et craignant de sortir.

Lorsque Marian apprend quelque vérité sur Hannah, elle brûle de la faire évader, même contre son gré.

En effet, Hannah, victime d'un mariage qui se révéla vite une mésalliance , aurait poussé son mari du haut de la falaise, sept ans plus tôt. Et serait depuis sous bonne garde, grâce à des "amis" de ce mari, que Marian imagine terrifiant, et dont les occupants du manoir craignent le retour.

Cependant Hannah a eu un amant qui vit encore dans le manoir d'en face, à ½ heure de là en voiture. Et aussi un prétendant, Effingham, qui lui propose en vain la fuite à deux pour tout recommencer de zéro.

Cherche-t-elle à expier une faute, est-elle la proie d'un enchantement, comme le croient les gens du voisinage ?

Est-elle seulement terrifiée par la menace latente que représente la situation qu'elle vit, la surveillance que l'on exerce sur elle, le retour de l'époux ?

Hannah est tous d'abord vécue comme une personne inaccessible, un être charmant ,intouchable, dangereux aussi comme l'être fabuleux qui donne son titre au roman. Autour d'elle, les geôliers comme des libérateurs en puissance, ne savent eux-mêmes, ce que signifie la liberté pour elle.

Ils apprendront à leurs dépends ce qu'a pu lui coûter certaines visions fantasmatiques.

Chacun interprète le silence d'Hannah et sa manière de vivre ou de supporter la vie, comme on cherche à décrypter les paroles de la Sibylle. Pour Effingham, homme de quarante ans, narcissique, naïf et paresseux, Hannah et une enchanteresse, la femme inaccessible des romans courtois.

Mais cet amoureux couard (un peu caricaturé)n'est pas à la mesure des ancien troubadours !

Pour Max Lejour, le vieux professeur platonicien, qui vit à « Rider's » autre propriété isolée, et qui est son plus proche voisin, Hannah est en train de trouver la sagesse dans l'épreuve.

Pour Marian, Hannah est victime de sa peur et de la culpabilité, prisonnière mentalement plus que physiquement. Et il importe de la sauver .

Avec l'aide d'Effingham, elle tente de la soustraire à ses gardiens. Mais Hannah est très surveillée, et Effingham bavard, et maladroit, précipite les événements...

Après des années d'absence, Edmund Narraway revient pour les obsèques de sa mère dans le domaine familial du nord de l'Angleterre.

Il se rend compte que sa famille, et plus particulièrement son frère Otto et sa femme Isabel, lui est devenue étrangère. Une suite de curieuses révélations sur les relations complexes qui unissent certains membres de son étrange famille à David, l'apprenti sculpteur, à sa sœur, et à la gouvernante italienne, le retiendront dans sa maison natale.

Dublin, 1916. La rébellion irlandaise gronde.

Dans la famille Bellman, deux générations s'affrontent : les aînés, Christopher et sa soeur Katleen ; les jeunes patriotes intransigeants, catholiques et nationalistes, France et son fiancé Andrew. Et, entre eux, la belle Millie. Femme libre dans ses moeurs comme dans son langage, elle se donne à tous les hommes de la famille et tisse sa toile destructrice.

Un presbytère à Londres.

Carel Fisher, le pasteur y vit comme un reclus, n'ouvre pas le courrier, inspire une inquiétude grandissante. IL enferme chacun dans le réseau de ses peurs : Pattie, la domestique noire qui l'aime et qui est dépositaire de mille secrets : Muriel, sa fille, qui croit le haïr ; Elisabeth sa nièce ou prétendue telle, atteinte d'une maladie énigmatique. Dans l'antichambre du mystère évoluent le concierge.

Eugène Peshkov, la bonté même, et son " mauvais fils " Léo. Du dehors, Marcus, le frère du pasteur, et Anthéa Barlow tentent d'entrer au presbytère, c'est-à-dire le savoir. En vain d'abord. Puis ils sauront. Et chaque personnage saura aussi la vérité, mais seulement quand il aura démêlé l'inextricable enchevêtrement de ses liens avec Carel. Fisher, quant à lui, est-ce le diable en personne ? Ou a-t-il, lui aussi sa part d'angélisme ?

Ce livre qui n'est pas un roman policier commence par un meurtre aux relents d'espionnage. L'intrigue se noue autour de l'enquête. Parvenus à un tournant de leur vie, les personnages réunis dans des circonstances tragiques ont l'occasion de faire le point. Ils s'aperçoivent tous plus ou moins consciemment qu'ils sont des «demi-justes» atteints du mal responsable de la souffrance humaine : l'égoïsme. Cependant la vie et l'amour leur offrent de merveilleuses consolations.

www.gallimard.fr

Londres, pour le rendez-vous des morts et des vivants, organisé par la grande romancière anglaise Iris Murdoch.

Rendez-vous de l'humour, de la finesse, de la verve, et de cet ineffable charme victorien... Bruno est un vieux gentleman à l'article de la mort, entouré de Nigel qui prévient ses désirs, de la femme de chambre Adélaïde, de son gendre Danby. Près de la fin, les remords l'assaillent : il a délaissé sa femme, il a contraint son fils Miles à l'éloignement, il voudrait faire la paix avec tous, avec lui-même.

Mais la grande beauté de Diana, seconde épouse de Miles, et la singulière séduction de sa sœur Lisa bouleversent ses projets. Voici que se produisent des événements inattendus, comme une escalade amoureuse sur les toits, un duel au pistolet au bord de la Tamise, à l'aube... Mais Bruno rêve. Il rêve, c'est sûr...

Les vies de plusieurs amis sont lancées dans la confusion par les machinations de Julius King. Julius fait un pari avec son ex-petite amie Morgan qu'il peut diviser le couple homosexuel Axel et Simon; pendant ce temps, Morgan et son beau-frère Rupert sont manoeuvrés dans l'entreprise d'une affaire et le neveu Peter de Morgan tombe amoureux d'elle.

Julius King, revenant d'un travail universitaire en Amérique, déniche ses vieux amis scolaires, Rupert Foster et Axel Nillson. Son ancien amant, Morgan Browne, la belle-soeur de Foster, est arrivé en Angleterre en même temps. Les tentatives de Foster de les tenir à part sont contrariées par Morgan Browne, toujours amoureux du Roi et ont résous de l'affronter. En même temps, elle évite son mari, Tallis Browne, qui l'aime encore.

Le complot est compliqué plus loin quand, presque immédiatement et par accident, Julius King rencontre Tallis Browne. Le roi est intrigué par le mari de son vieil amant, un type assez indéfinissable avec pas beaucoup de présence personnelle, mais intégrité morale considérable.

Le roi lui-même est un homme d'intellect formidable et il ne subit personne volontiers. Il est irrité par ce qu'il voit comme la conduite contente de soi et traitante avec condescendance dans ses amis et il commence, sans beaucoup d'inquiétude pour les conséquences, à les mettre dans les situations transigeantes. Morgan, son amour à partir du passé, ne lui laissera pas la paix et bien qu'il ait une façon rapide de lui réprimander pour son importunité, il résout de l'inclure dans ses plans. Rupert Foster, assez plein de lui depuis qu'il vient de finir son livre sur le pouvoir de bons et l'amour dans la vie, est prêt et prêt à être dupé et Morgan, plein de l'air chaud d'amour repoussé et du fait d'exagérer ses problèmes pour tous pour voir, a l'air d'être juste le copain pour Rupert, si le Roi peut les recevoir d'une façon ou d'une autre ensemble. Pour rendre le jeu plus intéressant, il embauche la tâche supplémentaire du fait de diviser le rapport homosexuel entre Axel Nillson et Simon, le frère de Rupert.

En utilisant un mélange de haute ruse, criminalité pure et pincements de courrier noir, le Roi tente ses amis dans les situations qu'ils n'auraient jamais contemplées et qui ont pour résultat finalement pas seulement la révélation des défauts dans leurs caractères, mais aussi dans la provocation du mal sérieux à Rupert, pour qui le Roi, un type calme, inerte, ne prend aucune responsabilité. Chacun apprend comment de façon ridicule vulnérable ils sont, mais la fuite de Simon et d'Axel du labyrinthe de Roi de “maintenant vous le voyez maintenant vous ne faites pas", renforcé dans leur amour et moins incliné d'être embarrassés d'être homosexuel. Si Morgan Browne apprend que n'importe quoi est peu clair et la préjudice causée envers le fait d'Encourager est cruelle gratuitement.

Les trois essais réunis sous le titre La souveraineté du Bien ont été écrits et publiés indépendamment sous forme d'articles par Iris Murdoch au cours des années soixante. Ils forment cependant un tout, dont le lecteur peut saisir clairement l'unité et la progression. Malgré l'affirmation de la modestie de l'entreprise (inscrire une simple " note " en marge d'une tradition considérable et familière), il s'agit en fait d'un dessein ambitieux. L'idée directrice du livre est de montrer comment les confusions et les perplexités qui hypothèquent la philosophie morale contemporaine résultent principalement de l'ensemble de traits séduisants et illusoires à l'aide desquels des conceptions comme l'empirisme, l'idéalisme post-kantien, l'utilitarisme, l'existentialisme, le béhaviorisme et la philosophie linguistique cernent l'identité de l'agent moral et le statut des normes.

Ecrivain infécond d'un certain âge, Bradley Pearson a pour meilleur ami un autre écrivain, plus jeune que lui, Arnold Baffin, auteur médiocre et prolifique qui plaît au public.

Pearson est entouré d'amis et de parents rapaces : son ex-femme qui voudrait le reconquérir, son beau-frère, un homosexuel qui pêche en eau trouble, la femme d'Arnold qui s'offre à lui et surtout Julian, vingt ans, dont il tombe éperdument amoureux. La jalousie, la peur, l'amour, la haine et les malentendus entraînent ces personnages dans des situations de plus en plus complexes. De rebondissements en suspenses psychologiques, Iris Murdoch met en place les éléments d'une tragédie de facture peu classique, où le destin intervient avec autant de force que dans le théâtre de Shakespeare.

Dans sa confortable maison aux environs d'Oxford, Harriet, épouse exemplaire et qui le sait, s'avise un jour fortuitement que son mari mène une double vie. Elle envisage aussitôt son infortune comme une épreuve envoyée par le ciel pour fortifier sa vie conjugale. Elle ne demandera pas à Blaise de renoncer à cette Emily qu'il a rencontrée il y a dix ans et dont il a aujourd'hui un petit garçon. Au contraire, c'est avec son autorisation qu'il continuera, en marge de leur vie commune, à rencontrer sa maîtresse. Tant de grandeur d'âme bouleverse Blaise, psychanalyste désarmant d'inconscience, qui voit contre toute attente se lever l'accablante barrière de silence qui partage sa vie en deux. Mais Emily subodore le danger : si elle se prête à un accomodement qui assurera la suprématie de l'épouse, c'en est fait de leur liaison. Elle prend la fuite, bientôt poursuivie par Blaise sur lequel elle n'a pas de peine à reprendre son ascendant, et qui, du coup, décide de vivre avec sa maîtresse. C'est Harriet, cette fois, qui prend le large. Elle connaît désormais la limite de ses forces et s'avoue vaincue : elle est résignée à accepter à son tour la position subalterne que lui abandonnera Emily triomphante. Mais le destin se chargera de trancher le nœud passionnel inextricable qui est sur le point de se reformer.

Henry et Caton conte l'histoire de deux fils prodigues. Dénommé tour à tour le voluptueux, le réservé, l'aliéné, l'exclu, Henry revient d'un exil volontaire en Amérique, vers l'héritage imprévu d'une fortune et de sa maison natale, l'un de ces merveilleux châteaux qui, inscrits dans leurs parcs aux arbres magnifiques, aux eaux courantes ou dormantes, marquent le paysage anglais de leur sceau culturel.

Pourtant, frère «puîné», il a haï son enfance : toujours moqué par son père et par son frère, il n'a pas trouvé auprès de sa mère Gerda l'amour dont son tempérament passionné avait besoin. Caton, son ami d'enfance, a fui dans la prêtrise, au sens missionnaire, le «confort» d'un destin tout tracé sur la voie de son père, universitaire et humaniste.

Caton se débat entre deux passions ambiguës, l'une pour Dieu, qu'il existe ou non, l'autre pour un jeune délinquant, Joe-la-Beauté, qui pourra peut-être trouver grâce à lui le salut. Le père et la sœur de Caton, la jolie Colette, attendent impatiemment d'accueillir le retour à la maison - et à la Raison - de Caton, après ses douteuses escapades.

Au château, Henry affronte Gerda, inconsolable de la mort brutale de son fils adoré. Il retrouve les frustrations de son enfance et, pour s'en délivrer, veut faire le salut de Stéphanie, jeune prostituée rencontrée à Londres qu'il veut emmener en Amérique après avoir vendu son domaine.

Cependant Joe-la-Beauté a capturé Caton et exige une rançon. Il tente de violer Colette qui lui porte l'argent et Caton le tue. Le roman finit bien, par le mariage de Henry et de Colette qui habiteront la belle demeure. Seul Caton reste traumatisé par le meurtre qu'il a commis.

Les soldats et les nonnes est un roman d'amour construit avec la plus grande rigueur. D'un côté il y a les «nonnes» : Anne Cavidge, bonne sœur défroquée, et son amie Gertrude Openshaw, riche bourgeoise londonienne dont le mari se meurt d'un cancer. De l'autre, les «soldats» : Wojciech Szczepanski, exilé polonais surnommé le Comte pour plus de facilité, et Tim Reede, peintre encore assez jeune, plein de charme et d'insouciance, sinon de talent, amant de Daisy Barrett, mal embouchée et ivrogne sur les bords mais qui, elle aussi, est dans son genre une nonne. Au milieu, «les cousins et les tantes», parents plus ou moins éloignés de Guy, le mari de Gertrude ; leur rôle est celui du chœur antique et, à l'occasion, d'empêcheurs de danser en rond. L'histoire est celle d'un intellectuel anglais d'ascendance juive, Guy Openshaw, qui, sur son lit de mort, exhorte sa femme, Gertrude, à se remarier quand lui-même aura disparu. À quelque temps de là, Anne, échappée du couvent, demande asile à Gertrude, son amie de jeunesse. Guy mort, les deux femmes jurent de finir leurs jours ensemble et de faire le bien autour d'elles. Mais les choses ne se dérouleront pas comme prévu. Gertrude se remariera, et pas avec le prétendant choisi par son mari. Anne ne retrouvera pas la paix et l'innocence qu'elle était venue chercher dans le monde. Eros va venir bouleverser les projets et les vies de la manière la plus violente. À partir de ce schéma, Iris Murdoch a construit un édifice romanesque d'une vitalité foisonnante et d'une beauté baroque, riche en suspense, en rebondissements et coups de théâtre, le tout sous-tendu par une réflexion profonde sur le Bien, le Mal, Dieu et la mort. Les soldats et les nonnes est un beau livre, profond, poignant et brillant.

C'est dans une atmosphère de «Songe d'une nuit d'été» qu'Iris Murdoch présente au lecteur les protagonistes du drame : un groupe de femmes et d'hommes plus très jeunes, anciens étudiants de l'université d'Oxford, unis non seulement par les liens de l'amitié mais par la fascination qu'exerce sur eux l'un des leurs, le brillant et charismatique Crimond auquel, voilà maintenant plusieurs années, ils ont «commandé» un ouvrage de philosophie politique, s'engageant en même temps à le soutenir financièrement dans sa longue entreprise.

Mais le temps, les hommes et les mentalités ont changé, et, en face d'un Crimond resté fidèle à ses idéaux marxistes, se dresse à présent un groupe qui n'éprouve plus pour l'écrivain qu'incompréhension et crainte, sentiments exacerbés par la personnalité de Crimond, individu sinistre, incarnation du Mal qui sème autour de lui le malheur et la mort.

Si Les compagnons du livre est un roman polémique, c'est avant tout dans les arcanes de la psychologie humaine et de ses horreurs que nous entraîne Iris Murdoch : horreur de la solitude, terreur de vieillir, nostalgie d'un passé qui n'a pas tenu ses promesses, frustrations de tous ordres, exaspérées par un profond sentiment de culpabilité.

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Le message à la planète, comme les précédents romans d'Iris Murdoch, centre son intrigue sur une personnalité hors du commun. Autour de Marcus Vallar, ancien génie mathématique devenu mi-philosophe mi-gourou, gravite une nébuleuse de personnages tourmentés, parmi lesquels un prêtre défroqué et mélancolique, un peintre insatisfait de son art, une femme bafouée «en danger de sainteté» et le disciple du gourou, un jeune historien hypocondriaque. Marcus Vallar, obsédé par l'idée de la souffrance - celle de l'Holocauste en particulier -, du mal et de la mort, cherche désespérement un antidote, une formule magique, bref, le message à la planète. Cette quête douloureuse s'inscrit sur une trame faite des jeux de l'amour et du hasard, d'échos, de références au théâtre shakespearien et au monde enchanté de Lewis Carroll. On a également l'impression d'une immense partie d'échecs dans laquelle un démiurge cruel pousserait les «pions» d'une main capricieuse. Le message à la planète est un livre envoûtant. Il dérange par les questions cruciales qu'il pose sur l'homme et sa responsabilité, et touche par la profonde empathie d'Iris Murdoch pour ses personnages.

" Commencez par être heureux, puis rendez les autres heureux ", tel est le conseil que reçoit Bellamy James au moment où, renonçant au monde afin d'atteindre l'illumination, il décide de se faire moine.

Autour de ce personnage mélancolique, Louise Anderson que préoccupe le sort de ses trois filles adolescentes ; Joan, belle alcoolique désespérée, flanquée de Harvey, son fils, qui, sous des allures de prince du quattrocento, cache lui aussi un profond mal de vivre ; Tessa Millen qui dirige un hospice pour femmes et, surtout, les deux frères Graffe : Lucas, un universitaire arrogant et solitaire, meurtrier de surcroît, et Clement, un acteur bon et sensible, lié à Lucas par un sentiment masochiste...

La soudaine apparition d'un visiteur étrange, armé d'un parapluie vert, va bouleverser ce petit cercle : qui est Peter Mir, la victime supposée de Lucas Graffe ? Ce revenant va-t-il pouvoir transformer, grâce à son propre cheminement intérieur, la vie des êtres qui l'entourent ?

Benet, un riche fonctionnaire retraité, prépare joyeusement le mariage de la belle Marian, une amie de la famille, avec son séduisant voisin, Edward Lannion.

Un avenir radieux s'annonce jusqu'au moment où le malheur s'abat sur Edward : un billet écrit de la main de Marian lui annonce qu'elle ne peut plus l'épouser. Puis silence. Est-elle morte ou vivante, a-t-elle été kidnappée, s'est-elle suicidée ? Le conte de fées se mue alors en un thriller psychologique aux multiples rebondissements. En réalité, le vrai drame n'est pas tant le naufrage du mariage des deux jeunes gens que l'obscure passion qui lie et oppose à la fois Benet et son domestique, le mystérieux Jackson, dont personne ne connaît les origines.

Qui est Jackson ? Après quel choix torturant parviendra-t-il à résoudre les problèmes qui se posent ? Le dilemme de Jackson est une fable mystique, aussi divertissante et terrible qu'une comédie de Shakespeare. Nul, mieux qu'Iris Murdoch, ne sait évoquer chez ses personnages la richesse des motivations et la plénitude d'une vie intérieure. Une fois encore, elle se plaît à peindre le chaos apparent de la vie pour mieux nous en montrer la vérité sous-jacente.

Célèbre metteur en scène et acteur britannique, Charles Arrowby, la soixantaine, couvert de femmes, vient de tourner le dos à Londres, à sa vie brillante pour se retirer face à la mer, loin de tout, dans une petite maison isolée sur les rochers. À l'écart des artifices, il s'agit, dans son esprit, d'un retour à la simplicité, à l'innocence perdue, à la solitude.

Divers incidents viennent bientôt troubler la sérénité de ses bains quotidiens dans la mer, « son élément naturel », de ses repas de célibataire théoricien et praticien d'un hédonisme culinaire bien à lui, de son observation de la nature. Il guette des phoques et voit un monstre marin ; sa maison semble hantée. Incapable, par nature et par éducation, de supporter l'oisiveté, il entreprend la rédaction de ses Mémoires. Par la force de la nouveauté de sa vie présente, ceux-ci prennent la forme d'un journal entrecoupé de réminiscences. Il se complaît, entre autres, à évoquer ses compagnes avec une bonne misogynie classique d'homme à femmes.

On ne rompt pas si facilement avec une existence dans le siècle : la retraite de Charles est bientôt visitée par un certain nombre de personnages de son passé, proche ou lointain...

Les cloches sont celles de l'abbaye bénédictine anglicane proche du manoir d'Imber que la grande romancière peuple d'une faune singulière : Paul : archéologue délaissé par sa femme, Dora ; Michael, le seigneur des lieux : Nick, jeune encore et déjà alcoolique, Toby, dix-huit ans troublé par la belle Dora ; Catherine, sœur de Nick, petite sainte en puissance, mais dont les charmes ne laissent pas indifférents...

Curieuse et pittoresque farandole.

Source : Gallimard

Un homme à catastrophes est la brebis galeuse d'une grande famille londonienne dont Iris Murdoch nous fait suivre, sur trois générations, les activités mondaines et professionnelles, les moments de crise et les décisions. Au premier plan deux amoureux qui semblent promis au bonheur, mais qui peu à peu s'éloigneront l'un de l'autre. Parallèlement, le conflit des oncles de la jeune fille : celui qui réussit et celui qui est un raté, l'homme à catastrophes qui a choisi le côté des vaincus. Tout finira (presque) bien dans cette comédie humaine où Iris Murdoch nous offre une peinture cruelle de l'incommunicabilité entre les êtres et une satire mordante des hypocrisies familiales et mondaines.

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