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Née à Genève, Isabelle Eberhardt est déclarée de père inconnu, sous le patronyme d'Eberhardt, nom de jeune fille de sa mère, Nathalie Eberhardt, d'origine russe.
La mère d'Isabelle était mariée au général Paul de Moerder dont elle avait trois enfants, lorsque le couple engage un pope d'origine arménienne, Alexandre Trophimowsky comme précepteur. Philosophe, érudit, polyglotte, il parle le turc, l'arabe et l'allemand aussi bien que le russe. Très séduisant, Nathalie tombe sous le charme. Elle quitte son mari et s'enfuit avec Trophimowsky, qui est probablement le père d'Isabelle. Trophimowsky est un anarchiste, et c'est comme tel qu'il éduque Isabelle.
A 20 ans, Isabelle quitte Genève pour Böne, dans l’Est constantinois. Elle fuit les Européens, décide de vivre comme une musulmane et s'habille en homme bédouin.
Elle s'installe tout d'abord à Batna dans les Aurès en 1889 où on peut encore voir la maison qu'elle a longtemps habitée et qui tombe en ruines. C'est la raison pour laquelle des Batnéens tentent de se rassembler pour tenter de sauver ce patrimoine algérien et européen.
Après la mort de sa mère, elle vit plusieurs mois en nomade et rencontre Slimane Ehnni, musulman de nationalité française, sous-officier de spahi. Elle l'épouse en 1901 (après avoir été contrainte de quitter l'Algérie par les autorités coloniales en 1900), et obtient ainsi la nationalité française.
Son mariage lui permet de revenir en Algérie, où elle collabore au journal arabophile Akhbar. Elle est envoyée à Ain-Sefra comme reporter de guerre pendant les troubles près de la frontière marocaine.
En novembre 1903, à Beni Ounif, elle fait la connaissance du général Lyautey qui apprécie sa compréhension de l'Afrique et son sens de la liberté. Le 21 octobre 1904, à Aïn-Sefra, l'oued se transforme en torrent furieux et la ville basse, où elle résidait seulement depuis la veille, est en partie submergée. Slimane est retrouvé vivant, mais Isabelle, affaiblie par le paludisme, n'avait pas pu fuir. Elle repose dans le petit cimetière de El Oued.
A son actif elle a un grand nombre de nouvelles, un roman inachevé, des articles, des récits de voyage et sa correspondance qu’elle considérait comme une partie de son œuvre
Biographie
Nationalité : Russie
Né(e) à : Genève, Suisse , le 17/02/1877
Mort(e) à : ’Aïn-Sefra, Algerie , le 21/10/1904
Biographie :
Née à Genève, Isabelle Eberhardt est déclarée de père inconnu, sous le patronyme d'Eberhardt, nom de jeune fille de sa mère, Nathalie Eberhardt, d'origine russe.
La mère d'Isabelle était mariée au général Paul de Moerder dont elle avait trois enfants, lorsque le couple engage un pope d'origine arménienne, Alexandre Trophimowsky comme précepteur. Philosophe, érudit, polyglotte, il parle le turc, l'arabe et l'allemand aussi bien que le russe. Très séduisant, Nathalie tombe sous le charme. Elle quitte son mari et s'enfuit avec Trophimowsky, qui est probablement le père d'Isabelle. Trophimowsky est un anarchiste, et c'est comme tel qu'il éduque Isabelle.
A 20 ans, Isabelle quitte Genève pour Böne, dans l’Est constantinois. Elle fuit les Européens, décide de vivre comme une musulmane et s'habille en homme bédouin.
Elle s'installe tout d'abord à Batna dans les Aurès en 1889 où on peut encore voir la maison qu'elle a longtemps habitée et qui tombe en ruines. C'est la raison pour laquelle des Batnéens tentent de se rassembler pour tenter de sauver ce patrimoine algérien et européen.
Après la mort de sa mère, elle vit plusieurs mois en nomade et rencontre Slimane Ehnni, musulman de nationalité française, sous-officier de spahi. Elle l'épouse en 1901 (après avoir été contrainte de quitter l'Algérie par les autorités coloniales en 1900), et obtient ainsi la nationalité française.
Son mariage lui permet de revenir en Algérie, où elle collabore au journal arabophile Akhbar. Elle est envoyée à Ain-Sefra comme reporter de guerre pendant les troubles près de la frontière marocaine.
En novembre 1903, à Beni Ounif, elle fait la connaissance du général Lyautey qui apprécie sa compréhension de l'Afrique et son sens de la liberté. Le 21 octobre 1904, à Aïn-Sefra, l'oued se transforme en torrent furieux et la ville basse, où elle résidait seulement depuis la veille, est en partie submergée. Slimane est retrouvé vivant, mais Isabelle, affaiblie par le paludisme, n'avait pas pu fuir. Elle repose dans le petit cimetière de El Oued.
A son actif elle a un grand nombre de nouvelles, un roman inachevé, des articles, des récits de voyage et sa correspondance qu’elle considérait comme une partie de son œuvre
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