Émile Zola
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Note moyenne : 7.08/10Nombre d'évaluations : 5 499
10 Citations 2 772 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Que peut-on ajouter de plus? Tout simplement parfait.
Afficher en entierun très bon zola triste qui raconte la vie la misère et l'alcool
Afficher en entierZola nous fait voir la vie de Nana et nous plonge dans la misère des années 1800 et c'est triste
Afficher en entierDenise et Octave sont les héros-prétextes de ce roman superbe dont le véritable héros est le grand magasin et le début de la société de consommation. Tout y est décrit avec précision, comme si le capitalisme en dépendait. Les femmes sont des écervelées, manipulables à souhait ; les hommes paraissent au dessus de tout ça. Bref, c'est tellement 19ème! On est dans l'époque, on ne peut que la sentir d'autant qu'elle résonne vraiment avec la nôtre en bien des points. La petite provinciale qui monte à Paris pour réussir, ça vous rappelle rien ? Le père de tous les romans, c'est lui !
Afficher en entierTrop focus sur Renée. Je voulais suivre Aristide en personnage principal.
Afficher en entierUn recueil fait pour les amateurs de chats. On retrouve des portraits très variés de chats mais toujours exactes. Certaines nouvelles sont plus marquantes que d'autres mais la plupart reste agréable à lire.
Afficher en entierJ'ai moins accroché que le précédent volume lu, à savoir Au Bonheur des Dames. J'ai trouvé l'histoire moins prenante, et les personnages moins attachants. Néanmoins, j'ai apprécié cette plongée historique dans le Paris du 19ème siècle et le nouveau quartier des halles.
Afficher en entierMe voici arrivée au milieu de cette saga ... Dans cet opus, nous suivons Octave Mouret qui s'installe à Paris. Une ancienne connaissance, du temps où ils habitaient à Plassans, lui réserve une chambre au 4eme étage d'un immeuble où lui-même habite avec son épouse au 3eme étage. Ce livre, c'est l'histoire de cet immeuble, de tous les personnages qui y habitent. Pour faire simple, voici un petit schéma : Au Rez-de-chaussée, Mr et Mme Gourd -concierge-
RDC et entresol, Mr Auguste Vabre -fils ainé du propriétaire-
1er étage, côté cour, Mr Théophile Vabre et sa femme valérie -2eme fils du propriétaire-
1er étage, côté rue, Mr Vabre -propriétaire-
2eme étage, un monsieur qui ne vient que quelques jours par an pour son travail
3eme étage, côté cour, Mme Juzeur -vieille fille-
3eme étage, côté rue, Mr Campardon sa femme et leur fille -architecte ami de Octave Mouret-
4eme étage, côté rue, Mr et Mme Josserand avec leur 4 enfants
4eme étage, côté cour, 1er appartement, Mr et Mme Pichon avec leur bébé -voisin direct d'Octave-
4eme étage, côté cour, 2eme appartement, Octave Mouret
Au dernier étage, se trouvent toutes les mansardes qui servent de chambrettes aux différents domestiques de toutes ces familles.
Chaque porte ouvre une histoire de famille ... des huis-clos dans un huis-clos. J'ai bien aimé découvrir tous ces personnages et leurs histoires de secrets de famille, d'héritage, de fesses, de règlement de compte, etc ... Mais j'avoue m'être lassée ! les va et vient m'ont un peu saoulée ... Encore une fois, je me moque de savoir qui couche avec qui pendant que le conjoint convole avec un tel ou une telle !!! ça devient récurrent chez Zola ... Quand il y a trop de personnages, il prend un malin plaisir à les mélanger avec tout et n'importe comment ! ça en devient ridicule ... Par contre, j'aime Zola quand il se consacre à la vie d'un(e) personne et que d'autres gravitent autour... là je l'adore ! c'était le cas dans les premiers tomes ... j'ai adoré la fortune, j'ai eu un énorme coup de coeur pour le ventre de Paris, la conquête de Plassans m'a profondément marquée et même ceux que j'ai le moins aimé sont au dessus de ces 2 derniers tomes ! je pense à la faute de l'abbé Mouret qui m'a laissé une superbe image, je pense aussi à la curée et ses descriptions magnifiques mais depuis Nana, je découvre un Zola qui me plait bcp moins !!! Il me reste 10 tomes, j'espère y retrouver "l'ambiance" des premiers livres !
Afficher en entierTrès bon livre. L’écriture, évidemment est parfaite, les personnages sont pleins de vie et Paris n’a jamais autant été vivant. Cependant, je suis un peu déçus de la fin mais en soi il fallait si attendre :).
Afficher en entierUne pépite de Émile Zola, Germinal ! Ce livre relate la vie des mineurs en pleine industrialisation, on découvre des personnages attachants, véritables et imparfaits. Spoiler(cliquez pour révéler) Tous ces morts, c’est horrible ! Mais ça relate la vérité de cette époque, et avec fidélité. Dommage que Catherine ne survive pas pour rester avec Étienne… Pour ceux qui adorent l’Histoire, je conseille à 1 000%
Afficher en entierOn parle de Émile Zola ici :
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Dédicaces de Émile Zola
et autres évènements
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Editeurs
LGF - Le Livre de Poche : 118 livres
Gallimard : 66 livres
Flammarion : 53 livres
Pocket : 37 livres
Editions Famot : 20 livres
Editions Fasquelle : 13 livres
Hatier : 12 livres
France Loisirs : 12 livres
Biographie
Premier grand écrivain issu de l’immigration, Émile Zola (1840-1902), orphelin à sept ans, rencontre au collège d’Aix-en-Provence le futur peintre Cézanne, puis monte à Paris. Il se passionne pour la littérature romantique, mais échoue au baccalauréat.
Il entre, en 1862, comme chef de publicité aux éditions Hachette. Il y rencontre des écrivains célèbres (Lamartine, Michelet, Sainte-Beuve, etc.) et publie des écrits encore marqués par le romantisme, tels les Contes à Ninon (1864). Avec Thérèse Raquin (1867), il s’engage dans le naturalisme qu’il définira en 1880, dans Le Roman expérimental. L’Introduction à l’étude de la médecine expérimentale de Claude Bernard (1865) l’aide à théoriser sa conception littéraire. Ses romans montreront comment les phénomènes humains sont déterminés par l’hérédité et le milieu. Comme Balzac avec La Comédie humaine, il les regroupe sous un titre générique : Les Rougon-Macquart : histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Malgré sa création prolifique, Zola ne rencontre qu’un maigre succès.
En 1877, il triomphe avec L’Assommoir. Le « maître » a ses disciples (Huysmans, Maupassant, etc.) avec lesquels il compose Les Soirées de Médan. Nana (1880) le fait renouer avec le succès… et le scandale. Les misères des courtisanes choquent autant que celles des ouvriers, d’autant que Zola stigmatise la bourgeoisie. De 1882 à 1884, parallèlement à son œuvre théorique (Le Roman expérimental ; Écrits sur l’art), Zola s’intéresse au petit commerce menacé par le capitalisme avec Pot-Bouille et Au Bonheur des dames. Son ancienne pauvreté, son athéisme, ses idées républicaines et son scientisme lui font concevoir le déterminisme économique comme moteur de l’existence, destructeur des valeurs humaines. En 1885, Germinal révèle le milieu méconnu des mines et semble justifier la révolte des damnés de la terre : Zola est consacré. La Bête humaine (1890), dont l’intrigue rappelle Thérèse Raquin, marque l’apogée des Rougon-Macquart. En vingt-quatre ans, Zola a publié vingt romans, avec plus de 1200 personnages. Cependant, lassé d’une critique qui lui reproche constamment sa noirceur, il envisage de nouveaux romans, proposant des remèdes aux maladies de la société.
Dès 1894, Zola projette une trilogie – Les Trois Villes : Lourdes, Rome, Paris – dont le héros passe du séminaire à un athéisme serein et fécond. Mais, quand il apprend, fin 1897, que le capitaine Dreyfus est condamné à la déportation, Zola analyse les minutes du procès et se convainc de son innocence. Sa lettre au président Félix Faure, J’accuse, publiée en janvier 1898 dans L’Aurore, fait basculer l’opinion, mais Zola est condamné à un an de prison. Pourtant la justice triomphe : Dreyfus est gracié (1899), puis réhabilité (1906).
Zola envisage une suite aux Trois Villes : Les Quatre Évangiles, mais il meurt asphyxié en septembre 1902. Parmi une foule immense, une délégation de mineurs scande ses obsèques d’un solennel « Germinal » et Anatole France prononce son éloge funèbre. En 1908, les cendres de Zola sont transférées au Panthéon.
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