Émile Zola
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Note moyenne : 7.08/10Nombre d'évaluations : 5 747
11 Citations 2 850 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres

J'ai beaucoup aimé ce tome 3 des Quatre évangiles ! Tous les thèmes de prédilection de l'auteur sont représentés. Il propose aussi un modèle de société idéale selon lui qui ressemble un peu à ce que nous avons vécu en Europe après les deux guerres mondiales.
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Dans La Conquête de Plassans, Émile Zola nous offre une œuvre magistrale, mêlant intrigue politique, critique sociale, et drame psychologique. Ce quatrième volet des Rougon-Macquart plonge le lecteur dans l’univers d’une petite ville provinciale, où les passions humaines et les ambitions politiques s’entrelacent de manière troublante.
L’arrivée de l’abbé Faujas et de sa famille dans le foyer des Mouret marque le début d’un bouleversement insidieux. Zola excelle à décrire la manière dont cet homme, apparemment humble et pieux, manipule son entourage pour servir des intérêts politiques bien plus vastes. L’atmosphère devient rapidement étouffante, alors que la tension monte crescendo au fil des pages.
Les personnages sont magnifiquement construits. Les Mouret, et en particulier Marthe, incarnent à la fois la fragilité humaine et la complexité des relations familiales. Quant à l’abbé Faujas, il est à la fois fascinant et terrifiant, figure ambiguë qui symbolise le pouvoir corrupteur de l’ambition.
La plume de Zola, toujours aussi évocatrice, donne vie aux ruelles de Plassans, à ses habitants et à leurs intrigues mesquines. La critique de l’Église et de la politique est mordante, mais elle s’intègre parfaitement dans une narration riche et captivante.
La Conquête de Plassans est un roman brillant, où Zola démontre une fois de plus son talent inégalé pour dépeindre les travers de la société tout en plongeant au cœur de l’âme humaine. Une lecture incontournable pour les amateurs de littérature classique.
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Quoi de mieux que de commencer l'année avec ce livre ! J'avance tout doucement dans cette saga et me voilà arrivée au tome 13. Alors Germinal : Pièce maîtresse dans la saga des Rougon Macquart ! Peut être le plus connu, le plus étudié ... Beaucoup d'adapatation cinéma !
Nous suivons Etienne Lantier (déjà rencontré dans l'assommoir puisqu'il est l'un des fils de Gervaise) à la recherche d'un travail. C'est à Montsou dans le Nord qu'il trouvera une place comme herscheur dans la mine connue sous le nom "le voreux" ... J'insiste sur le nom de cette mine car elle est un personnage à elle toute seule ! Tout de suite, Zola nous plonge dans ce qu'il fait le mieux, la misère humaine ! Les conditions de travail de ces mineurs, leur quotidien, leur souffrance, leur malheur sont décrits avec une efficacité redoutable ! Très vite, Etienne se démarque et se rebelle contre cette misère sociale. Le peuple a faim ! Il sera à la tête des militants pour faire "tomber" les patrons de ces exploitations humaines. Car biensuuur, eux s'enrichissent sur le dos de ces travailleurs ! Mot d'ordre : La mine aux mineurs !
J'ai adooooré cette lecture !! Une fois la bataille lancée, on ne peut lâcher ce livre ! C'est un MONUMENT ... Que dis-je ? c'est un CHEF D'OEUVRE de la littérature ! Je ne tarderai pas à visionner le film pour voir s'il est aussi excellent que le livre !
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Un livre magnifique, qui démarre un peu lentement peu être mais avec avec un style d'écriture magique. Il nous plonge complètement au cœur du Paris moderne 19ème siècle. En suivant les aventures de Denise au cœur du grand magasin et de comment elle arrive petit à petit à se faire une place et à évoluer en gardant ses valeurs. Des personnages avec des caractères très différents les uns des autres mais qui nous font ressentir tellement d'émotions ex : l'oncle de Denise et sa famille Spoiler(cliquez pour révéler)La mort de sa fille puis de sa femme, ses deux frères et bien sur de Octave Mouret lui même ! Je le recommande vivement, c'est un classique, un livre à lire absolument tant bien pour sa culture générale que pour l'histoire exaltante qui se déroule dans ces merveilleuses pages.. Par contre il comporte beaucoup de vocabulaire difficile et beaucoup de longues descriptions.
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Pour commencer l’année, je voulais lire un classique. J’ai choisi Émile Zola que je n’avais jamais lu sauf à l’école mais pas du tout réceptive à l’époque. J’ai donc choisi le premier opus des Rougon Maquart. J’ai apprécié dans son ensemble même si parfois Zola m’a perdu avec des longueurs . Cependant je voulais connaître cette période de l’Histoire. J’ai eu un coup de cœur pour Miette et Silvére. Leur innocence et leur pureté m’a boulversé. L’argent fait aussi sortir le côté sombre des gens .
Au lendemain du coup d’état ( Louis Napoléon Bonaparte) va naître le second empire mais aussi l’amour entre deux adolescents mais au delà de ça, nous allons faire la connaissance de la famille Rougon maquart, composé d’enfant légitime et batards descendant de là grand mère : Adélaïde. Entre Pierre et son demi frère Antoine la lutte est ouverte . La vengeance et l’argent , le cœur du problème entre autre.
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L'écriture de Zola est marquée par son réalisme brutal et son exploration des pulsions humaines les plus sombres. "Thérèse Raquin" est considéré comme l'une des premières œuvres du mouvement naturaliste en littérature, caractérisé par sa représentation de la vie humaine de manière crue et déterminée par les forces de l'hérédité et de l'environnement.
En fin de compte, "Thérèse Raquin" est une œuvre littéraire qui continue de captiver les lecteurs par son exploration des conséquences tragiques de la passion et de la culpabilité. C'est un roman qui invite à la réflexion sur la nature humaine, la moralité et la justice, tout en présentant un portrait sombre et implacable de la condition humaine.
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J'ai du lire ce livre en seconde et j'ai trouvé cette histoire trop longue. Au début les événements s'enchaînent bien, mais à la fin le rythme faiblit et j'ai eu beaucoup de mal à terminé les 100 dernières pages où Thérèse et Laurent deviennent fou. Je n'ai pas vraiment accrocher à l'histoire, les personnages ne sont pas attachants et je n'ai pas apprécié l'histoire d'amour toxique entre Thérèse et Laurent. Sinon le style d'écriture m'a plutôt plus, c'était mon premier Zola et j'ai trouvé que le livre se lisait bien.
Spoiler(cliquez pour révéler)Le dénouement est bienvenus, je ne supportait pas les deux personnages et Laurent méritait de mourir pour avoir tué François, le chat des Raquin.
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Cinquième roman de la saga des Rougon-Macquart, La Faute de l’abbé Mouret est une œuvre fascinante, où Zola explore avec une puissance rare les conflits entre foi et désir, nature et religion, innocence et tentation. Ce roman, empreint d’une poésie lyrique et d’une force évocatrice saisissante, se distingue par son atmosphère à la fois mystique et sensuelle.
Le personnage central, Serge Mouret, jeune prêtre dévoué et austère, se voit tiraillé entre son idéal religieux et l’éveil de sa sensualité au contact d’Albine, jeune fille libre et lumineuse. La seconde partie du roman, qui se déroule dans le Paradou, un jardin luxuriant aux allures d’Éden, est une véritable immersion dans une nature foisonnante et tentatrice, où Zola déploie un lyrisme exceptionnel.
À travers ce récit, l’auteur oppose avec brio l’austérité du catholicisme et la splendeur instinctive de la nature. Il en résulte une réflexion poignante sur les carcans imposés par la religion et la puissance irrépressible des instincts humains. L'écriture, à la fois riche et symbolique, magnifie chaque scène, des descriptions envoûtantes du Paradou aux moments de lutte intérieure de l’abbé Mouret.
Si l’intrigue peut sembler par moments lente et introspective, elle n’en reste pas moins captivante par sa profondeur psychologique et ses questionnements universels. La Faute de l’abbé Mouret est un roman envoûtant, où Zola mêle naturalisme et symbolisme avec une rare maîtrise. Une lecture incontournable pour qui souhaite découvrir une facette plus onirique et spirituelle de l’auteur.
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Super pour les cours, très intéressant sur les tempérament mais pas mon type de livre
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Avec Son Excellence Eugène Rougon, Émile Zola poursuit sa fresque des Rougon-Macquart en nous plongeant dans les arcanes du pouvoir sous le Second Empire. Ce roman, moins centré sur la dimension sociale et plus sur les intrigues politiques, offre une immersion fascinante dans les jeux d’influence, les ambitions dévorantes et la corruption qui gangrènent les hautes sphères du régime napoléonien.
Eugène Rougon, personnage puissant et calculateur, incarne à merveille l’homme politique prêt à tout pour asseoir son autorité. Son ascension, ses déboires et ses stratégies de retour en force illustrent avec un réalisme saisissant les rouages d’un pouvoir où les alliances se font et se défont au gré des intérêts personnels. Emile Zola excelle à décrire cette cour d’opportunistes, de flatteurs et de conspirateurs qui gravitent autour de Rougon, chacun cherchant à tirer profit de sa position.
L’écriture d’Emile Zola, toujours incisive et précise, donne à ce récit une intensité remarquable. Si l’intrigue peut parfois sembler plus politique que romanesque, elle n’en demeure pas moins captivante grâce à la richesse des personnages et à la finesse de l’analyse du pouvoir. On ressent toute la mécanique implacable d’un régime où l’influence se monnaie et où la loyauté est toujours conditionnelle.
Son Excellence Eugène Rougon est un roman puissant qui, sous la plume acérée d’Emile Zola, dresse un tableau sans concession des coulisses du Second Empire. Une lecture incontournable pour ceux qui s’intéressent aux rapports de force et à la nature humaine face à l’attrait du pouvoir.
Afficher en entierOn parle de Émile Zola ici :
2019-01-15T19:02:33+01:00
2018-07-28T13:16:24+02:00
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2017-05-03T13:28:18+02:00
2017-03-16T17:02:58+01:00
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Dédicaces de Émile Zola
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Editeurs
LGF - Le Livre de Poche : 123 livres
Gallimard : 66 livres
Flammarion : 54 livres
Pocket : 37 livres
Editions Famot : 20 livres
Editions Fasquelle : 13 livres
France Loisirs : 12 livres
Hatier : 12 livres
Biographie
Premier grand écrivain issu de l’immigration, Émile Zola (1840-1902), orphelin à sept ans, rencontre au collège d’Aix-en-Provence le futur peintre Cézanne, puis monte à Paris. Il se passionne pour la littérature romantique, mais échoue au baccalauréat.
Il entre, en 1862, comme chef de publicité aux éditions Hachette. Il y rencontre des écrivains célèbres (Lamartine, Michelet, Sainte-Beuve, etc.) et publie des écrits encore marqués par le romantisme, tels les Contes à Ninon (1864). Avec Thérèse Raquin (1867), il s’engage dans le naturalisme qu’il définira en 1880, dans Le Roman expérimental. L’Introduction à l’étude de la médecine expérimentale de Claude Bernard (1865) l’aide à théoriser sa conception littéraire. Ses romans montreront comment les phénomènes humains sont déterminés par l’hérédité et le milieu. Comme Balzac avec La Comédie humaine, il les regroupe sous un titre générique : Les Rougon-Macquart : histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Malgré sa création prolifique, Zola ne rencontre qu’un maigre succès.
En 1877, il triomphe avec L’Assommoir. Le « maître » a ses disciples (Huysmans, Maupassant, etc.) avec lesquels il compose Les Soirées de Médan. Nana (1880) le fait renouer avec le succès… et le scandale. Les misères des courtisanes choquent autant que celles des ouvriers, d’autant que Zola stigmatise la bourgeoisie. De 1882 à 1884, parallèlement à son œuvre théorique (Le Roman expérimental ; Écrits sur l’art), Zola s’intéresse au petit commerce menacé par le capitalisme avec Pot-Bouille et Au Bonheur des dames. Son ancienne pauvreté, son athéisme, ses idées républicaines et son scientisme lui font concevoir le déterminisme économique comme moteur de l’existence, destructeur des valeurs humaines. En 1885, Germinal révèle le milieu méconnu des mines et semble justifier la révolte des damnés de la terre : Zola est consacré. La Bête humaine (1890), dont l’intrigue rappelle Thérèse Raquin, marque l’apogée des Rougon-Macquart. En vingt-quatre ans, Zola a publié vingt romans, avec plus de 1200 personnages. Cependant, lassé d’une critique qui lui reproche constamment sa noirceur, il envisage de nouveaux romans, proposant des remèdes aux maladies de la société.
Dès 1894, Zola projette une trilogie – Les Trois Villes : Lourdes, Rome, Paris – dont le héros passe du séminaire à un athéisme serein et fécond. Mais, quand il apprend, fin 1897, que le capitaine Dreyfus est condamné à la déportation, Zola analyse les minutes du procès et se convainc de son innocence. Sa lettre au président Félix Faure, J’accuse, publiée en janvier 1898 dans L’Aurore, fait basculer l’opinion, mais Zola est condamné à un an de prison. Pourtant la justice triomphe : Dreyfus est gracié (1899), puis réhabilité (1906).
Zola envisage une suite aux Trois Villes : Les Quatre Évangiles, mais il meurt asphyxié en septembre 1902. Parmi une foule immense, une délégation de mineurs scande ses obsèques d’un solennel « Germinal » et Anatole France prononce son éloge funèbre. En 1908, les cendres de Zola sont transférées au Panthéon.
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