Émile Zola
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Note moyenne : 7.09/10Nombre d'évaluations : 5 404
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La joie de vivre par Emile Zola
Publié en 1884
508 pages
J'ai lu ce livre au format ebook
Près d'Arromanches, dans la maison du bord de mer où ils se sont retirés après avoir cédé leur commerce de bois, les Chanteau ont recueilli Pauline, leur petite cousine de dix ans qui vient de perdre son père. Sa présence est d'abord un surcroît de bonheur dans le foyer puis, autour de l'enfant qui grandit, les crises de goutte paralysent peu à peu l'oncle Chanteau, la santé mentale de son fils Lazare se dégrade, l'héritage de Pauline fond dans les mains de ses tuteurs, et le village lui-même est rongé par la mer.
Mon avis
Il y a quelques jours, en regardant dans mon kindle, je me suis aperçue que je n'avais pas lu le tome 12 des Rougon Macquart, alors qu'il y a quelques semaines j'ai lu le tome 18.
Je n'ai pas passé un mauvais moment de lecture mais c'est tout juste. Je n'ai pas trop apprécié ce tome. Ce n'est pas la plume qui m'a dérangé mais l'histoire en elle même.
Je ne suis pas arrivée à m'attacher à Pauline, le personnage principal. Je l'ai trouvée, je ne vais pas dire idiote, mais presque. Pour moi, elle n'avait aucun intérêt. Le fait qu'elle se fasse manipuler et voler par sa tante, entre autre, ne m'ont pas permis de l'apprécier.
L'histoire en elle même était intéressante, mais la chute non merci. Je n'y es trouvé aucun intérêt.
Même si je n'ai pas trop apprécié l'histoire, je reconnais volontiers que Zola est un maitre dans la description des états d'âme des personnages.
Je lirais le tome 19 dans quelques temps.
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Un grand classique passionnant
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Ma première lecture du cycle des Rougon-Macquart dont je ressors convaincu. J'ai eu quelques difficultés à rentrer dans le roman, la lecture paraissait fastidieuse au départ mais aux fils des chapitres j'ai commencé à plus apprécier l'univers. J'aime les longues descriptions de Zola qui démontre la déchéance du monde, la dureté, les vices, la pauvreté de la classe populaire parisienne.
On suit ici le personnage de Gervaise dont les ambitions et la volonté de vivre heureuse se brisent au fil du temps jusqu'à en faire un personnage quelque peu détestable et pitoyable. Elle est détruite par ces désirs, prise entre les mains de Coupeau et Lantier dont les personnalités forgent celle de Gervaise et évolue en fonction de leur déchéance à eux. Cette évolution négative est un point fort du roman et du style de Zola. La paresse est le maître mot de ce roman, où l'on cherche à vaincre ce sentiment pour finalement mieux le retrouver, se conforter dans l'inactivité et l'alcoolisme, les joies du bon vivant fainéant.
Je pense que l'Assommoir est une bonne entrée en matière pour se faire un avis sur Zola.
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Difficile de choisir son tome préféré des Rougon-Macquart mais celui-ci est d’une subtilité et d’une sensibilité telles qu’il est de loin mon favori
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Les Halles de Paris, grand monstre de nourriture qui pourrit l'atmosphère du quartier au point que tous les habitants s'en voient incommodés. Pourtant le cousin Florent, maigre parmi les maigres, va servir de remède en étant le bouc émissaire de tous les malheurs.
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J'ai dû lire ce livre pour le français.
Et franchement, je n'ai absolument pas aimé, si je n'étais pas obligé de le finir, j'aurais abandonné très vite.
L'histoire en soi est pas horrible, mais je n'ai vraiment pas accroché déjà au personnage et il y a beaucoup trop de description pour moi. Et puis Nana est vraiment horrible, tout le long du roman.
Si vous êtes obligé de le lire lisez le, sinon je conseille pas du tout.
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Une lecture assez similaire à celle de Thérès Raquin, qui reprends les thèmes de l'infidélité, du destin qui se joue des personnages et de l'obsession des spectres qui rôdent. J'ai bien aimé sans plus, l'histoire est bien menée et l'intrigue tient le lecteur en haleine. Cependant, ayant particulièrement apprécié Thérèse Raquin, Madeleine Férat m'a paru presque trop naïve et niaise. Mais ce n'est pas une lecture désagréable :)
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Voici donc le tome 6. Comme le titre l'indique, nous suivons Eugène Rougon. Fameux personnage par qui, en quelque sorte tout a commencé ... puisque nous l'avons croisé dans le tome 1 où depuis Paris il donnait les renseignements à ses parents sur l'empire. Nous sommes plongés en plein monde politique sous le second empire. L'homme que l'empire a fait mais qui a fait l'empire .... Le livre commence par sa démission au conseil d'Etat. Homme très fier de lui-même, il préfère prendre les devants. A plusieurs reprises, Zola le nommera "le taureau". Par cette image, on ressent toute la force et la volonté de ce personnage ! Quand il rêve de prendre enfin un peu de repos, son entourage lui craint la chute de ce grand homme. Non pas pour lui mais bien pour eux !! Sans Eugène et ses influences politiques que deviendront-ils ?? Cela me fait penser à une phrase très vraie que mon papa me disait toujours : "Tu as de l'argent, tu as des amis. Tu n'as plus d'argent, tu n'as plus d'amis ! " ( ou disons il t'en restera un ou deux ) Dans toute cette flopée de personnages, il y a Clorinde Balbi... Une italienne excentrique voire extravagante. Leur relation est très ambivalente pleine de sous entendus ... Un je t'aime, moi non plus explosif !
J'ai trouvé ce roman hyper interessant et je me rend compte qu'en lui mettant 2 étoiles, j'ai été dur avec lui ... Mais je dois rester logique dans cette saga ! Pour l'instant avec la faute de l'abbé Mouret c'est celui qui m'a le moins plu ... Malgré que ce fut une lecture très longue et très "culcul la praline", je sais qu'il me restera quelque chose du précédent tome (la faute de l'abbé Mouret) ... Une sorte de tableau, une empreinte qui me restera ! Celui-ci, je n'en retiendrai rien !!! Si ce n'est la veulerie humaine ...
Voilà, ce n'est que mon humble avis biensuuuur
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Alors qu'il vient d'arriver à la capitale avec sa jeune mariée, Olivier allongé sur le lit se retrouve prisonnier de son propre corps, incapable de se mouvoir, incapable de communiquer. Emmuré ainsi, vivant pour lui-même mais mort pour les autres, il assistera impuissant à l'horreur de son propre enterrement...
Cette nouvelle de Zola reprend une des grandes peurs de son époque, être enterré vivant. Les moyens de l'époque ne permettant pas de s'assurer du décès comme maintenant, des légendes urbaines circulaient à propos de personnes que l'on croyait mortes être enterrées alors qu'elles ne faisaient qu’une crise de cataplexie. La nouvelle interroge également sur le statut de la personne après sa mort ou plutôt de la personne que l'on pensait morte. Étant juridiquement morte, cette dernière n'a plus d'existence pour la société. Elle devient un fantôme errant parmi les hommes, sans identité, sans droits ni devoirs. Une enveloppe dépourvue de personnalité juridique.
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Il y a les titres que tous le monde connaît et puis il y a ceux qui le sont moins. Dans ce quatrième opus, Zola plante à nouveau le décor du récit en province ; on y retrouve cette ambiance calme, sournoise, délicate et quelque peu machiavélique qui se laissait entrapercevoir dans les coulisses du premier tome : "La fortune des Rougon".
Si ce récit ressemble par son schéma narratif au premier il rompt totalement avec les schémas choisis pour raconter les histoires du second et du troisième romans.
Comme dans tout bon Zola, de nombreux détails sont donnés mais ils ne sont pas poussés à leur paroxysme.
L'auteur se concentre davantage sur la psychologie des personnages, joue avec leurs sentiments, les manipulent et parvient ainsi à donner à l'abbé Faujas toute la place qu'il avait imaginé pour lui. Les ficelles de l'histoire sont très bien tirées et nous tiennent longuement en haleine.
Malgré ça, j'ai trouvé que la fin de l'histoire nous était racontée de manière trop abrupte et trop rapide. J'aurais voulu en apprendre un peu plus sur certains personnages secondaires mais on ne peut pas tout avoir...
Si pour moi ce tome est en dessous des trois premiers tomes il n'en reste pas moins essentiel à la compréhension du reste des "Rougon-Macquart". C'est un peu un tome de "transition".
Afficher en entierOn parle de Émile Zola ici :
2019-01-15T19:02:33+01:00
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Editeurs
LGF - Le Livre de Poche : 118 livres
Gallimard : 66 livres
Flammarion : 52 livres
Pocket : 37 livres
Editions Famot : 20 livres
Editions Fasquelle : 13 livres
Hatier : 12 livres
France Loisirs : 12 livres
Biographie
Premier grand écrivain issu de l’immigration, Émile Zola (1840-1902), orphelin à sept ans, rencontre au collège d’Aix-en-Provence le futur peintre Cézanne, puis monte à Paris. Il se passionne pour la littérature romantique, mais échoue au baccalauréat.
Il entre, en 1862, comme chef de publicité aux éditions Hachette. Il y rencontre des écrivains célèbres (Lamartine, Michelet, Sainte-Beuve, etc.) et publie des écrits encore marqués par le romantisme, tels les Contes à Ninon (1864). Avec Thérèse Raquin (1867), il s’engage dans le naturalisme qu’il définira en 1880, dans Le Roman expérimental. L’Introduction à l’étude de la médecine expérimentale de Claude Bernard (1865) l’aide à théoriser sa conception littéraire. Ses romans montreront comment les phénomènes humains sont déterminés par l’hérédité et le milieu. Comme Balzac avec La Comédie humaine, il les regroupe sous un titre générique : Les Rougon-Macquart : histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Malgré sa création prolifique, Zola ne rencontre qu’un maigre succès.
En 1877, il triomphe avec L’Assommoir. Le « maître » a ses disciples (Huysmans, Maupassant, etc.) avec lesquels il compose Les Soirées de Médan. Nana (1880) le fait renouer avec le succès… et le scandale. Les misères des courtisanes choquent autant que celles des ouvriers, d’autant que Zola stigmatise la bourgeoisie. De 1882 à 1884, parallèlement à son œuvre théorique (Le Roman expérimental ; Écrits sur l’art), Zola s’intéresse au petit commerce menacé par le capitalisme avec Pot-Bouille et Au Bonheur des dames. Son ancienne pauvreté, son athéisme, ses idées républicaines et son scientisme lui font concevoir le déterminisme économique comme moteur de l’existence, destructeur des valeurs humaines. En 1885, Germinal révèle le milieu méconnu des mines et semble justifier la révolte des damnés de la terre : Zola est consacré. La Bête humaine (1890), dont l’intrigue rappelle Thérèse Raquin, marque l’apogée des Rougon-Macquart. En vingt-quatre ans, Zola a publié vingt romans, avec plus de 1200 personnages. Cependant, lassé d’une critique qui lui reproche constamment sa noirceur, il envisage de nouveaux romans, proposant des remèdes aux maladies de la société.
Dès 1894, Zola projette une trilogie – Les Trois Villes : Lourdes, Rome, Paris – dont le héros passe du séminaire à un athéisme serein et fécond. Mais, quand il apprend, fin 1897, que le capitaine Dreyfus est condamné à la déportation, Zola analyse les minutes du procès et se convainc de son innocence. Sa lettre au président Félix Faure, J’accuse, publiée en janvier 1898 dans L’Aurore, fait basculer l’opinion, mais Zola est condamné à un an de prison. Pourtant la justice triomphe : Dreyfus est gracié (1899), puis réhabilité (1906).
Zola envisage une suite aux Trois Villes : Les Quatre Évangiles, mais il meurt asphyxié en septembre 1902. Parmi une foule immense, une délégation de mineurs scande ses obsèques d’un solennel « Germinal » et Anatole France prononce son éloge funèbre. En 1908, les cendres de Zola sont transférées au Panthéon.
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