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Tous les livres de Jean Guitton

A-t-on le droit, à la fin du XXe siècle, de penser ensemble Dieu et la science ? De dépasser le vieux conflit entre le croyant - pour qui Dieu n'est ni démontrable, ni calculable - et le savant - pour qui Dieu n'est même pas une hypothèse de travail ? Tel est, en tout cas, l'enjeu de ce livre qui, de ce fait, s'autorise d'une évidence : aujourd'hui, la science pose des questions qui, jusqu'à une date récente, n'appartenaient qu'à la théologie ou à la métaphysique. D'où vient l'univers ? Qu'est-ce que le réel ? Quels sont les rapports entre la conscience et la matière ? Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? De ce fait, tout se passe comme si l'immatérialité même d'une transcendance devenait l'un des objets possibles de la physique. Comme si les mystères de la nature relevaient, également, d'un acte de foi. Jean Guitton, Igor et Grichka Bogdanov ont ainsi voulu transformer l'ancien conflit du croyant et du savant en un débat essentiel. A travers l'échange de leurs arguments, de leurs interrogations, c'est bien de l'homme et de sa place dans l'univers qu'il est ici question.

Cinquante vertus, de l'amour à la vérité en passant par le courage, le devoir, l'espérance, l'humilité, la justice, l'obéissance, la prudence, la pureté, la sagesse, le silence, sont passées ici au crible de la foi et de la sagacité de Jean Guitton, sous l'œil complice de Jean-Jacques Antier. Ni catéchisme moralisateur ni traité philosophique, il s'agit là d'un guide simple et concret permettant de s'attarder sur quelques valeurs fondamentales avec un regard qui n'est exempt ni d'humour ni de fraîcheur.

Ce livre, qui traite d'un sujet éternel, voudrait ne ressembler à aucun autre. Je ne l'ai pas écrit pour ajouter un ouvrage d'érudition, de polémique ou de mystique aux ouvrages innombrables qui ont paru sur Jésus.J'ai voulu seulement exposer par ordre mes pensées sur un sujet auquel, depuis quarante ans, je n'ai cessé de réfléchir. C'est ce qu'on aurait appelé au temps de Descartes une méditation sur l'existence de Jésus, et particulièrement sur les difficultés de croire en lui.Je me sens conduit, presque contraint, à mesurer mon esprit avec ce problème. Et comme je l'ai décidé, je ne demande aide d'aucun homme. C'est ma méthode et ma fierté d'être seul avec mon intelligence : je ne vois pas d'autre moyen d'atteindre à une conviction vraie."Jean Guitton"

Le plus grand philosophe chrétien vivant fait, à quatre-vingt-sept ans, le bilan, étourdissant, d'une vie dominée par une foi inébranlable.

Né à Saint-Etienne au début du siècle dans une famille bourgeoise dont une branche lit " Le Temps" et l'autre "La Croix", l'étudiant Jean Guitton choisit la philosophie et devient le disciple de Bergson, dont il sera l'un des exécuteurs testamentaires. Sorti de l'Ecole Normale Supérieure, il entre à la Sorbonne comme titulaire de la chaire d' histoire de la philosophie. Dix ans de contacts fervents avec un prêtre lazariste aveugle, un puits de science qui voit tout, et voici Guitton célèbre avec "Portrait de Monsieur Pouget", un livre qui éblouit à la fois Camus et Alain.

Rétrogradé en 1946 pour avoir, par fidélité à Pétain, publié sous l'occupation un "Journal de captivité", il lui faudra de nombreuses années et l'appui de Georges Pompidou pour revenir à la Sorbonne. C'est ensuite l'entrée à l'Académie Française et sa grande oeuvre philosophique et de critique religieuse. Sacré premier théologien laïc, il est l'enfant gâté des papes : Pie XII, Jean XXIII et surtout Paul VI, dont il a été pendant vingt-sept ans l'ami et le confident. Grâce à lui, il est le seul laïc à avoir pris la parole devant un Concile, à Vatican II.

A travers le récit de Jean Guitton, le lecteur découvre les facettes inconnues de personnages illustres : Theilhard de Chardin, avec qui il a des entretiens philosophiques passionnés; Charles de Gaulle, qui le reçoit, le dispute... mais l'écoute; Louis Althusser, son élève préféré en khâgne, dont il est resté l'ami, allant jusqu'à intervenir pour adoucir son sort après que le philosophe marxiste eut étranglé mortellemnt sa femme; François Mitterrand, qui se pose en hélicoptère devant sa "chaumière" dans la Creuse pour, deux heures durant discuter avec lui de Dieu et de la foi...

A l'oeuvre déjà riche, variée, abondante, il manquait cette autobiographie où alternent souvenirs et réflexions. Un "Vécu" qui, en reprenant l'essentiel de l'itinéraire d'un homme, d'un intellectuel, d'un croyant, le complète par le plus surprenant : tout ce qu'il avait jusqu' ici hésité à confier à la postérité.

Sur le mode le plus confidentiel qui soit - la lettre -, Jean Guitton nous livre, à 92 ans, ses pensées intimes, ses interrogations, ses inquiétudes et ses regrets. Des hommes et des femmes, d'hier ou d'aujourd'hui, illustres ou anonymes, un enfant, un petit chien : la diversité des destinataires, parmi lesquels Marthe Robin et Marcel Proust voisinent avec la courtisane et le désespéré, fait toute la richesse de ces Lettres qui résument une oeuvre prolifique. L'académicien apostrophe avec malice «la vieille dame du quai Conti», adresse une supplique à Jean Paul Il, déclare son amour à un jardin, dit un dernier adieu à son frère. A travers les thèmes chers au philosophe - Dieu, le temps, la famille, la mort -, tantôt mystique, tantôt badin, avec pudeur et tendresse, Jean Guitton pose sur son temps le regard d'un siècle de vie. Belles, tout simplement, ces lettres seront peut-être de celles que l'on aura envie de relire dans un moment d'émotion ou de mélancolie.

A-t-on le droit, à la fin du XXe siècle, de penser ensemble Dieu et la science ? De dépasser le vieux conflit entre le croyant - pour qui Dieu n'est ni démontrable, ni calculable - et le savant - pour qui Dieu n'est même pas une hypothèse de travail ? Tel est, en tout cas, l'enjeu de ce livre qui, de ce fait, s'autorise d'une évidence : aujourd'hui, la science pose des questions qui, jusqu'à une date récente, n'appartenaient qu'à la théologie ou à la métaphysique. D'où vient l'univers ? Qu'est-ce que le réel ? Quels sont les rapports entre la conscience et la matière ? Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? De ce fait, tout se passe comme si l'immatérialité même d'une transcendance devenait l'un des objets possibles de la physique. Comme si les mystères de la nature relevaient, également, d'un acte de foi. Jean Guitton, Igor et Grichka Bogdanov ont ainsi voulu transformer l'ancien conflit du croyant et du savant en un débat essentiel. A travers l'échange de leurs arguments, de leurs interrogations, c'est bien de l'homme et de sa place dans l'univers qu'il est ici question.

Dans ce livre ultime, Jean Guitton met en scène les derniers moments de sa vie. Il fait le point avec Pascal sur ses raisons de croire en Dieu, avec Bergson sur celles d'être chrétien, et avec Paul VI sur ses raisons d'être catholique. Durant ses funérailles, c'est un regard espiègle qu'il jette sur la foule. Il en profite pour rétablir la vérité sur certains aspects de sa vie intellectuelle, affective et spirituelle. Il discute d'art avec le Greco, du mal avec De Gaulle, d'amour et de poésie avec Dante, de philosophie avec Socrate... Lors de son jugement, on est étonné de voir Thérèse de Lisieux et Mitterrand intervenir en sa faveur. Jean Guitton nous fait ici un cadeau immense : il pose les questions essentielles sur le sens de la vie pour mieux aborder le grand débat philosophique, spirituel et religieux de notre siècle.

Ce monde n'est pas déterminé par des lois physiques intangibles. Des exemples célèbres le prouvent, Thérèse d'Avila, Bernadette Soubirous, le curé d'Ars, ou, plus proche de nous, Marthe Robin. De tout temps, à travers le monde, les grands mystiques ont éprouvé ces extraordinaires moments de grâce où la matière semble dépassée, ont vécu ces signes inexplicables de la transcendance dans la chair. La spiritualité, l'ascèse, l'expérience du sacré, mais aussi l'évolution actuelle de la science : de ces dialogues denses et foisonnants sur les pouvoirs de la foi, les sceptiques sortiront ébranlés, et les croyants affermis dans leur conviction.

On se souvient de l'émotion produite lorsque parut le livre de Jean Guitton, Portrait de Monsieur Pouget. Le portrait d'un vieux prêtre aveugle, savant, philosophe et théologien, un grand sage frotté à toutes les vies. François Mauriac écrivait alors : Je vais vous dire ma vraie pensée, c'est avec La Pesanteur et la Grâce de Simone Weil, le livre le plus important qui ait paru ces dernières années."En 1954, alors que le Père Pouget est mort depuis des années, Jean Guitton nous donne à nouveau à l'entendre. A son Portrait, il ajoute ces dialogues, comme en diptyque. Il suppose que le Père Pouget, revenant parmi nous, se laisse interroger sur les problèmes majeurs qui tourment les consciences. Et c'est un extraordinaire mélange de discussions philosophiques et religieuses, d'anecdotes, de souvenirs. Toutes les grandes questions sont abordées : la pluralité des mondes, le Mal, le Christ et son message, l'avenir de l'Humanité à l'heure atomique, la foi, la fin du monde, la mort de l'espèce...Jean Guitton nous peint son modèle, qui ne le voit pas : il nous tend un miroir de notre humanité."

Née le 13 mars 1902 dans un village de la Drôme, Marthe Robin est morte le 6 février 1981 dans la maison paternelle qu’elle n’avait jamais quittée. Pendant trente années, cette femme simple et humble de la campagne n’a pris aucune nourriture, aucune boisson. Pendant trente années, chaque vendredi que Dieu fit, elle souffrit les douleurs de la Passion dont elle portait, sur le corps, les stigmates. Cette femme fonda sur la terre quelque soixante-cinq « foyers de charité ». Jean Guitton, qui fut le témoin de sa foi, a voulu en faire le portrait en vérité, comme il le fit, il y a quarante ans, pour l’inoubliable Monsieur Pouget.

C’est un livre admirable de profondeur et de ferveur. C’est aussi, à travers des entretiens avec Marthe Robin et divers témoignages de première importance, une extraordinaire chronique de la vie quotidienne, celle d’une femme élue par Dieu.

« Dès ma première rencontre avec Marthe Robin, écrit Jean Guitton, j’ai conçu qu’elle serait à jamais pour moi une sœur de charité, comme elle le fut pour des milliers de visiteurs. Et j’eus le pressentiment que je serais un jour conduit à la faire connaître au monde, attiré par son génie. » C’est aujourd’hui chose faite. Et de manière bouleversante.

NB: L'« héroïcité des vertus » de Marthe Robin a été reconnue le 7 novembre 2014 par le pape François (communiqué de presse des évêques de France) : elle est donc déclarée vénérable et la reconnaissance d'un miracle pourrait ouvrir la porte à sa béatification.

Le Père Marie-Joseph Lagrange (né le 7 mars 1855 à Bourg-en-Bresse – mort le 10 mars 1938 à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume), est un dominicain exégète et théologien, fondateur de l'École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem et de la Revue biblique. En février 1889, le prieur provincial de Toulouse décide de l'envoyer au couvent de Saint-Étienne à Jérusalem pour la fondation d'une école d'Écriture sainte.

L'inauguration de l'École pratique d'études bibliques a lieu le 15 novembre 1890. le Père Lagrange crée ensuite la Revue biblique en 1892, initie le congrès de Fribourg en 1897, lance en 1900 la collection des Études bibliques, et les conférences de Toulouse en 1902.

Le Père Lagrange applique la méthode historico-critique à l'étude de la Bible. Plusieurs ordres et instances religieuses s'en émeuvent. Soupçonné de modernisme et de rationalisme, il reçoit des interdictions de publication et des blâmes, en 1907 et 1911. Il demeure humblement soumis. Sa méthode est condamnée par l'encyclique « Spiritus Paraclitus » du pape Benoît XV en 1920.

En 1914, la Palestine étant sous domination ottomane, il est expulsé par les Turcs. Il continue à Paris ses recherches et ses publications. Les cours reprennent à l'École après la guerre, avec le renfort des professeurs que le Père Lagrange a formés. L'Académie des inscriptions et belles-lettres projetant de créer une école archéologique à Jérusalem, constate que l'École biblique a les compétences pour tenir ce nouveau rôle. L'École devient École archéologique française en 1920 et prend le nom d'École biblique et archéologique française.

Ce livre qui retrace la vie de cet intellectuel religieux de manière furtive et esquissée ne se veut en aucun cas une véritable biographie, mais plutôt un portrait avec ce que cela suppose d'anecdotes disparates (Guitton a bien connu le père Lagrange), de digressions et de considérations philosophiques diverses et variées. Lagrange s'est trouvé au coeur du problème de l'historicité du Christ, humanité ou de sa divinité, de la réalité factuelle des « miracles » et, en un mot, de la dichotomie grandissante entre la religion et la science. En se consacrant à l'archéologie et à l'exégèse, à la fois humble, rigoureuse et pointilleuse de chacune des propositions de l'Evangile et de la Bible, Lagrange a ouvert la voie à un renouveau des études bibliques et a contribué à réconcilier la science et la foi. Ouvrage facile et rapide à lire qui fut une commande de Jean-Paul II en vue de la canonisation du savant, ce livre reste intéressant, mais pour un public particulier.

" Comment l'homme de demain saura-t-il utiliser le loisir ? A l'heure où le travail obligatoire cesse plus tôt, où le loisir commence avec le troisième âge, où il faut se remettre à l'Ecole, et apprendre à apprendre, il est bon de réfléchir comme avait fait Descartes, sur les méthodes...

"Réfléchir afin de se raccourcir", telle nous est apparue l'ambition des carnets inédits dont l'auteur a bien voulu nous confier la publication. Trente ans durant, de 1968 à 1996, et tandis que sa pensée se déployait dans des traités de philosophie, des éditoriaux, des cours magistraux, une correspondance abondante, Jean Guitton nourrit secrètement une autre pensée, au contraire ramassée, fulgurante, discontinue. A partir des années soixante, l'auteur aphorise comme il peint : il va droit "à la vie". Dans cet ouvrage, au-delà de l'admirable permanence de la pensée, du sens critique et de l'extraordinaire lucidité du philosophe qui veut comprendre, embrasser d'un seul regard l'Histoire et les hommes illustres qui l'ont écrite, apparaîtra l'homme qui, humblement, se fait l'interprète du "tout simultané", dont l'idéal - au fil du jour affirmé - réside en trois mots latins : "Omnia mecum porto", je porte tout avec moi. Et Jean Guitton de conclure : "La vieillesse nous met dans un état de bonheur parce que les illusions cessent, parce que la connaissance croît et devient synthèse, parce que s'approche la métamorphose."

Jean Guitton nous donne la preuve que le temps est bien révolu où Thérèse de Lisieux, dédaignée des intellectuels et plus encore des philosophes, était considérée comme une bonne petite sainte aux roses. Ebloui par l'affirmation du russe orthodoxe Merejskowski mettant Thérèse sur les sommets de la pensée religieuse au même titre que Paul de Tarse, Augustin d'Hippone ou François d'Assise, Jean Guitton éclaire la pensée de Thérèse d'un jour nouveau. Ce livre constitue un argument supplémentaire de poids pour tous ceux qui, à travers le monde, demandent de proclamer Docteur de l'Eglise sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Ente Face. Puissent le philosophe, le théologien et la foule des anonymes être entendus : les merveilles opérées par Dieu à travers Thérèse - ce génie spirituel - ne sont pas finies.

Je ne doute pas que le "portrait de Monsieur Pouget" ait été lu dans les milieux catholiques.Mais il serait bon que des lecteurs très différents aient l'occasion de méditer ce livre et je voudrais justement apporter ici le témoignage d'un esprit étranger au catholicisme.

Le "portrait de Monsieur Pouget' appartient à ce genre difficile à définir , plus délicat encore à apparenter.Ce n'est pas l'amitié qui l'inspire , Montaigne parlant de La Boétie ; ce serait plutôt la vénération , Alain tentant de faire revivre Jules Lagneau. Il y a toujours quelque chose d'émouvant dans l'hommage qu'un homme rend à un autre homme.Mais qui pourrait se vanter de définir ce sentiment si prenant qui lie certains esprits par les liens du respect et de l'admiration? C'est une parenté quelquefois plus solide que celle du sang.

Qui était Monsieur Pouget? Un vieux prêtre lazariste aux trois quarts aveugle , qui réfléchissait sur la tradition et recevait quelques étudiants dans la petite cellule où il achevait sa vie.Aujourd'hui où l'Inde est à la mode , on est assuré de se faire entendre si l'on parle de Gourou. C'est bien , en effet, à l'un de ces maîtres spirituels que ce prêtre fait penser.Ce Gourou singulier a fait de la critique historique un instrument d'ascèse.Il s'adresse au bon sens pour appuyer la révélation de ce qui passe le sens.Je ne suis pas à même de dire s'il en a été récompensé dans ce qui lui tenait à coeur.

ALBERT CAMUS

Un dialogue sur la foi entre le philosophe J. Guitton et l'archevêque émérite J. Doré.

La maturation temporelle se poursuit jusqu'au moment où l'esprit se dégage du corps vivant et du corps social, double matière à travers laquelle il a pris conscience de soi dans le cosmos. Alors, il laisse pour ainsi dire procéder hors de lui le corps vivant et le personnage, ces deux enveloppes, sur lesquelles il avait pu marquer son caractère, mais qu'il n'était pas : c'est ce que nous nommons la mort. Ce passage à quelque autre mode d'existence, qui n'est pas concevable pour nous, doit correspondre, dans la conscience, à un sentiment de présence absolue à soi-même. Lorsque, dans le même moment, l'être biologique et l'être social échappent à la personne spirituelle, celle-ci s'éternise. À l'inverse de ce qui se passait dans la contamination, le courant d'éternité qui était impuissant dans la vie temporelle, doit absorber la succession. Enfin, la dissociation s'opère. C'est alors que le temps disparaît ou plutôt qu'il s'accomplit.

A 34 ans, Jean Guitton rapporta d'un séjour en Terre sainte ce carnet de voyage illustré d'aquarelles. Un livre rare.

Ce livre réuni quatre études qui ont pour objet la comparaison de deux esprits :

Pascal et Leibniz :

la destinée, la rencontre, la pensée mathématique, la notion de probabilité, le style, le caractère et leur esprit religieux, la pensée oecuménique, le génie ... la signification de ces deux pensées dans la philosophie chrétienne et dans l'histoire européenne.

Renan et Newman :

ressemblances de surface, dissemblance profonde, le message, le sens du vrai, le sens du temps, le sens de l'être, les mentalités chez Renan et chez Newman.

Teilhard et Bergson :

les deux visions, parenthèse sur la féminité, personne et communion, la gnose et les genèses, le point aveugle, ultima verba.

Claudel et Heidegger :

confrontation, Renan, Gide, Claudel, Heidegger et le langage, les chemins de campagne.

Comment l'homme de demain saura-t-il utiliser le loisir ? A l'heure où le travail obligatoire cesse plus tôt, où le loisir commence avec le troisième âge, où il faut se remettre à l'Ecole, et apprendre à apprendre, il est bon de réfléchir comme avait fait Descartes, sur les méthodes...

L'art de faire la guerre est une technique qui, malgré le mal de la mort qu'il manie, vise un bien : préserver une nation de cet échec radical que serait la perte de son indépendance.

Ce recueil de conférences, dont la première date de 1940 et dont les autres furent prononcées à l'École supérieure de Guerre à partir de 1952, propose une méthode de pensée synthétique pour comprendre la guerre.

Devenu un classique pour les militaires, cet ouvrage n'a rien perdu de sa pertinence. Même si le propos demande à être actualisé, il n'est pas dépassé, notamment par rapport aux mises en garde de l'auteur contre les conséquences d'un nihilisme dont nous ne voyons que trop les effets aujourd'hui.

Cette nouvelle édition commentée par des enseignants de l'École de guerre, et comprenant en outre des textes peu connus de Jean Guitton, prend un relief tout particulier de nos jours, étant donné la brutale réapparition du phénomène « guerre » en Europe occidentale.

La merveilleuse jeune fille que la France vénère comme la plus haute de ses héroïnes et l'Eglise comme une de ses saintes, n'a pas fini de poser à l'esprit un problème. Dans sa simplicité sublime, elle est une énigme, ou plutôt un mystère, au sens le plus profond du mot. Le surnaturel est si intimement lié à son existence qu'on ne peut le récuser qu'en imaginant une odieuse supercherie que toute l'histoire dément,. Mais alors, comment le surnaturel est-il intervenu dans l'existence de cette mystique, une mystique unique en son genre ! En face d'Anatole France et de Michelet, contre les théories qui prétendent que Jeanne d'Arc était une princesse de sang royal et qu'elle a survécu au bûcher, il imposait qu'un philosophe chrétien posât dans toute son ampleur le problème de Jeanne d'Arc et sondât le mystère de sa vocation.

Jean Guitton le fait avec lucidité, le courage, la science et la foi qu'on lui connaît. Un véritable "portrait de Jeanne d'Arc" surgit de ces pages qui sont cependant bien loin de la banale biographie, une figure qui n'a pas fini de nous toucher au coeur.

L'auteur:Né en 1901, Jean Guitton est agrégé de philosophie. Successivement professeur à l'université de Montpellier, puis à celle de Dijon, il devient en 1955 titulaire de la chaire d'Histoire et de Philosophie de la Sorbonne. Académicien depuis 1961, il s'était vu décerner en 1954 le Grand Prix de Littérature de l'Académie française. Il a publié de nombreux ouvrages, dont Apprendre à vivre et à penser; Dialogues avec Paul VI, Livre d'heures, Profils parallèles, etc.

Depuis l'an 1500, tous les vingt-cinq ans, les portes des basiliques romaines s'ouvrent toutes grandes à l'afflux des pèlerins, qui viennent célébrer le Jubilé en pénitents et bénéficier ainsi d'une indulgence plénière: c'est l'Année Sainte.

Celle de 1975 coïncide avec le douzième anniversaire de l'élection de Paul VI au pontificat suprême et avec le dixième anniversaire de la fin du Concile Vatican II. Que d'événements ne se sont-ils pas précipités dans l'Eglise catholique en cette période post-conciliaire! Quels drames Paul VI n'a-t-il pas vécus! L'Année Sainte est une occasion de réfléchir sur ces années critiques et de placer une nouvelle phase de l'histoire du christianisme sous le signe du renouvellement dans la fidélité à Jésus-Christ et aux Apôtres. Nul n'était mieux désigné pour dégager le sens profond de cette Année Sainte que Jean Guitton, l'ami du Pape dont il interpréta la pensée dans ses Dialogues avec Paul VI (Fayard, 1967); le chroniqueur du Concile Vatican II, où il fut le premier laïc à prendre la parole dans un Concile oecuménique, dont il évoque les péripéties dans son Livre d'Heures (Fayard, 1966); le philosophe du Développement. Tout pèlerin de l'Année Sainte tiendra à emporter et à méditer ce livre, si riche d'idées et tout vibrant d'espérance.

Ce livre que je présente à nouveau aujourd'hui, dans une édition qui évoque publiquement ses origines, n'a pas une histoire comme les autres. Jamais il n'aurait vu le jour sans une étonnante rencontre avec François Mitterrand, dans la Creuse, au début des années quatre-vingt, qui fut suivie d'autres entretiens. Une rencontre sur le ton de la confession, inhabituelle et directe, une conversation surprenante. Une sorte de dialogue contemporain entre celui qui penche vers l'absurde et celui qui croit au mystère. Ensemble, nous reprenions l'éternel débat sur le sens de la vie et la destinée de l'homme. Mais, tous deux, nous mettions Dieu au centre de nos réflexions. J'ai pris conscience du mystère Mitterrand, des secrets de cet homme obsédé par la mort, l'au-delà, les fins dernières, la vie éternelle. Ce texte n'a pas vieilli, garde sa saveur de testament spirituel et dévoile une part de la personnalité de mon visiteur. Fruit du dialogue entre un philosophe et un politique, cet ouvrage reparaît donc plus d'un an après la mort de ce président qui continue d'habiter la mémoire des Français. A un moment où les Français eux©mêmes se posent des questions sur l'avenir et la religion. Puissent-ils trouver des réponses dans ce que j'ai dit au premier d'entre eux : François Mitterrand.

Le pur est celui que l'auteur appelle le faux pur, le cathare qui refuse toute compromission. L'impur, lui, est celui qui refuse de séparer le bon grain de l'ivraie, celui qui accepte le mélange, qu i cherche à incarner l'idéal dans la vie quotidienne.

Quarante ans ont passé depuis le temps où j'écrivais ces notes dans une baraque de l'Oflag IV D, et que mes parents et mes amis publièrent en France sous l'Occupation. Ces feuilles se sont détachées de moi ; je ne les ai jamais relues. Maintenant je les examine, comme s'il s'agissait de l'écrit d'un mort. Et je voudrais tenter de porter sur ce livre passé un jugement équitable. A la fin de sa vie saint Augustin recensait les livres qu'il avait écrits : il appelait cet examen : Rétractation. Ce qui ne veut pas dire « condamnation », mais autocritique, jugement de soi par soi.

Ce qui m'attache à ce « Journal de captivité », c'est la souffrance qu'il m'a causée : la cicatrice, qui demeure encore. Et qui n'est pas sans rapport avec ce trouble de l'esprit qui subsiste encore dans l'inconscient de la France, depuis la Libération, l'empêchant d'être pleinement unie à elle-même.

À l'heure où tant de chrétiens traversent une crise d'incertitude au point de ne plus oser proclamer leur foi, Jean Guitton confesse qu'il croit en Dieu, en Jésus-Christ, en l'Église. S'il récuse un triomphalisme qui a coupé trop souvent l'Église des hommes, il dénonce chez beaucoup la perte du sens de la vérité. La tolérance doit se fonder sur la conviction et non s'établir sur le doute et le compromis. Défendre l'intégrité de sa foi, ce n'est pas être intégriste, c'est être catholique. " Pour moi, écrit Jean Guitton, le catholicisme et la vérité sont des choses identiques. "

Cette certitude relève d'une foi éprouvée et n'a rien à voir avec l'abandon de l'esprit critique. Par vocation (il est professeur de philosophie), par tempérament, Jean Guitton pense ce qu'il croit ; il cherche sans cesse un accord entre l'énoncé de sa foi et son expérience d'homme. Il est un homme de progrès, qui a oeuvré toute sa vie à la préparation de Vatican II : le concile de l'union et de l'amour.

Mais ce livre dépasse l'actualité présente. Analysant avec soin les motifs les plus secrets de sa foi, Jean Guitton apporte une pièce émouvante et nouvelle à ce dossier ouvert depuis tant de siècles, chez les juifs et les chrétiens : qu'est-ce que croire et pourquoi croire ?

Ce que je crois par Jean Guitton : un livre original et courageux, dense et court, fort et serein, où l'on sent une harmonie profonde entre la foi, l'expérience et la pensée.

Un livre qui s'adresse à tous : catholiques, chrétiens, incroyants, adversaires, pour leur poser, à la fin du second millénaire, le seul problème toujours présent. Témoignage d'un penseur et d'un écrivain. oeuvre de foi et de bonne foi.

Vers l'unité dans l'amour est une belle et profonde méditation philosophique de Jean Guitton sur l'amour.

Cet ouvrage concerne sainte Catherine Labouré, la médaille miraculeuse et la rue du Bac.

J'ai voulu donner à ce haut-lieu caché de Paris (et qui reçoit plus de visites que la Tour Eiffel) une nouvelle investiture : intellectuelle et spirituelle.

Le phénomène de la rue du Bac, dans le langage de saint Paul eût été appelé prophétique.

À tous les visiteurs venus de tous les continents, qui passent, qui prient et qui prieront au 140 de la rue du Bac.

Pour qu'ils découvrent ce lieu comme des songeurs réalistes qui aiment monter des petites choses aux grandes et qui surtout acceptent de descendre hors des pensées sublimes jusqu'aux détails et aux images éphémères.

Jean Guitton

De l'Académie française

«Le Portrait de M. Pouget appartient à ce genre difficile à définir, plus délicat encore à apparenter. Ce n'est pas l'amitié qui l'inspire, Montaigne parlant de La Boétie : ce serait plutôt la vénération, Alain tentant de faire revivre Jules Lagneau. Il y a toujours quelque chose d'émouvant dans l'hommage qu'un homme rend à un autre homme. Mais qui pourrait se vanter de définir ce sentiment si prenant qui lie certains esprits par les liens du respect et de l'admiration? C'est une parenté quelquefois plus solide que celle du sang.

Qui était Monsieur Pouget? Un vieux prêtre lazariste aux trois quarts aveugle, qui réfléchissait sur la tradition et recevait quelques étudiants dans la petite cellule où il achevait sa vie. Aujourd'hui où l'Inde est à la mode, on est assuré de se faire entendre si l'on parle de Gourou. C'est bien, en effet, à l'un de ces maîtres spirituels que ce prêtre fait penser. Ce Gourou singulier a fait de la critique historique un instrument d'ascèse. Il s'adresse au bon sens pour appuyer la révélation de ce qui passe le sens. Je ne suis pas à même de dire s'il en a été récompensé dans ce qui lui tenait à cœur.»

Un enseignement élémentaire de la foi catholique, écrit à la fin de la vie de J. Guitton afin d'exprimer les vérités anciennes et éternelles dans un langage moderne, intelligible même à un enfant.

Un enseignement élémentaire de la foi catholique, écrit à la fin de la vie de J. Guitton afin d'exprimer les vérités anciennes et éternelles dans un langage moderne, intelligible même à un enfant. (Electre 2019)

Comme l'attestent ces «Dialogues», dont la transparence restitue à merveille l'intimité du lien unissant le pape à son interlocuteur, rarement deux êtres furent mieux prédestinés à se comprendre et à s'aimer. Si l'on n'en devait retenir qu'une seule idée, si chère à la philosophie de leur auteur, c'est que le pape, dominant les contraires qui divisent les consciences et les peuples, les intègre tous dans sa pensée pour les faire servir à la connaissance de Dieu et à la soumission de nos volontés à ses desseins.

Après plus de trente années, les «Dialogues avec Paul VI» n'ont pas vieilli car, comme l'affirme le cardinal Poupard dans sa préface pour cette nouvelle édition, ils sont intemporels. Jean Guitton a, d'ailleurs, pris la précaution de confier qu'ils ne sont pas la reproduction littérale des propos échangés au cours d'une amitié de dix-huit ans : ils n'en sont pas moins plus vrais que des dialogues véritables.

Ils révèlent, en tout cas, la sensibilité étonnamment moderne de ce pape à l'écoute des aspirations et des angoisses de ses contemporains, à l'égard desquels il assume avec détermination la paternité spirituelle du Pasteur, comptable devant Dieu de l'humanité tout entière.

Au moment où s'est ouvert à Rome, à l'initiative de Jean-Paul II, le procès de béatification de Paul VI, ils revêtent une actualité renouvelée, car ils tracent de ce pape dont la place et le rôle dans l'histoire récente de l'Eglise ne cessent de grandir, la figure toute d'élévation et de magnanimité.

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