Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
715 062
Membres
1 014 971

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Toutes les séries de Jean-Marie Gourio

6 livres
24 lecteurs

Un nouveau genre littéraire dédié à la mémoire de Bouvard et Pécuchet. Un succès théâtral qui dure depuis dix ans.

Inventées par Jean-Marie Gourio en 1985, les « Brèves de comptoir » sont aujourd’hui un genre littéraire à part entière. Une phrase, un bout de dialogue entendus dans un café et restitués sans intervention apparente de l’auteur, mais tiré de son contexte prend une dimension insoupçonnée, par l’importance de sa sottise ou de sa platitude, par l’incongruité de son propos. « Hénaurme ! » comme dirait Flaubert.

Lire une « brève », c’est rire deux fois : d’abord d’un rire instinctif à l’énoncé d’une stupidité, et puis quand on s’aperçoit qu’on est tombé dans un piège, que la phrase en question peut se lire d’une tout autre manière. De cette parole populaire qui est débitée inlassablement devant le zinc, Gourio recueille les phrases qui trahissent les préoccupations essentielles de nos contemporains. Il y a chez lui une véritable gourmandise des mots. Cocasses et désopilantes, vulgaires ou poétiques, les « Brèves de comptoir » de Jean-Marie Gourio s’inscrivent dans la filiation des œuvres de Raymond Queneau, de Jacques Prévert, de Marcel Aymé…

2 livres
8 lecteurs

Bernard Lehut nous emmène au bistrot pour un nouveau recueil des désormais célèbres "Brèves de comptoir" de Jean-Marie Gourio publié chez Robert Laffont. Le premier volume date de 1987. Il s'agit tout simplement de phrases authentiques entendues par Jean-Marie Gourio dans les cafés, un peu partout en France. Pour l'auteur, il s'agit d'une manière de résistance espiègle à la vie moche, à la vie triste, à la vie difficile...

3 livres
5 lecteurs

A toutes les heures du jour et de la nuit, à la ville comme à la campagne, des milliers de gens parlent dans les cafés. "La moindre des politesses, dit Jean-marie Gourio, c'est de les écouter." Au cours de ces treize années, il s'est employé avec une assiduité impressionnante. Journal de bord de ce long périple, les Brèves de comptoir nous restituent ces mots cocasses et tendres, ces phrases désopilantes et cruelles, qui resteront un des témoignages les plus pertinents de la France de cette fin de siècle.

<< Ce qui manque avec les ordinateurs, c'est de pouvoir mâchouiller le bout du crayon >>

<< Avec ma fausse dent et mes lunettes je suis quasiment bionique moi ! >>

<< John Wayne est immortel, c'est con qu'il soit mort. >>

<< Quand on respire on avale dix litres d'air par minute; Eh ben dis donc, heureusement que ça fait pas pisser. >>

<< On a eu les anciens francs et les nouveaux, on aura les anciens euros et les nouveaux euros pareil, vous verrez... >>

4 livres
7 lecteurs

La Brève de Comptoir obéit aux saisons, aussi sûrement que les enfants naissent en hiver parce qu'ils sont conçus au printemps, qu'on trépasse en automne parce que les morts y ont leur jour, qu'on réveillonne en hiver, vote au printemps, villégiature en été... L'Hiver, saison multicolore : les buveurs ont le nez rouge, ils sont autant de Pères Noël éperdus. Boules émeraude ou rubis, les guirlandes d'or, d'argent ou guimauve s'enlacent au vert sapin domestique. L'hiver ramène en fête la famille, ranime les souvenirs d'enfance : il neige, voyez ! Vivement le Printemps !

Tous les livres de Jean-Marie Gourio

Elle l'aime avec des mots, il lui parle avec des sentiments. Bientôt ces deux-là, qui n'étaient faits ni pour se rencontrer ni pour s'entendre, nourriront un drôle d'amour, faits de pages tournées et de corps caressés. Elle, c'est Mathilde, jeune bibliothécaire. Lui est en permission, parachutiste à Pau. Et si l'une, au jardin, lit pour les oiseaux, l'autre n'a jamais ouvert, de sa vie, que quelques volumes. Ce seront les noces de l'art et de la vie. Les livres seront leur lit.

La peau du papier, l'odeur de la colle, la sueur qui perle sur un cou penché, les mots qui papillonnent, un baiser sur des lèvres… Ils font l'amour en lisant. Le matin, il lit Dumas dans la cuisine, nu comme un vers. Le soir, elle range, cambrée, sa bibliothèque. Y a-t-il un mot, un seul, pour dire tout ça ? Un seul n'est certainement pas assez. Alors… Chut !

Chaque jour, de 1987 à 2007, Jean-Marie Gourio, accoudé au zinc ou assis dans une salle, a recueilli dans un petit carnet, des phrases bizarres qui recelaient pourtant une force poétique étonnante. De là sont nées les 'Brèves de comptoir' : c'était il y a vingt ans. Pour fêter l'anniversaire de cette aventure singulière, Jean-Marie Gourio a tenu à offrir à ses lecteurs six cents brèves inédites mêlées à un florilège de ses brèves préférées. Ce recueil est un passage vers un nouveau départ car Jean-Marie Gourio s'est racheté un carnet et un crayon. Dans les bistrots, dans les squares, les magasins ou au coin de votre rue, il a repris sa quête obsessionnelle. Inlassablement, à chaque heure du jour et de la nuit, les êtres humains parlent, et dans ce flot irrépressible roulent et brillent de superbes pépites. Gourio renoue ainsi avec une pratique personnelle et littéraire et nous donnera chaque année un recueil de ce qui s'appellera désormais 'Les Nouvelles Brèves de comptoir'. Le premier tome paraîtra en octobre 2008.

@ fnac : Après avoir refermé ce roman, plus jamais vous ne regarderez un clair de lune de la même manière.

Dans un siècle, la Lune sera pleine. Venus de tous les coins de la planète, des centaines de milliers d’êtres humains s’y seront installés. Des gens raisonnables cédant aux charmes d’une vie nouvelle et aux promesses d’avantages sociaux non négligeables, des miséreux, des indésirables chassés sans ménagement d’une Terre devenue trop petite. Sans compter les aventuriers et les fous furieux prêts à fouiller à mains nues le sol de ce nouveau territoire pour en extraire des minerais rares, des pierres précieuses et autres trésors inattendus. Et le jour où tous ces gens se seront acclimatés aux conditions très particulières de la vie sur la Lune et que les centres commerciaux se seront multipliés, quelqu'un aura, c’était inévitable, l'idée d'ouvrir un bistrot. Ce roman époustouflant raconte l’ouverture du premier café sur la Lune. Pour l’inauguration, les patrons, Bob l’Irlandais et sa compagne TinTao, ont vu grand. Un décor somptueux, des lumières, des musiques, un comptoir grandiose, des flots d’alcools et de bière. Ils veulent que cette soirée soit inoubliable. Elle le sera bien au-delà de tout ce qu’ils avaient imaginé. Car ils sont venus, les assoiffés, les piliers de comptoir, tous ceux qui savent l’importance que peut avoir dans une vie l’existence d’un vrai bistrot. Ils ont investi les lieux, lourds de leurs biographies improbables, de leurs souvenirs, leurs désirs, leur peurs, leurs rêves, leurs folies. Attirant vers ce nouveau lieu de vie des visiteurs extravagants, des Touaregs, des enfants sauvages, des Gitans, Bob et TinTao ont inventé dans ce coin perdu de l’espace un jardin extraordinaire où tout devient possible. Étrangement réunis, ces hommes, ces femmes, ces enfants, premiers habitants sur la Lune, vont être traversés par tous les sentiments et toutes les sensations que peut ressentir un être humain, de la douceur la plus lumineuse à la violence la plus cruelle. La nuit sera longue, la nuit sera folle, la nuit sera merveilleuse et terrible. En ouvrant ce premier café sur la Lune, Bob et sa femme vont déclencher un ouragan.

Ancien rédacteur en chef de Charlie-Hebdo, Jean-Marie Gourio est surtout célèbre pour ses Brèves de comptoir. Mais il a prouvé qu'il était également un romancier puissant, lyrique et érudit. Depuis Chut !, paru chez Julliard en 1998, il a publié L’Eau des fleurs (Julliard, 1999), dont l’adaptation cinématographique, La vie est à nous, réalisée par G. Krawczyk et interprétée par Éric Cantona, Josiane Balasko et Sylvie Testud, est sortie en 2005, ainsi qu'Apnée (2004), et Alice dans les livres (2006).

Quatrième de couverture (Julliard) :

"La vieille dame se tenait juste au bord de la fosse, soutenue par sa fille Louise, solide bonne femme aux quarante printemps venteux et rayonnant.

Derrière elle, en tas, venaient la Puce, le petit José, le grand Alf, Antoine et tous les autres clients du café La Renaissance. Louise se pencha sur sa mère.

- C'est le moment...

- Maintenant, déjà ?

- Vas-y maintenant.

Blanche ouvrit son petit sac noir, sortit l'objet et composa le numéro du défunt sur son portable tout neuf... tiiiiiit... tiiiiiit...tiiiiiiiiit... ça sonnait au fond du cercueil.... tiiiit.... et ça remontait tout vivant jusqu'aux oreilles parce que juste avant qu'on vissât le couvercle sa fille avait glissé le portable jumeau dans la poche du mort.

- Ça marche, cria-t-elle, t'entends quoi, mémé ?

- Ça dit quelque chose, répondit Blanche tout en pressant le téléphone contre son oreille, stupéfaire.

- allez, dis-nous, on attend !"

Choupette, Rita, Kiki, Rocky, Ramsès... Ils sont des milliers, ces chiens de comptoir, patients comme des anges. On leur en a promis, de longues promenades, et des tours dans le square, et des pipis dans l'herbe, et des cacas dans les terrains vagues... La queue frétille, le coeur s'affole, le chien de comptoir se trémousse, glapit de bonheur ! Bonheur si grand, qu'il lève la patte sur le premier pneu venu. Mais, au bout de quelques mètres, hop, la barre à gauche, direction le café du coin. Déjà ? Tant pis ! Le chien de comptoir aime le comptoir sur lequel s'appuie son maître, c'est un grand mur étrange qui sent l'anis, la bière, le cornichon et le pâté. Assis sur son derrière, il renifle, le nez dans la sciure, il espère un sucre. Mais surtout, il observe, et il écoute !

Chien de la concierge, chien du retraité, chien de la dame du sixième, de l'acteur qui habite dans le quartier, de la chanteuse qui fait plus vieille en vrai qu'à la télé...

Ombres des hommes, toujours au pied... ah, s'ils pouvaient parler !

Didrie, treize ans, traîne avec des garçons de son âge qui passent leur temps à boire et à surfer sur des sites pornos. Hantée par une sexualité malsaine qu'elle croit voir dans les yeux de tous les hommes (y compris dans ceux de son propre père), Didrie s'enlise dans l'alcool. À force de perdre pied avec la réalité, ses pires cauchemars vont prendre le dessus, jusqu'à faire d'elle à la fois la victime et l'instigatrice d'un drame effroyable.

Je m'appelle Chantal Breitman. Il y a vingt-quatre ans, un homme a tué ma petite fille. Sandrine avait six ans. Aujourd'hui, l'assassin doit être libéré et je suis venue l'attendre devant la porte de la prison. Je ne veux pas me venger. Je veux que cet homme me rende mon enfant. Elle est à moi. Il me l'a prise, il doit me la rendre. Je ne céderai jamais. Jamais !

Chantal Breitman avait vingt-six ans quand monsieur Jean, son voisin, a violé et tué sa fille Sandrine. Dans son pavillon, Chantal vivait une existence innocente et paisible, presque hors du temps. Tout y était joli, immaculé, enfantin. Et soudain, l'horreur a fracassé cette bulle féerique. Elle a dû regarder le corps sali et martyrisé de son enfant. Son mari s'est suicidé. Elle a dû admettre que c'était bien son voisin, le gentil monsieur Jean, qui avait commis cet acte abominable. Elle a dû se rendre au tribunal pour qu'on lui raconte une nouvelle fois et par le détail le supplice infligé à sa fille. Elle a appris que monsieur Jean avait été condamné à vingt-quatre ans de prison. Son esprit a explosé. La logique qui structurait sa vison du monde s'est brisée. Chantal Breitman n'est pas folle. Elle est dans une autre dimension... Vingt-quatre ans plus tard, Chantal Breitman est devant la porte d'une prison. En installant chez elle un monsieur Jean effaré, elle va tenter de reconstruire le temps d'avant. Le temps immaculé de l'innocence. "Apnée", écrit d'une seule traite, restitue le long monologue intérieur de Chantal qui nous entraîne dans les enfers où elle s'enfonce chaque jour davantage. Une extraordinaire exploration de ces gouffres terrifiants mais parfois somptueux que l'obsession de Chantal éclaire d'une lumière éblouissante.

Un comptoir. Des clients. 9000 brèves. Ce livre est un bistrot ! Il suffit d'ouvrir la porte, de s'installer au bar et d'écouter ce que les gens accoudés disent sur tout et sur rien ...

Jean-Marie Gourio rassemble les perles entendues dans quelques centaines de cafés de France pendant mille et un jours de bars. Consommez sans modération : "Le Grand Café des brèves de comptoir" ne ferme jamais !

On ferme !

Jean-Marie Gourio a décidé d'arrêter.

Sa décision n'est sans doute pas étrangère au massacre que des imbéciles ont perpétré dans les locaux de Charlie Hebdo, descendant de ce Hara-Kiri ou, un matin de printemps 1985, la première brève a fleuri dans un bistrot de la rue des Trois-Portes. Jean-Marie Gourio ne nous dira rien à ce sujet.

Il n'ajoutera rien à ce texte qui ouvre ce dernier recueil de ses Brèves de comptoir :

« Ouvert en 1985, le Café des Brèves de Comptoir ferme définitivement ses portes. 60 000 brèves, notées sur un carnet, au cours de formidables balades dans les bars. Publiées, servies aux lecteurs comme on sert la tournée ! 20 livres. Jouées trois fois au théâtre, mises en scène par Jean-Michel Ribes. Portées au cinéma, par le même Jean-Michel Ribes. Pendant trente ans, les brèves auront été ma musique. Mon obsession. Mon bonheur. Les comptoirs ! Les gens qui parlent en buvant un verre. Qui rient. Qui pleurent. Qui rêvent. Qui déraisonnent. Qui déconnent. Pour moi, la vie est là. Je continuerai toute ma vie à traîner les bars. À écouter les gens. À les aimer. Mais ces mots resteront là ou ils sont nés. Dans le bar. Collés sur les murs ! Tombés au sol ! Finie, la cueillette. Je ne ramasserai plus le raisin des mots. Ce qui n'empêchera pas la belle vigne de pousser. Entrez dans les cafés. Enivrez-vous. Écoutez. Tout est là. »

Une des plus belles aventures littéraires et éditoriales de ces trente dernières années s'arrête ici.

Quoique...

Tant qu'il y aura des hommes...

Tant qu'il y aura des bistrots...

Tant qu'il y aura un joyeux drille qui en a une bonne à vous dire...

On peut rêver !

Dans un conte plein de fantaisie et de tendresse, Jean-Marie Gourio revisite avec bonheur Les Aventures de Pinocchio, le roman de Collodi devenu un classique de la littérature italienne.

Giacomo, fils dévoué d'émigrés italiens, n'a connu depuis l'enfance que l'univers des jouets en bois fabriqués avec passion et dévouement par son père, menuisier habile, et sa mère, experte en couleurs chatoyantes. Poussé par les sévères difficultés financières auxquelles doivent faire face ses parents, il décide de se rendre en Toscane, dans le petit village de Collodi. Il compte bien y trouver l'arbre dont le bois murmure à l'oreille de ceux qui savent entendre, et qui, travaillé par des mains savantes, s'anime pour se transformer en pantin vivant, tel le célèbre Pinocchio. Ainsi le jeune homme plein d'espoir compte-t-il sauver la petite entreprise familiale. Une fois sur place, tout l'enchante : l'Italie, sa langue, son vin, ses femmes... si belles et si fières ; mais il fait bientôt la connaissance d'un mystérieux charpentier qui lui promet de lui révéler ou se trouve l'arbre magique pour lequel il a accompli son fabuleux voyage. Puis se présentent à lui d'autres personnages aussi truculents qu'inquiétants. Comment se fier à des inconnus ? Giacomo ne serait-il pas exposé à son tour aux mêmes pièges que ceux dont fut victime le pauvre Pinocchio ? Comprenant qu'il fait ses premiers pas dans la vie, des êtres malveillants pourraient bien profiter de son ingénuité. Il lui faudra alors départager seul le vrai du faux, et bien choisir ses amis, pour rentrer chez lui muni d'un trésor qu'il n'aurait jamais osé convoiter.

Construit comme un roman épistolaire, ou le lecteur découvre les aventures du héros par le biais de lettres − drôles, poignantes et débordantes d'amour filial − écrites à ses parents, ce conte initiatique est un petit bijou littéraire, dont l'univers délicieusement poétique et fantaisiste nous réconcilie avec le rêve, le merveilleux et le monde de l'enfance.

(Source : Julliard)

Journaliste au magazine Votre Temps, Pierre tombe des nues lorsque son rédacteur en chef lui ordonne d'interviewer une vache. Pivoine, jolie Bretonne Pie Noir, se révèle diserte, intelligente, un brin contestatrice. L'article crée l'événement, si bien que la vache se retrouve sur tous les plateaux de télés et coqueluche des radios. Le succès monte aussi vite à la tête des ruminants qu'à celle des humains. Célèbre, Pivoine est propulsée dans les salons de l'Élysée ou le président de la République ne sait qu'inventer pour lui être agréable. Tenu à l'écart, humilié, Pierre n'a plus qu'à attendre son heure. Qui viendra.

Dans ce deuxième volume de sa collection « Papillon », Jean-Marie Gourio laisse s'épanouir avec délectation sa fantaisie. Grâce à sa maîtrise du dialogue et à son humour ravageur, il nous offre une farce désopilante et furieusement d'actualité, un chef-d'oeuvre de drôlerie et de férocité.

Derrière son guichet, au Crédit agricole de Bourgogne, M. Zoiseaux pense souvent à s'envoler, tout en comptant l'argent de la clientèle. Il y pense trop ! Des plumes commencent à pousser sur son corps qui s'arrondit. Pour son plus grand bonheur ! Au fil des jours, M. Zoiseaux ressemble de plus en plus à une oie sauvage.

Il rêve de légèreté dans ce monde trop lourd.

À sa femme, à ses enfants, qui adorent cette métamorphose, il promet que, le jour venu, il les prendra sur son dos et les conduira au pôle Nord...

M. Zoiseaux ne sait pas encore que la transformation d'un seul être peut bouleverser le genre humain tout entier...

Après L'Arbre qui donna le bois dont on fit Pinocchio, ou il rendait vie aux pantins de bois, Interview d'une vache et scandale au Palais, ou il donnait la parole aux vaches, Jean-Marie Gourio, cette fois, fait voler les humains et nous entraîne encore un peu plus loin dans ce monde magique qu'il a décidé de construire.

(Source : Robert Laffont)

Nous sommes à l'hôpital. Chaque jour depuis des mois, un homme lit pour sa petite fille endormie Alice au pays des Merveilles, de Lewis Carroll. Ce Livre sauvera-t-il sa petite fille, Alice, de la maladie ? Alice du pays des Merveilles sauvera-t-elle la petite Alice du pays des Souffrances ? Il faut croire aux histoires, disent les Livres. Alors Alice au pays des Merveilles quitte son royaume pour venir à la rencontre de la petite Alice à l'hôpital. Sortant du livre de Lewis Carroll, traversant les autres livres de la bibliothèque pour apprendre la vie, Alice au pays des Merveilles et le lapin blanc entraînent la petite Alice dans leur rêve, loin de ses souffrances.

Jean-Marie Gourio aborde ici avec délicatesse et virtuosité un sujet des plus durs, l'agonie d'une enfant, et parvient à en faire, sans jamais trahir ses personnages, prêtant la parole aux objets et héros de papier, un extraordinaire chant choral qui nous emmène au-delà du réel.

« Ce livre est un hommage rendu aux livres. À la vie secrète des livres entre eux. À cette diffusion permanente d'une intelligence humaine, d'une âme. Immuable. Les livres sont toujours là, près de nous, à attendre. Ils vivent pendant que nous vivons, et pas seulement quand nous les ouvrons. Nous les croyons immobiles mais ils bougent avec nous dans le sens où notre mouvement modifie leur situation dans notre géographie intime. Les livres ont ce pouvoir-là : de nous renvoyer une pensée toujours vivante, mouvante, parce qu'ils bougent pour nous montrer que nous bougeons. »

Jean-Marie Gourio.

Si l'on vous disait qu'un mammifère marin se cache au fond du lac d'Annecy, le croiriez-vous ? Un beau matin, accoudé à la Buvette de la Plage, Murray Haig a aperçu un cétacé d'une taille phénoménale onduler à la surface de l'eau, et il est formel, c'est bien d'une baleine qu'il s'agit. Ses rares amis, Joaquim, le barman, et Ingrid, journaliste au Dauphiné libéré, pencheraient plutôt pour un délire d'ivrogne. Après mille et une vies passées au bord des grands lacs européens, Murray est prêt à tout pour leur prouver l'existence de cette créature. Dans les pas du docteur Wilson, qui photographia le monstre du Loch Ness en 1934, Murray, accompagné de sa fidèle barque, Mrs Dalloway, se lance alors à la poursuite d'une preuve irréfutable.

Boire ou écrire, il faut choisir.

"Hier, j'ai insulté mon éditeur par téléphone. Il paraît que j'étais ivre. C'est lui qui me l'a dit. Moi, je ne me souviens de rien. Je lui ai posé la question :"Je ne vois pas pourquoi je vous aurais insulté ?" Il a répété calmement ce qu'il avait déjà dit posément : "Parce que vous étiez complètement saoul. On ne va pas polémiquer là-dessus !" lui ai-je répondu. Il me semble avoir crié. Il me restait de l'alcool dans le sang. Je crois qu'on s'est quittés en bons termes. Il m'a demandé si le livre avançait. J'ai dit oui, mais non. Le livre n'avance pas. Ceci explique peut-être cela."

Dans la région d'Annecy, Selim, quinze ans, vient de passer huit mois en établissement fermé après avoir, une nuit de révolte, incendié une voiture. M. Gabriel lui a redonné une chance en le prenant comme apprenti dans sa menuiserie, Le Bois Doré, une association de réinsertion pour jeunes délinquants. Grâce aux encouragements de M. Gabriel, profondément athée, Selim, le musulman, et Yoram, qui est juif, découvrent ensemble la passion du travail et les vertus de la fraternité. Mais Farid, le frère aîné de Selim, colporteur de thèses djihadistes au tempérament liberticide, lui reproche de ne pas être assez pieux. Selim, particulièrement doué, apprend pas à pas les secrets de la sculpture jusqu'au jour où l'on confie à l'atelier la réalisation d'une copie d'un christ en croix datant du XVIIIe siècle.

Existe-t-il plus beau miracle que la transfiguration poétique du quotidien ? Dans ce bouleversant plaidoyer pour la liberté, Jean-Marie Gourio place l'art au-dessus de toute autorité. Décrivant la naissance d'une vocation, il renvoie dos à dos le fanatisme et l'ignorance et nous livre un chef-d'oeuvre de délicatesse.

De la guerre d'Indo à Charlie hebdo, la vraie vie du trublion d'Hara-Kiri

« Il n'y avait pas deux mecs assez fous pour mener cette bande de sauvages ! Il n'y avait que Choron, encore plus sauvage que les autres, qui pouvait mener une bande de dingues pareils ! » (Georges Bernier)

D'une authenticité sans fard, les mémoires tragicomiques de Georges Bernier, alias le Professeur Choron, livrent une hallucinante et réelle contre-histoire de la France des années 1930 aux années 1990. Va-nu-pieds issu d'une famille modeste, ouvrier itinérant puis voyou, arnaqueur, proxénète ou gigolo, Bernier raconte sa jeunesse misérable et la sale guerre d'Indochine, où il s'engage de 1949 à 1952. Réformé de l'armée pour tuberculose, il croise sur le pavé de Paris la route de François Cavanna avec qui il créera Hara-Kiri (1960-1985) puis Charlie hebdo (1970-1982).

De Cavanna à Reiser et Wolinski, de son pote Coluche à sa fille Michèle Bernier, de l'Olympia à Canal +, ce Diogène moderne, d'une totale intransigeance, qui révolutionna la presse et l'humour français, retrace dans cette virulente et hilarante autobiographie, qui se dévore comme un roman, un destin d'homme, d'éditeur, d'artiste et de libre penseur exceptionnel.

Né dans un petit village de Champagne-Ardenne, Georget (dit Georges) Bernier (1929-2005) s'engage dans l'armée en 1948 et traverse les horreurs de la guerre d'Indochine. De retour à Paris, ce meneur d'hommes exceptionnel rencontre François Cavanna, avec qui il fonde la désormais légendaire revue Hara-Kiri (1960-1985) puis le groupe des éditions du Square, qui verra naître Charlie hebdo en 1970, ainsi que La Gueule ouverte (première grande revue écolo) et les revues de BD Charlie mensuel, Surprise, BD...

En 1962, il invente pour un roman photo le Professeur Choron, personnage inclassable, bricoleur pince-sans-rire au comique noir absurde, qui scandalise les spectateurs de l'émission de Jean-Christophe Averty « Les Raisins verts » (sur l'ORTF) en les incitant à briser leur télé ou à passer des bébés à la moulinette. Créateur des Jeux de con et des inénarrables Fiches bricolage, qu'il réalisera plus tard en sketches pour Canal +, cet excellent chansonnier se produisit à l'Olympia en 1981.

Épaulé par toute la bande d'Hara-Kiri, le Professeur Choron, prince des provocateurs, anar et dionysiaque, incarna quarante ans durant l'esprit « bête et méchant » qui révolutionna l'humour français, de Coluche à Groland.

Biographie de l'auteur

Né dans un petit village de Champagne-Ardenne, Georget (dit Georges) Bernier (1929-2005) s'engage dans l'armée en 1948 et traverse les horreurs de la guerre d'Indochine. De retour à Paris, ce meneur d'hommes exceptionnel rencontre François Cavanna, avec qui il fonde la désormais légendaire revue Hara-Kiri (1960-1985) puis le groupe des éditions du Square, qui verra naître Charlie hebdo en 1970, ainsi que La Gueule ouverte (première grande revue écolo) et les revues de BD Charlie mensuel, Surprise, BD...

En 1962, il invente pour un roman photo le Professeur Choron, personnage inclassable, bricoleur pince-sans-rire au comique noir absurde, qui scandalise les spectateurs de l'émission de Jean-Christophe Averty « Les Raisins verts » (sur l'ORTF) en les incitant à briser leur télé ou à passer des bébés à la moulinette. Créateur des Jeux de con et des inénarrables Fiches bricolage, qu'il réalisera plus tard en sketches pour Canal +, cet excellent chansonnier se produisit à l'Olympia en 1981.

Épaulé par toute la bande d'Hara-Kiri, le Professeur Choron, prince des provocateurs, anar et dionysiaque, incarna quarante ans durant l'esprit « bête et méchant » qui révolutionna l'humour français, de Coluche à Groland.

De l’art de penser hors cadre

Un matin, alors qu’il quitte son appartement pour se rendre à son bureau, l’homme ne se dirige pas vers la droite pour prendre le métro, comme il l’a toujours fait, mais part vers la gauche, sur cette portion de l’avenue qu’il n’a jamais empruntée. Ce sera le début d’un périple dans un autre quotidien, où rien ni personne ne ressemblera à ce qu’il connaît…

Jean-Marie Gourio nous emporte dans la foulée de cet homme, victime amusée de l’imprévisible et de l’espièglerie du hasard. Démêler le faux du vrai dans le tourbillon de cette nouvelle vie chaotique et joyeuse n’a, au fond, que peu d’importance. Par la grâce de la fantaisie, l’auteur tisse un formidable roman sur la liberté et l’altérité et dresse un vivifiant éloge du pas de côté.

Victimes de l'alcool, forcément. Victimes du destin. C'était toujours à une minute près.

C'est l'histoire d'une journée qui aurait dû être ordinaire mais finira dans le sang. Pedro Da Silva est un père de famille et mari aimant, bon patron maçon, citoyen tranquille. Après avoir quitté son domicile au petit matin, frais, plein de courage, il tue une mère et ses deux enfants en fin d'après-midi, les fauchant à un arrêt de bus au volant de son gros véhicule lancé à grande vitesse. Avec 2 grammes 40 d'alcool dans le sang. Sa femme, anéantie, dira aux policiers " Pedro ne boit jamais ! "

Après le succès des Brèves de comptoir, Jean-Marie Gourio a repris son tour de France des bistrots, rouvrant quelques dizaines de bars dans sa mémoire et nous présentant ces clients qui l'ont marqué et qu'il a aimés.

Quarante textes courts, quarante cafés comme autant de petits théâtres d'atmosphère différente, dont l'auteur pénètre l'humanité universelle. Une belle invitation à venir s'accouder au comptoir et à observer les personnages qui s'y croisent. Au détour des conversations, les petites phrases surgissent, attrapées au vol avant qu'elles ne s'effilochent dans l'air du bar.

"Les haïkus sont de petits poèmes japonais, en trois vers, très légers, éphémères, qui saisissent en peu de mots l'instant. Depuis trente ans que j'arpente les cafés pour les Brèves de comptoir, j'ai trouvé qu'il y avait dans ces discussions éphémères de bars une forme poétique jumelle du haïku japonais, le "haïku de comptoir". Imprégné de cette petite musique, j'ai écrit ces quelques "haïkus de comptoir" que je vous donne à lire, suivis de courts textes, "L'Eté au comptoir", "Pensées pressées", "Rêves de comptoir". J'ai aimé l'idée de ce petit livre léger. Concis lui aussi comme ces poèmes japonais. Ephémère comme eux. Un petit livre porte-bonheur qu'on s'offrirait. Qu'on se prêterait. Qui traînerait sur les tables des cafés. Sur les bancs. Au soleil. Et aussi dans la brume matinale, fourré au creux de la poche, sous la pluie. Dans la foule du métro. Un petit livre ami." J.-M. G.

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode