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Tous les livres de Pierre Jean Jouve

Paulina Pandolfini.

Née à Milan le 14 juin 1849. Fille cadette de Mario Giuseppe Pandolfini et de Lucia Carolina son épouse.

Célibataire sans profession. A séjourné comme novice dans le couvent de la Visitation à Mantoue de 1877 à 1879.

A tué à Florence, le 28 août 1880, son amant le comte Michele Cantarini.

Condamnée par ,jugement de la Cour de Florence en date du 12 avril 1881, à vingt-cinq années d'emprisonnement. A purgé sa peine dans la prison judiciaire de Turin jusqu'au 15 juin 1891, date à laquelle elle fut graciée.

« Lorsque le fils du pasteur Isaac de Todi sortait de son état chronique de rêverie pour constater que le monde extérieur, la "campagne" de son père à Genève, était coloré de telle ou telle façon par la pluie ou le beau temps, selon la saison et le jour et surtout l'imprévu de son âme à lui, il aimait descendre les trois marches basses du perron, hors du triste vestibule solennel, prendre ensuite à travers la grande pelouse, et même si elle était recouverte de neige, laissant de côté la "salle des marroniers" qui respirait la tristesse ; la pelouse allait en pente molle parsemée de hêtres, de charmes qui étaient comme jetés sur la terre ; franchir enfin la passerelle de fer qui enjambe légèrement la route de Cologny, et après avoir dégringolé en sautant plusieurs petits escaliers, parvenir à son domaine. »

Ainsi débute Le monde désert, récit construit de monologues où tour à tour les héros soliloquent et se répondent sur un rythme haletant. Des lambeaux de vérité apparaissent, se déforment, se déchirent comme des nuées d'orages.

L'amour se fixe sur de faux objets, bute sur la mort, mais, s'il consent à la perte, peut-être trouvera-t-il une voie libératrice.

À Paris, Catherine Crachat se glisse dans la peau d'Hécate, déesse lunaire qui préside aux enchantements. Elle aime Pierre Indemini.

À Vienne, elle rencontre la baronne Fanny Felicitas, figure d'ogresse érotique, et découvre que Pierre a fait partie de ses amants. Catherine veut renouer avec lui. Il demande le renoncement. Elle s'enfuit. Plus tard, au bord du lac d'Eibsee, Catherine et Fanny se disputent la mémoire de Pierre, mort au loin...

Toujours dominée par les autres, c'est Catherine pourtant qui mène le jeu. Quelle force l'habite donc? Et d'où vient-elle? Jouve répond à cette question dans Vagadu – récit du combat que livre Catherine avec ses rêves, son passé, son existence, jusqu'à la libération intérieure, «l'affranchissement des erreurs et des fautes».

En 1942, après plusieurs écritures, Jouve publie Le Don Juan de Mozart qu'il dédie à la mémoire de Fernand Drogoul, l'ami musicien qui l'avait aidé à déchiffrer la partition, tué pendant les bombardements de 1940. L'étude de Jouve mêle une lecture très précise de la partition de l'opéra Don Giovanni de Mozart et une interprétation qui bénéficie de la connaissance qu'il a de l'œuvre de Freud et de la pulsion de mort.

Pierre Jean Jouve écrivit dans son «Journal sans date», En Miroir (Mercure de France, 1954) : «Un plus mauvais jour fut celui où je rencontrai Jean Paulhan, car on sait le dommage qui s'ensuivit pour toute une partie de mon œuvre.» Si la vie éditoriale du poète, entre 1925 et 1961, a été partiellement entre les mains du directeur de La NRF, Jean Paulhan a peut-être été, parmi ses correspondants, le plus à même de comprendre le secret de son œuvre : en témoignent ces 149 lettres d'un Jouve ombrageux et angoissé par l’édition de ses textes, ainsi que les 19 lettres retrouvées de Paulhan (les autres ont été détruites par Jouve) et un livre dédié à Paulhan, mais publié chez Grasset, Le Paradis perdu (1929).

Accordant d’abord sa pleine confiance à celui qu’il nomme son ami, puis devenant hyper-sensible à toute critique – seuls Bernard Groethuysen, Gabriel Bounoure et Jean Wahl lui donnèrent quelque satisfaction à La NRF –, Jouve s’évertua à ne pas abandonner sa «continuelle position de défense», hormis pendant le temps de la guerre, où il entama avec son interlocuteur un dialogue d’une nouvelle force, aimantée par la «cause sacrée» de la Résistance.

Rythmé par plusieurs crises, ruptures et réconciliations dont le mouvement se clôt abruptement en 1961, ce corpus de 168 lettres ajoute peut-être du secret au secret de Pierre Jean Jouve, ne serait-ce qu'en raison de l'absence presque totale de la voix de Jean Paulhan. Cependant, rompre n’est pas haïr, c'est souffrir, affirme Jouve dans En Miroir : «Mais qui donc est responsable ? Est-ce la tendance de rupture intervenant sans finesse, sans ruse, sans diplomatie – ou sont-ce les animosités exceptionnelles qui, dans la société parisienne surtout, ont répondu à mon travail et à mon existence ? Je mourrai sans doute n'ayant pas trouvé de réponse.» C’est l’une des questions que Jouve semble avoir posée à Paulhan.

Diadème, suivi de Mélodrame, est un regroupement de poèmes écrits par Pierre Jean Jouve. Il nous emmène en voyage au gré de son humeur et aborde des sujets variés, parfois ramenés du fond des âges.

Pierre Jean Jouve, en tant qu'auteur, et en particulier poète, prend ici un temps pour nous expliquer sa vision de la vie et sa perception des choses. Le temps du livre, le monde s'arrête et, pendant cette pause dans notre univers constamment en mouvement, il nous emmène avec lui à la découverte des surprises du monde : des concepts, des paysages... Un voyage initiatique en compagnie d'un nom de la poésie française.

La poésie est aussi l'art de parler du monde sans le décrire.

À Paris, Catherine Crachat se glisse dans la peau d'Hécate, déesse lunaire qui préside aux enchantements. Elle aime Pierre Indemini. À Vienne, elle rencontre la baronne Fanny Felicitas, figure d'ogresse. érotique, et découvre que Pierre a fait partie de ses amants. Catherine veut renouer avec lui. Il demande le renoncement. Elle s'enfuit. Plus tard, au bord du lac d'Eibsee, Catherine et Fanny se disputent la mémoire de Pierre, mort au loin... Toujours dominée par les autres, c'est Catherine pourtant qui mène le jeu. Quelle force l'habite donc ? Et d'où vient-elle ? Jouve répond à cette question dans Vagadu - récit du combat que livre Catherine avec ses rêves, son passé, son existence, jusqu'à la libération intérieure, l'affranchissement des erreurs et des fautes.

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