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Jessica Serra

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de Jessica Serra

Sortie France/Français : 2021-03-31

Sortie Poche France/Français : 2023-02-22

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Phil_33 2020-07-17T20:11:07+02:00
Dans la tête d'un chat

Eh, Vous ! Oui vous. Vous les aimez les animaux ! Laissez-moi vous présenter une petite fille qui les aimait beaucoup, qui les aime toujours beaucoup. Qui passe son temps à les observer. Et qui a pour animal de compagnie… un chien ! Original, Non ? (D’après "Les copains d’avant").

Mais une fois n’est pas coutume, je vais laisser Jessica Serra se présenter elle-même, elle le fait si bien :

« Je suis une grande passionnée des animaux. Aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai toujours su que j’allais consacrer ma vie à les étudier. A 7 ans, j’ai d’ailleurs pris la décision d’arrêter de consommer de la viande. J’ai aussi eu la chance d’être entourée de beaucoup d’animaux dans mon enfance. Lorsqu’on me demandait ce que je voulais faire une fois adulte, je répondais « zoologiste ». Je ne savais pas que l’éthologie existait, encore moins qu’on pouvait choisir d’en faire son métier. Bien que très admirative du métier vétérinaire, le rapport médical à l’animal n’était pas pour moi. Je souhaitais plus être dans un rapport d’observation, tout en contribuant à enrichir nos connaissances sur le comportement animal ; la recherche en éthologie fut donc la voie consacrée pour y parvenir. »

« En apprenant très jeune à observer les animaux, j’ai rapidement développé de l’empathie envers eux et je suis toujours prise d’effroi par la manière dont notre société les traite (élevage intensif, conditions d’abattage). Les mentalités évoluent progressivement mais j’aimerais que l’éthologie soit un enseignement dispensé à tous, dès le primaire, pour tendre vers une meilleure connaissance de l’animal. Aussi, choisir le métier d’éthologue représentait pour moi la possibilité de promouvoir cette discipline, ce qui à mon sens conduira à un rapport plus respectueux. »

Ça donne déjà le ton du livre…

J’ajouterai simplement qu’elle est née en 1982 dans le Vaucluse et qu’elle a obtenu son doctorat d’éthologie en 2007, qu’elle a, entre autres, dirigé plusieurs programmes de recherche en partenariat avec des universités françaises, européennes et organismes de recherche.

Comment vous parler de ce livre ? Pas question de le résumer, tâche impossible et du reste inappropriée. Il compte un peu plus de quatre-vingts chapitres, chacun sur un thème particulier, une sorte de liste à la Prévert qui, au début (disons, une bonne première moitié), passe mal, du moins pour moi, j’ai eu le sentiment d’une succession d’enfoncements de portes ouvertes. Pourquoi ? Peut-être parce qu’un chat m’a eu ! Non, non, ce n’est pas une erreur… et plus savant que moi l’affirme (pourtant je croyais être bien malin !) : « L’éthologue Bertrand Deputte énonça très justement : "Le chat ne nous appartient pas, c’est nous qui lui appartenons". »

Au tout début des années 80, nous vivions dans une pseudo-campagne, une maisonnette sur 2000 m² de prairie, à proximité d’un bois. Un jour un chat est arrivé, martial, en terrain conquis, j’ai fait tout en mon pouvoir pour mal le recevoir, gesticulations hurlantes, puis seau d’eau bien ajusté, et enfin jet d’eau comme dans les manifs (en moins puissant, quand-même), rien n’y a fait… Quand Chat veut… Il nous a conservés pendant une quinzaine d’années. J’ai eu le temps de l’observer bien qu’ignorant tout de l’éthologie (jusqu’à l’existence de cette science que je découvre ici). Jamais je ne lui ai prêté des attitudes anthropomorphistes comme nous en rebat les oreilles notre Docteur éthologue. Chat il était, chat il est resté. Chacun à sa place. La sienne était, évidemment, le meilleur fauteuil du salon, ou le toit de la cabane du jardin d’où il pouvait tout surveiller !

Bien sûr, je n’ai pas la science de Jessica et sans doute j’attendais beaucoup de ce livre, mais j’ai été déçu (au début, vous dis-je). Je n’ai guère appris grand-chose de plus que je ne savais déjà (à part les noms savants). J’étais une sorte de Monsieur Jourdain sans doute. Au fil de la lecture, je me suis fréquemment demandé ce qui m’agaçait en permanence, je pense l’avoir trouvé. J’ai une certaine habitude des livres de vulgarisation scientifique (surtout dans le domaine de l’astrophysique) et c’est la première fois que je vois un auteur répéter à chaque instant que le lecteur est un demeuré, qu’il se fourvoie, tous ces gens assez stupides qui « n’entrevoient pas le moindre signe d’intelligence chez les animaux alors qu’ils n’ont jamais eu la chance de les observer ». Des croyances bien ancrées qui « prennent racine dans nos religions islamo-judéo-chrétiennes qui positionnent l’Homme au centre de l’univers ». Et que penser de ceux qui réfutent la filiation animale de l’Homme, alors que c’est grâce aux technologie modernes d’imagerie cérébrale qu’on a pu démontrer que « chez les mammifères, des régions du cerveau analogues aux nôtres remplissaient des fonctions similaires » parce qu’au cas où vous l’auriez oublié, l’homme EST un mammifère au même titre que le chat ou le chien !

Alors bon, nous sommes stupides et dénués de tout sens d’observation et de raisonnement, heureusement Jessica est là pour réfléchir à notre place et relever le niveau. Mais après tout elle n’a peut-être pas tout à fait tort, dans les autres sciences dont j’ai lu des livres de vulgarisation, l’homme n’interagit pas directement, tandis qu’ici il est le compagnon omniprésent du chat et a un mal « de chien » à interpréter ce qu’il essaie de nous faire comprendre, d’où le recours au redoutable anthropomorphisme qui nous trompe énormément (comme l’éléphant).

Et puis passé un certain nombre de caractéristiques de base que tout le monde connait, surtout quand on nous les énumère en nous les expliquant : "Mais c’est, bon sang, bien sûr !" On arrive dans le vif du sujet, et là, c’est la révélation : notre chat est exactement conforme… aux chats ! Et vous tombez des nues : votre chat, unique au monde, c’est LE chat décrit dans le livre !

Alors vous avez enfin compris pourquoi ça ne sert à rien de l’appeler : « Quand il entend son prénom et n’accourt pas vers vous, ce n’est pas qu’il vous snobe, mais seulement qu’il n’entrevoit pas la nécessité de répondre à cet ordre. La chercheuse britannique Mary Bly l’exprime ainsi : "Les chiens viennent lorsqu’on les appelle. Les chats prennent le message et vous rappelle plus tard". »

Pourquoi, quand il monte sur vos genoux, il ne tient pas tellement à ce que vous le caressiez…

Et même : "Quel animal as-tu ? Je te dirai qui tu es !"

Je passe sur bien d’autres réponses à vos questions…

Attendez ! Là, j’entends déjà les boucliers se lever ! "Les chats ont-ils une âme ?" Parole de mécréant, je vous recommande le chapitre ! Un modèle du genre, elle pouvait difficilement passer à côté, Jessica ! Un parangon de démonstration, de quoi s’attirer les foudres du ciel… Eh ! Ne rigolez pas, c’est au moins aussi fondamental que le sexe des anges !... Et franchement, elle s’en sort bien, notre éthologue. Elle est convaincue et convaincante… encore des croyances antédiluviennes qui en prennent un coup.

Vous l’aurez compris, votre chat, comme tous les mammifères est un être intelligent, conscient, sensible, émotif… Jessica se met en quatre pour vous le démontrer. Mais alors, comment expliquer le gouffre « qui existe dans nos sociétés entre les traitements infligés aux bêtes d’élevage et l’amour que nous portons à nos animaux de compagnie » ? Avec Jessica, nous pouvons nous interroger « sur les différentes frontières que l’humain avait édifiées : Homme/animal, animal de compagnie/d’élevage, sauvage à protéger/sauvage à chasser, animal intelligent/animal stupide. […] Bousculer des millénaires de croyances, qui ont placé l’Homme au centre de l’univers, requiert de repenser notre vision du monde sous un prisme scientifique. »

Avant de conclure, je ne peux m’empêcher de vous faire profiter de cet article paru le 01/07/2020 dans les "News" de Franceinfo dont voici quelques extraits :

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/en-direct-du-monde/en-australie-des-campagnes-d-extermination-ont-ete-lancees-contre-de-terribles-predateurs-les-chats_4010403.html

« L’Australie est connue pour abriter de féroces animaux : requins, crocodiles mais aussi les serpents les plus venimeux du monde. Et pourtant, les bêtes les plus dangereuses au pays du kangourou, ce sont... Les chats ! Chaque année, ils tuent plus de trois milliards d’animaux, essentiellement des espèces endémiques. Le problème est suffisamment grave pour que le Parlement australien ait décidé de créer une commission d’enquête pour étudier l’impact des chats sur la faune locale et les moyens de mieux l’en protéger. D’après une étude publiée le mois dernier et dont la presse anglo-saxonne s'est fait l'écho, chaque chat, en Australie, tue 186 animaux par an en moyenne. Et la raison pour laquelle ils peuvent commettre un massacre d’une telle ampleur ici, c’est parce que le chat n’est pas une espèce endémique de l’Australie. Sa présence y est relativement récente : "Ça ne fait qu’un peu plus de 200 ans qu’il y a des chats en Australie, explique le professeur Chris Dickman, professeur à l'université de Sidney et spécialiste de la biodiversité, et il est plus que probable que de nombreuses espèces locales ne se soient pas habituées à la prédation de ces félins, ils ne les identifient pas comme une menace, et ne réagissent donc pas comme il faudrait quand ils croisent le chemin d’un chat." […] Ceci étant dit, le principal responsable de la disparition de la biodiversité, n'est pas le chat mais l’homme. C'est bien l'espèce humaine qui a introduit les chats sur le continent océanien. Ce sont les humains qui ont encouragé leur prolifération en pratiquant la déforestation à grande échelle car cette végétation aurait pu servir de refuge aux espèces endémiques. »

Revenons au livre de Jessica Serra. En conclusion, je dirais qu’il est très riche et certainement très complet. Bien sûr elle aime les animaux en général et les chats en particulier. Elle réalise donc un dossier à décharge pour le malheureux ignorant que nous sommes, et il y a beaucoup à apprendre, et ce n’est pas si facile de se débarrasser du point de vue humain. Mais il manque quelque chose pour que son livre soit passionnant. Sans vouloir faire de comparaisons, quoi que… je revis le livre, un peu comparable, « L’intelligence des plantes » d’Alessandra Viola et Stefano Mancusso, qui est sans nul doute infiniment plus captivant, sur un sujet autrement plus ardu et s’attachant, également, à bouleverser des croyances ancrées depuis la nuit des temps.

La somme de ces deux ouvrages complémentaires doit nous faire réfléchir sur la Qualité et la Réalité du Vivant dont nous ne sommes qu’un maillon.

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