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Livres - Bibliographie

Lao She


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Toutes les séries de Lao She

3 livres
18 lecteurs

Comme le titre l'indique, Quatre générations sous un même toit est d'abord une histoire de famille.

Le roman s'ouvre sur l'anniversaire du vieux Qi, le patriarche qui vit avec toute sa famille réunie, dans l'une des cours du Petit-Bercail à Pékin. Il est fier que sa longévité lui permette de connaître jusqu'à ses arrière-petits-enfants. Pour un homme qui a vu la fin de l'Empire et les boxers, c'est une bénédiction céleste. Sa seule crainte est que la célébration de son anniversaire soit compromise par le début de la guerre avec les Japonais. Comparée à sa stature et à sa majesté, la deuxième génération est très effacée.

La troisième génération, elle, est composée de trois frères. L'aîné, Ruixan, est un homme cultivé qui enseigne l'anglais et le chinois. Le plus jeune Ruisquan, est un étudiant plein d'idéal qui quittera Pékin pour rejoindre le maquis. L'autre frère, Ruifeng, est un garçon lâche, qui se laisse mener par sa femme et finira par collaborer avec l'ennemi. Par ses nombreux personnages, le roman trouve son unité dans la succession des différentes générations et dans la dimension historique qui vient menacer leur stabilité.

Mais les " conflits ", qui sont au cœur de l'œuvre, n'opposent pas seulement entre eux les divers membres de la famille, ils opposent aussi le groupe familial à la patrie, et Pékin eu reste de la Chine. Ainsi Pékin devient-il le sujet principal du roman, à travers d'innombrables descriptions de la vie du peuple et de l'inépuisable beauté de la ville. Ecrit entre 1942 et 1944, Quatre générations sous un même toit est un roman-fleuve d'un réalisme tout à la fois original pour l'époque et une fresque incroyablement vivante, où Lao She dévoile les événements avec colère et passion.

Tous les livres de Lao She

Le nouveau-né a une conscience aiguë de ce qui l'entoure : la mère, le père, garde au Palais, souvent absent, la vieille tante égoïste, les deux filles de la maison, la belle-mère tyrannique, l'ingénieux cousin Fuhai et bien d'autres personnages plus éloignés du nourrisson comme le fils du charcutier qui part rejoindre les Boxeurs, ou le boucher musulman, mélomane et champion d'arts martiaux... D'épisodes cocasses en scènes remplies d'émotions, avec humour et tendresse, Lao She raconte dans ce roman sa petite enfance et le déclin de l'Empire mandchou.

Dans les années 30, un mot nouveau fait fureur à Pékin : tout le monde parle de divorce. Victimes du système traditionnel des mariages arrangés, tous aimeraient bien profiter de la nouvelle législation pour voler de leurs propres ailes. Lao Li, qui a fait venir sa famille de la campagne, et ses collègues de bureau voient leurs épouses se liguer contre eux. Seul Zhang, l'entremetteur, se croit à l'abri de la contagion ; en réalité, d'autres dangers le guettent. Mêlant scènes domestiques et satire de la bureaucratie chinoise, cette comédie de mœurs aux personnages d'une délicieuse humanité est dominée par l'humour et le sourire.

Le vieux Ma n’est guère enthousiaste de devoir partir en Europe – à Londres, plus précisément – où son frère lui a légué un magasin d’antiquités. Quant à son fils, Ma Wei, il tombe éperdument amoureux de la fille de leur logeuse, la très respectable veuve Window. Les tribulations de nos deux chinois dans la capitale britannique sont contées par Lao She avec un humour féroce, et sans doute bien informé, puisque lui-même y séjourna de 1924 à 1929. Comment concilier la digne image de Messieurs Ma, père et fils avec celle de ces « diables à face jaune » qui fument l’opium, s’adonnent au trafic d’armes, cachent sous leur lit les victimes qu’ils ont tuées et violent les femmes sans distinction ? L’abîme d’incompréhension et de préjugés qui les sépare de la population locale, s’il donne lieu à maintes scènes d’une drôlerie irrésistible, n’en laisse pas moins flotter une ombre de tristesse sur la réussite de leurs projets.

Avec une simplicité poignante traversée d'humour, un vieux Chinois raconte sa vie : abandonné par sa femme qui lui laisse leurs deux enfants, il a dû quitter son échoppe d'artisan pour s'engager dans la police où il est resté vingt ans avant d'être renvoyé. Il a assisté à la fin de l'Empire, au soulèvement des soldats, au changement de régime et aux premières années de la République. Les rues de Pékin prennent vie, toute une foule d'artisans, de commerçants, de policiers et de soldats s'anime dans les derniers feux d'un monde qui va disparaître. L'auteur de la grande fresque historique Quatre générations sous un même toit retrace dans cet émouvant récit le désarroi d'un homme vieillissant face au monde qui change.

Lao Hu venait d'atteindre sa halte habituelle. Il voulut se reposer, car s'asseoir n'est pas une exclusivité dont on profite seulement au cinéma. Aussitôt son panier posé, il sortit sa blague à tabac, sa pipe de bambou et il craqua une allumette. C'est alors qu'il découvrit, devant l'un des socles de pierre, un paquet informe et grisâtre, une sorte de balluchon, comme pourrait en traîner un sujet du royaume de Lilliput, si toutefois ces gens-là voyagent... Pour un peu, il l'aurait écrasé ! Il sacrifia une seconde allumette qui lui permit d'y voir plus clair.

Lao She s'était, dit-on, lié d'amitié avec une famille de chanteurs au tambour qui lui aurait inspiré les personnages de ce roman. C'était à Chongqing, entre 1938 et 1945, pendant la guerre de résistance contre les Japonais. La petite troupe haute en couleurs que forment Baoqing et sa famille fait face à l'adversité avec énergie, fière de son art ancestral. Car l'ennemi, dans ce roman, vient surtout de l'intérieur. Lao She décrit avec une verve satirique les préjugés et le mépris social entourant ces bateleurs de l'ancienne Chine et se dépeint lui-même sous les traits de Meng Liang, un jeune écrivain progressiste qui initie Baoqing aux idées nouvelles et s'attache particulièrement au destin de Grâce, sa fille adoptive. La jeune fille revendique la liberté d'aimer et de choisir elle-même son mari : son courage, sa force représentent l'avenir de la Chine. « Je n'ai pas peur que mes os soient broyés car ils serviront d'engrais pour faire pousser les fleurs de la liberté, dit Meng Liang à la fin des Tambours. Si Grâce peut contrainte un jour le bonheur, alors il y a de l'espoir pour la Chine. »

L'un des principaux romanciers de sa génération, Lao She est aussi un admirable auteur de nouvelles et de récits. A travers les personnages très divers que l'auteur met en scène, c'est toute la vie pékinoise, à la fin de l'Empire et dans les premières années de la République, qui resurgit. Les prostituées y côtoient les amateurs d'opéra et les agents de police ; les bandits y font bon ménage avec les honnêtes gens, les simples artisans avec les petits commerçants. De ce monde, qui a aujourd'hui presque totalement disparu, l'auteur a su retenir le meilleur : une vie où la tragédie n'exclut à aucun moment l'humour.

Toute la philosophie de Lao Zhang se résume en un mot : l'argent.

Avec un humour étincelant, Lao She raconte les méfaits, combines et exactions de cet impitoyable maître d'école qui a troqué les préceptes de Confucius pour une cynique impudence. La Philosophie de Lao Zhang est le premier roman de Lao She. Dans cette oeuvre, qu'il situe "probablement" entre 1919 et 1923, Lao She aborde nombre de thèmes qu'il reprendra plus tard - la condition féminine, les abus de pouvoir des fonctionnaires - et lâche allègrement la bride à sa verve satirique qu'il exercera à maintes reprises à l'encontre de la société chinoise.

Ce roman, resté toujours inédit en France, est la première pierre de ce monument qu'est Lao She.

Pas facile de prendre ses fonctions! Entre ses adjoints qui n'en font qu'à leur tête, le matériel qui fait défaut et les trafiquants de drogue, You Lao'er, le nouvel inspecteur, a bien du mal à s'imposer...

Avec humour et une tendresse non dépourvus de cruauté, Lao She fait revivre une Chine aujourd'hui disparue.

Nouvelle extraite du recueil "Gens de Pékin".

Traduit du chinois par Paul Bady, Li Tche-houa, Françoise Moreux, Alain Peyraube et Martine Valette-Hémery

" Roman chinois, l'un des meilleurs de LAO SHE qui met en scène le peuple de Pekin dans les années 1936 "

En 1898, un mouvement réformiste vient d'être réprimé en Chine. L'Impératrice douairière Cixi reste donc à la tête d'un Empire dépensier. Les étrangers sont également présents en Chine, ce qui provoque la grande colère des clients chinois du salon de thé, qui n'hésitent pas à rivaliser de xénophobie. En effet, la population ne peut pas se permettre les mêmes folies que l'Impératrice ou les riches marchands occidentaux. Certains campagnards sont si pauvres qu'ils doivent vendre leurs enfants. C'est le cas de Kang Liu, contraint malgré lui par le terrible Liu Mazi de vendre sa propre fille, Kang Shunzi, à l'eunuque Pang, un vieil homme riche et influent à la cour.

Vingt ans plus tard, la Chine est devenue une République, mais, dans un pays en proie aux troubles politiques, la situation des moins fortunés ne s'est pas améliorée pour autant. Les propriétaires de salons de thé ont pour la plupart fermé leur enseigne. Wang Lifa résiste comme il peut, mais ses moyens sont moins importants qu'auparavant. La situation de Kang Shunzi a également évolué : son mari est mort, et elle n'a plus assez de ressources pour nourrir son fils adoptif, Kang Dali. Elle se remémore la funeste maison de thé, et propose ses services à Wang Lifa. Une fois sur place, elle recroise Liu Mazi, et est sur le point de lui faire payer les dures années de mariage forcé qu'elle a endurées. Liu Mazi, ayant bien d'autres ennemis à Pékin, sera en fait tué par d'autres clients.

De L'homme qui ne mentait jamais au Nouvel Emile, on retrouve dans ces quatorze nouvelles toute l'éblouissante verve mâtinée d'esprit critique de Lao She.

Certaines ont l'éclat mordant de la farce bouffonne, comme Le crachoir de Maître Niu ; d'autres, ancrées de plus près dans la dramatique histoire de la fin des années trente, assombrissent leurs teintes pour évoquer la résistance contre l'envahisseur japonais.

Toutes, cependant, puisent à une veine satirique qui s'étonne des dérisoires efforts des hommes pour ajuster leurs rêves avec le réel, et leur image d'eux-mêmes avec les faits.

" Peut-être l'idéal ne s'accordait-il jamais avec la réalité. Aucun philosophe n'avait encore réussi à élaborer une théorie de la vie qui cadrât vraiment avec la vie de tous les jours, comme les couleurs du plumage d'un canard mandarin se fondent naturellement pour former un merveilleux ensemble.

" Telle est la triste conclusion de l'étudiant du Nouvel Hamlet. Mais Lao She, lui, ne croyait sûrement pas que l'écriture n'était qu' " une gigantesque absurdité ". Il jongle avec illusion et paradoxe pour tirer des leçons d'humanité dont la gravité résonne longtemps en nous.

“A quoi bon écrire mon autobiographie ! Newton, en voyant tomber une pomme, a pensé à tellement de choses qui l’ont rendu célèbre alors que moi, voyant tomber une pomme… Non ! Je n’ai jamais attendu qu’elle tombe, je l’ai cueillie pour la porter aussitôt à ma bouche. Alors, de l’autobiographie, nous reparlerons dans l’autre monde. Il n’est pas trop tard pour faire le bien et accumuler les actes méritoires afin de me réincarner dans une famille illustre, ce qui me permettra d’écrire un premier chapitre de huit mille caractères et de faire mourir de jalousie un nombre incalculable de petits bourgeois.”

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