Commentaires sur ses livres

Une fable prenante. Thomas a une vie simple et tranquille jusqu'au jour où une fuite le force à contacter un plombier Joël. Ce dernier va petit à petit l'envahisseur de façon insidieuse. Si l'histoire n'est pas dénuée d'intérêt, j'avoue que le style littéraire ne m'a pas complètement plu.

Ce livre...pas pour moi.
Une énième quête initiatique en mode road trip. Un motif de voyage avec une (vieille) inconnue plutôt loufoque, et peu de vraisemblance. Un roman un peu niais, sans surprise, qui manque vraiment de difficultés et d'ambition. Rien qui ne m'allait pour un récit que je trouvais très peu intéressant. J'ai eu du mal à atteindre le bout alors même que ce livre n'est pas très long en terme de pages.

J'ai découvert ce livre un peu par hasard, parce que j'ai trouvé la couverture plutôt jolie. Parfois je me dis que les jolies couvertures permettent de lire de belle histoire !

Dans celle-ci on suit Anaé, jeune fille de 13ans qui ne se trouve pas assez bien et qui va décider de partir à la recherche d'un homme pour sa mère. Son voyage elle va le faire un peu malgré elle avec Marguerite, 91ans et pleine de vie.
C'est une histoire de voyage et de rencontre.

J'ai bien aimé ce livre, je me sens un peu bête de n'avoir compris qu'au milieu du livre que

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tous les noms des personnages était des noms de plantes... Une idée assez amusante finalement !

un "papa où t'es" littéraire qui m'a laissée indifférente.
j'ai continué à lire car je voulais savoir.
la réponse est dans les toutes dernières pages même si on s'en doutait un peu.
le personnage de la petite fille Maya m'a davantage touchée.
j'avais voulu découvrir cet écrivain avec son premier roman la correction mais cela ne s'était pas fait.
alors quand mon club de lecture a proposé ce livre très court c'était l'occasion.

Comment la quête du père devient une obsession conduisant aux confins de la folie. Enfermé dans cette piscine qu'il ne quitte jamais, s'entourant d'objets oubliés par les nageurs, Per cherche des réponses à l'absence de son père, aux mensonges et aux trahisons qui entourent cette absence. Troublante et dérangeante, cette histoire née en liberté dans les grands espaces suédois se fait étouffante.

http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.com/2018/07/je-me-suis-toujours-demande-pourquoi.html

Quoi d'étonnant, avec un sujet comme celui-là, de voir Elodie Llorca jouer sur les mots ? Son personnage de correcteur, entouré de femmes qui l'écrasent, passe lentement de l'obsession des coquilles vers la folie complète. C'est court, c'est vif, avec des chapitres très brefs, c'est assez noir, aussi, mais teinté d'humour. Une certitude, après lecture : les correcteurs sont vraiment de drôles d'oiseaux.

http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2016/10/le-coeur-de-lhomme-est-fait-pour-la.html

François travaille depuis quelque temps comme correcteur pour un journal. Sa patronne, Reine, est séduisante et mystérieuse, quand à son collègue ce n’est pas l’amour fou, mais toujours mieux que son ancien travail dans une papeterie. Du côté personnel, il a perdu sa mère quelques mois plus tôt, il y a de nombreuses tensions dans son couple et sa femme a confié leur chien à sa mère sans lui demander son avis.

Alors, lorsqu’il commence à soupçonner Reine de rajouter des coquilles en modifiant une lettre dans les textes qu’il a corrigé, tout commence à se détraquer. C’est aussi à cette période qu’il trouve un petit oiseau mourant qu’il décide de recueillir.

Ce roman se lit vraiment très vite et est très agréable. On a envie de savoir de quoi il en retourne, comme avec le mystère autour du journal intime de Marie (sa femme) qu’il ne veut pas lire et qu’on rêve, nous lecteurs, d’ouvrir pour comprendre ce qui se passe. L’auteur joue réellement sur les mots, démontrant comment d’une simple lettre on peut influencer la lecture et donc le réel. Si de nombreux points sont éclaircis à la fin du roman, je me demande combien de jeux elle a pu glisser dans son roman, choisissant des mots proches qui peuvent faire basculer les interprétations. Malheureusement, je ne suis pas assez maligne pour les trouver ! Je pense en tout cas qu’il y a un jeu entre « lettre » et l »être », les deux pouvant être influencés et changés par de tous petits détails.

Je me suis rapidement laissé emporter dans ce roman, avec ce héros fragilisé dans sa vie par la perte de sa mère, les difficultés de communication avec sa femme, sa relation avec sa patronne et son collègue et la venue d’un petit oiseau amorphe, qu’il tente de protéger sans réellement comprendre ses besoins.

Même si parfois on a justement envie de secouer le personnage, on reste bien accrocher à l’histoire, essayant de comprendre la cause des coquilles!

Est-ce que ça vous tente ? Il est plutôt difficile à résumer et expliquer, mais on passe un bon (court) moment !

Un roman agréable qui se lit se très rapidement.

Le personnage de François reste assez simpliste. Il semble s'accommoder d'une vie faite de routine et sa seule ambition semble celle d'être un correcteur exemplaire. Mais, dans ses corrections, il retrouve des coquilles qu'il ne peut avoir omis. Sa patronne, un brin dominatrice (sur laquelle il fantasme) les aurait-elle insérées afin de le prendre en faute ? Peu à peu, se met en place ce qui pourra apparaitre au lecteur comme un comportement paranoïaque (au sens psychiatrique du terme).
À côté de cela, nous découvrons le lourd passé du narrateur, et notamment le soir de la mort de sa mère dont il n'arrive pas à se souvenir.
Beaucoup de nons-dits dans ce roman. François est-il fou ? Se fait-il harceler ?

Je m'attendais ici à plus de clins d'œil sur le métier de correcteur ou encore à plus de jeux de mots.
La lecture reste agréable et le roman étant court, le lecteur restera captivé par l'histoire et sa finalité. Toutefois, c'est loin d'être le livre de l'année. L'écriture n'est pas exceptionnelle et la fin reste attendue.

En conclusion, une lecture sympathique mais que j'oublierai vite.