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L’écriture de Louise Mey m’a totalement convaincue. Son style dans certains passages de forte intensité, avec souvent un jeu sur les répétitions, m’a fait beaucoup d’effet. Sa façon de gérer le rythme du récit fait aussi monter la tension. Tout ne nous est pas donné d’avance et les souvenirs de la protagoniste sont instillés au fur et à mesure qu’elle accepte de voir la violence de son conjoint. On nous met à la place de Sandrine, et même si on a conscience avant elle que son compagnon est violent, c’est à son rythme qu’on analyse les souvenirs de ses gestes. Ses hésitations à prendre la fuite, bien que prévisibles, créent elles aussi de la tension et une certaine angoisse. J’ai trouvé qu’à cet égard c’est un récit très habilement mené.
La présence de personnages féminins en colère sont de véritables bouffées d’air frais dans ce roman. Elle permet de souffler un peu et de se dire « ouf, quand même, quelqu’un voit quelque chose ». Le soutien dont font preuve ces mêmes personnages à certains moments du récit font également beaucoup de bien. Sandrine est elle aussi un personnage très bien écrit. On peine souvent à se mettre à la place des personnes victimes de violences au sein de leur couple, et j’ai trouvé qu’on évitait ici la posture moralisatrice du « Mais pourquoi elle ne le quitte pas ? ». C’est un personnage qui est loin d’être une coquille vide, et on comprend ce qui peut pousser ses décisions. Le conjoint, quant à lui, n’a pas de nom, si ce n’est « Monsieur Langlois ». Le priver de prénom, c’est laisser la possibilité à tous les prénoms de le nommer. Monsieur Langlois, c’est monsieur-tout-le-monde. N’importe qui peut être auteur de violences conjugales sans être suspecté.
Je trouve que ce roman a presque une dimension pédagogique, dans le sens où je me verrais bien le conseiller à des personnes moins bien informées sur les violences conjugales. C’est un récit qui parvient à être à la fois clair et instructif sur les mécanismes de l’emprise sans rien perdre de son intensité. Une réussite !
La Deuxième Femme
Roman dérangeant, qui sort des sentiers battus, et rien que ce fait est plutôt remarquable.
Je salue le travail de documentation de l'auteure, les faits donnent froid dans le dos. Ceci ne nuit néanmoins absolument pas à l'intensité de l'enquête menée tambour battant.
On ne s'ennuie pas une seule seconde, les personnages sont attachants parce qu'humains, et c'est un aspect qui m'a beaucoup plu, même si tous les clichés ne sont pas évités.
Pour résumer, oui, c'est un livre à forte tendance militante, mais qui reste avant tout un très bon polar.
Alex et Marco, Tome 1 : Les Ravagé(e)s
Alex et Marco, Tome 1 : Les Ravagé(e)s
Ce roman prend aux tripes de par la thématique délicate qu'il va aborder. J'ai eu la sensation que l'auteure a fait un réel travail de sensibilisation aux violence subies par certaines femmes au travers de Sandrine. J'ai lu les pages avec un sentiment de grande tristesse et de peur pour cette jeune femme. Je ne voudrais pas en dire plus sur le fond de l'histoire, au risque de vous spoiler de quoi il en retourne vraiment.
Un roman nécessaire qui parle aussi avec précision du corps des femmes et de la manière dont certains hommes le traitent quand il ne correspond pas aux critères fixés par la société.
L'auteure va faire montrer la pression crescendo, et si au debut, le tout m'a semblé long a se mettre en place, je me suis rendue que c'était en quelque sorte l'effet recherché par Louise Mey. Une fois le lecteur attrapé dans la spirale dans laquelle se retrouve la protagoniste, les émotions sont à fleur de peau. Impossible de ne pas se sentir révoltée face à cette lecture. J'ai eu une empathie immense pour Sandrine.
Louise Mey focalise sa narration sur Sandrine, et même si l roman n'est pas à la première personne, nous, en tant que lecteur, arrivons à suivre ses pensées comme si c'était elle qui parlait. Ce personnage complexe et très profond porte l'histoire et je peux vous dire qu'elle est très attachante.
J'ai également adoré la place accordée à Caroline, la première femme. Comme Sandrine, avant de comprendre de quoi il retourne, nous jouons la carte de la méfiance et pensons immédiatement au crêpage de chignon sur fond de meurtre. La première femme éconduite vient réclamer son dû et prend la nouvelle venue en grippe pour la faire payer.
La Deuxième Femme
Je pense que je ne suis plus la cible de ce genre de roman. Parce que même si je n'ai pas grand chose à lui reprocher, je l'ai trouvé très "facile". À mon avis, il est parfait si vous vous lancez dans le polar, ou si vous ne lisez peu. Pas de scènes macabres, rien de gore, pas vraiment de prise de tête. L'enfant a disparu, 2 policiers enquêtes. Point.
J'ai aimé l'atmosphère du livre, c'est son point fort. Nous sommes en février, il fait froid et nuit, le domaine de Monsieur est entouré de champs, la forêt est juste à côté, les gens parlent peu... On est très vite plongé dans l'ambiance.
Mais j'ai trouvé l'enquête vraiment simple, pour ne pas dire simpliste, avec un espèce de Happy end qui tombe un peu comme un cheveux sur la soupe. Les personnages n'ont pas vraiment de profondeur...
Pour moi c'est donc le parfait roman policier pour se lancer dans le genre, mais si vous êtes habitués, vous risquez de vous ennuyer.
Petite sale
Alex et Marco, Tome 1 : Les Ravagé(e)s
Un roman policier rural au fort accent sociologique et qui m’a fait étrangement penser à l’affaire Dominici. A cause du côté campagnard d’une part et de l’autre, à cause de son patriarche inflexible à qui tout un chacun semble soumis.
Malgré cette illustre référence, je ressors un peu mitigée de cette écoute, même si je reconnais de nombreuses qualités au roman de Louise Mey. Les lenteurs de l’enquête font que le récit s’enlise voire s’embourbe un peu et l’intonation solennelle de Marie du Bled - que j’avais par ailleurs trouvé excellente dans « Le Choix » de Viola Ardone - y est probablement pour quelque chose.
« Petite sale » reste néanmoins un livre qui a quelque chose à dire, notamment sur cette France rurale de 1969 qui n’a pas encore été rejointe par la modernité. On profitera toutefois plus de cette analyse sociétale sur papier qu’en audio, format qui s’accommode assez peu de longueurs dans le récit.
Petite sale
La Deuxième Femme
On suit donc Alex et Marco (surtout Alex), qui sont inspecteurs à la brigade des crimes et délits sexuels, de fait certains passages sont pénibles à lire et font froid dans le dos. D'autant plus que si cette brigade est fictive, les statistiques qui filent tout au long de l'histoire sont, eux, bien réels. Mais je m'en doutais et ce n'est pas pour ça que j'ai classé le livre en bronze.
Il y a, à mon goût, beaucoup trop de digressions sur la vie personnelle d'Alex. Si ça permet d'apprendre à la connaître et à s'attacher à elle (quoique... j'avoue, sans pouvoir l'expliquer, avoir eu du mal avec ce personnage, pourtant central de de l'histoire), ça nous sort complètement de l'enquête proprement dite qui prend, finalement, pas tant de place que ça eu égard au 440 pages du livre.
La résolution de l'enquête m'a frustrée:
Et puis le militantisme c'est bien, mais trop de militantisme tue le militantisme. Et là pour moi c'est clairement trop. Dans le livre, aucune femme ne peut sortir de chez elle sans se faire siffler/ insulter/ mettre la main au c**, et par extension les hommes sont donc (quasiment) tous des animaux incapables de se contrôler. Je shématise, mais en gros c'est ça.
Je n'ai jamais eu peur de sortir seule le soir et en lisant ce livre j'ai eu l'impression que c'était presque anormal 😅.
Mais il y a aussi des points positifs :
Donc une lecture en demie teinte pour moi. Je ne sais pas encore si je lirai le tome 2.
⚠️ D'ailleurs à ce sujet, je vous déconseille fortement de lire le résumé du tome 2 avant d'avoir lu le tome 1, car il révèle des éléments importants de ce livre.
Alex et Marco, Tome 1 : Les Ravagé(e)s
La Deuxième Femme
une atmosphère noire, glauque, dans un village Français fin des années 60 qui a pas vraiment l'ai d'avoir évolué.
J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, l'atmosphère n'est pas agréable...
Mais une intrigue bien mené..surprise par la fin
Petite sale
Au départ, j'ai été assez sceptique face à l'absence de structure du roman. Néanmoins, ses "chapitres" très courts et bien coupés apportent beaucoup de dynamisme et de suspense à l'intrigue. J'ai d'ailleurs apprécié son écriture fluide même si je l'ai parfois trouvée trop vulgaire. En outre, lors de la présentation des protagonistes, j'ai tout de suite ressenti une impression de malaise qui m'a plongée dans l'ambiance. L'île, isolée en pleine tempête et peuplée de locaux réfractaires aux étrangers, participe également à assombrir l'atmosphère, la rendant suffocante et malsaine. J'ai aussi adoré la dynamique entre les différents membres de la famille ainsi que leur combativité à toute épreuve, mais souvent poussée à l'extrême. Je me suis particulièrement attachée à Marion, ce qui explique ma frustration devant le dénouement... Mais quel plot twist ! J'ai échafaudé des dizaines d'hypothèses sans m'approcher de la vérité une seule fois. En bref, je compte bien découvrir les autres romans de l'auteure pour les dévorer.
Embruns
Embruns
7/10
Alex et Marco, Tome 1 : Les Ravagé(e)s
Je viens de finir Petite Sale, de Louise Mey, un très bon thriller, premier livre que je lis de cet auteur, mais peut être pas le dernier !
On m'appelle petite sale, mais mon prénom est Catherine, on ne me voit pas, je n'existe pas, et tant mieux, je veux devenir invisible, pour ne pas avoir de problèmes, c'est ce qui se passe quand on regarde les belles filles !
Moi je fais pauvre, tant mieux ! Je suis la bonne à tout faire, mais je suis invisible !
Dans ce pays il fait froid, tout est froid, Monsieur Demest, encore plus que les autres, et la boue, la neige, les secrets !
Monsieur, à la moitié du village, et emploie les villageois, mais quand il donne, il faut que çà lui rapporte de l'argent, son argent !
Au milieu de tout çà il y a sa petite fille, Sylvie, 4 ans, qui disparait, alors qu'elle était avec Catherine !
Où est elle ? le village s'interroge, et les gendarmes vont la rechercher, mais ils deux policiers de Paris, viennent en renfort, et malgré tout ce monde, la petite reste introuvable !
Monsieur Demest n'en reviens pas qu'on s'en prenne à lui, et surtout qu'on veuille une rançon ! Qui ose ? Qui lui en veut ? Oh des jaloux !
Mais personne ne veut d'ennuis, beaucoup de non dits, de secrets, les policiers ont du mal à faire parler, les employés de Monsieur !
L'auteur a bien su décrire ce monde rural, où le maitre règne comme un empereur,
avec sa cour, lui qui a tout !
Les dialogues sont vivants avec une pointe d'humour, et les personnages sont décrit avec justesse !
J'ai beaucoup apprécié ce moment de lecture, et je pense que vous l'aimerez vous aussi !
Votre Martine
Petite sale