Commentaires sur ses livres

Ce roman je l’avais depuis longtemps dans ma PAL, sa lecture ne m’a en rien déçue !
Tout d’abord, ce roman historico-fantastique se distingue par la qualité de son écriture. C’est très mis en mots, le vocabulaire choisi est de qualité et en complète cohérence avec l’époque à laquelle de déroule l’histoire. On le sent très vite : l’auteure a fait des recherches, s’est appuyée dessus, ce qui donne un roman avec un cadre solide.
Ensuite, aucun personnage n’est là par hasard. Il y a une jolie profondeur psychologique en chacun et, toutes ses vies s’entremêlent avec justesse.
Par contre, âmes sensibles sachez-le, le départ du roman est très sombre, il a bien failli me faire arrêter ma lecture.
J’ai aussi trouvé l’évolution de Sernin un peu rapide par rapport à ce qu’il est au début du roman.
Quant à la fin, elle est empreinte d’une belle poésie.
En somme, une jolie recommandation !

Coup de coeur ❤️
Le Cloître des Vanités, au titre si extraordinaire, raconte l'histoire de Sernin le Bâtisseur, un démon qui a mis en place un piège si impeccable pour attirer ses proies et les garder captives, que rien ne pourrait mettre à mal ses sortilèges. Jusqu'au jour où... Je n'en dirai pas davantage pour garder le suspense car chaque chapitre de ce roman, signé Manon Ségur, mérite qu'on s'y confronte vierge de toutes connaissances.
J'ai été soufflé par la maîtrise des mots, une telle justesse dans le phrasé. Le style est ensorcelant, précis, ciselé, c'est impressionnant. J'avais parfois l'impression d'être tombé sur l'un de ses classiques de la littérature que j'aimais étudier en Lettres. Attention, même un.e lecteurice novice peut se plonger dans ce texte, mais j'admets avoir particulièrement apprécié le style d'écriture. Cela révèle un travail de titan pour arriver à un tel résultat.
Concernant le genre, je pensais que le Cloître des Vanités était une romance historique avec une touche de fantastique. Si on veut être terre à terre, alors oui. Mais en réalité, on est dans la plus pure tradition du roman gothique. On a le cloître, lieu vivant et personnifié, la ville d'Albeyrac avec ses deux visages. La nuit, les habitants craignent ce qui se cache dans l'obscurité. Alors qu'en plein jour, le démon Sernin est, cette fois, amené à faire preuve de méfiance. Je trouve qu'il ressemble à une araignée. Il a la même manière de procéder. Sernin est un esthète, il aime le Beau mais il est aussi guidé par un instinct des plus primaires : la faim. Tous ces éléments, ainsi que l'omniprésence de la religion font partie du roman gothique. Mais l'histoire va peu à peu opérer une bascule. Dés que le démon va commencer à prendre conscience des sentiments tellement humains qui l'habitent, on va embrasser un autre genre : le Romantisme. Finie la Raison, le Rationalisme, Sernin se découvre un coeur et décide de le suivre au risque de tout perdre. Le romantisme est également présent à travers les Albigeois, ces croyants qui se sont défaussés de presque toutes leurs possessions matérielles pour embrasser leur foi.
Ce roman est si riche que l'on pourrait l'étudier des heures et le décortiquer encore et encore, y compris lors d'un cursus littéraire.
Si Sernin est le protagoniste principal, on doit citer Hermine, cette femme au passé brisé, à la détermination sans failles ; elle est brillante et parvient à mettre fin à un conflit grâce à l'un de ses plans. Je l'ai adorée !
La fin, sans spoiler, est un déchirement. Elle m'a tordu les entrailles, mais elle n'est pas dénuée d'espoir. Le roman est même une ode aux secondes chances, à la rédemption, un cantique consacré à l'Espérance et aux Amour diverses.
J'ai également adoré la playlist indiquée en début de roman et le fait que les chapitres commencent tous par la lettre P.
Manon Ségur signe un roman écrit avec maestria, l'un de ceux qui vous changent, l'un de ceux qui vous rendent immensément humbles, un coup de coeur.

Le Cloître des Vanités est une romance fantastico-historique où nous suivons le sombre mais séduisant Sernin, démon mineur, qui attire ses victimes dans un cloître. Edité chez Crin de Chimère, ce roman de Manon Segur se voit sublimé d'une couverture fichtrement élégante signée Marcela Bolivar.

L'histoire prend place en Occitanie, à Albeyrac plus précisément, où les rues changeantes trompent les âmes en détresse. Mais le Cloître des Vanités, qu'est-ce donc exactement ? Il s'agit du garde-manger de Sernin, qui y attire les êtres en souffrance ou sombre. Adepte de tortures et de manipulation, il attire malheureusement la douce Hermine dans ses griffes et son piège se retourne contre lui.

Le Cloître des Vanités, c'est un arc de rédemption à lui tout seul, le chemin des ténèbres à la lumière d'un démon persuadé d'être aussi cruel que machiavélique, mais qui révèle une part angélique présente depuis le commencement. Quant au contexte historique, on ne peut que saluer l'excellent travail de Manon Segur, particulièrement passionnée d'histoire et qui nous immerge dans une Occitanie du ?? siècle sans pour autant que cela ne devienne indigeste. Le décor est rapidement posé, le contexte l'est tout autant et chaque faction mise en jeu dans ce roman est aussi claire que déterminée.

Côté personnages, tous ont une profondeur particulièrement touchante, passant de la douce Agnès à l'impétueuse Hermine jusqu'au démoniaque Sernin. Si mon personnage préféré reste Sernin, je ne peux pas nier que celui qui, à mes yeux, a le plus de force et de trempe, c'est Hermine. En tant que lectrice, j'irai jusqu'à dire qu'elle aura tendance à parfois voler la place du personnage principal à Sernin. Pour autant, elle n'est pas le personnage qui sera l'élément déclencheur de la rédemption de Sernin (quoi qu'elle y contribue), mais tout l'intérêt de lire un roman réside dans ce que vous ne saurez pas.

Et si j'ai quelque chose à reprocher au roman, c'est bien l'évolution parfois trop rapide de Sernin. Si l'on comprends rapidement que sa nature démoniaque se délitait peut-être déjà avant le début de l'ouvrage, je trouve malgré tout sa rédemption parfois trop rapide, me laissant l'arrière-goût étrange de ne pas connaître parfaitement le personnage. Et pourtant, je l'adore, ce démon.

En tout cas, si la question de savoir si la romance vaut le coup, je vous dirais : oui. Un oui simple, mais franc. Car même si c'est un démon qui campe le rôle de l'un des love interest, il n'en demeure pas moin que Manon Segur est parvenu à inverser la tendance des romances toxiques avec des êtres démoniaques, nous dépeignant un amour sincère et terriblement sain, qui fait énormément de bien à lire.

J'ai adore ma lecture, j'ai apprécié tenir l'ouvrage bien soigné entre mes mains (un gros GG à l'équipe éditoriale qui fait un travail très propre en matière de mise en page !)

Le Cloître des Vanités nous vient de chez Crins de Chimère, une maison indépendante qui a vu le jour en 2020. Je connaissais déjà un peu Manon Segur pour échanger régulièrement avec elle sur les réseaux sociaux. La sublime couverture de Marcela Bolivar, également illustratrice de Filles de rouille, m'a attirée d'emblée.
Donc, le Cloître des Vanités, qu'est-ce que c'est ? C'est d'abord le repaire de Sernin le Bâtisseur, démon de son état qui, se vantant d'être plus raffiné que ses congénères, a délaissé l'Enfer pour l'Occitanie. Ainsi y a-t-il construit Albeyrac, son antre et royaume d'illusions.
Albeyrac est un étrange village. Les rues sont changeantes, les murs trompeurs. Quant au cloître de Sernin, nul-le ne peut y accéder, à moins d'y être attiré-e par la noirceur de sa propre âme. Ce peut être un désir refoulé, une pulsion, un regret. le Cloître des Vanités n'est pas un lieu d'expiation. C'est le garde-manger d'un démon avide de souffrance humaine et adepte de torture.

https://malonesilence.com/le-cloitre-des-vanites-par-manon-segur

Je vous amène avec moi dans la ville (fictive) d’Albeyrac, vivre l’Histoire et rencontrer Sernin le bâtisseur, ce très cher démon qui a su faire battre mon coeur de diverses manières dans ce célèbre Cloître des Vanités de Manon Ségur.

Je suis très bonne lectrice, je plonge dans les récits que je lis, je suis réceptive aux émotions, cependant ce que m’a fait ressentir ce livre dépasse tout entendement. Lorsque j’ai croisé sa route, j’ai été happée par sa couverture et j’ai ressenti une attirance sans pareille. Je ne me suis pas trompée.

L’histoire m’a transporté des siècles auparavant, m’a fait quitter mon temps et plonger dans les bras de Sernin, qui m’a envoûtée, de la pointe de ses griffes à ses cheveux noir corbeau. Son esprit démoniaque m’a conquise, je serais facilement tombée dans le piège et je l’aurais laissé dévorer tout ce qu’il voulait de moi. Mais sous un démon, peut se cacher une personne faillible et dont une femme peut faire basculer tous les plans.
Je ne citerais que leur nom, mais Hermine et Agnès sont les deux personnages qui m’ont ébranler le coeur, par leur foi en elles-même ou en leurs croyances, où en cette époque, la femme était décriée et n’avait que peu de rôle hormis celui de mère.
Je ne parlerais pas de cette fin qui m’a bouleversé, émue pour l’éternité.

Le récit enrichi de description de lieux, de personnages, d’ambiance est un travail fabuleux de la part de Manon Ségur, je lirais avec plaisir sa prochaine oeuvre qu’elle soit dans le même registre ou non, tant j’ai apprécié la fluidité de l’histoire mais aussi la complexité des personnages.

Je ne peux que très peu parler du récit, car cela serait dévoiler toute sa magnificence et son intrigue, j’espère seulement avoir réussi à capter vos cœurs, pauvres mortels… Laissez-vous emporter en l’an 1231, dans une région riche en Histoire, au coeur du Cloître des Vanités, laissez Sernin refermer la porte derrière vous, ne vous souciez de plus rien, seulement de vous abandonner aux illusions qu’il a créé spécialement pour vous.

Chronique complète : https://plumedayorin.wordpress.com/2021/04/10/le-cloitre-des-vanites-manon-segur/

L’intrigue est principalement centrée sur le personnage de Sernin le Bâtisseur : amoureux du bon goût, il est surtout un démon au palais délicat en matière d’âmes. Il est profondément littéralement sadique et dangereux, mais le fait de suivre une narration de son point de vue me l’a rendu presque… attirant.

L’importance de la beauté est un point très fort dans le roman qui passe par de nombreuses (et très belles) descriptions : dès les premières pages nous sommes emmenés en plein cœur d’une cathédrale, pleine de l’animation de son inauguration ; c’est aussi via la visite de celle-ci par l’esthète impie, ou encore au travers du physique de certains personnages – appréciés ou non par l’oeil critique de Sernin, que nous sont offerts divers tableaux vivants.
La plume est par ailleurs agréable et fluide, nous permettant de visualiser, sentir – compatir si on est comme Agnès, sourire si on prend le parti de Sernin.

Les personnages sont profondément creusés au niveau de leur psychologie, de leurs histoires personnelles même et c’est réellement un point fort.
Toutefois, hormis Sernin qui m’a subjuguée et effrayée à parts égales, je n’ai pas ressenti énormément d’affection pour les autres (Agnès, Hermine).
Ils sont complexes, mais je ne m'y suis pas aussi intéressée que Sernin. Cela ne retire en rien de la qualité du travail et de la plume de l'autrice !

J'ai passé un agréable moment dans l'univers que propose Le Cloitre des vanités: gothique et démoniaque, mais aussi beau et fragile.

J'avais lu le résumé rapidement avant de m'y plonger et j'étais certaine que c'était une histoire de vampires médiévaux. Finalement, le protagoniste est plutôt un démon, ce que j'ai trouvé original, car je n'avais jamais rencontré ce type de personnage dans mes lectures.

L'une des forces de ce roman, c'est l'ambiance dans laquelle il nous plonge. J'ai trouvé que le trame de fond était très bien construite et j'ai beaucoup aimé le cloitre, qui incarne presque un personnage en lui-même.

Par la suite, j'ai été tout de même surprise de la tournure des événements et de la direction que prenait l'histoire. J'ai décidé de me laisser porter et j'ai passé un agréable moment à découvrir le destin qu'a donné l'auteure à son démon. J'ai au final trouvé l'histoire bien originale.

Pour ceux qui sont attirés par les ambiances un peu gothique, un peu noire, mais qui présente aussi de la beauté, cette lecture pourra assurément vous plaire aussi.

Dans le cloître des vanités, nous allons suivre un drôle de démon, Sermin. Un démon aussi territorialiste que cruel et violent.

Malheureusement ou heureusement, je cherche encore, il capture Hermine. Et j’étais loin d’imaginer la suite, je vous laisse la lire !!!



Je suis pas fan d’historique, mais voilà avec la maison d’éditions Crin de chimère, j’avoue ne jamais avoir été déçue, bon ben voilà, il faut un début à tout.



Ma lecture m’a amené dans un huit clos, ou alors quelques chose qui y ressemble, quelque chose d’étouffant, d’oppressant, comme j’aime. La lecture est agréable, fluide, la playlist du début est juste parfaite pour l’ambiance du roman. L’auteur nous parle démons, meurtre, torture, ce que j’aime en général. Mais j’ai eu beaucoup de mal avec les personnages. Sermin est un démon cruel mais qui évolue au contact d’Hermine et voilà où réside mon problème cette « métamorphose » ne lui convient pas. Et Hermine m’a plus agacé que vraiment intéressée. Oui car il s’agit bien d’une romance. Agnès est le personnage qui m’a le plus convaincu.

Alors bien sur je n’ai pas arrêté ma lecture pour si peu car l’auteur a soigné son écriture, ses recherches et que l’intrigue tient la route.



Au final, un avis mi figue mi raison pour une lecture intéressante mais qui ne m’a pas titiller plus que cela.