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Les Mers du Sud
Histoires de politique fiction
Peut-être un Essai aurait-il été plus judicieux?
Les Thermes
Un détective quadragénaire, alcoolique et à moitié dépressif est chargé d’enquêter sur la vie passée d’un richissime homme d’affaire retrouvé mort. Le but n’est pas de savoir qui l’a tué ni pourquoi, juste ce qui l’a poussé à s’éloigner de sa famille et de sa vie.
Je vais être honnête, il y a beaucoup de passages que j’ai lu en diagonale. On vante au livre et à son auteur de paraître très cultivés. Références musicales, littéraires et même culinaires, on a des tartines. Mais par contre, je ne sais toujours pas à quoi elles servent. Des débats creux sur la littérature, des répliques d’auteurs étudiés en large et en travers, des discussions sur « regarde combien j’en sais mieux que toi », et… et c’est tout ? J’ai plus eu le sentiment que l’auteur voulait étaler sa science à travers son personnage, plutôt que placer des références intelligentes qui serviraient à l’intrigue.
Une intrigue à laquelle je n’ai pas adhéré du tout. Il n’y a pas de rebondissements, pas de point pivots, de climax et ce n’est grave en soi si les personnages avaient un tantinet d’évolution ou qu’une petite révélation se serait immiscée ici ou là. Eh bien non. Le résumé dit l’histoire. Un mec est mort, il avait une double vie, il était riche et il avait des maîtresses, voilà. Le protagoniste enquête, mais les chapitres sont un enchaînement d’interrogatoires. Il papillonne d’un personnage à l’autre pour poser les mêmes questions et obtenir des réponses quasiment similaires qui viennent toujours à la même conclusion.
Je veux bien replacer le roman dans son contexte historique, il a 50 ans. Je veux donner leur chance à ces livres, mais je me demande encore pourquoi, en fait. La femme a des hanches, des seins ronds, des cuisses galbées faites pour être écartées… des allusions sexuelles à ne plus savoir quoi en faire, sexistes sinon pour les remplacer. Je pensais que le protagoniste avait une certaine ouverture d’esprit, mais en fait d’après lui l’homme sera supérieur à la femme dans le futur. Quelqu’un lui dit ?
Sans parler de l’adultère qui voltige de partout. Ok ça fait partie des personnages, mais combiné à la passion étrange qu’éprouve notre cher protagoniste (de plus de 40 ans je le rappelle) pour une mineure avec laquelle il couche, le roman cumule un mélange de malsanité couplé de critiques politiques assez superflues d’après moi.
Honnêtement, il y a des choses bien dans ce livre : des répliques cinglantes, une répartie prenante et des dialogues vraiment bien tournés. Le protagoniste est charismatique, on peut pas lui enlever son incroyable sens de la déduction (qu’il sort d’on ne sait où au passage), mais comme je l’ai dit, beaucoup de sexe, beaucoup de blabla, très peu d’enquête et le roman ne creuse pas profond du tout. Oh bah c’est lui qui l’a tué et oh bah c’était un sale type. Brave, mais sale.
En bref, je n’ai compris ni les messages, ni l’intrigue ni les personnages. Ce roman n’a aucune morale et c’est le but, mais bon. Les pédés, les travelos, les femmes qui baissent l’échine, les vieux qui couchent avec des mineur(e)s… On a vite fait le tour de la question.
Les Mers du Sud
Peut-être que l'obstination et la contradiction font mauvais ménage avec la dialectique du Parti ? Peut-être que Pepe Carvalho était destiné à ne plus militer ? Est-il resté un sympathisant ? Lui assure qu'il est devenu apolitique. Laissons-le à cette forme de certitude.
Un ancien communiste qui se trouve, à un moment de sa vie, à travailler au sein de la CIA, c'est assez savoureux. Qu'est qui a poussé Pepe Carvahlo dans le militantisme ? L'idéologie ou l'action ? Les deux à la fois ?
N'étant pas familière du personnage, je ne m'aventurerai pas dans un examen fouillé de son caractère . Pepe a de l'humour, même un peu acide, un désenchantement accroché en bandoulière, un courage physique indéniable, une manie tout à fait « scandaleuse » : il brûle les livres de sa bibliothèque de façon méthodique et régulière ; un amour gourmand et gourmet pour les vins, la nourriture et s'en trop m'avancer pour les femmes.
L'intrigue se passe au début des années 80, cela fait donc 5 ans que Franco est mort et lentement sur la dépouille zombiesque du vieux Caudillo se construit l'Espagne d'aujourd'hui. Ce pays est donc un jeune enfant qui essaie de grandir. le PCE sortit de l'ombre est lui aussi peu accoutumé à cette liberté virginale. Tous ces hommes habitués à la clandestinité, la lutte souterraine,l'âpreté du combat armé et du sacrifice sont un peu bousculés dans leur tête et leur coeur. Ils se comportent entre eux comme des amants qui se jalousent, amoureux sans condition d'une même cause, belle et immaculée qui s'appelle le Communisme. Certains plus fatigués, certains plus agressifs, certains plus lucides, mais tous d'un seul bloc pour un idéal qui a nourri, géré, guidé leur vie. Que se passe-t-il quand le bloc se fissure ? Un crime. Qui appelle-t-on ? Pepe Carvalho. Ancien camarade de lutte, passé par la case prison sous Franco - qui semble une sorte d'adoubement inconscient pour cette génération de militants – Pepe est sans doute le plus indiqué pour ce travail. Lui en doute un peu. D'autant plus que l'affaire est confiée par le Gouvernement à un certain Fonseca, ancien tortionnaire du régime franquiste qui maintenant oeuvre pour le Ministère de la Justice. Ah ! le recyclage des « affreux » dans beaucoup de pays ! Tellement efficace, tellement bien huilé ! Pepe Carvalho accueille la nouvelle de la nomination de Fonseca à la tête de l'enquête avec une forme d'indifférence distante. Ces deux là ont un passé commun et l'attitude presque détachée que Pepe Carvalho adopte devant Fonseca relève d'une forme de mépris.
Carvalho va se confronter à des ennemis visibles et invisibles, venant de toutes parts, donnant l'impression que toutes les officines légales et illégales d'espionnage des puissances du monde se sont réveillées et convergent sur Madrid.
Pepe Carvalho, lui se sent fatigué de tout ce chambardement, entre tueurs à gages, manipulateurs politiques, agitateurs patentés, militants de tous poils près à en découdre avec tout le monde et par-dessus tout cela, la ligne du Parti. Peut-être aussi fatigué de se remémorer, par instant, son passage en prison, comme si, contre son gré, l'Histoire le rattrapait. Car Montalbán parle sous le couvert d'une enquête rondement menée, d'histoire politique d'un pays et d'histoire tout court.
Les anciens du PCE ne veulent pas « rendre les armes », renâclent à entrer « dans la modernité » ; La jeune génération des futurs dirigeants du Parti les pousse de côté, entre vénération et agacement. Ces jeunes militants sont présentés emprunts de futur mais aussi confits dans des formes de « tics » rhétoriques de la pensée communiste et un « syndrome » du culte de la personnalité assez prononcé.
Montalbán parsème le récit des envies culinaires de Pepe Carvalho ; elles sont récurrentes et importantes. Pepe Carvalho est très attentif à ce qu'il mange et où il mange. C'est son sas d'oxygène. Visiblement très bon cuisinier, il élabore en un tour de main des recettes principalement catalanes, avec une profusion d'ingrédients – végétariens s'abstenir – qui confère au rite.
Pepe Carvalho a un humour impertinent, un peu sarcastique, comme Montalbán ; Il peut aussi faire preuve d'un grand détachement comme si le monde autour de lui ne le concernait plus. Lui qui a tant vécu, éreinté par cette vie en perpétuel mouvement. Mais ce n'est pas une fatigue pessimiste comme peut l'être celle de Wallander, ni une fatigue atone comme parfois chez Dortmunder ; c'est une fatigue agile ; Elle se fond dans le décor, dans l'action, dans le mental de Pepe Carvalho ; un mental aiguisé, aigu, critique, libre.
Première incursion dans le monde de Manuel Vásquez Montalbán ; Une lecture plaisante, facile avec un personnage qui me donne envie d'aller chercher un peu plus dans d'autres enquêtes, le sel de l'âme de Pepe Carvalho.
Meurtre au comité central
Le Labyrinthe grec
L'auteur nous plonge dans un milieu plus ou moins mafieux : flics pourris, prostitution, capitaine travesti, voyeurisme.
Au bout du compte, c'est l'histoire d’un amour sordide, qui est palliatif à un mariage sans espoir. L'amoureux transi, marin, se retrouve un jour confronté à la vérité et tue.
C'est un bon roman policier qui décrit la crise identitaire d'une société.
La Rose d'Alexandrie
Le Maître des bonsaïs
J'ai tué Kennedy ou les Mémoires d'un garde du corps
J'ai tué Kennedy ou les Mémoires d'un garde du corps
Pepe Carvalho est amené à enquêter sur un assasinat d'un des membres de la famille Pedrell. Avide de sexe et d'alcool, il scrute les environs pour mieux connaitre la victime. Le but ici n'est pas de savoir qui est le meurtrier mais de connaitre la vie passé du mourant qui aurait une double vie.
Les principes de notre protagoniste: sexe, alcool le rendent antipathique et tellement repoussants qu'il est impossible de s'attacher à lui.
L'écriture vulgaire et malsaine de l'auteur rend la lecture lourde, ennuyeuse et si déroutante. Je ne supportais pas de voir des gros mots et des propos pevers à chaque phrase sans que les phrases soient joliment bien écrites. En effet, l'auteur ne va pas par quatre chemins. Il écrit de manière brutal, choquante qui m'a énormément déstabilisée.
De plus, l'histoire est à mourir d'ennui. Il n'y a aucune action à proprement parlé. Le suspence ne se fait pas ressentir et en plus, c'est mou, beaucoup trop mou pour capter mon attention.
En bref! Ce livre est à jeter par terre si vous voulez mon avis.
Les Mers du Sud
En grande passionnée de la famille Borgia que je suis, je ne pouvais décemment pas passée à côté de ce roman qui à une très bonne renommée parmi les livres sur cette sanglante et fascinante famille et il le mérite pleinement ! J’ai vraiment adorée ce roman, il aurait même pu être un énorme coup de cœur si il n’avait pas un tout petit défaut, vraiment petit, qui n’affecte en rien la beauté de ce livre et qui ne touche en rien la manière sublime dont il à été écrit et travaillée.
Borgia. Ce nom qui fascine par sa légende noire, cette famille espagnole qui a exercée son pouvoir et sa tyrannie en Italie via la papauté. Fascinant à notre époque, détesté et craint à la leur. D’Alexandre VI, le pape corrompu à son fils César, d’abord cardinal puis guerrier redoutable, passant par la belle Lucrèce, dont les mœurs font trembler toute l’Italie, qui connaît réellement l’histoire des Borgia ?
Ce que j’ai particulièrement aimée dans ce roman sur les Borgia, c’est que Manuel Vazquez Montalban n’a pas seulement parlé des Borgia mais il à aussi fait de tas de grands personnages secondaires importants des personnages principaux du roman, ce qui nous permet de découvrir d’autres points de vus sur cette famille, de voir leur évolution à d’autres yeux que les leur et j’ai beaucoup aimée cela, ainsi on à le point de vu de Machiavel, Léonard de Vinci, Miquel de Corella, et aussi un membre moins connu des Borgia qui à pourtant été canonisé par le pape Clément X en 1671, il s’agit de François Borgia, arrière petit fils d’Alexandre VI et fils de Juan Borgia, on peut suivre toute sa vie à la fin du roman et j’ai trouvée cela fascinant et très intéressant. Sinon, le début du roman se divise entre la jeunesse de Rodrigo Borgia, avec son oncle Calixte III et son frère Pere Luis comme il est appelé dans ce roman (normalement, c’est Pedro, comme les véritables noms de Lucrèce, César, Léonard de Vinci et Machiavel sont Lucrezia, Cesare, Leonardo da Vinci et Niccolo Machiavelli, tout le monde à l’air d’oublier qu’ils était italiens, que leurs noms était italiens, et pas français où autre…) et ces passages sont tout aussi captivant, car je n’ai pas encore lu de vrais romans sur la jeunesse de Rodrigo et j’ai adorée la découvrir, c’était captivant. Et bien sur après nous avons César Borgia, le héros qui à été ici écrit d’une manière sombre, séductrice et profonde, j’ai adorée cette version de Cesare, de même que pour Lucrezia, elle est ici une femme forte qui tient tête à son frère. La romance entre Lucrezia et Cesare est totalement inexistante dans ce roman, c’est dommage mais la romance n’est pas le but de ce roman.
Ce livre à une ambiance sombre et prenante, très particulière, l’auteur à su instaurer quelque chose d’intense et de profond, on voit bien qu’il à bien étudié l’histoire de la famille Borgia et qu’il à travaillée la fidélité historique tout en instaurant sa propre vision de leur famille, et j’ai beaucoup aimée sa vision qui m’a totalement charmée. Quelques fois, son récit pouvait se relâcher et traîner en longueur cela dit, c’est le petit défaut que j’ai mentionné plus haut, des passages parfois un peu long mais c’est infime et le roman reste magnifique. Il à des passages extrêmement forts, des phrases qui font mouches et marque l’esprit, des écrits grandioses qui m’ont impressionnés et certains passages qui m’ont donnée les larmes aux yeux. Pour conclure, ce roman est vraiment excellent, magnifiquement écrit et travaillé, on ne peut qu’applaudir à deux mains l’auteur pour le travail magnifique qu’il a fait !
Ce livre fera le bonheur des passionnés de la famille Borgia et initiera avec perfection ceux qui désirent découvrir leur histoire à travers un beau roman !
Ou César ou rien
Sabotage olympique
Le but de ce livre me semble être une description du postfranquiste des années 80. Les personnages sont essentiellement des gens issus de la haute bourgeoisie catalane n'ayant ni compris le sens ni enduré les conséquences de la guerre civile espagnole. Afin d'articuler sa description, l'auteur nous promène dans un triangle de lieux: de San Simón en Galice, en passant par la Catalogne industrieuse pour arriver aux Chiapas mexicain en ébullition. Pareillement, en chacun de ces lieux, il nous propose une triplette d'individus menant des existences parallèles: une brochette académique de médiévistes arthuriens, la femme de l'un d'eux riche héritière négligée issue de la très haute-bourgeoisie catalane, un couple médical idéaliste derniers rejetons de l'illustre famille. Ces personnages affrontent et se définissent en fonction de préoccupations comme l'assistanat dans des ONG, l'écologie, le sexe, la santé, la famille, les enfants.
Un instantané social assez bien réussi.
Erec et Enide
Il n'a pas son pareil pour décrire une Barcelone, ses rues, ses restaurants remplis d'odeurs et de cris.
Montalban se qualifiait de «communiste hédoniste et sentimental », Pepe Carvalho a repris quelques uns de ses traits de caractère.
Le détective privé est maintenant orphelin mais il continuera, pour notre grand plaisir, à errer dans le vieux Barcelone.
Sabotage olympique