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Tous les livres de Marc Cholodenko

« Ce livre est effroyable - littéralement. C'est un conte de fées. Quand nous croyions aux fées nous étions des pornographes. Le Roi des fées est un magnifique guerrier caparaçonné venu d'un monde sans péché partant épouvantable. Ce livre surprendra le sadisme du Marquis qui tenta plutôt un monde d'avant le péché. S'il y a un avant, il y a un après, une rédemption - mais tremblez ici : ici jamais l'écriture ne vous sauvera puisqu'il n'y a rien à sauver. Évidemment ça ne peut être qu'atroce et ce livre est atroce. Pornographique très exactement (...). Ce livre est obscène. Il nous met à nu. Nous ne le voulions pas, et d'autant qu'il ne laisse pas trace d'une meurtrissure : le diamant qui brûle ne dégage ni chaleur ni fumée. Ce livre inassouvit notre désir et pire, dans le même temps, il le déçoit. Ce livre est effroyable dans tous les sens : d'une certaine façon il n'y a plus que ça à lire et à relire ou que ça à ne jamais ouvrir. Le risque est considérable. Si ce livre est vendu en librairie, j'imagine que, très décemment, les auteurs des autres livres en feront retirer les leurs. C'est un chef-d'oeuvre - aussi. »

Shad et Hélène vivent une merveilleuse idylle pendant dix mois. Histoire d'amour, ponctuée de jeux d'esprits, qui valse dans la mouvance des sentiments et des émotions.

«Je voudrais être Rimbaud et je voudrais ne l’être pas. Pourquoi avoir écrit si peu et ensuite tant, et bêtement souffert ? Est-il possible d’écrire comme lui et de ne pas souffrir comme lui ? Je ne crois pas être la seule à m’être posé la question parce que je ne suis pas la seule non plus à vouloir le peu qu’il a donné et refuser tout ce qu’il a perdu.» Ainsi écrit Andréa Bajarsky, si jeune, si belle, si douée. Et qui pourtant, tout au long de ces pages, celles de son journal, comme celles qui retranscrivent les sentiments de ses proches, va peu à peu sombrer dans la folie - trop d’intelligence ? trop de sensibilité ? trop d’orgueil ?

(source : amazon)

Vivant Lanon est avant tout un jeune homme fou d'amour.

Fou, c'est-à-dire prêt à tout pour obtenir d'une femme les sentiments passionnés qu'il lui porte. L'histoire de cette passion extrême, cruelle, érotique et fatale se déroule à la manière d'un implacable roman policier.

De la naissance de la parole dans le chaos, comme un brouhaha du monde, à sa destruction qui la renvoie au chaos, des balbutiements de l'enfant qui découvre, à tâtons, en nommant les objets, ce que la parole peut dire, aux fantasmes érotiques, romantiques, littéraires, de l'adulte qui vieillit, l'être fait son chemin à force d'expériences et de métamorphoses, et toujours au moyen du langage. Un rêve d'adolescent échauffé qui bascule dans le conte libertin, des amours romantiques qui culbutent au fond d'un ravin, la déconfiture d'un écrivain roulé dans la farine par une étrange enfant, une lettre volée qui se retourne contre son expéditeur... fébrilement sensuelles, ces histoires qui s'achèvent toujours où on ne les attend pas, avec un coup de pied de l'âne à l'auteur et au lecteur. Comme les différents morceaux d'une autobiographie, celle de l'homme et de l'écriture, de la saisie du monde par les mots, ces textes aux registres divers expriment, chacun à sa façon, une étape de l'existence, une métamorphose, attrapant la création dans la pleine vitesse de son mouvement, et de son impuissance : car il y aura toujours le désespoir, au fur et à mesure que le langage grandit, qu'il mûrit, de " comprendre " pleinement le réel.

NYC

L’artiste traversant la 8e avenue croise la foule qui s’inscrit sur la feuille que déchire la folle lui faisant ainsi son autoportrait

Il s’agit d’une variation sur la représentation, la valeur des images, leur disparition. Et sans doute aussi sur la recherche d’un définitif apaisement. Sa justification ? Ou encore, de manière plus rassurante, sur un processus désiré d’intériorisation. Comme le dit l’auteur : « Qu’il demande si c’est une figure une image tu dois répondre la fin des images est la réalité vraie. La douce douce noire noire surface du basalte poli aussi noire que douce. Vous me parlez là d’une statue de dieu d’une pierre mortuaire. Que nenni il faut dire : rien que d’une surface : la fin d’une certaine durable agitation : fixée la vibration : le son rentré en soi : enfin musique ! »

En écrivant ces deux textes et en les proposant dans un ordre de lecture aléatoire, j’ai cherché à illustrer ce qu’à mon sens le nom propre d’un autre comprend du nom commun de monde et inversement, ou encore, tenté de montrer que c’est sur un tel nom que s’épanouit en première instance et se referme en bout de course, sans pour autant qu’il le contienne cependant qu’il en esquisse chaque fois, dans son déploiement, une forme dynamique – selon laquelle il semblerait aller d’une origine à une fin –, ce que nous évoquons, consciemment ou non et à des degrés divers de clarté et de distinction, lorsque nous invoquons, en y prêtant plus ou moins d’attention, en paroles ou en pensée, le monde.

Petit traité de poésie ce livre est aussi partie d’un jour de poésie : l’interrogation sur les métamorphoses du genre, sur l’impossibilité qu’il y a à le définir s’inscrit dans son exercice même. Cela ne cesse pas, ne cessera jamais, s’en va, s’en revient différemment, ou revient ailleurs, avant, après, ne se fixe pas, ne s’attrape ni ne se définit sinon dans l’impossible accumulation de ses définitions contradictoires, passées et à venir, dans l’usage illimité qu’il faut en faire, à propos de tout comme de rien qui en devient tout.

Alors Catherine le vit. Au moment où elle tourna la tête pour le regarder, indifférent au jeu il était renversé sur sa chaise, le regarde aux étoiles, tenant d'une main ses cheveux, qu'il portait mi-longs, ramassés sur sa nuque. Ce n'était pas son profil, nettement incisé sur le fond de la nuit, ni son regard, perdu, ni son attitude, la nuque légèrement ployée et la main retenant les cheveux en un geste féminin, qu'elle voyait. Ce n'était pas non plus lui, ce soir, en cet instant précis, qu'elle avait sous les yeux. Ce qu'elle voyait - ce qui était venu surprendre son regard sans qu'il semblât y participer et sans qu'il y fût préparé, et qu'elle ressentait réellement non pas comme une perception mais bien comme une imposition, une pénétration qu'elle ne faisait que subir, ce que, donc, elle ne regardait pas mais bien mais bien au contraire voyait, subissait par le regard en toute passivité, c'était lui, tout simplement et entièrement lui, dégagé des contingences temporelles de la perception, lui tel qu'il était dans toute son intégrité et toute sa vérité, tel qu'il était - POUR ELLE.

Recueil de texte poétique. Bribes de dialogues donner au poète, pour qu’il s’en empare

Un homme est mort ou plutôt il va mourir, et entérine avant terme son retour à la matière. Voici l’argument, on ne peut plus simple et direct, du nouveau livre de Marc Cholodenko. A partir de là, l’auteur par une prolifération étourdissante de propositions dramatiques, de réminiscences, de raisonnements, d’informations intimes qui mêlent pensée des profondeurs et tours de force syntaxiques, multiplie les occurrences et les occasions d’écriture, de réflexion. Ainsi retarde-t-il l’échéance tout en la rendant encore plus douloureuse, fut-ce au moyen inattendu de l’humour.

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