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On fait très souvent la comparaison entre ce livre et le Décaméron de Boccace, qui a servi de modèle à Marguerite de Navarre, et pourtant je trouve ces deux livres très différents. Il y a souvent une tension dramatique chez Marguerite qui est absente chez Boccace, et la truculence de l'Italien est bien supérieure à celle de la Française.
L'Heptaméron est une grande oeuvre littéraire, et elle ne peut être véritablement comparée à aucune autre. Elle subjugue souvent, ennuie parfois, elle offre surtout une immersion dans le XVIe siècle incomparable, et c'est un plaisir très particulier de la lire.
L'Heptaméron
L'Heptaméron
J'ai bien aimé ce livre, les histoires sont drôles et émouvantes, et j'avais choisi une édition en ancien français donc c'était génial.
L'Heptaméron
Il est vrai que j'avais peur de m'ennuyer en lisant ce recueil de nouvelles datant du XVIe siècle en moyen français (vieux français). Cela était fastidieux mais ô combien intéressant. Il s'agit d'un recueil de nouvelles inachevé s'inspirant du Décaméron de Boccace avec pas moins de 72 nouvelles. Je suis agréablement surprise que ce soit Marguerite de Navarre, sœur de François Ier et reine de Navarre et défenseuse du rayonnement culturel, qui en soit l'auteure car elle aborde des thèmes scandaleux, des thèmes indignes de son rang d'en évoquer publiquement. Néanmoins, elle ose et j'ai eu l'impression que toutes ses nouvelles sont vraies. Le sont-elles vraiment ? Je pense pas avec les propos finaux comme un sous-entendu sur le projet qu'est L'Heptaméron.
J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteure car elle arrive à adopter différents tons et nous plonger dans son histoire : un groupe de personnes réunies chaque jour pour raconter des anecdotes sur l'amour, la religion, les hommes et les femmes. Ce fil conducteur va entraîner les 72 nouvelles. J'apprécie car l'auteure se met en scène, s'implique indirectement et fait en sorte que tout ceci soit crédible et réel. Il est vrai qu'elle a sûrement pu entendre des anecdotes ou bien les ragots de la cour sans oublier son impressionnante culture. Je ne saurais définir les sources de ses nouvelles comme ça car tout est possible.
Concernant les thèmes abordés, je dois dire que Marguerite de Navarre peut être considérée comme une "féministe" de son temps puisqu'elle défend ardemment la condition de la femme et la vision même. Cependant, je ne dirais pas que c'est totalement une féministe puisqu'elle n'hésite pas à critiquer les femmes pour les mettre au même piédestal que les hommes et vice versa. L'homme est l'égal de la femme, il n'y en a des bons et des mauvais. C'est là que l'auteure nous montre la complexité humaine à travers de nombreuses situations allant d'un viol, à un meurtre ou bien à une farce digne du théâtre ou un véritable amour. Nous avons donc toutes les émotions sur les relations entre les hommes et les femmes. Par ailleurs, l'objet central du recueil est l'amour car nous l'avons à toutes les sauces : l'amour véritable, l'amour pervers, l'amour forcé... Vous aurez donc d'autres thèmes en lien comme le harcèlement sexuel, la fausseté, l'infidélité, etc. En tout cas, nous avons une vision assez fidèle à la réalité.
Enfin, je voudrais m'attarder un peu sur le 3ème thème majeur du livre : les religieux. Effectivement, Marguerite de Navarre met en scène des religieux dans plusieurs de ses nouvelles. Il est clair qu'elle les critique par leur hypocrisie, le fait de profiter de leur position de prêtre, de leur vénalité, de leur malhonnêteté, etc. Très peu sont décrits comme de bonnes personnes avec une morale digne d'être un représentant de Dieu. Ce qui représente bien la vision de l'auteure sur eux et les problèmes religieux de la Renaissance puisque beaucoup vont trouver une alternative à la religion chrétienne : le protestantisme, entre autres.
En tout cas, ce livre est résolument moderne sur sa mentalité et il est surtout essentiel pour la littérature car c'est un petit OVNI qui est à la fois un recueil de nouvelles mais aussi une critique voire un essai à travers les débats entre les participants de ses journées "on raconte des anecdotes" ; sans oublier les discours moraux et religieux. Outre cela, il est essentiel pour connaître la société du XVIe siècle que ce soit leurs mœurs, les faux-semblants puisque cette société n'est fondée que sur les apparences et peut se révéler cruelle derrière, l'importance de la royauté...
Pour conclure, je ne regrette pas d'avoir lu cette petite pépite qui mériterait d'être plus connu car elle a son importance et je trouve que cela se lit assez vite (si vous lisez 5 nouvelles par jour) malgré un vieux français nécessitant quelques bases.
L'Heptaméron
L'Heptaméron
C'est donc un mise en abyme des histoire dans l'histoire qui se profile. Les voyageurs racontent leur conte et les autres expriment alors leur opinion dessus. Les nouvelles tournent souvent autour des vertus de la femme: est elle louable ou méprisable ? Aimable ou démoniaque ? Chaque nouvelle expose un cas (impliquant souvent tromperies et autres viols) dans lequel il s'agit de décider si la femme est bonne ou mauvaise. Bref, le dose de machisme est bien présente. Heureusement qu'il y a des femmes dans le groupe de conteurs pour essayer de redorer leur blason.
J'ai pourtant été étonnée de la modernité de certaines opinions. En effet, dans plusieurs nouvelles les femmes comme les hommes prennent des amants et parlent d'amour et de sexualité hors mariage qui ne sont finalement pas si condamnés que ça par Marguerite de Navarre. Elle laisse entrevoir un point de vue bien moins rigide que ce à quoi je m'attendais de la part d'une reine du XVIe siècle.
Hormis le fait que les nouvelles finissent par toutes se ressembler à force de tourner autour du même thème, le recueil, bien qu'inachevé, est agréable à lire. La langue est un peu difficile au début mais on finit par s'habituer à l'orthographe fluctuante et aux mots oubliés.
Un classique incontournable qu'il faut avoir lu.
L'Heptaméron
L'Heptaméron
L'Heptaméron
L'Heptaméron
L'Heptaméron
Je conviens cependant que la lassitude peut provenir de la langue qui n'est pas facile. En somme, il faut s'accrocher pour le finir.
L'Heptaméron
Cependant cela reste une oeuvre littéraire de base.
L'Heptaméron
L'Heptaméron, deuxième journée, dix-neuvième nouvelle
L'Heptaméron, deuxième journée, dix-neuvième nouvelle
L'Heptaméron