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Tous les livres de Mathieu Lindon

Quatrième de couverture

Comment combattre efficacement Jean-Marie Le Pen? Le jeune Ronald Blistier, membre du Front national, a commis de sang-froid un crime raciste, tuant en pleine rue un adolescent arabe. L'affaire a provoqué maintes indignations et tout le monde est d'accord pour faire du procès de Blistier celui de son mentor.

C'est un avocat juif de trente ans, maître Mine, qui défend l'assassin. Il a des idées pour mieux lutter contre Jean-Marie Le Pen.

- Tendre un piège à Le Pen? Mais on tombera tous dedans, lui dit pourtant Mahmoud Mammoudi, son compagnon.

Pierre Mine, quoi qu'il en soit, a engagé la lutte. Son jeu est indéchiffrable. Ne devient-il pas la cible d'antiracistes et l'étendard de ceux qu'il souhaite combattre? Jean-Marie Le Pen feint de lui rendre hommage. Diverses tempêtes déferlent sur sa vie, comme si ceux qui luttent sans succès évident contre le Front national trouvaient cependant suspect que quelqu'un d'autre essaie une méthode différente.

En vérité, la proximité la plus grande que j'ai eue fut avec Michel Foucault et mon père n'y était pour rien. Je l'ai connu six ans durant, jusqu'à sa mort, intensément, et j'ai vécu une petite année dans son appartement. Je vois aujourd'hui cette période comme celle qui a changé ma vie, l'embranchement par lequel j'ai quitté un destin qui m'amenait dans le précipice. Je suis reconnaissant dans le vague à Michel, je ne sais pas exactement de quoi, d'une vie meilleure. La reconnaissance est un sentiment trop doux à porter : il faut s'en débarrasser et un livre est le seul moyen honorable, le seul compromettant. Quelle que soit la valeur particulière de plusieurs protagonistes de mon histoire, c'est la même chose pour chacun dans toute civilisation : l'amour qu'un père fait peser sur son fils, le fils doit attendre que quelqu'un ait le pouvoir de le lui montrer autrement pour qu'il puisse enfin saisir en quoi il consistait. Il faut du temps pour comprendre ce qu'aimer veut dire.

Quatrième de couverture

Un curieux homme est venu me vanter ma propre peur, il prétendait m'aider à la maîtriser pour que j'en profite mieux, un homme jeune, séduisant. Il a mis en cause jusqu'à mes genoux. Je n'ai pas exactement compris ce qu'il me proposait. Une expérience ? Une affaire ? Une religion ? Mais j'ai marché avec lui, victime ou complice. Je crois bien que j'ai tâché de marcher avec lui aussi loin que possible.

Une histoire incroyable : il paraît que j'hérite. Par l'intermédiaire de sa fille, un ami inconnu me traque post-mortem, me poursuit de ses dons. Mais qui était-il? Et que me lègue-t-il exactement? Sa propriété? Ses petits-enfants? Sa race? Son humanité?

Ça y est, à nouveau il est un enfant.

Il veut s'accaparer celui qu'il a été. Cette fois-ci, l'enfance est une décision. Comme si un enfant l'attendait dans une grotte, protégé du monde et du temps depuis toutes ces années. Avec ses trésors et ses naufrages, il est ce voilier qui flotte à tout vent. Armé de souvenirs, de sensations retrouvées qui s'agglutinent, fidèles et infidèles, il sera à jamais cet enfant-là, dorénavant. A quoi ça sert, l'enfance? On tombe là-dedans pour y faire quoi ? Etre un enfant, c'est comme être un dinosaure, ça remonte si loin. Il veut devenir ce paléontologue contaminé par son objet d'étude à qui son âge n'interdit pas d'écrire pour de vrai l'autobiographie de celui qui pourrait aussi bien être son fils que son père.

Un homme tremble. S'il mendiait, on lui donnerait de l'argent ; s'il pleurait, on le consolerait. Mais l'homme tremble d'angoisse et d'honnêteté, ce serait mentir que se porter à son secours.»

Où on voit la guerre séparer Prince et Léonardours et les deux héros vivre chacun mille aventures, courir dans la forêt, dormir dans un arbre, fuir à vélo, s'évader, trahir et être fidèle, rencontrer d'autres garçons, dépuceler un enfant gentil, tester malgré soi de nouveaux instruments de torture, risquer d'être bavard, tout sacrifier, oublier la couleur des yeux de l'adoré - jusqu'à ce que, toujours amoureux, peut-être ils se retrouvent.

« Partir ou rester, telle est la question que tout le monde se pose quand elle n’a pas déjà été résolue. La direction et les syndicats ont négocié, suite au changement d’actionnaire majoritaire, une clause de cession qui permet de quitter le journal avant le 28 novembre avec comme indemnités un mois de salaire brut par année de présence, sans limitation, ce qui doit donner aux plus anciens une excellente raison de partir d’eux-mêmes. Il y avait une prime supplémentaire de douze mille euros pour ceux qui déposaient leur demande avant fin octobre, certains l’ont saisie et le journal se vide. »

Ce fragment tiré d’une des premières pages du nouveau livre de Mathieu Lindon en montre bien le cadre, et les enjeux. Il s’agit d’un journal intime qui raconte les quelques semaines de crise d’un Journal d’un autre type, public celui-là, Libération. Mathieu Lindon hésite. Partir, rester, le tentent également. Il réfléchit, suppute, hésite, ce qui est pour lui l’occasion de se remémorer « Les Jours de Libération » de son entrée il y a plus de trente ans à aujourd’hui, tout en tenant la chronique précise, drôle, paradoxale, lucide ou émue des événements quotidiens : l’attitude des uns et des autres, les rumeurs, les départs que l’on regrette et les autres, les espoirs et les regrets, le journal qui doit continuer de paraître malgré les avanies réelles ou supposées, des pannes d’ascenseur aux menaces de déménagements dans des banlieues lointaines. C’est ainsi, au jour le jour, au passé et au présent, le fonctionnement d’un journal, et pas n’importe quel journal comme on sait. C’est aussi la vie dans ce journal de l’un de ses plus emblématiques collaborateurs, et l’évocation de quantité d’autres, de Serge July, son fondateur, aux plumes les plus prestigieuses, celles qui ont su créer « l’esprit Libération ». « l’esprit Libération » qui anime ce livre de Mathieu Lindon, fait d’indépendance d’esprit, de non-conformisme, de remises en question continuelles, d’inventivité, a marqué durablement, continue de marquer notre temps. Le journal tenu par Mathieu Lindon s’étendant du 7 novembre 2014 au 6 février, il comporte le récit des événements du 7 au 11 janvier 2015 tels qu’ils sont vécus par le narrateur comme par le journal : un autre document à l’intérieur de ce document irremplaçable sur la liberté de la presse.

«L’héroïne apporte sa dose de lucidité : il voit maintenant sans problème l’addiction dans les vies qui l’environnent, à l’amour, au sexe, à la famille, au boulot, aux conventions, et, fort de cette découverte, en arrive à compter pour rien sa dépendance à un réel stupéfiant, de même qu’un alcoolique peut passer son ivresse à compter ce que s’envoient ses confrères de beuverie. Il se pique que sa conscience de la réalité le débarrasse de la réalité. Qu’elle reste à sa place, la réalité, qu’elle ne la prenne pas tout entière.»

Perrin a fort à faire avec l’héroïne. Elle le contraint à une lucidité. Il voit l’obscénité de toute vie, développe une compétence pornographique.

Qui, quoi vaincre pour devenir le plus grand tennisman de sa génération ?Kylh, joueur vieillissant, apparaît un jour dans la vie de Ximon pour aider le gamin à réaliser son rêve. Et cet étrange couple se met au travail : entre l'adulte malade du sida et l'orphelin avide d'offrir le meilleur de soi naît une affection qui les dépasse l'un et l'autre mais dont chacun sent qu'elle sera à jamais la principale arme de Ximon. C'est par elle qu'il apprendra à gagner ou à perdre chaque match qu'il dispute, y compris la finale de Wimbledon.- Sais-tu seulement ce qu'il te faut pour être, ne serait-ce qu'un instant, champion du monde ? dit Kylh.- L'être à chaque instant, non ? dit Ximon. Mais est-il capable à chaque instant d'être champion du monde de courage, de générosité et d'amour ?

« Il était une fois moi, croyez en moi, s’il vous plaît, qui que je sois. »

Le nouveau livre de Mathieu Lindon est une exploration littéraire de nos tentatives souvent désespérées, parfois drôles, cruelles, absurdes, de donner un sens à la vie, de formuler une proposition logique à tout ce que nous sommes, qui que nous sommes, et à ce que nous vivons ou pas. Comme dans un roman policier, ou comme dans un conte de fées (« Imagine le carnage si tous les vœux se réalisaient »). La logique déferle sur le monde, et dans la vie : « cauchemar ou conte de fée ? » demande le narrateur.

Ainsi dans une première partie, Contes de fées et autres romans d’amour, le lecteur affronte une série de situations ou de questions pour en juger les conséquences : une odeur nauséabonde autour de nous, l’annonce de la mort de quelqu’un, s’interroger sur l’inutilité récurrente de son sexe. Dans un texte suivant, un curieux prédicateur nous propose de « Faire de son cul une œuvre d’art ». Quelles répercussions sociales, érotiques possibles à attendre d’une telle proposition ? Dans L’enquête, on assiste avec humour à la déconstruction romanesque d’une enquête policière. Pour se raconter, et nous raconter, Mathieu Lindon s’empare de nos désirs, fantasmes, envies, répulsions, maladresses, et pousse la logique à bout pour défaire l’ordre convenu de nos existences.

(Source: Éditions P.O.L)

« Ce fut vite ma façon d’appeler Hervé, avec ma manie d’italianiser les noms de mes proches… Hervelino : ça ne m’évoque pas tant Hervé que nous deux. Le mot est banal mais c’était lui et c’était moi, il l’avait repris à son compte. »

Mathieu Lindon fait la connaissance de l’écrivain et photographe Hervé Guibert en 1978. Le diminutif Hervelino date du début de leur relation, et dix ans plus tard ils passeront ensemble deux années à Rome. Hervé Guibert est pensionnaire à la Villa Médicis, de 1987 à 1989. Mathieu Lindon l’y rejoint en 1988, également comme pensionnaire. Ils resteront ainsi à Rome jusqu’en 90. Ce sont ces années romaines qu’évoque ce récit autobiographique à la fois drôle et mélancolique. Hervé Guibert venait d’apprendre qu’il était séropositif et mourra quinze mois après son retour, le 27 décembre 1991. C’est aussi l’année de la parution du livre d’Hervé, À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie (Gallimard, 1990), et dans lequel apparaît Mathieu Lindon comme personnage, sous un autre nom.

Ce livre n’est pas un livre de souvenirs, il porte sur la difficulté d’écrire et de raconter l’autre aimé, admiré. Revenir à ce séjour à Rome est une façon de conjurer l’impossibilité d’écrire sur Hervé Guibert. « Écrire sur Rome, c’est passer sur tout ce sur quoi je n’ose pas écrire parce que c’est trop compliqué de m’approprier Hervé. » C’est aussi l’histoire des livres que l’on a lus, ceux de l’ami, de l’autre aimé et disparu. Hervelino s’achève ainsi sur les dédicaces d’Hervé Guibert à son ami Mathieu. Chaque dédicace, avec le commentaire aujourd’hui de Mathieu Lindon, est un éclat, un fragment d’une histoire qui tient à la fois de la littérature, de l’amour, de la maladie et de la mort.

(Source : P.O.L)

Je voudrais raconter les éditions de Minuit telles que je les voyais enfant. Et aussi mon père, Jérôme Lindon, comme je le voyais et l'aimais. Y a-t-il des archives pour ça ? Et comment être une archive de l'enfant que j'ai été ?

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