Commentaires sur ses livres

Lecture un peu surprise pour moi, car je ne connaissais pas l’ouvrage avant de l’avoir entre les mains. Je ne savais pas à quoi m’attendre, ayant eu assez peu de retours dessus. Le résumé indiquait néanmoins qu’on allait avoir affaire à un sujet aussi tabou que délicat : les camps « d’occidentalisation » des Amérindiens au Québec au XXe siècle (ça en fait des infos). Je ne connaissais donc rien à ces histoires de camp et ai eu l’impression de replonger dans l’enfer de la colonisation des Amériques pendant les Temps Modernes. Ici, pas de déportation, d’exécution ou de génocide, mais toujours l’avidité et la cruauté humaines. Jonas, le personnage principal, n’est plus qu’à quelques mois de sa sortie du camp. Il travaille dur, garde la bouche close malgré les violences dont il est témoin, malgré les horreurs qu’il soupçonne, subit en silence et complote dans l’ombre… car Jonas finit par craquer après avoir surpris un crime sans nom à l’encontre de l’un de ses camarades. Commence alors pour les garçons une course effrénée à travers la toundra canadienne, une course qui leur permettra d’être libre ou de finir six pieds sous terre.
Si l’écriture m’a semblé parfois maladroite ou assez banale, j’ai adoré le thème abordé, car c’est un sujet que je ne connaissais pas du tout et sur lequel j’ai aimé être sensibilisée. Jonas me semblait parfois compliqué à suivre, car pas évident sur ce qu’il ressentait ou vivait. Les autres personnages, notamment Gabriel et le bûcheron, sont assez développés pour que l’on s’attache à eux.
L’ambiance est dans l’idée du huis-clos, avec des événements que Jonas suppose, mais ne peut vérifier, une aura hivernale et angoissante… Les quelques bribes de mythologie amérindienne et de souvenirs heureux viennent alléger cette tension, mais elle reste prégnante jusqu’à la fin du bouquin, que l’on referme avec une petite boule au ventre en songeant à toutes les personnes qui ont réellement subi ces camps.

j'ai bien les dessin sont trés beaux et le livre et plaisant pour les enfant de mon age

La jeune Diana, 13 ans voit chaque jour sa maison et son environnement se détruire petit à petit. Entre le trafic illégal de bois et les feux, la forêt Amazonienne doit être protèger. La communauté à donc mis en place Les gardiens de la forêt. Ces hommes sont là pour tenter d'empêcher l'inévitable. Son frère, Silvio, en faisait parti. Jusqu'à ce qu'il soit tuer par les bûcherons. Diana va alors continuer le combat pour lui et pour la terre.

Inspiré de faits réels, ce livre est essentiel à lire. Très dur, il aborde tout de même un sujet grandement d'actualité. C'est avec beaucoup d'effroi et de peur que je me suis plongé dans cette lecture. Au coeur de la forêt Amazonienne, c'est avec beaucoup de peine que j'ai fait face avec Diana à l'horreur des hommes. Comme si nous marchions à ses côtés, nous suivons le combat de la jeune adolescente. Sa rage de faire entendre sa voix et celle de peuple, mais aussi sa force pour affronter tout ça est vraiment inspirant.

Ce livre est un magnifique hommage au jeune Paulo Paulino Guajajara tué en Novembre 2019. Si nombre de personne ont vu passer la photo de cet homme à ce moment-là, ce livre sonne comme une piqûre de rappel. Je pense pouvoir dire que Nathalie Bernard nous offre ici une histoire terrible mais bien réelle. Sa plume est fluide et acérée quand il le faut. C'est avec une facilité déconcertante qu'elle nous entraine au coeur d'une communauté trop peu entendu.

Je ne vois cache pas que je pense que ce livre doit être lu de tous. Il s'agit d'un témoignage essentiel pour ne pas oublier les personnes qui se battent et celles qui ont perdu leur vie à cause de la cupidité et la bêtise humaine.

Courrier international : « Brésil : un militant indigène défenseur de la forêt tué dans une attaque » (3/11/2019).
Voilà le point de départ de ce roman. Ce qui aurait pu être un énième fait divers a touché Nathalie Bernard qui a fait des recherches, est resté dans sa mémoire et puis alors qu'elle l'écrivait, les Landes ont connues de nombreux feux proches de sa maison l'année dernière.
La maison brûle, des hommes sont assassinés pour vouloir la sauver et leur sacrifice concerne tout le monde. Sans arbres, sans animaux que deviendra l'homme ?
C'est un récit magnifique, des peuples se battent pour un mode de vie simple si loin du notre : sommes-nous sur la même planète ?
À la mort, de Sylvio, son frère, Diana décide de prendre la relève de sauver la forêt et de venger son frère. Elle se sert d'un portable pour filmer et crier sa colère, le tout est envoyé sur les réseaux sociaux. Il faut alerter le monde sur la déforestation et les incendies qui détruisent et polluent.
Jonathan un français vient faire un documentaire et lui propose de s'exprimer en France, l'occasion est trop belle Diana part avec Vovo, son grand-père.
C'est l'occasion de voir notre monde à travers leurs yeux. Si Diana est émerveillée, Vovo est bien plus sceptique : abondance et gaspillage de nourriture, masse de déchets, rythme trépidant, qu'est-ce que ce monde
Si leurs espoirs d'obtenir de l'aide s'amenuisent bien vite. Les réseaux sociaux et les chaînes d'information font dans l'audience, le sensationnel, tel un T.G.V., un événement en cache un autre. Tout est vite oublié.
Un livre qui bouscule, qui rappelle l'impuissance des bonnes volontés, qui montre à quel point chacun doit s'y mettre plutôt que de cliquer j'aime.
Un livre qui me touche particulièrement car j'éprouve une sensibilité toute particulière vis-à-vis des arbres. Mais en Amazonie, la destruction des forêts détruit des hommes, une faune et une flore unique et mon intérêt pour la sagesse et les savoirs des peuples autochtones me les a rendus proches. Un incroyable écosystème, le poumon de la planète, nous sommes tous concernés.
La Gardienne de la forêt sort le 23 août 2023
Merci aux éditions Actes Sud Junior et Thierry Magnier
#LaGardiennedelaforêt # NetGalleyFrance

La lieutenant-détective Valérie Lavigne, reprend du service au sein de la SPVM (service de police de la ville de Montréal). Elle va mener une enquête sur les disparitions de deux adolescents.
En parallèle, Alicia, 14 ans, entraînée dans un jeu, se retrouve kidnappée et enfermée dans les souterrains désaffectés de la ville.
Au fil de son enquête, la policière réalise que cette enquête est liée à une ancienne affaire qui la touche personnellement...

Les deux auteurs entraînent, avec talent, le lecteur dans un thriller policier glaçant où se mêle jeu dangereux et esprits tourmentés.
Les chapitres sont courts et efficaces, les changements de points de vue entre Valérie, Alicia et un mystérieux troisième personnage viennent ajouter du suspense dans cette intrigue très bien menée qui s'étale sur un temps très court : une semaine.
La tension est palpable du début à la fin, et on prend plaisir à chercher les détails qui pourraient relier les affaires entre elles, à l'image de Valérie.
A travers ce récit, les auteurs portent un message préventif, mettant en garde les lecteurs face aux dangers de certains challenges, en faisant directement référence au Blue Whale Challenge (le jeu D.O.G de l'intrigue). Ce "jeu" consiste en une série de plusieurs défis proposés au joueur par un "tuteur" qui le met en confiance. Si certains défis paraissent inoffensifs au départ, d'autres sont beaucoup plus inquiétants. Le dernier défi consistant à se suicider...
D'autres thèmes fort comme le deuil, les liens familiaux complexes, la psychologie des adolescents, sont mis en avant ici.
Nathalie Bernard a déjà mis en scène son héroïne, Valérie Lavigne, dans ses romans Keep Hope et Sept jours pour survivre.
A recommander à des lycéens ou plus...

https://entournantlespages.wordpress.com/2022/08/03/les-nuees-nero-tome-2-nathalie-bernard/

Néro reprend le même schéma avec, toujours au centre de son récit, Lisbeth. Encore à la recherche de sa mère disparue, l’ancienne Hydro parcoure l’inconnu vers l’éternelle Nuit. C’est là qu’elle découvre de nouveaux alliés et une nouvelle manière de vivre.

Avec la même construction narrative que dans le premier tome, Néro propose une exploration de l’autre pôle de cette Terre ravagée et survivaliste. Le début du roman peut sembler donc répétitif même si les circonstances dans le sous-marin sont loin d’être les mêmes que dans l’ISS au côté des scientifiques. Lisbeth, elle, garde le cap avec l’idée obstinée de retrouver sa mère en vie. Intégrant une nouvelle communauté, elle devra choisir entre accepter les us et coutumes ou tenter de les faire évoluer.

Nathalie Bernard nous amène à réfléchir sur les codes sociaux dans des communautés aux rites très marqués, ces derniers relevant souvent de la spiritualité ou de mysticisme. On ressent la difficulté de Lisbeth à se faire à ce nouveau mode de vie qui sépare hommes et femmes selon un modèle patriarcal, les individus féminins étant minoritaires. Il est intéressant de montrer que toute communauté possède ses avantages et ses inconvénients. Reste que les interactions entre les personnages et les relations qui en découlent sont, comme dans Érémos, assez superficiels.

Pourtant, cette duologie ne manque pas d’intérêt et de qualités d’écriture, le style est fluide même s’il garde toujours le même rythme. Elle plaira particulièrement à un public adolescent qui voudrait découvrir des romans dystopiques avec des angles différents que dans Divergent, La Sélection, Insaisissable, The Book of Ivy, etc…

https://entournantlespages.wordpress.com/2022/06/30/les-nuees-eremos-tome-1-nathalie-bernard/

Érémos se divise en deux histoires séparées dans le temps entre le journal de bord de Lucie, astronaute à bord de l’ISS en 2025, et le récit du quotidien de Lisbeth en l’an 376 AGS au sein d’une communauté prônant le respect de ses règles et de sa religion. Si rien ne semble réellement relier les deux récits de vie, il est facile de comprendre, au fur et à mesure de la lecture, qu’elles vont finalement se rejoindre.

Avec une écriture très agréable et fluide, Nathalie Bernard nous invite dans son univers apocalyptique dans lequel on prend plaisir à découvrir les fondements et les règles, que ses personnages ne vont pas hésiter à remettre en doute et à dépasser.

La société d’Érémos est particulièrement bien construite avec sa temporalité et ses règles propres, ses légendes, sa religion, ses obligations, etc… Ce premier tome se partage agréablement entre un récit catastrophe et une dystopie. Le seul bémol serait le développement des personnages qui n’est pas assez poussé, Lisbeth, Lucie et les autres ayant finalement peu de corps. On s’en rend d’autant plus compte lors de leurs interactions, difficile alors de toujours être en empathie avec eux. Ce premier tome se lit avec plaisir malgré ce manque d’investissement que l’on peut ressentir pour les personnages.

Roman policier. Je n'ai lu ce livre qu'après avoir lu le suivant (Keep Hope), qui m'avait beaucoup plu. Il m'a donné l'envie de lire celui-ci, que j'apprécie autant. Il est difficile de croire ce que l'envie de vivre nous permet de faire et la force de la vie et de la foi. A lire

Un thème très intéressant et pourtant méconnu, les jeunes indiens envoyés à l'époque dans des sortes de pensionnats pour enlever "l'indien en eux". Le sujet, difficile, visiblement très documenté, est très bien traité. Alors après, il faut préciser que c'est un roman très sombre, avec une ambiance assez pesante, voire glauque, et pas vraiment gaie. J'avais lu les autres romans de l'auteur (polars pour YA) et ce livre est différent, même si il se passe également au Canada.
A lire surtout pour le thème difficile et bien trop méconnu (phénomène qui s'est également passé en Australie avec les fameuses "générations volées").

Un roman difficile à lire pour moi que ce récit de la fin des Comanches. C'est très bien écrit, parfaitement fluide et immersif, mais tellement déprimant... J'ai mis du temps à le commencer car je savais à quoi je me frottais. L'histoire d'un massacre. De l'asservissement et de l'anéantissement d'un peuple. De la fin des grandes plaines, des folles chevauchées, des bisons, de l'espoir. Je recommande complètement ce roman, pour ceux qui sont prêts à supporter son thème, car il le traite parfaitement.

Une histoire horrible basée sur des faits réels
Dans un orphelinat au Canada, Jonas, enfant indien compte patiemment les jours qu’il lui reste avant d’être libre. En attendant, il fait profil bas dans ce lieu où les brimades et les corvées s’enchainent. Heureusement, il lui reste la liberté de rêver et se souvenir de sa vie d’avant.
J’ai été ému et touché par cette histoire basée sur un fait historique et m’as donné envie d’en savoir plus sur cette réalité inhumaine.

Un peu nerveuse en commençant ma lecture, j'avais peur de ce que j'y lirais, que ce ne soit trop horrible et pas facile à lire. Mais même si c'est difficile, c'est aussi prenant, plein de vérités et de mensonges, de cruauté et d'espoir, de traditions et de soumissions forçées, de maltraitances et de résistance. J'ai été touché par le destin de ces enfants comme Jonas, Lucie, Gabriel, Paul etc... Un récit fort et poignant dont la plume est agréable et entraînante.

Ce livre est un thriller. Pas du tout ma tasse de thé habituellement, mais ayant entendu, partout autour de moi, des éloges à son propos, je l'ai lu. Et dévoré.

L'histoire est rapide, s'étend sur 7 jours, et nous rend addict quant à l'issue des événements. Ça m'a plu. J'étais fascinée par cette histoire.

Pourtant, c'est effrayant. Ce qui arrive à cette jeune fille enlevée et enfermée dans une cabane au milieu de nulle part. Se demandant d'abord qui l'a enlevé et pourquoi, elle se retrouve vite à vouloir s'enfuir. Mais très vite elle s'aperçoit que le froid, les animaux et son ravisseur ne lui faciliteront pas la tâche. Tout se déroule à un rythme fou, la tension est grandissante, tant du côté de la petite Nita pour qui on tremble de froid et d'effroi, que du côté des enquêteurs qui tentent tout pour la retrouver le plus rapidement possible. Bien sûr, on a envie de leur crier : "Mais elle est là ! Dépéchez-vous. Vous êtes pas si loin" mais vous vous en doutez, ma petite voix n'a aucune répercussion sur le fil du récit. C'est presque une torture de lire cette enquête qui bouge si lentement alors que Nita est en train de vivre le pire entre les mains d'un fou à quelques km d'eux. Habillement construit, le roman se démarque par ses scènes réalistes, dures parfois, qui distillent peu à peu les indices à nos yeux humides de lecteurs. On espère avec les enquêteurs. Et surtout on admire le courage de Nita, qui tout du long ne baisse pas les bras.

En résumé, un thriller glaçant qui se lit d'une traite, et qui dénonce le racisme pour ces jeunes amérindiennes torturées. A découvrir !

Particulièrement friande de thrillers, de préférence pas trop sombres et glauques, j'ai sauté sur celui-ci. Et j'ai passé un très bon moment de lecture. Le personnage de Nita est débrouillard et attachant, tout en restant relativement crédible (surtout par rapport à son âge). L'écriture de l'autrice est simple mais agréable.
Au final, l'histoire se lit toute seule. Assez jeunesse, vous risquez d'être déçus si vous recherchez une ambiance noire et pesante. Pour autant, les pages défilent toutes seules et c'est souvent ce que je recherche en priorité dans ce genre de lecture. Un bon livre donc :)

Il est trop cool comme livre!!!!
J'adore!!!
Sincèrement, elle écrit bien, elle est gentille et elle est....
Elle à trop de qualitées, tout comme l'illustratrice: Pops!!!!
Elles sont géniales toutes les deux!!! Mais bon normallement je suis sencé parler du livre alors voilà: Il est enigmatique, cour et super divertissant!!!!