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L’intrigue :
On est dans une réécriture de conte, ici celui de la Belle et la Bête. On commence par le très célébrissime « il était une fois… » qui donne tout de suite le ton.
Le texte est composé de deux récit entremêlés, un conte avec le Prince Espérance qui reçoit comme dons des fées une qualité et un défaut choisis par ses parents, l’Esprit et l’Orgueil. On saura de loin en loin ses choix en grandissant et les conséquences jusqu’à ce que le conte s’imbrique à l’histoire principale.
Pour la réécriture en elle-même, nous faisons la connaissance de Sybil enfant qui pleure la perte de sa mère, tuée par la Bête et consolée par sa grand-mère qui lui conte des histoires. On la retrouve 10 ans plus tard, âgée alors de 17 ans et n’étant pas emballée à l’idée de se marier mais les finances catastrophiques de la famille ne permettent pas vraiment d’autres choix. C’est une nouvelle attaque de la Bête qui lance Sybil dans sa quête pour traquer le monstre au coeur de la forêt armée de l’arbalète de son grand-père, seule arme à avoir blesser la créature. Perdue, elle fera d’étranges rencontres dont celle de Rose qui lui apprend que la forêt est vivante et joue avec la raisons de ceux qui se perdent sous sa ramure. La folie et l’amnésie guettent Sybil qui fait tout pour garder la mémoire et retrouver son chemin.
Les personnages et les clins d’oeil :
Sybil Lockart est notre héroïne principale, elle est déterminée à se venger de la Bête. C’est une jeune femme qui refuse les conventions cette quête est autant une recherche d’émancipation que la volonté de soulager sa conscience, on comprendra pourquoi dans le récit.
Rose est une jeune femme amnésique, elle oublie absolument tout quasi instantanément et Sybil deviendra son point d’ancrage. On ne sait depuis combien de temps elle erre dans la forêt mais son amie lui offre l’espoir d’en sortir.
La forêt est une entité vivante à part entière, elle change et perd les gens sous sa frondaison où même les rayons du soleil ont du mal à pénétrer. Les gens qui y vivent n’ont jamais entendu parler de la Bête ce qui est tout de même curieux depuis le temps qu’elle frappe les villageois. Parvenir au coeur de la forêt est ardu et se mérite, la folie guette.
Au fil des pages on rencontre plusieurs personnages de divers contes en plus de celui qui est réécrit : Le petit Chaperon rouge, La Belle au bois dormant, Le Petit Poucet et Blanche Neige pour ceux que j’ai repéré. La créature en elle-même reste un mystère jusqu’à la fin, on sait juste qu’elle existe depuis un siècle, peut-être est-elle immortelle, en tout cas elle revient de loin en loin pour tuer un villageois principalement quelqu’un de la famille de Sybil et s’en va.
Ce qui m’a gêné :
Globalement, c’est un livre qui se lit bien mais j’ai deux choses qui m’ont mitigé.
D’abord la profusion de coquilles qui ont gêné ma lecture, ça me sort de l’histoire personnellement et je ne parle pas forcément d’un -s ou un -e qui manque ou en trop mais parfois des mots manquants ou inversés ainsi que des erreurs de conjugaison.
L’autre point c’est dans l’histoire elle-même, entre 50 % et 80 % du récit j’avais du mal à rester attentive avec l’impression de tourner en rond et la folie qui guettait Sybil rendait ce long passage assez lourd, j’avais la sensation de ne pas avancer mais arrivée au coeur de la forêt il y a eu un mieux surtout quand parvient la confrontation avec les explications et le changement de points de vue qui re-dynamise le tout.
En bref, une nouvelle réécriture de conte à mon actif, j’ai noté un style plutôt fluide un début et une fin plutôt sympas, une perte de vitesse au milieu mais il faut dire que le thème de la folie n’est pas spécialement mon dada donc il peut y avoir de ça aussi. Autrement, j’ai apprécié les clins d’oeil aux divers contes et j’aime bien les récits entremêlés et les changements de point de vue qui dynamisent toujours une histoire quand on suit bien, ce qui est le cas ici.
La Bête du Bois Perdu
--- Cette plume… ---
C'est la première chose qui m'a marquée en débutant ce livre ; elle est tout simplement magnifique ! de plus, le style est fluide, sans lourdeurs, alors qu'il respecte ce côté féérique, poétique même, que l'on retrouve systématiquement en merveilleux. Un pur régal !
À noter que Nina Gorlier tient également un blog où elle chronique ses lectures. N'hésitez pas à y faire un tour !
--- Une histoire dans une histoire ---
C'est un peu sur ce principe qu'est construit ce one-shot. En effet, en début de chaque partie, on découvre quelques bribes d'un lointain passé où un roi et une reine tentent désespérément d'avoir un enfant. C'est d'ailleurs cet aspect du récit qui m'a le plus captivée.
En parallèle, Nina Gorlier relate les aventures de Sybil, une jeune femme dont la mère a été tuée par un monstre cruel, surnommé la Bête. C'est donc dans le sang que commence cette histoire, et je dois avouer que j'étais très emballée par cette entrée en matière prometteuse !
--- Une dynamique maladroite ---
Si, au départ, les bases de l'intrigue se mettent doucement en place – Sybil décide notamment de se venger de la Bête -, j'ai vu le rythme ralentir progressivement. Encore et encore, tandis que notre héroïne se perd dans la Forêt sans espoir de retour. Et c'est ce qui m'a gênée dans ce livre ; j'avais littéralement l'impression de tourner en rond, au même titre que Sybil.
De plus, un schéma récurrent apparaît rapidement. Pour faire simple, la Belle fait diverses rencontres durant son périple, ce qui lui permet d'en apprendre plus sur la Bête, mais chacune demeure éphémère. Or, cela n'a fait que renforcer mon sentiment de revivre les mêmes événements.
Heureusement, Sybil finit par s'attacher à un personnage en particulier, et c'est grâce à ce dernier que j'ai réussi à tourner les pages dans les moments creux, assez nombreux. Je ne vous en dirai pas plus, car même son nom constituerait un spoil, mais sachez que je l'ai apprécié !
--- Une réécriture de conte originale ---
Si j'ai peiné à suivre les errances de Sybil au coeur de la Forêt, j'ai repris confiance en voyant la fin s'amorcer petit à petit. J'ai alors découvert les dessous de l'intrigue, et c'est les yeux agrandis par l'émerveillement que je suis parvenue jusqu'au dénouement.
En fin de compte, ce que j'ai particulièrement aimé dans ce roman, ce sont les idées avancées par Nina Gorlier. En effet, celle-ci s'est totalement réapproprié le conte de la Belle et la Bête, tout en respectant le mythe initial. Mieux encore, dans La Bête du Bois Perdu, on croise d'autres contes très connus, et j'ai adoré repérer les indices me permettant de les identifier.
En bref, bien que mitigée, cette lecture m'a donné envie de découvrir d'autres réécritures de ce genre. le bilan est donc plutôt positif.
La Bête du Bois Perdu
J'ai aimé le dénouement, qui finit bien, mais pas complètement, à la différence des contes originaux finalement
Je conseille.
La Bête du Bois Perdu
Sachez que ça fait des semaines que je l’ai terminé et que je cherche les bons mots pour lui rendre hommage. C’est peine perdu. Mais j’espère que je saurai tout de même attiser votre curiosité pour ce mini roman.
Dans Miranda, on est sur une ambiance gothique comme je les aime. Un manoir, des fantômes avec une ambiance creepy, glauque. On y parle de harcèlement, de traumatisme sur fond mélancolique mais toujours avec poésie. On suit Miranda et ses pensées, ses désirs, ses aspirations, ses souvenirs.
Le roman était annoté par une copine et j’ai adoré avoir ses réflexions tout au long du roman. Ça a presque rendu ma lecture … vivante !
Cette novella m’évoque une ambiance particulière : un automne brumeux, aux couleurs sépias.
Miranda
La Bête du Bois Perdu
La Mélodie des Limbes
J'ai apprécié comment l'autrice a réutilisé les personnages du conte original, qu'on reconnaît facilement même avec les changements établis. On retrouve tous les clins d'oeil au conte, que ce soir avec les protagonistes mais aussi d'autres éléments.
Concernant le personnage principal, Kirsten, je l'ai apprécié au début, mais plus ça allait, moins ça a été le cas. Elle a bien caché son jeu, et même si du fait de son personnage, je n'aurais pas dû être surprise, je ne pensais pas qu'elle serait ainsi.
Niveau intrigue, je dirais que ça tourne énormément autour d'intrigues de cours, de complot, avec une pincée de romance. Je dois avouer que ce n'est pas forcément ma tasse de thé, ce qui fait que je n'ai pas détesté ma lecture, mais je n'ai pas été emportée pour autant. Le roman conviendrait tout à fait aux personnes qui apprécient ce genre d'enjeux et péripéties !
Un roman donc qui ne m'a pas forcément parlé mais qui trouvera sans aucun doute
Le Reflet brisé
Le Reflet brisé
J'ai aimé cette atmosphère qui se joue des ombres, les décors parfois flamboyants où la brume vient glisser une touche d'inquiétude.
Cette impression de saison qui s'achève fait de ce roman une lecture idéale pour l'automne !
C'est une très belle lecture, j'en suis sortie comme d'un état de demi-sommeil, tellement j'avais plongé dans l'univers.
La Mélodie des Limbes
La fin, particulièrement, a un scénario trop décousu pour faire une oeuvre littéraire. C'est une plongée dans l'expérience du deuil, avec un côté autobiographique marqué, qui toucheront les plus empathiques d'entre nous. Et pour tout cela, je ne peux en dire du mal. Mais ce n'est pas un roman pensé pour le large public.
La Mélodie des Limbes
Après un début très prometteur, j'ai malheureusement abandonné ma lecture à 55% du livre.
Je tiens d'abord à mettre en avant la plume de l'auteure qui était très agréable.
Il n'y a pas de temps mort, les chapitres sont assez courts et fluides.
L'histoire du conte revisité de Blanche-Neige est légère, on ne s'en rend compte que tardivement qu'il s'agisse d'une revisite.
C'était d'ailleurs très appréciable, car nous voyons l'histoire d'un œil nouveau.
Sans spoiler, nous suivons une jeune femme, fille de sang royal, élevé dans un couvent, être donné comme monnaie d'échange comme épouse à un autre roi pour apaiser les tensions entre voisins, un mariage purement politique.
Déjà haie par son propre mari qui ne souhaite même pas toucher sa nouvelle épouse, se retrouve dans une contrée où son peuple est mal vu et se retrouve seul comme une poule au milieu de loup.
Elle cache son visage le plus possible, dans sa jeunesse elle a fait une mauvaise rencontre qui en voulait à sa vie et son agresseur l'a laissée avec un joli souvenir, une balafre sur la moitié de son visage.
Elle fait la connaissance de son beau-fils le Prince Weiss qui voit en elle ce que son père ne voit pas.
La beauté derrière cette cicatrice, mais aussi une femme forte qui fait tout pour plaire à sa cour.
S'ensuit un rapprochement qui pourrait déplaire au Roi.
Quelqu'un souhaite nuire à la vie du Prince et c'est là que j'ai commencé à déchanter.
Les tournures de l'histoire n'allaient pas dans le sens que je souhaitais, j'étais en train de m'énerver toute seule parce que je voyais que les choix que prenaient certains personnages n'étaient pas les bons.
J'ai trouvé injuste ce qui se passait par la suite et j'avais mal pour Kirsten qui faisait tout son possible pour être une bonne Reine, ce qui arrivait par la suite ne me plaisait pas.
C'est purement personnel que j'ai décidé d'arrêter la ce roman, car je sais que la fin ne m'aurait pas plu.
Je pense que ce roman plaira à beaucoup de personnes, car pour le coup, c'est une vrai revisite de conte, il n'était juste pas fait pour moi.
Ça ne m'empêchera pas de lire d'autres livres de cette auteure.
Le Reflet brisé
En tant que livre s'intéressant à un « méchant », je trouve aussi que le pari est réussi. Je l'avoue, pendant les 100 premières pages j'ai eu peur que Nina Gorlier ne trouve trop de justifications au personnage de Kirsten (notre méchante reine). Mais loin de là, elle réussit un vrai tour de maître en nous laissant nous convaincre de cela pour ensuite mieux nous monter que ce serait tricher que de trop diaboliser l'entourage de Kirsten pour justifier ses actes. Certes, sa vie n'a pas été toute rose et cela explique dans une certaine mesure sa soif de pouvoir, mais elle va bien plus loin que ce qu'on peut lui pardonner et finit réellement par devenir un personnage imprévisible, à tel point que sur la fin j'avais véritablement peur de ce dont elle était capable. Il y a également un twist que je n'avais pas du tout vu venir et qui a été un réel boost dans mon appréciation du roman.
Cependant, c'est sans doute subjectif, mais j'ai trouvé que l'écriture ne sonnait pas toujours juste. Je sais que tout auteur a son style, mais je ne suis pas une lectrice très exigeante et, s'il m'arrive de prétentieusement réécrire des phrases dans ma tête en me disant que je les aurais préférées ainsi dans beaucoup de mes lectures, cela m'est rarement arrivé autant de fois que dans ce livre. Ce n'est pas mal écrit pour autant, mais j'ai eu l'impression qu'il manquait un peu de travail éditorial pour rendre la lecture plus engageante à mes yeux.
Ensuite, eh bien... Je ne vais pas spoiler, mais le résumé m'avait laissé penser que, une fois les noirceurs de Kirsten révélées, l'intrigue se centrerait bien plus autour de la perversion du miroir qu'autour de son accession au pouvoir. J'aurais aimé que cet aspect soit encore plus exploité qu'il ne l'a été, et surtout que la fin soit d'une précision moins nette. J'aurais aimé que le livre se centre moins sur la lutte entre Kirsten et les obstacles la séparant du pouvoir absolu, et davantage sur le combat entre Kirsten et elle-même, c'est-à-dire l'alter ego qu'est son pouvoir. C'est de ma faute pour avoir eu ces attentes pour commencer, mais j'étais persuadée que l'aspect « maudit » du miroir serait (un peu comme l'anneau de Sauron dans LOTR ou les Horcruxes dans HP) au cœur de l'histoire, et j'ai été déçue de voir que ce n'était pas le cas.
Pour conclure, c'est une lecture que j'ai appréciée et qui a su me surprendre là où je ne l'attendais pas, mais dont, peut-être, j'attendais autre chose que ce qu'elle ambitionnait à être.
Le Reflet brisé
J'ai immédiatement été embarquée par cette histoire dans laquelle nous suivons Kirsten von Schaffen, une jeune femme contrainte d'épouser Wilhelm, un roi odieux, pour apaiser les tensions entre leurs nations. Pour tout le monde, elle n'est qu'une étrangère, défigurée qui plus est, elle n'arrive pas à s'intégrer à la cour et à se faire respecter comme il se doit. Elle va cependant trouver du réconfort auprès de son beau-fils, bienveillant et à l'écoute. le roi quant à lui se moque constamment de l'apparence de sa femme, au point de lui offrir un miroir pour que chaque jour elle puisse contempler son visage balafré. Mais cela l'a fait sombrer peu à peu dans la folie.
J'ai aimé la manière dont les personnages sont développés. Surtout la reine qui est un personnage complexe et torturé. Au fil des pages on découvre une Kirsten qui se forge un caractère, qui a soif de pouvoir. Elle révèle petit à petit une noirceur qu'on ne lui soupçonnait pas. J'avoue que j'ai un sentiment mitigé à son égard. Je l'ai d'abord trouvé touchante de par son vécu. Mais j'ai terminé cette lecture sans savoir si je l'ai aimé ou pas ! J'ai également adoré la représentation du personnage de Blanche-Neige, je ne m'y attendais pas mais j'ai trouvé ça original.
Il y a quelques petites longueurs mais le récit n'en est pas moins immersif. Une revisite très bien menée avec ses manigances, ses complots... Je recommande sans hésiter !
Le Reflet brisé
Miranda
La frontière du rêve et de la réalité est abolie à dessein, et avec brio, et cela nous évoque alors Alice au pays des merveilles. Reste que le roman est difficile à lire (peut-être la plume était-elle trop néophyte pour un si grand défi : la progression n'est pas fluide, manque de peps par endroits, a tendance à tourner en rond. Et des erreurs typographiques ont tendance à vous sortir de l'histoire).
J'avais beaucoup aimé Nina Gorlier avec Le Reflet brisé et, si j'ai moins adhéré à cette histoire qui à mon sens aurait mérité un travail encore approfondi, je ne peux que reconnaître son talent et l'intelligence de son scénario plein de faux-semblants, qui surprend le lecteur jusqu'à la dernière page !
La Bête du Bois Perdu