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Pablo Behague

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Note moyenne : 9.13/10
Nombre d'évaluations : 8

0 Citations 10 Commentaires sur ses livres

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de Pablo Behague

Sortie France/Français : 2023-10-18

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Jouvea 2022-08-27T17:31:14+02:00
Comme meurent les papillons

J’avoue lire rarement ce genre mais la couverture m’a attiré et le résumé intrigué, j’ai donc décidé de sauter le pas.

Je ne le regrette pas car je me suis fait littéralement happer par l’univers et l’intrigue prenante.

Une nuit dans un bourg vosgien, le monde va basculer, les nourrissons se mettent à hurler et à tenir des propos incohérents.

Les adultes sont dépassés et un petit groupe d’ados se lance dans l’enquête.

L’ambiance est par moment glaçante mais elle est contre-balancée par la relation et les recherches des jeunes.

Il y a un juste équilibre dans l'alternance des chapitres où l’on suit leur enquête et ceux au sein du confessionnal.

Le curé qui recueille les dires de la femme au châle, est ébranlé dans sa foi par ces révélations, j’ai aime suivre ses doutes et son questionnement.

L’amitié qui unit les ados est touchante, ils sont prêts à tous les risques pour découvrir le fin mot de cette histoire. Ils sont tout à la fois curieux, bornés et à l'écoute de l’autre.

L’auteur a réussi le tour de faire appel à l'inconscient de notre mémoire collective, en distillant des références à des contes, films ou musiques qui parlent à chacun de nous.

Tout au long de ma lecture je me suis posée beaucoup de questions, l’intrigue bien ficelée m’a tenue en haleine jusqu’à la dernière page.

La plume fluide sert un texte, une ambiance parfois oppressante, et rend la lecture plus aisée.

J'ai passé un excellent, mais c'est une lecture d'après midi car bien trop terrifiante pour moi en soirée

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Commentaire ajouté par Khiad 2022-09-02T17:41:55+02:00
Comme meurent les papillons

Je voudrais tout d'abord commencer par remercier les Éditions Ex Æquo pour m'avoir proposé un nouveau livre en SP via le site SimPlement.

Concernant la couverture, je la trouve très jolie, tant dans les couleurs que dans la composition. On pourrait assimiler les silhouettes à Sybille et à ses deux fils, Tommy et Billy. Malgré cette belle nuit de pleine lune, on peut retrouver le côté angoissant avec l'impression que les papillons se massent autour d'eux et se préparent à les engloutir. Un très bon choix, selon moi.

Concernant la plume, je l'ai trouvée agréable et fluide, mais également très sombre et anxiogène. Les descriptions (belles ou horribles et malaisantes) voire les ressentis des personnages sont racontés de façon à mélanger avec brio poésie et philosophie. Une très très belle découverte.

Je crois que si je devais décrire ce livre en une phrase, je reprendrais la dernière du résumé :

Entre cauchemar et folie, désespoir existentiel et chaos philosophique, l’ombre qui s’abat sur Chaudrillon ne laissera que peu de lumière à ceux qui y survivront.

Oui, je la trouve parfaitement adaptée. Parce que ce roman, c'est ça, des cauchemars, de la folie, du désespoir et du chaos, de la noirceur, une foi vacillante... Heureusement qu'il y a de l'amour et de l'amitié pour éclairer un peu tout ça...

Mais essayons de reprendre depuis le début.

Chaudrillon est une petite ville des Vosges calme et tranquille. Une nuit, cependant, des hurlements vont s'élever à travers ses fenêtres et ses murs, se propageant dans ses rues. Tous les nourrissons de moins d'un an sont frappés par un mal mystérieux. Ils hurlent sans arrêt et ne dorment plus. Les familles, dévastées et horrifiées, ne font guère mieux.

Une femme dont le visage est masquée par un châle vient alors trouver le père Van Zyn, curé à la foi vacillante, pour se confesser. Elle s'accuse d'être à l'origine du mal et à besoin de décharger sa conscience. Est-elle réellement coupable ? Que peut-être bien avoir à révéler de si lourd à porter ? Quelles répercussion aura son récit sur celui qui l'écoute ?

Au milieu de tout ça, il y a d'autres enfants, une bande d'amis, le MAST : Max, Adama, Sarah et Tommy. Ils ont douze ans (si ma mémoire est bonne) et se connaissent depuis quelques années déjà. Deux d'entre eux sont personnellement concernés par l'affaire : Tommy et Sarah, qui ont respectivement leur petit frère et leur petite sœur qui sont touchés par cet horrible phénomène.

Les adolescent aiment les mystères et les résoudre. Ils sont déjà plusieurs missions à leur actif et se voient tantôt comme des Jedi, tantôt comme des super-héros. Même si cette nouvelle enquête est bien plus sérieuse que les autres, bien plus réelle aussi, ils vont tout de même tout mettre en œuvre pour tenter de sauver leur famille ainsi que tous les autres bébés.

Mais par où commencer ?

Déjà, d'où viennent ces étranges papillons noirs qu'aucun livre ne répertorie ? Pourquoi la datura pousse-t-elle d'un coup en abondance ? Que signifie cette mystérieuse scène dans le cimetière ?

Malheureusement pour eux, ce qui couve à Chaudrillon est bien plus malsain et noir que tout ce à quoi ils auraient bien pu penser. L'âge de l'innocence qui était encore le leur ne va pas tarder à irrémédiablement se fissurer...

L'ambiance de ce livre change progressivement au fil des pages. L'angoisse et le mal-être, la folie et les cauchemars semblent infuser et se propager à travers les pages, absorbant et éliminant peu à peu toute trace de chaleur, de bonheur, de joie, d'innocence, d'espoir... C'est une ambiance très particulière, mais redoutablement efficace !

Je me suis beaucoup attachée aux personnages, à Sybille qui vit cette terrible situation (je ne sais pas comment je pourrais endurer ce qu'elle et les autres parents endurent), à Greg qui apporte un peu de réconfort et d'humour, à Tommy et à son immense courage (peu d'adultes en auraient eu autant), à Sarah et à son sacré caractère, à Max et à son amitié sans faille, à Adama et sa passion pour la nature. Même le père Van Zyn a su me toucher, de par les questions qu'il se pose, l'impact que cela a sur sa foi ainsi que sur la souffrance qui en découle.

La femme au châle, elle, m'a beaucoup intriguée. Touchée aussi de par son témoignage et les fortes émotions qui sont les siennes. Je me suis également prise au jeu d'essayer de deviner son identité avec les indices laissés par l'auteur. Je ne vais pas vous spoiler en vous disant si s'y suis arrivée ou non. ;-)

Sachez cependant que la fin saura plus que certainement vous surprendre et vous toucher. L'épilogue est, quant à lui, aussi beau, d'une certaine façon, bien que terrible et émouvant.

La seule chose que je pourrais reprocher à ce livre, c'est qu'il reste beaucoup de zones d'ombre (non non, je n'essaye pas de rester sur le côté sombre du livre lol) et donc que j'ai encore pas mal de questions sans réponses après l'avoir refermé. C'est un parti-pris osé que de laisser le lecteur dans le brouillard et, en général, ça passe ou ça casse. De mon côté, je suis entre les deux. J'aime cette aura de mystère qui plane toujours autour du roman, même une fois terminé, mais je suis, du coup, aussi un peu frustrée de ne pas avoir toutes les cartes entre les mains.

En résumé, j'ai passé un très bon moment entre les pages de ce livre, bien qu'ayant côtoyé de très près le désespoir, la noirceur, l'angoisse, les cauchemars et la folie qui s'installe peu à peu... La plume de Pablo Behague est maniée avec virtuosité instillant au bon moment quelques étincelles plus légères avec le courage et l'amitié de ces quatre amis ou l'amour d'une mère pour ses enfants. Un léger petit bémol pour les questions laissées sans réponses.

Un roman glaçant, pénétrant et sombre dont je me souviendrai longtemps...

http://booksfeedmemore.eklablog.com/comme-meurent-les-papillons-pablo-behague-a213066381

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Commentaire ajouté par Myrtille88 2023-04-21T15:38:43+02:00
Les Disparus de Darlon

Je remercie les Editions Ex Aequo ainsi que l’auteur pour m’avoir permis de découvrir ce roman.

Je ne pouvais pas dire non à un récit se passant dans ce beau massif des Vosges habitant moi-même le département des Vosges.

On entre rapidement dans le récit, le décor est planté, Les Vosges du nord, un petit village isolé Darlon, l’auteur nous présente les différents personnages, nous faisons la connaissance de Paul venu faire des recherches sur les archives médiévales de l’Abbaye, de Margot, de Mitch et encore bien d’autres. Pour moi la forêt est un des acteurs principaux de ce roman, tout s’y passe. L’ambiance oppressante et énigmatique née des descriptions nombreuses et précises des lieux, des odeurs, donne au récit cette couleur unique, ce noir bleuté fumeux. L’auteur a créé une atmosphère nimbée de mystères, de magie, frôlant parfois la sorcellerie.

Des disparitions se répètent au fil des siècles, au nombre de 7 à chaque fois, ce qui va entrainer Paul et son amie Margot dans une enquête pour le moins inquiétante. En effet, un symbole curieux apparait à chaque volatilisation, une odeur de champignons et de sapins pourris persiste, une comptine étrange est marmonnée à la lune, le tout saupoudré d’un soupçon d’ésotérisme. Même les fleurs y semblent vénéneuses, l’auteur joue avec les mots, manipule notre perception et sème une ambiguïté qui remplit le lecteur de doutes. Rien n’est ce qu’il semble être et tout est vu au travers du prisme des apparences et des préjugés.

Les personnages principaux sont bien fouillés, je me suis attachée à Margot, je l’ai trouvée marrante et intelligente sous son air évaporé et son penchant pour l’ivresse. Elle fait un bon duo avec Paul.

La scène où Monsieur Langlois raconte ce qui est arrivé à sa fille Julia le jour de son anniversaire m’a donné la chair de poule, c’est déroutant, un peu comme la fin du livre. Je dois avouer que l’auteur a une imagination extraordinaire et très détaillée. C’est extrêmement imagé, ça en devient glaçant. Un exemple : les santons « dégoulinants ».

La plume de Pablo Behague est ciselée, aucun mot n’est posé au hasard, addictive, percutante. Une très belle écriture. C’est rythmé, pas de temps mort.

Je ne veux pas entrer plus dans les détails car je déposséderais ce roman de sa saveur douce-amère. C’est un très bon roman, une pépite qui mérite que vous vous laissiez porter par la bise et atterrir sur les rives de la Sarre.

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Commentaire ajouté par Pictavien 2023-05-03T10:15:26+02:00
Les Disparus de Darlon

Une sombre vallée vosgienne, une forêt angoissante à souhait, une odeur fétide de décomposition et des cycles de mystérieuses disparitions qui reviennent tous les 66 ans… Il n’en fallait pas plus pour imaginer cette terrible histoire.

Ce roman met à rude épreuve les nerfs du lecteur en jouant de ses peurs intimes les plus profondes. Vous savez, celles qui prennent racine dans notre enfance et nous faisaient redouter les monstres tapis sous notre lit ou dans le fond de nos placards…

Assurément, l’auteur s’amuse à distiller nos craintes. Et il le fait plutôt bien en jouant sur les ambiances. C’est vraiment la grande force de ce roman. Côté scénario, j’espérais une fin plus atypique et moins convenue.

Pour autant, et outre son aspect glaçant, ce roman interroge sur le rapport de notre société matérialiste avec la mort, la maladie et la transcendance. Il met aussi en lumière cette solidarité viscérale de l’Homme face à la souffrance et à l’épreuve d’autrui, comme un rayon de soleil sur un océan de noirceur.

Vous dire que j’ai passé un bon moment de lecture serait vous mentir. Je ne suis pas fan de ce type de littérature. En revanche, je ne peux que reconnaître à l’auteur un vrai talent de conteur et un travail de qualité à réserver à un public averti.

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Commentaire ajouté par TomLarret 2023-05-10T14:10:04+02:00
Comme meurent les papillons

Le printemps approche. Aussi, en bonne lépidophobe tourmentée, il est temps pour moi de me cloîtrer derrière mes persiennes tout en suivant d'un œil exorbité les gracieuses évolutions de frêles ptérygotes colorés. Or, tant qu'à me cloîtrer pendant que les papillons papillonnent, que le soleil rayonne et que les gouvernements couillonnent, autant me consoler avec un roman garanti sans primevères.

Si la quatrième de couverture asticotait déjà mes penchants pour le glauque le plus effroyable, la première phrase m'a hameçonnée sans retour, sitôt lus les mots « la nuit des bébés possédés ». Même sans eux d'ailleurs, la mise en place du roman s'avère tellement immersive que j'aurais plongé tôt ou tard. Je me suis donc embarquée dans une ambiance de cauchemar latent, portée par un style fluide, poétique, à la noirceur aussi subtile que profonde, qui se dispense des excès de sordide au profit d'images fortes, concises, saisissantes. « Elles dansent, rient, vivent et grouillent, sur les murs et à l'intérieur de nos entrailles. Rien n'est plus noir que les ombres qu'elle invite chez elle, ses amis serviteurs qui avalent les étoiles ».

On est pas encore au registre de terreur du vol abracadabrant d'un Ascalaphe soufré, mais on s'en rapproche.

L'horreur grésille à travers tout le roman jusqu'à diverses explosions, empruntant parfois les décors classiques du genre (de cimetières au clair de lune en fêtes foraines à l'épouvantable perfection), dans une alternance de points de vue qui maintient un niveau de tension aussi vif que l'approche erratique d'une monstrueuse Hespérie du marrube à l'horizon. Les personnages se débattent entre une réalité intolérable et d'insidieuses hallucinations qui brouillent un peu plus les frontières entre événements, désirs, actions et délires. « Une armée de fourmis invisibles me grimpait sur la peau, et pénétrait en moi par les moindres interstices, à la recherche de mon cœur palpitant, fruit pourri d'un arbre succombant qu'elles souhaitaient dévorer jusqu'au noyau. »

Au fil des pages, la figure d'un antagoniste démoniaque s'esquisse, un mal sans nom ni visage mais riche de symboles et d'images, à l'entropie lovecraftienne, un « cercle aux milliards d'angles aigus », auquel vous demeurez libre d'accoler l'image qui vous terrifiera le plus, c'est cadeau, merci Pablo Behague.

Tout comme les personnages, groupe d'adolescents évoquant les bandes chères à Stephen King, ou l'homme de Dieu à la foi désagrégée, le lecteur se voit entraîné dans l'intrigue, incapable d'échapper à sa terrifiante absurdité, tournant les pages presque malgré lui sous la traction d'une main invisible. Enfin, « pas tout à fait une simple main. Elle accueillait des articulations en trop, des phalanges en trop aussi, et sa surface même ne paraissait pas constituée de peau, plutôt d'un étrange tissu miteux qui se tendait, se détendait et se déchirait même par endroits ». Risibles marionnettes égarées dans une noirceur totale, les protagonistes s'enchevêtrent dans leurs filins, jusqu'à les finir garrottés sur une trame chaotique où la réalité s'écroule, où la joie s'effondre, où l'espérance s'étouffe.

L'atmosphère prenante, la richesse des descriptions et la plume de l'auteur ne vous permettront pas d'échapper à ce sort. La quatrième de couverture ne mentait pas, cette lecture « ne laissera que peu de lumière à ceux qui y survivront. » Imaginez qu'un Zygène d'Occitanie se pose sur votre épaule, tenez, pour vous faire une idée. Ou mieux, lisez-le.

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Commentaire ajouté par diamelee 2023-07-03T23:54:06+02:00
Les Disparus de Darlon

Quand nous faisons des recherches pour finaliser un diplôme, nous allons toujours là où les renseignements sont utilisables. Il faut aller à la source. C’est ainsi que Paul, un historien, se rend à l’abbaye de Darlon. Un village entouré d’une forêt touffue, dense. Une forêt où les légendes côtoient les contes effrayants et la vie quotidienne des riverains. Au volant de sa voiture, Paul se réjouit de pouvoir, enfin, respirer la chlorophylle, les différentes senteurs des arbres. Il sait que ce sera différent de la grande ville où il vit. En effet, il a raison. Mais, il est à des lieues d’imaginer à quel point cela sera différent.

Un village entouré d’une forêt bizarre. Une forêt qui inspire le dégoût, la peur et le doute. Rien n’y est beau. L’odeur qui y règne, n’a rien de la chlorophylle ou des fleurs. Pire, Darlon garde un lourd secret que les « étrangers » ne doivent pas apprendre. Cependant, Paul est obligé de s’interroger quand il assiste à la disparition d’un des villageois. Avec l’aide de son amie Margot, il tente de comprendre ce qui se passe . De se questionner sur cette forêt qui semble avoir une vie qui lui est propre. Qui héberge des êtres bizarres. Comme tous les lecteurs, je me suis laissée happer par cette sombre histoire. Le style de l’auteur est enlevé, haletant, fort. Plus d’une fois, le cœur loupe un ou deux battements. La curiosité du lecteur est attisée de la première à la dernière page. Que se passe t-il dans ce village?

Paul a l’habitude de faire des recherches. Il est historien. Aussi, quand il se trouve à Darlon, il ne peut s’empêcher de se questionner sur la disparitions de certains villageois. Que se passe t-il à Darlon? Arrivera t-il à comprendre quelque chose? Il reçoit très peu de réponses à ses questions de la part des habitants. Alors, son monde si tranquille et si cartésien éclate et le fait rentrer dans la troisième dimension. La folie le guette, ainsi que la terreur. S’en sortira t-il vivant? C’est une belle histoire qui nous fait entrer dans le monde de la terreur. Et si Paul détenait la clé de tous ces mystères?

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Un homme troublé

Je n’ai pas l’habitude de lire des contes philosophiques. Les seuls que j’ai pu lire, étaient lors de mes études. Connaissant la plume de l’auteur par « Comme meurent les papillons » », je me suis laissé séduire par cette histoire. Le titre est un homme troublé, je dirai même torturé. La quête de soi est-elle nécessaire ? ou nous emmène-t-elle ?

Un univers sombre, une quête de soi qui mène un jeune homme à se chercher à se dépasser, à voyager de par le monde pour trouver des études. Son professeur de philosophie qui se sent un peu responsable de cette quête que mène son ancien étudiant va se pencher sur son sort.

Une construction en trois parties habilement menées. Pablo Behague sait nous emporter par son univers sombre, sans espoir. Une écriture fluide et habile que je retrouve ici. Ce conte se lit vite, il est court mais il est prenant, il est oppressant. Je ne voudrais pas trop en dévoiler, je vous invite à le découvrir si vous aimez les ambiances sombres et pesantes. Ne craignez pas l’appellation « Conte philosophique ».

Il vient juste de sortir, n’hésitez pas.

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Commentaire ajouté par IsaH62 2023-11-08T11:46:08+01:00
Comme meurent les papillons

Une ambiance assez particulière qui va en s'intensifiant au fil des chapitres.

L'angoisse et le mal-être s'installent peu à peu nous emmenant dans une sorte de cauchemar assez atypique.

Une histoire très sombre et quelque peu glaçante, car plus on avance plus on plonge dans l'étrange à la limite de l'horreur.

Un roman assez intrigant où on se demande jusqu'où va pouvoir nous emmener l'auteur.

Un excellent thriller, je regrette juste que l'épilogue me laisse quelques questions sans réponses.

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Commentaire ajouté par Tenebris_Libri 2024-01-15T13:03:08+01:00
Un homme troublé

Je tiens d'abord à adresser un grand merci à Pablo pour l'envoi de son nouveau bouquin, bien différent des précédents il faut le dire, mais toujours tellement bien écrit et teinté de poésie, où la nature est toujours omniprésente, ce fut encore une fois une très belle lecture !

Tout le récit tourne autour des recherches de Tom, passionné de philosophie, dont la vie bascule pendant un cours lorsque son professeur de philo aborde la question des illusions que nos sens nous font parvenir et de tout ce que cela implique, dont le fait de ne jamais vraiment se connaître soi-même puisque nous nous voyons uniquement par le biais de nos sens trompeurs. S'en suit alors une quête de soi, dont nous suivons les derniers instants, ceux qui seront décisifs, via le journal de Tom qu'il fait parvenir à sa famille. C'est une quête intense, pleine de remise en question de tout ce qui nous entoure et qui nous pousse nous aussi, lecteurs, à nous interroger. C'est intense, profond, plein de références littéraires telles que Alice de l'Autre Côté du Miroir ou Le Grand Dieu Pan par exemple, et surtout, comme toujours dans les livres de Pablo, la nature a un rôle important. Je ne m'attendais pas du tout à cette fin qui touche du doigt le fantastique, et je pense que le professeur de Tom ne s'y attendait pas non plus...

En bref, une excellente lecture, qui m'a sortie de mes habitudes et qui m'a interrogée, toujours menée d'une main de maitre par l'auteur et son talent pour manier les mots !

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Les Disparus de Darlon

Je n’ai pas l’habitude de lire des romans fantastiques, il faut donc que je puisse être emportée très vite par ma lecture pour être sûre que cela puisse me plaire. Et je vous le donne en mille, ici, je n'ai eu aucune difficulté à me plonger dans l'histoire.

Dès les premières pages, nous voici plongés dans une histoire passionnante et mystérieuse. J'aime que le personnage principal soit dubitatif devant les événements ésotériques. J'ai besoin de ce personnage ancré dans la réalité pour apprécier pleinement cette plongée dans l'inconnue. Il ne faut pas qu'il soit trop crédule même si les doutes viendront rapidement. Ici, Paul quitte la ville pour se plonger dans les mystères d'un village des Vosges où il retrouve Margot qui fut un coup de cœur pendant sa jeunesse.

Du début à la fin, j'ai frémis et même tremblé en parcourant les pages. Le mystère qui entoure ces disparitions est parfaitement maîtrisé. L'auteur a un talent fou pour nous embarquer dans ce récit passionnant et palpitant.

Vous l'aurez compris, j'ai été conquise par ce roman fantastique qui m'a projetée au milieu de ce village Vosgien.

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