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De très belles descriptions et on voit que l auteur s'est très bien documenté
Une jolie histoire mais j aurais voulu plus
Des nerfs d'acier
Avis : RICHE
Rendez-vous avec les secrets des maîtres-verriers.
Philippe Lemaire a réussi à captiver ma curiosité concernant le travail du verre et particulièrement ici, l’expertise des ouvriers pour faire des miroirs. Je savais que c’était une spécialité italienne mais j’avais oublié combien il fallut de tentatives pour récupérer ce savoir en France.
Venise au 17ème siècle. François, jeune homme de pauvre noblesse, est mandaté par Colbert pour découvrir les secrets des maîtres-verriers vénitiens. Ce qu’il croyait facile va se révéler quasiment impossible et de plus très dangereux, surtout quand une charmante jeune femme va créer des émois irresponsables. Même s’il arrive à ramener des hommes passionnés, comment fera-t-il pour les garder sans que les liens entre la France et l’Italie se distendent ? Quelle sera sa vie gangrénée par le danger ?
J’ai trouvé une trame sérieuse et les connaissances qui me permettent d’apprécier un roman historique. Avoir la sensation de déambuler dans Venise et sur ses canaux, de découvrir les secrets des masques (Bauta, Moretta, Dottore della Peste) ou des conteries utilisées dans le commerce avec les pays d’Afrique, découvrir le mot « margaritaire », être au cœur des intrigues de Louis XIV, ont fait de ma lecture un apprentissage du monde. Complots, arrestations, menaces, histoires d’amour, manigances de la vie politique se succèdent à un bon rythme.
Si l’aspect technique tourne autour d’un savoir-faire unique au monde dont j’ai eu plaisir à découvrir quelques secrets, j’ai aussi apprécié la façon dont étaient décrites la jalousie et l’envie du Roi Soleil, et ce que cela entraînait pour tous ceux qui étaient à ses ordres.
Vif et attachant, ce roman se lit avec facilité malgré ou grâce aux rebondissements permanents qui font voyager entre France et Italie. Vous aimez les secrets des artisans, les histoires d’amours contrariées, l’Histoire, n’hésitez pas à vous procurer ce livre.
Je remercie De Borée Editions et Virginie pour ce SP qui m’a fait revenir en pensées sur les lieux d’un beau voyage fait à Venise et Murano, il y a quelques années.
Le Miroir aux mirages
Colbert a alors une idée qui pourrait les sortir de cette impasse: il charge le jeune François Guilbert de Soulac de se rendre à Venise, de dérober les secrets de fabrication et les rapporter en France. Mission délicate et périlleuse. Mais le jeune Soulac, accablé de dettes, n'est pas en position de refuser. Avec toute l'ardeur et la naïveté de ses vingt ans, il se lance dans l'aventure. Sans se douter un seul instant des nombreux périls qui vont se dresser sur sa route.
Venise: mise en scène vivante et réaliste, décrivant avec minutie l'ambiance, la richesse, toutes les facettes d'une ville sombre et lumineuse à la fois: "Toute cette rive du Canal Grande était bordée d'échoppes, d'éventaires, d'étals qu'on garnissait de fruits, de légumes, de fleurs à mesure que l'on déchargeait les embarcations." (Page 21)..."Le Castello était un quartier tranquille à l'écart des grands ruées de voyageurs et d'aventuriers de toutes espèces qui débarquaient dans la Sérénissime en quête de fortunes rapides ou d'aventures galantes. La réputation de certains lieux de grande polissonnerie les attirait comme la lumière attire les papillons de nuit." (Page 36)=> Tableau enrichi par des détails de la vie quotidienne, comme la mode du chocolat chaud, introduit en Italie par le voyageur Francesco Carletti.
Situation politique: délicat et fragile équilibre sur lequel repose la Sérénissime, menacée par les ambitions des Etats pontificaux, toujours désireux d'étendre leur suprématie, et par les Ottomans qui occupent la Crète, dont la possession assure une position stratégique au sud de la Grèce. =>Venise, malgré sa puissance commerciale, ne peut se passer de la bienveillance de Louis XIV, seul capable de contenir les ambitions de ses adversaires. Cela dit, la révélation des secrets de fabrication des grands miroirs sonnerait le glas d'une partie non négligeable de sa richesse, et donc de sa puissance.
Un passionnant roman historique dont l'intrigue dévoile un épisode méconnu de notre histoire, brillamment mis en scène: des péripéties, une histoire d'amour, des dangers, des rebondissements. Difficile de ne pas se laisser entraîner dans cette captivante aventure sur les traces du sympathique François de Soulac.
Le Miroir aux mirages
Clémence n’a pas une vie vraiment heureuse. Un père parti alors qu’elle n’avait que deux ans, une mère peu aimante. Pas méchante, mais sans aucune tendresse pour sa fille non désirée. Clémence travaille comme serveuse dans le bar du village, le café de l’écluse. Une vie morne et assez solitaire, sans vraiment d’intérêt, rythmée par le travail et les ragots qu’elle entend. Elle rêve d’ailleurs et de liberté, mais elle n’a pas vraiment le choix.
Jusqu’au jour où une équipe de tournage vient filmer les extérieurs d’un film sur Rimbaud. Le village est en effet proche d’un hameau où la mère du poète avait une ferme. La vie de Clémence est sur le point de changer. Mais que lui réserve vraiment l’avenir ?
C’est le premier livre que je lis de Philippe Lemaire, qui a longtemps été journaliste et présentateur du JT de France 3. Je ne suis pas déçue par ma découverte. L’écriture est très agréable, fluide, sensible et réaliste. Elle rend bien compte du contexte et de l’atmosphère d’un petit village rural à cette époque. Avec les rumeurs qui circulent et qui finissent par enfler, le regard et la curiosité des gens, l’ambiance dans le café, seul lieu de distraction où les habitués viennent discuter et « taper le carton ».
Et puis Clémence bien sûr, tout de suite attachante. Elle rêve d’une vie meilleure, d’amour et de tendresse. Ses ressentis arrivent à nous toucher. J’essayais d’imaginer sa vie, comment je me serais comportée à sa place. Même si c’est un peu difficile, parce que c’est une période que je n’ai pas connue.
C’est un livre assez noir, même si on entrevoit quelques lueurs d’espoir. C’est un pan de vie, avec se hauts et ses bas, un peu désespéré quand même. Pour moi divisé en deux parties ; avant et après l’équipe de tournage.
Après avoir lu la 4ème de couverture, je m’attendais à ce que la seconde partie apparaisse beaucoup plus tôt dans le roman. Qu’elle en soit vraiment la partie principale. Ce qui explique que j’ai parfois trouvé quelques longueurs dans la première partie du récit. Il m’a manqué également, mais ce n’est qu’un détail, une indication temporelle au début du roman. Je ne parlerai donc pas de coup de cœur, mais d’une très belle découverte.
L’arpenteur de rêves
Nous voilà à la fin du 19eme siècle, face au monstrueux pari de Gustave Eiffel : construire une tour entièrement en acier de plus de 300 m de haut. Celle qui n’était pas prévue pour durer, restera à travers les siècles à venir comme le symbole de Paris, voire de France.
Au milieu de ces scènes, on trouve Johan de Winkler, un jeune lorrain qui s’est enfuit de chez lui pour devenir journaliste (au début il essayera de vendre ses poèmes) à Paris.
A travers son histoire, l’auteur nous conduit sur le chantier de la tour Eiffel, nous fait partager la peine des hommes qui travaillent dans des conditions précaires. Il parle de ceux qu'on fera venir de Bretagne parce qu'ils sont capables de grimper aux poutres comme ils le font dans les voiles des bateaux. Il évoque également quelques scandales de l'époque.
En parallèle de ses articles sur le chantier, Johan de Winkler vit dans un Montmartre où il croise autant d'escrocs, que de personnages célèbres. Il fréquente (parfois c'est sa petite amie, jeune femme qui vit au gré des peintres pour lesquels elle pose) Vincent Van Gogh, Henri de Toulouse-Lautrec et tous ces personnages qui gravitent autour de la Butte.
C'est une façon intéressante de fêter le 130ème anniversaire de la Tour Eiffel, en opposant la rudesse de la vie des ouvriers de la tour, à la douceur et la légèreté de la vie de bohème de ceux qui la regarde pousser. L'auteur brosse un portrait de la vie au début du siècle à Paris avec les aventures, les yeux et la plume de son personnage.
Le sujet est bien documenté et le choix de l'auteur d'opposer ces deux mondes du point de vue de son héros rend l'histoire plus légère. C'est une lecture très agréable avec laquelle j'ai passé un bon moment.
Des nerfs d'acier
Confession d'un vampire
Mais heureusement, si elle abrite des voyous, elle abrite également des personnes altruistes et généreuses, comme Malou et sa famille qui n'hésitent pas à partager avec lui le peu qu'ils possèdent, sans rien en attendre en retour.
Juin. Johan, malgré ses déconvenues, commence à s'adapter à sa nouvelle vie. Paris le fascine. Mais l'érection de la tour Eiffel est loin de faire l'unanimité. Le jeune homme, grâce à son ami Moriarty, sur vit comme il peut quand il fait la connaissance du baron Hippolyte Richemond qui, venant de fonder le journal Le Phare, a besoin de journalistes afin de raconter l'épopée de la construction de la Tour.
Une reconstitution du Paris et de ses lieux mythiques des années 1887-1888 convaincante, bien documentée, un monde aujourd'hui disparu où, pour seulement quelques sous, les nécessiteux et la bohême pouvaient manger une soupe chaude, boire un bock de bière.
Le Paris de 1887: pour ceux qui connaissent la capitale d'aujourd'hui que nous imaginons difficilement avoir été autrement, on regarde les décors dressés par Philippe Lemaire les yeux écarquillés de tant de changements: "Il passa devant la gare d'Austerlitz. Au-delà, il se retrouva dans d'immenses terrains vagues qui s'étendaient à perte de vue, parsemés de cabanes en bois où s'écoulaient des vies sans horizon." (Page 39)...
Montmartre: "Il longea l'impressionnant échafaudage en bois de la nouvelle église que l'on construisait à Montmartre. Les fondations sortaient à peine de terre. Des môles de pierres blanches que des tombereaux avaient déchargés pendant la semaine s'élevaient à intervalles réguliers." (Page 63)...A cette époque pas si lointaine, le butte n'était qu'un village sis dans les faubourgs de Paris, avec ses vignes, ses cabanes où les habitants élevaient des poules, ses lopins de terre où ils cultivaient légumes et fruits, ses pâture où les dernières vaches paissaient en paix: "Johan avait retrouvé avec plaisir les femmes qui bêchaient leur jardin, l'odeur de terre mouillée, les chevaux en liberté, les chants d'oiseaux, tous ces signes qui laissaient croire qu'on était en pleine campagne." (Page 186).
Le chantier de la Tour: illustre la devise du monde moderne sortant à peine des décombres de l'Ancien Régime, abattu un siècle plus tôt, désireux de célébrer ce premier centenaire avec brio et audace: "Toujours plus haut!". Au moment où débute le roman, les ouvriers sont en train de réaliser les fondations: "D'énormes presses hydrauliques étaient entrées en action la veille afin de soulever les centaines de tonnes de chaque arbalétrier pour qu'il vienne s'ajuster avec une précision d'horloger aux traverses qui allaient porter la plate-forme du premier étage à une hauteur supérieure à celle des tours de Notre-Dame. Une prouesse technique sans précédent célébrant à la face du monde la capacité des ingénieurs français à relever les défis les plus incroyables." (Page 157).
Des nerfs d'acier offre une reconstitution politique, littéraire, artistique, journalistique et sociale de la capitale de la fin du 19e siècle, avec ses conflits, ses rêves de grandeur, ses échecs et ses réussites. Il constitue un hommage vibrant aux ingénieurs audacieux qui ont cru en leur idéal d'une ville moderne, faisant usage de matériaux nouveaux tels que l'acier afin d'ériger une société jetant aux oubliettes vétusté et archaïsme. Stephen Sauvestre, architecte, Gustave Eiffel, Maurice Koechlin et Emile Nouguier étaient de ceux-là. Grâce à sa plume, Philippe Lemaire les fait revivre pour nous.
Le +: les nombreuses allusions littéraires, les progrès techniques tels que les lampadaires électriques, les anecdotes concernant le projet Eiffel et ses difficultés donnent toute sa richesse à Des Nerfs d'Acier. Une lecture intéressante, divertissante qui nous en apprend beaucoup.
Des nerfs d'acier
On suit Mathilde et ses amis pendant une partie de leur vie. Il va lui arriver différentes choses à elle, sa famille et ses amis ...
Mathilde
Radu Dracula, Tome 1 : ... Ceci est mon sang !
Radu Dracula, Tome 1 : ... Ceci est mon sang !
Confession d'un vampire
Les Vendanges de Lison
J'adore les livres traitant de cette guerre mais j'ai été déçu par celui-ci. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire et je pense que je m'attendais à mieux.
Mathilde
L'enfant des silences
Très bien écrit avec un certain charme et une grande clairvoyance sur le sujet de l'immortalité.
Intéressant si on veut en savoir un peu plus sur la "vie" d'un vampire,bel hommage attachant et original.
Confession d'un vampire