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Tous les livres de Pierre Cendors

Berlin 1930. Fausta K, une jeune photographe, se lance à la recherche d'un ami d'enfance disparu sans laisser de traces. Par hasard, dans la vitrine d'un galeriste, elle découvre ses traits sur un tableau dont la signature, Engel, sera le point de départ d'une quête dans les milieux de l'avant-garde artistique berlinoise, le point de départ aussi d'un long voyage intérieur qui nourrira son propre travail de photographe, bientôt admiré et reconnu. Fausta traverse le vingtième siècle et ses drames, elle est le pivot d'une intrigue terriblement efficace, au terme de laquelle la survivance de l'espoir, malgré la perte des illusions, donnera un sens à sa vie.

Qui est Aden ? Quel appel intérieur aiguille l’errance de ce passant solitaire «…que les paroles n’atteignent plus (…) qui, face à un silence au plus profond de sa voix, s’est tu » ? Dans une ville anonyme, Aden arpente le visible en foulant l’invisible du même pas. Le long d’un parcours initiatique traversé de doutes et d’illuminations, sa dérive s’éclaire peu à peu, alors le silence du poète se déploie jusqu’à rejoindre celui de « l’ampleur du monde dans le pas d’un homme » de tout homme en chemin au-delà de lui-même, en marche sur la Rimbaudelaire Road.

Avant de perdre la mémoire à la suite d'un accident, l'écrivain Paul Fauster travaillait à la biographie de l'une des figures poétiques les plus mystérieuses du XXe siècle : Endsen, disparu à Prague dans les années cinquante sans laisser de trace. Résolu à dénouer les fils qui lient son propre passé à celui du poète, Fauster découvre peu à peu l'étrange complot qui, de Prague à Berlin, de Petrograd à Moscou en passant par Budapest, a failli lui coûter la vie. Dans ce roman vertigineux où l'enquête littéraire se mêle à la grande Histoire, Pierre Cendors entraîne le lecteur dans un étonnant labyrinthe où chaque indice mène à une nouvelle énigme, jusqu'au coup de théâtre final.

A Venise, la rumeur se répand : un étranger s'est installé en ville. La foule, friande de nouveautés, assiège les témoins de son arrivée. Si le savant Ricorni n'a vu en lui qu'un jeune et bel homme, Fulvia, la célèbre courtisane, a noté sa richesse. Le portrait est maigre, cela ne suffit point. Alors on l'épie, à l'affût du moindre mouvement, mille yeux cernent son palazzo. Qui ose donc ainsi attirer tous les regards sans jamais se prêter à la pose ? Grâce à ce mystérieux étranger, Venise connaîtra ses plus belles fêtes et saura qu'il faut parfois apprendre "à regarder toute chose comme si, déjà, elle n'existait plus".

Un réalisateur de génie – Egon Storm – se retire du monde avant la diffusion d’une trilogie qui révolutionne l’histoire du cinéma. Depuis sa solitude, il mentionne dans un ultime message l’existence d’un homme mystérieux : Erland Solness.

En partant de cette simple intrigue, Pierre Cendors nous livre avec Archives du vent un texte aux pouvoirs étranges, hypnotiques. Un polar métaphysique ? Un road-movie écologique ? Emboîtant jusqu’au vertige les niveaux de réalité, poussant toujours davantage la puissance de la fiction, jamais l’auteur n’était allé aussi loin dans son oeuvre.

« Mon histoire n’est pas un roman. Il ne s’agit pas plus d’un testament que d’une confession. C’est une formule talismanique pour sortir du monde sans en sortir, un blanc chamanique de la parole, quelque chose comme une aire de hors jeu dans le grand jeu cosmique où se joue notre existence. »

" J'aimais la pluie, tous les visages de la pluie, avec une sorte d'adoration primitive. La pluie lourde des orages d'étés, gouttes de terre enciellées qui délivrent des senteurs torréfiées ; la pluie nocturne et lente des soirées d'automne, celle de janvier, éteinte et engourdie, qu'un vent mauvais houspille, et ma préférée, celle que l'on hume, la nuit, la fenêtre grande ouverte : la pluie, dense et serrée comme la chaume, la pluie invisible des grands espaces et qui est la voix recluse de notre silence. "

Lundi 28 septembre 1914: un lieutenant allemand, peintre dans la vie civile, est renvoyé au front. C’est en pressentant sa mort imminente qu’il écrit au cours d'une nuit une longue lettre d'amour. Il s'adresse à une femme française dont il préparait un portrait avant le début de la guerre et qu'il est persuadé de ne plus jamais revoir.

Dans un texte qui relève autant du roman, de la poésie et du manifeste, Pierre Cendors présente l’expérience amoureuse comme une aventure fondamentale qui habite notre silence le plus intime. Il y a dans Minuit en mon silence une quête qui fait songer aux Lettres à un jeune poète de Rilke ou aux Disciples à Saïs de Novalis. Après Archives du vent, il s’agit de la deuxième œuvre de Pierre Cendors publiée par Le Tripode.

" Allemagne 1935. Un homme livré à la nuit découvre une femme en noir énigmatique, Nada Neander. La rencontre de leurs deux solitudes les plonge dans le creuset alchimique d'une quête amoureuse absolue, sur laquelle veille l'ombre complice de Harry Haller, le « Loup des steppes », cette figure majeure du roman culte d'Hermann Hesse.

Orze, un village bombardé en 1916, a été transformé depuis en zone rouge interdite au public. Des fouilles archéologiques y révèlent une activité géomagnétique anormale et les vestiges d’un ancien culte chthonien. Ceux qui s’y rendent en reviennent inexplicablement changés. Trois inconnus — Laszlo Assenzio, surnommé Little Nemo, le premier «spacien», Adna Szor, une musicienne en deuil, et Sylvia Pan, une femme en quête de racines — se confrontent tour à tour aux mystères d’un territoire marqué par les révolutions croisées du règne naturel et de l’homme.

Roman-monde d’un éclat sombre, juxtaposant les époques et les voix, L’Enigmaire explore les arcanes du vivant et nous invite à repenser la violence de la création et celle de l’homme. Ecrit en hommage à Andreï Tarkovski, il donne voix à l’esprit des lieux. Et couronne un travail de réflexion poétique quant au rapport au terrestre en s’articulant autour de deux pensées, celle d’Elisée Reclus qui écrivait : « L’homme, c’est la nature prenant conscience d’elle-même » ; et celle de Gary Snyder : « Les profondeurs de l’esprit, l’inconscient, sont nos propres étendues sauvages ».

« Vienne l’instant où

il faut se lever et partir vers la mer le vent

écouter le chant runique du vide »

"Tu marches. Tu aimerais t'arrêter. Tu marches, attendant tu ne sais quoi, attendant qu'un désir d'enfance promène le ciel de sa lampe sous les branchages. Il fait noir en toi. Tu ne vois rien au-delà. Tu marches, pourtant. Nécessaires le pas engendrant l'abandon. Nécessaire l'abandon mûrissant le pas". Un certain point du chemin atteint, un homme découvre qu'il est temps de rendre ce que la vie lui a donné. Il ouvre les mains. Elles sont vides. Au bout de la solitude, s'ouvre un autre chemin. "Solitude : vital pour retrouver son innocentre".

Endsen, romancier et poète, a disparu à Prague dans de troubles circonstances, en 1984 pour les uns, en 1991 pour les autres. A-t-il été un opposant au régime communiste? A-t-il simplement disparu pour protéger ses proches? Est-il mort, d’ailleurs, ou a-t-il secrètement pris le train pour une ville inconnue?

Pierre Cendors part sur les traces d’Endsen et nous plonge, grâce à une construction aussi habile qu’intelligente, dans un univers où se mêlent réalité et fiction, doutes et certitudes.

Pierre Cendors est né en 1968. Il est presque Savoyard et presque Irlandais. Il est tout autant artiste qu’écrivain. Il vit quelquefois à Genève, quelquefois à Prague, quelquefois à Berlin, souvent dans un village de l'Oise. Avec lui, allez savoir...

"« De même que le soleil ne cesse de briller quand il se couche, de même une grande nuit se poursuit continuellement en nous. » Ainsi parle Unu alors qu'il fuit Solombros et sa tyrannie pour les terres sauvages de l'inconnu.

Qui est-il ? Un barbare ? Un « grand fauve humain », comme le Moravagine de Blaise Cendrars ? Quelque initié ?

Ultime témoin d'un monde où l'homme, mortel et immortel, était encore mêlé aux forces originelles, le fugitif embrasse son daimôn, « ce génie dont l'homme peut entendre l'inspirante voix, à la condition qu'il se taise, qu'il sache se faire nuit ».

D'une langue magnétique, irriguée par une poésie fiévreuse comme une pulsation, Pierre Cendors explore un territoire où « la nuit est aussi un soleil »."

Franco-irlandais, Pierre Cendors est né le 17 décembre 1968 en Haute-Savoie. Après des études d'Art, à Lyon, il se consacre à la littérature, résidant entre l'Irlande et l'Ecosse de nombreuses années. Vit dans le Haut-Diois. Il est l'auteur d'une quinzaine de livres, romans nouvelles et poésie dont chez Quidam éditeur L'Enigmaire (2021), Minuit en mon silence (2021), et en poche Silens Moon.

" Tout dépend de l'instant. C'est lui qui détermine la vie. " C'est sous le signe de cette phrase fulgurante de Franz Kafka, le " Loup de Bohème " comme il le nomme, que se place L'Horizon d'un instant de Pierre Cendors. Cela dit une volonté d'intensifier chaque instant de notre vie errante à travers les bruissements cosmiques : " Ne cherchons pas à quitter l'instant avant que n'advienne son incandescence.

Laissons en nous son gisement continûment s'accroître. " L'horizon d'un instant témoigne d'une grande attention aux présences terrestres, et d'un acte poétique incarné, jour après jour, durant plusieurs mois, dans un site montagneux, au contact des forces muettes du vivant. Muettes, bien que parlantes à qui se laisse traverser de leurs murmures sauvages. Cela demande un décentrement du regard et de l'écoute : " Prêter une intense écoute aux présences non humaines : celle des hordes nuageuses au-dessus des terres, celles des pierres, des sources et des forêts massées au sol, que cingle inépuisablement l'averse des lumières.

" Pour laisser passer ces hordes nuageuses, ces averses lumineuses, ces nuits anciennes entre les lignes, Pierre Cendors joue avec l'étendue blanche des pages, qui devient une image de l'immensité silencieuse. Comme une lueur dans ces espaces vierges, un dialogue entre deux voix intérieures se noue. L'une murmure par exemple : " Une montagne blanchie par la nouvelle neige. L'ombre d'un nuage glissant sur un versant.

Des vents errants s'entrecroisant sur la lande embrumée. " Et l'autre répond : " Seul nous parle ce qui est sans parole. " Pour saisir quelque chose des paroles sans paroles soufflées dans les espaces sauvages, la prose poétique de Pierre Cendors suit une ligne tremblante, errante, spiralée. Elle nous enseigne à ne rien attendre, ne rien prévoir, à tourbillonner, s'élever avec chaque instant libéré des logiques temporelles ordinaires : " Nous n'irons plus loin sans d'abord nous arrêter au pied des cimes de cet instant.

Laissons l'instant, tout instant, se hausser à son altitude d'astre dans l'immobilité respirante d'une présence. "

Au printemps 2011, je suis parti en Islande. J'ignorais ce qui m'attendait là-bas. Comme Martin Buber, je pourrais écrire aujourd'hui : Tous les voyages ont des destinations secrètes dont le voyageur n'a pas conscience. Car, dès mon premier regard par le hublot de l'avion, j'ai été tout à coup emporté... ailleurs. C'est là, durant un mois, que j'ai marché, vécu et écrit les pages de ce carnet : dans une région islandaise de l'ailleurs, au nord-ouest de l'ailleurs, là-haut, dans l'invisible dehors, à la frontière boréale de l'esprit.

Écrit au fil des pas, Seuil du seul est le récit d’une randonnée solitaire en Écosse, sur l’île de Skye, et le carnet d’une descente en soi, d’une catabase poétique.

Qu’est-ce que voyager au sein des solitudes sinon un désapprentissage de la société ? Et qu’est la vie en société, pour la plupart, sinon la perte, jour après jour, d’un grand dialogue avec le vivant, un dialogue direct, nu, sans poétisme ? On découvre alors avec Ishmaël, le narrateur de Moby Dick, que : « rien ne peut plus contenter sinon la plus extrême limite de la terre ».

L’unique manière de réengager ce dialogue implique de se distancer du social, en voyageant – en soi et dans un territoire – en commençant par faire le vide. Faire le vide pour que la force à nouveau abonde. Faire le vide comme afflue la source dans le lit asséché d’une rivière, comme l’hiver prépare le printemps.

Faire le vide pour retrouver le goût sauvage de ses propres rivages ouverts aux vents du large.

Un roman qui invente le dernier épisode de la mythique série télé La Quatrième Dimension.

" Le scénariste tenait encore le script dans sa main quand on l'a découvert étendu sur son lit d'hôpital. Traumer est mort seul, une nuit, en écrivant la fin du feuilleton qui clôt la dernière saison. Traumer n'a pas écrit le mot fin. Traumer a seulement laissé un blanc après la dernière phrase, après le dernier mot. C'est tout ce qui reste de lui. "

Arrivé au crépuscule de sa vie, un scénariste (Todd Traumer) est sollicité pour écrire son chef-d'œuvre : l'ultime épisode de La Quatrième Dimension, la mythique série télé. Vie posthume d'Edward Markham est l'histoire de ce film, et de cet homme.