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Tous les livres de Robert Alexis

Au XVIIe siècle, Étienne de Creyst, l'un des premiers médecins aliénistes, découvre chez les fous les multiples possibilités de l'humain. Il commencera à leur exemple une exploration confinant à la destruction de l'identité. Les " Figures " révèlent les territoires où il est surpris de se reconnaître, ceux du minéral, du végétal, celui de la bête avec laquelle il communie dans l'universel. Trente ans après, le Mémoire qu'il a rédigé est lu à sa nièce. La jeune femme traversera, de la même façon, les expériences ultimes où se croisent le crime et la sexualité... Quatre lectures, comme autant de clés libératrices ou de cercles d'enfer.

Les cyborgs ont fini par succéder aux hommes. V. Dee a succédé aux cyborgs... un Grand Ordinateur, une entité riche de toute l'évolution. Mais l'univers n'en demeure pas moins une énigme. Il n'y a pas de " savoir absolu ". Quand a-t-on fait fausse route ? Ne faut-il pas tout recommencer à partir des humains, de leur sensibilité, de leurs intuitions ? Le " Programme " choisit dans le passé une femme capable d'endosser le rôle d'une Ève nouvelle. Le cyborg dans lequel celle-ci réapparaît découvre les fonctions de la chair, de la sensualité, de l'amitié, de l'amour. L'humain est composé à part égale d'un désir d'anéantissement, de fusion dans l'universel. Un as de l'aviation servira de support, un héros mort en 1917 après plus de cinquante duels à son avantage, le prochain " Adam ", un homme qui refuse les limites attachées au corps. Le couple s'unit après maintes péripéties les conduisant de New-York au Kenya, d'un gangster de Harlem aux chamans massaïs. Un enfant naîtra, un point de lumière dans la nuit infinie.

Si je devais trouver un point de départ aux curieux développements de ma vie ces dix dernières années, je choisirais sans hésiter le moment où Nora, assise jambes croisées au coin d’une table, une main posée en soutien de la tête, parlait sans que je retienne le moindre de ses mots. Non qu’elle fût tout à coup devenue inintéressante — ou ennuyeuse – elle était l’une de mes rares connaissances à toujours choisir des thèmes de conversation qui pussent me distraire – mais en raison d’un phénomène nouveau qui semblait vouloir désengager ma présence en s’attaquant à ses fondations : la capacité physique de l’écoute, cette patience qui admet l’autre en tant qu’acteur possible.

J’avais déjà, comme tout un chacun, éprouvé de ces absences si agaçantes pour l’interlocuteur. Une remarque suffisait à les briser et à refaire surface, selon l’expression que Nora affectionnait.

Mais cette fois, il en allait tout autrement. Une force plus considérable m’empêchait de rétablir le lien qui m’unissait, bien au-delà de la jeune femme, au monde ancien.

Le même réflexe qui pousse un noyé à s’agripper aux roches glissantes me retint sur la ligne de séparation des genoux posés l’un sur l’autre. Les chairs légèrement comprimées produisaient un renflement vite effacé en lisière de la jupe ; on le devinait, plus haut sur la cuisse, gagner en importance et gonfler le tissu en une rondeur exquise.

Un jeune officier issu de la noblesse embrasse la carrière militaire, mais goûte peu à l'atmosphère paillarde de la caserne. L'ennui s'évanouit par miracle devant une Italienne somptueuse, déesse des mœurs libertines. L'amour et la fascination l'égarent dans un dédale de perversions inattendues, avec pour seule liberté le choix de sa propre rédemption...

« Je prends peut-être ce train pour la dernière fois. » Ainsi commence ce troublant roman. Le narrateur, désœuvré, voyage dans la mythique Mitteleuropa, vers une destination tout aussi incertaine que la période qu’il traverse. Soudain, sur le bastingage d’un bateau voguant sur un lac autrichien, son œil est attiré par une haute bâtisse dont « un appentis ombragé de chèvrefeuille forme sur le flanc gauche une véranda soutenue par des colonnettes ».

Dès lors tout bascule. Pourquoi est-il si fasciné par ce lieu ? Pourquoi a-t-il cette irrésistible et improbable sensation de déjà-vu ? Le voilà qui loue une habitation tout près de cette véranda. Il finira bien par rencontrer ses habitants, par mettre un nom sur les sortilèges qui l’ont attirés jusque-là.

Seul le commandant du dernier sous-marin lancé par les nazis connaît la mission attribuée à son expédition ; elle tient en une phrase : accorder au troisième Reich les mille ans de règne annoncés par Hitler. Les visages que prend l'humanité sont mystérieux et c'est eux qui intéressent ici Robert Alexis et par-dessus tout les liens qui unissent l'homme avec la nature. La lutte que notre espèce a engagée contre l'opacité de la condition humaine, cette " haine constructive ", thème cher à l'auteur, trouvent dans ce récit un nouvel avatar. Ce qui aurait pu être un " voyage au coeur des ténèbres " à la Conrad s'avère être une apologie de la libération.

" Je franchissais pour la première fois le boyau de lumière menant au " garage ", une aire strictement réservée aux pilotes et à leurs voyageurs. Les molécules d’oxygène emplissaient les briques de verre de la paroi ogivale, se brisaient dans les paraisons en produisant une moire volubile. " Symbole de vie ", pensais-je, en regrettant toutefois je ne sais quel signe espéré de manière confuse, introuvable dans ce long couloir où nous marchions en bavardant. "

On ne sait à peu près rien de Robert Alexis qui semble avoir fait sien le conseil de Daphne du Maurier : " les écrivains devraient être lus, jamais vus ni entendus ". Ces détails pourtant : philosophe et romancier itinérant, il semble partager sa vie entre Lyon, Venise et les bords du lac de Constance.

Né en 1981, Olivier Philipponneau vit à Paris où il a fait ses études. En 2004, à San Francisco, il découvre la gravure sur bois, dont il choisit de pratiquer et d’approfondir la technique. Il réalise des illustrations pour la presse (Terra Economica, Le Magazine Littéraire, etc.), l'édition (Les Fables du Chat, Le Capucin, 8 heures à la fontaine, Ambre). Il publie des bandes dessinées dans des magazines et poursuit parallèlement une activité de graphiste.

« La folie ne serait-elle pas [...] de vivre prisonnier de l’identité simple, de s’obliger à n’être qu’un quand notre vie bouillonne de possibilités à réaliser ? »

Cette pensée de Robert Alexis parcourt du début à la fin L’Homme qui s’aime. Le roman nous ramène au début des années 1890, à Paris. Au cours d’une soirée mondaine, un jeune dandy, riche héritier à la beauté « insoutenable », fait fortuitement une expérience qui le révèle à ses désirs les plus secrets. Dès lors, décidé à rester fidèle à ce qu’il comprend de lui-même, il va décider de vivre pleinement sa vie.

L’Homme qui s’aime est le neuvième roman de Robert Alexis. Né d’un manuscrit un temps abandonné puis retravaillé, il nous permet de retrouver le style – d’une grande pureté – de l’auteur et un imaginaire complexe qui, par sa quête de l’absolu, évoque le romantisme allemand et, de façon plus inattendue, Le Vagabond des étoiles de Jack London. Le roman témoigne par ailleurs d’une expérience d’écriture peu ordinaire : en reprenant les thèmes et les tensions qui formaient son premier roman, La Robe, Robert Alexis réussit la prouesse de les déployer avec une ampleur et une sérénité nouvelles, signe d’un écrivain en pleine maturité.

« Il n’est pire prison que celle que l’on bâtit autour de soi, sans y être forcé, avec ses murs de patronymes, de dates, d’adresses, de "goûts particuliers" On écrit du fond de cette nuit où ne luisent plus l’identité, l’idiosyncrasie, la "bonne santé mentale", que comme des lucioles n’éclairant que leur abdomen. » (Robert Alexis, in Le Matricule des Anges)

La directrice d'un musée d'histoire naturelle et son responsable du département de géologie ont disparu. La sous-directrice de l'établissement, Louise Arsenevia, entreprend de retranscrire les événements qui se sont déroulés depuis l'embauche de ce dernier, un an auparavant. Elle fait se croiser son propre témoignage et les pages du journal intime du jeune savant disparu, qu'elle a retrouvé dans " Le Majestic ", ainsi qu'il avait renommé le sous-sol du musée où il avait élu domicile. Elle va y découvrir dans le détail les occupations nocturnes de cet étrange duo, au milieu des pierres conservées et des rats... Le Majestic est la conclusion d'un cycle romanesque où Robert Alexis a fait de l'expérience intime une recherche des limites des identités, et de la quête de la liberté une interminable épreuve. Le personnage central, Sébastien Judet, se fait le porte-parole d'un plaidoyer passionné contre la science qui " piège " en nommant le monde, en l'ordonnant sur des bases si arbitraires qu'elle en annihile l'infinie violence. Le Majestic est le dixième roman de Robert Alexis.

Paris, début des années 1880. Au cours d'une soirée mondaine, un jeune dandy à la beauté extraordinaire fait une expérience qui le révèle à ses désirs les plus secrets.

Décidé à rester fidèle à ce qu'il comprend alors de lui-même, il va faire le choix d'exister vraiment, et de (re)devenir femme.

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