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Commentaires sur ses livres

Sasa Stanisic

Par Hanayu le 20 Novembre 2022 Editer
Hanayu
Non friande de recueil de nouvelles...mais l'auteur est de Bosnie-Herzégovine et son père est serbe...ce qui me permets d'avancer dans le "Challenge autour du monde" donc je tente.^^

"La grande illusion à l'entreprise Klingenreiter Import-Export, Scierie, Menuiserie, Raboterie"

Souvenirs épars d'un grand-père, fort effacé, qui pour une fois choisi le centre de l'attention en se faisant "magicien", pour se servir de son don perpétuel "passer inaperçu".
À la fois il y a de la tendresse car il est un "oublié" depuis sa naissance, à la fois comme il est un peu perdu son imagination et ce qui se passe vraiment en live se mélangent suffisamment pour la réalité ne soit pas très claire. On retient surtout que Félix en pleine adolescence ingrate se fait toutefois l'allié de Freddie, induisant une bienveillance et une reconnaissance qu'il s'abstient de rendre trop manifeste.

"Billard Kazatchok"

Je commence à me dire que si la plume de l'auteur est belle...le principe du "pois sauteur perpétuel" dans sa narration va vite me fatiguer. Dans la nouvelle précédente on avait l'excuse du petit papi qui yoyote un peu...là pas de grand âge juste des parties de billards disparates sur plusieurs jours qui s'enchaînent à la "va comme je te pousse", sans lien autre que les personnages (qui sont de tempéraments étranges, aux réactions plus que diverses !). On suit donc un groupe mais comme si on filmait des brèves à différents points d'un bar...sauf que là on saute de table de billard, en...table de billard !! Assez bizarre et brouillon à lire.

"Les immensément beaux tragiques stupides et bienheureux fleuves allemands"

Chaque récit a un fil de plus en plus décousu.^^' L'auteur perd une fois de plus son narrateur dans un solliloque brumeux où ses pensées s'entrechoquent et nous laissent un peu hagard d'incompréhension...tellement le but est surtout un monologue fumeux. Fleuve, ONG gargarisante, auteurs fierrots, petits fours et froid humide se mêlent ici en un mic-mac dépressif.

"L'usine"

Voilà qu'on passe au fantasmagorique à présent !! Oo J'avoue avoir du mal à cerner ce que cherche à accomplir l'auteur avec ses textes qui toujours se perdent dans le "non-sens". C'est assez déstabilisant que systématiquement on ait droit à de longues circonvolutions qui n'aboutissent à rien de bien concret. Ce n'est pas que cela finit en queue de poisson...c'est qu'on ne saisit pas...et ce n'est pas suffisamment poétique pour qu'on fasse abstraction du vide final. Là on a un accident de voiture en zone reculée, une usine qui a toussée, un groupe de berger mangeurs de mars, un accidenté qui suit le mouvement et qui rêvasse...humph.

"Mo pique un tableau surréaliste peint par une artiste surréaliste syrienne et veut le vendre à son père ou tout autre acheteur"

Oh stupeur, nous revoici en compagnie de Mo et de sa narratrice attitrée (déjà rencontrés dans "Les immensément [...] fleuves allemands"). Nous retrouvons nos deux compères à la recherche de Rebecca (le béguin de Mo) mais pour cela nous passons d'abord par :
- une sorte d'échauffourée dans une pizzeria (dont le chef pizzaiolo se mets en scène hargneuse)
- une galerie où l'art est approximatif et malfaisant
- une histoire d'enfants morts mais en fait non
- une revente de tableau volé qui fait plouf.
Ttout ça sous forme d'imbroglio sans ni queue ni tête. À tel point que j'ai piqué du nez sans tout saisir, et sans jamais retrouver Rebecca !
Dont je crains qu'elle serve de prétexte à une quête dans une autre nouvelle...puisque c'était déjà le cas dans la primo où Mo et "Sans-Nom" interviennent !!
Toujours aussi chelou donc.

"Georg Horvath est d'humeur maussade"

Et hop, on repasse à un inconnu. Georg est à bord d'un avion...et est clairement morose. Son voisin de siège nie son existence (yep), sa vie l'insatisfait (pffff), même sa destination (Rio !) ne succite en lui que l'envie de fermer son pare-soleil pour ne pas la voir.Oo
Il est à fond dans la victimisation. Se plaint de subir alors qu'il ne fait rien pour que les choses changent...puisqu'il se tait.
Ses pérégrinations d'esprit sont sur le même ton au long des pages le concernant. Et comme précédemment on saute du coq à l'âne !! Jusqu'à l'atterrissage et le contact avec l'asphalte...où tiens !! Un prémisse de changement d'humeur intervient...juste pour qu'on embraye sur un autre récit. XD

"It's okay. It's also okay"

Ça alors ! On reste avec Georg !! Oo et ça devient tellement barré que je n'ai rien suivi du délire de Georg, de l'erreur de chauffeur, de la destination sans intérêt, de la conférence fumeuse, des souvenirs latents...tout s'est mélangé en joyeux bordel...je n'ai rien compris à cette nouvelle !!
D'ailleurs je crains de lâcher prise total sur les pdychismes psychédéliques de l'auteur.
Sérieusement c'est de la gargarisation intérieure barbante...comment me sortir de ce truc ???
Je renonce ou je continue ? Déjà 150 pages de lues n'est-ce pas suffisant ?

Je stoppe là...impossible de me remettre dedans, je n'en vois pas le bout, je renonce sans honte.^^
A propos du livre :
Pièges et embûches
Pièges et embûches
Par Sabine29200 le 29 Mai 2018 Editer
Sabine29200
De prime abord, en voyant le thème de ce livre, je m'étais dit "ah... Encore un livre sur une guerre". Et de là me sont revenues toutes les images sur la guerre en Yougoslavie qu'on avait vues défiler sur nos petits écrans à l'époque, le récit des atrocités commises et les prétextes invoqués pour les commettre.

Le titre me paraissait plus accrocheur. Je mm'attendais à ce qu ele roman soit focalisé sur ce soldat et ce gramophone, et avais hâte de lire ce qui se cachait derrière. Et bien non. Le soldat et le gramophone ne sont qu'une partie de l'histoire, la plus âpre, la plus tendue car au plus fort de la guerre. Là aussi où le jeune Aleksandar va voir sa vie complètement modifiée.

Le style d'écriture peut paraître déroutant. Une fois qu'on a compris que c'est le monde (et à la base le petit monde d'Aleksandar) vu par les yeux d'un enfant, c'est déjà plus facile.
Il dit les choses. Telles qu'elles sont, sans a priori, de façon totalement neutre (car pas d'opinions politiques personnelles, pas de jugement de valeur sur les évènements ou les gens), juste les faits bruts. A nous lecteurs d'en avoir notre propre... lecture. Et opinion. Et d'en tirer nos propres conclusions.
Il s'agit bien du témoignage d'un enfant, par la manière de dire les choses, de ce qui est raconté. Des préoccupations d'enfant, l'incompréhension parfois du monde des adultes, l'incapacité chronique à mettre des quillements pour des dialogues ou des citations (très perturbant voire agaçant au début). Mais le tout, très touchant.
Un découpage du livre original. On peut commencer la lecture de ce livre par la partie intitulée "Le bon vieux temps" et continuer en passant au début du livre. L'auteur nous a d'ailleurs vivement encouragé à faire ainsi. D'ailleurs on a au début de chaque partie du livre la liste des chapitres dont elle est composée. Il est à noter que la liste des chapitres de la seconde partie se termine par le titre du tout premier chapitre du roman (alors que ce sont d'autres chapitres qui suivant dans le progression du livre). Cela nous ramène tout au début.

Pour ma part, j'ai particulièrement apprécié le passage
Spoiler(cliquez pour révéler)
de la partie de foot entre soldats dans la forêt.
Ce pourrait être une nouvelle, qui s'intègre parfaitement au roman. Et pourtant je n'ai jamais tellement raffolé des nouvelles.

Vraiment, un auteur à suivre.
A propos du livre :
Le Soldat et le Gramophone
Le Soldat et le Gramophone