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A travers Keiko, l'auteur traite de ce sujet avec pertinence et nous fait prendre conscience de la pression sociale véçue par son personnage. Keiko a sa propre manière de pensée qui diffère de la norme. Et elle décide d'imiter les autres et d'établir des règles strictes pour ne pas être rejetée et être sur d'être dans une certaine norme.
J'ai trouvé le sujet passionnant. Il nous pousse à nous interroger sur le fonctionnement de nos sociétés et notre manière d'agir vis-à-vis de nous-mêmes et des autres.
La Fille de la supérette
Ce n’est pas dit dans le récit mais je pense que l’on suit une personne neurodivergente ou bien autiste qui ne comprend pas les codes de la société entre autre mais essaye tant bien que mal pour survivre de se calquer aux autres.
On nous pousse à nous interroger sur ce qui est normal et pas normal (existe t’il une normalité et pourquoi ?) a s’interroger sur le comportement de chacun vis a vis des autres (cette envie et curiosité malsaine de donner son avis sur les choix de vie des uns et des autres). Ce poids qu’est la société quand on ne rentre pas dans le moule.
D’ailleurs beaucoup disent que ça dépeint à la perfection le Japon et c’est vrai mais on peut très bien aussi le transposer à notre société en Europe. Je me suis reconnu dans beaucoup des questionnements et des choix de la protagoniste.
Bref c’est très poignant quand on comprend réellement les problématiques et qu’on se rends compte qu’on les subit soit même et qu’il n’y a pas grand chose à faire à par peut être vivre comme on l’entend.
La Fille de la supérette
Les Terriens
D'emblée, j'ai été attirée tel le moustique par la lumière (très jolie comparaison, vous me le concéderez) par cette histoire en partie autobiographique d'une femme célibataire, ne projetant pas d'avoir un mari ni des enfants ni même aventures d'un soir, qui se contente parfaitement de son job au sein d'une supérette sans que ses proches ne comprennent pourquoi. J'aimais beaucoup le fait que, pour une fois, on ne nous narre pas un chemin tout tracé tout ce qu'il a de plus ordinaire. Keiko, notre personnage principal, n'est effectivement pas comme tout le monde et a un fonctionnement neurologique bien différent de la normale, ça saute aux yeux dès le début du récit qui se veut extrêmement direct, sans détour, mais qui invite aussi le lecteur à se poser ses propres questions. Est-ce à Keiko de s'adapter ou à la société de faire des efforts pour l'accepter comme elle est ? Au fond, il n'y a pas de réelle réponse, d'avis bien tranché, et c'est ce qui m'a le plus déstabilisée avec cette intrigue. Me considérant moi-même comme inadaptée à ma façon, je m'attendais à y trouver un portrait de moi-même et des solutions pour rentrer dans le moule tout en restant moi-même. On est d'accord, c'est de la pure contradiction mais avouez qu'être aimé des autres tout en étant en accord avec soi, c'est l'idéal absolu que l'on cherche tous, consciemment ou non, à atteindre en tant qu'être humain. L'autrice ne nous apporte pas la clé du mystère sur un plateau d'argent mais ses choix scénaristiques sont suffisamment clairs pour que l'on puisse deviner son opinion sur la question et en tirer nos propres conclusions.
Une chose est sûre, j'ai été secouée par la lecture de ce roman certes court mais intense et vrai à bien des égards. Keiko peut sembler être de prime abord une protagoniste froide, détachée, insensible et elle et moi divergeons à plus d'un titre mais j'ai malgré tout su me retrouver en elle et surtout dans sa quête d'appartenance, de ce sentiment qu'on a enfin trouver notre place en ce bas monde et que désormais, tout est limpide et paisible. Quoiqu'il en soit, cela m'a fait grandement du bien de lire ce livre qui dénonce la sale manie que l'on a de toujours se construire et se voir par rapport aux autres et qui nous donne mille et une définitions silencieuses de la notion de réussir sa vie. Je ne regrette assurément pas de lui avoir laissé sa chance et je ne peux que vous inciter à faire de même !
La Fille de la supérette
La Fille de la supérette
La Fille de la supérette
La Fille de la supérette
Sinon j'attends encore l'addiction promise.
On lit, on referme le livre. Fin de l'histoire, si tant est qu'il y a une histoire...
La Fille de la supérette
La Fille de la supérette
La Fille de la supérette
Cela rend le personnage assez malaisant et triste du point de vue du lecteur car elle semble bloqué dans sa situation et n'arrive pas à se crée "une vie" avec des passions et son vraie comportement.
Son comportement s'explique grandement
Tellement que la société lui dicte sa vie, elle est obligé de sortir avec
Pour finir, le livre se lit en une traite car il est très court et on s'intéresse à ce moment de vie de ce personnage en espérant un changement de direction
La Fille de la supérette
Trop de mignonitude, ça ne devrait pas exister.
J'aurais ça dans l'assiette, je serais bien incapable de le manger.
Cette bouille à bisous s'appelle un onigri, sandwich de riz japonais.
Si comme moi vous avez l'intention d'en faire pour changer des makis, je vous explique.
Prendre du riz rond fraîchement cuit et encore chaud (j'ai pas dit brûlant), le même que pour les sushis ou les makis, sauf qu'on ne met pas de vinaigre.
Ensuite laissez libre cours à votre imagination au niveau des ingrédients, un bout de feuille de nori, du gingembre et le tour est joué.
Les Japonais en sont très friands et on en trouve dans chaque konbini (épicerie japonaise ouverte 7 / 7 jours).
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C'est dans l'une de ces supérettes que Keiko Fukura travaille à mi-temps, dans le but de se conformer aux gens "normaux".
Parce que voyez-vous, Keiko n'est pas "normale", elle ne rentre pas dans les cases, elle est toujours en décalage, du plus loin qu'elle s'en souvienne... mais ses souvenirs sont flous, hormis quelques dérapages, puisque la notion de bien et de mal lui échappe.
Au kombini, elle intègre les règles, tout est bien cadré et elle s'y sent à l'aise parce qu'elle sait exactement quoi faire, tel jour, à telle heure.
Les formules de politesse sont dictées par le gérant et répétées en choeur par les employés chaque matin au briefing.
Elle se sent utile, et a l'impression de se rapprocher de la personne que tout le monde attend qu'elle soit.
Elle efface sa personnalité en se transformant en mode décalcomanie des personnes qui l'entourent, notamment ses supérieurs, imitant leur voix et leur façon de s'exprimer, leur manière de s'habiller, d'accessoiriser.
Elle se sent bien dans ce travail, d'appoint pour tout le monde sauf pour elle.
Elle vit Konbini, dort konbini, rêve konbini... vous avez saisi l'idée.
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J'ai beaucoup aimé l'ironie grinçante de ce petit livre d'une centaine de pages sur le conformisme et la difficulté d'être différent, surtout quand on ne s'accepte pas, peut-être parce qu'on n'a pas été assez aimé au cours de notre enfance.
Ça se passe au Japon, mais ça pourrait être n'importe où, bien entendu.
Un livre à mettre entre toutes les mains.
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La Fille de la supérette
La Fille de la supérette
La Fille de la supérette
La Fille de la supérette